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28 juillet 2013

Dimanche 28 juillet- Voilà ça c'est fait!

Merci à tous pour ce retour à l'image de cette expédition, c'est-à-dire réussi! 
Pleins d'émotions et de retrouvailles!
Nous étions plus d'une soixantaine, encore merci à tous d'être venu! Et aussi repartu!

Christophe

PS: Merci à Denis de nous avoir accueilli chez lui!


16 juillet 2013

Le bateau en Méditerranée

Le bateau est le long de la côte Espagnole en Méditerranée, au niveau du Cap Nao, en face des îles Baléares... Ibiza et Formentera.
Pour le 14 juillet ils ont eu droit a un "feu d'artifice" de globicéphales, une cinquantaine de ces mammifères marins autour du bateau, au large de Malaga!
Tout va bien, ils ont prévu une escale aux Baléares et sur la côte Catalane avant d'arriver à Sète.


4 juillet 2013

Lettre collective - Du 10 juin au 04 juillet : Les Açores. Théo et Evolène.


Salut à vous parents, éducateurs, amis, adhérents...
Nous voila à terre après notre traversée de 15 jours, mais pour une arrivée en douceur, quoi de mieux qu’un jour férié, sous la pluie en plus. Pas de courses, pas d’Internet, pas d’entrée dans le pays…L’infirmerie s’installe dans la cabine du capitaine avec en infirmières Kélig et Evolène. Voici donc, pour rassurer, un petit état des lieux sanitaire : Théo affiche 13/6, Tit 13/6, Simon 11/7, Evo 11/6,  Nina 10/7 ainsi que Kélig, et Marion 9/6 ! Tandis qu’à Kévin …On ne trouve pas sa tension, étrange !
On se retrouve bien vite à braver l’eau froide des Açores, un peu « médusée » !
Certains jours, impossible de se laver, les méduses envahissent les environs.
Cette première escale aux Açores, c’est l’occasion de retrouver les produits  laitiers. Beurre, lait, yaourts… Et de nombreux fromages, ce qui change de notre  sauce cheddar lyophilisée, tant utilisée pendant la transat ! On aurait tendance à abuser de toutes ces bonnes choses, difficile pour nos pauvres estomacs déshabitués.
Un de nos équipiers, n’étant pas tout à fait dans la même optique que les autres, un groupe de parole s'organise et chacun exprime à sa manière ce qu’il ressent. Des choses intéressantes sont dites, on a l’air tous plutôt bienveillants et avec l’envie que ça se passe bien pour tout le monde.

Florence, une Française rencontrée lors de précédents voyages, toujours très accueillante avec nous, nous prête quelques guides et à l’aide de plans, prospectus, journaux des anciens voyages, chaque groupe  décide d’une destination pour partir se balader. Finalement, on fait tous plus ou moins le même chemin, mais c’est pas pour autant qu’on vit les mêmes choses… L’ambiance de chaque groupe est différente. Mais un point est sûr, on est tous bluffés par la beauté des paysages. Les différentes nuances de vert, (pas le même qu’en Dominique), les belles cascades, les remparts, les lacs, cette brume épaisse qu’on avait oublié, la côte et ses falaises parfois à pic, ses phénomènes volcaniques, et aussi ses Açoriens avec leur accent incompréhensible.
Marion, Kévin et Charles, ont comme objectif de rando d’apprendre à faire du fromage. Ils ont réussi, et après avoir fait la traite, ils achètent du lait et nous font 2 fromages frais, et un à pâte cuite. Ils apprennent avec Camille, une Française qui vit à Florès. Un soir nous l’invitons avec sa fille Elvire, et une amie. Elvire accroche bien avec l’équipage, certains retrouvent leur instinct paternel ! Une belle soirée avec guitare et discussions, les contacts s’échangent et chacun part se coucher content, avec en tête la chanson...
“Oh, Flores ! Oh Florentino, Oh Florentina... La beleza de vossa ilha me encanta..”
(La beauté de votre île m’a enchantée)
Mais il y a aussi la rencontre avec « Asphodèle », le bateau des deux frangins rencontrés en Dominique. Ils nous filment pour leur petit reportage qui parle des jeunes et de leurs initiatives. On se regroupe tous les jeunes et ils nous posent des questions concernant le voyage, nos envies pour après et nos points de vue sur différents sujets. Là aussi, c’est une bonne après-midi passée ensemble. Tout le long de l’escale, nos pêcheurs mettent la canne à l’eau… Mais sans trop de résultat… On regrette notre thon de traversée !
 Il y a quelques balades à la journée pendant que d’autres font des lessives, des textes, des pleins d’eau, ou parlent avec des gens sur le quai. Car les Açores, c’est aussi ça, on rencontre des voyageurs d’un peu partout…
Et c’est toujours intéressant d’entendre leurs histoires.
Mais on finit par quitter Florès, et 130 milles plus tard, soit une journée et demie d’alternance voile/moteur car il y a peu de vent, on arrive dans le port d’Horta, sur l’île de Faïal. Le port d’Horta, c’est une étape importante pour tous les bateaux qui ont traversé l’Océan. C’est l’arrivée, c’est signe que c’est la fin de la boucle et même que la fin du voyage approche, le retour trotte pas mal dans les têtes. Chaque voyage, on fait une peinture sur le quai d’Horta, c’est une tradition maritime pour avoir de la chance par la suite. C’est toujours sympathique de reconnaître celles des anciens voyages ou juste de regarder ce qui a été fait par les autres bateaux. Puis nous aussi on réfléchit à notre projet. Chaque équipier présente son idée aux autres, on en choisit une en mêlant un peu une touche de chacun, et puis tous aux pinceaux, couche après couche, groupe après groupe, et jour après jour, notre dessin apparaît. 
La peinture étant collée au bar, il y a du passage, et c’est souvent en discutant avec des gens qui passent qu’on affine notre dessin…
Et entre soirées à la plage, visites de bateaux, rencontres, balades sur le quai, et tous les trucs techniques de l’escale, on part aussi en randonnées. Nous partons sur différentes îles. Tit, Simon et Mike restent sur Faïal, où ils font une journée à vélo avec le groupe de Kélig et Kévin, pendant qu’a Sao Jorge, Marion, Nina et Evolène pédalent elles aussi, et Théo, Régis et Charles se préparent à gravir les 2351m de Pico. Encore une fois, les paysages plaisent, et sont assez variés… Certains la font sportive, d’autres plus tranquille en prenant le temps de parler et de rencontrer les gens, et puis l’équipe au bateau avance beaucoup la peinture et commence les pleins de nourriture, qui se terminent une fois tout le monde à bord.
La veille de notre départ d’Horta, on fait un peu comme une fête de départ !
On se retrouve sur le quai avec la famille de « La route des mouettes », les frangins d’« Asphodèle » et d’autres amis des pontons pour un petit repas ensemble. Si la terre divise les hommes, la mer les rapproche...
Et l’on part pour Santa Maria qui ne sera qu’une courte escale d’une nuit avant la grande navigation de retour en France.

On vous laisse là-dessus chers lecteurs, et les prochaines nouvelles, on vous les donnera de vive voix !

Théo et Evolène.