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29 juillet 2014

Vendredi 25 juillet



« Bisogna sapere da dove viene per sapere dove va », disent les italiens (il faut savoir d'où l'on vient pour savoir où l'on va). 
Je ne peux donc parler de cette journée sans vous parler, un peu, de la précédente.
Donc, avant minuit zéro une du vendredi, il y a eu une très belle après-midi de navigation pour revenir sur Sète.Bon vent, bonne direction. Je suis content, le bateau vogue gentiment vers son port d'attache. Je vais donc me coucher avec la conscience tranquille du capitaine qui sait qu'il ramènera le bateau et l'équipage à bon port. Je suis du dernier quart que je me suis réservé, pensant qu'il correspondrait à notre arrivée à Sète. Mauvais calcul ! Le vent a été plus généreux que prévu et Christophe, comme d'habitude, a été bien servi par Eole et a fait avancé le bateau à bonne vitesse. Du coup, on me réveille pour mon quart à 4h30 : nous ne sommes plus qu'à 2,5 milles de Sète que l'on voit.
On s'amarre à 5h15 et tout le monde au lit. Petit dej', comme d'hab', à 7h30. On passe les ponts deux heures plus tard et on s'amarre chez Guillaume sur l'étang de Thau, à notre place. On range les voiles, le bateau. Marec arrive l'après-midi et il assiste à nos échanges de réponses au questionnaire de fin de stage.
La synthèse de ces trois heures de discussion  est que cela a été plutôt un bon  stage et que les reproches que les uns et les autres ont pu se faire prouvent plutôt une frustration quant à des relations qu'on aurait voulu plus profondes. Ca me semble encourageant. En somme, on avait pas mal d'attentes et un bon niveau d'exigence relationnelle. Mieux vaut la déception (relative tout de même) que l'indifférence.
Je ressors de cette après-midi avec la certitude que ces 6 jeunes réussiront avec le temps à former un équipage. Ca leur prendra  du temps et des efforts, mais je suis persuadé que s'ils y arrivent, ils en tireront les bénéfices tout au long de leur vie. Une petite scène avec Moussa, le soir même, me le confirme. Je lui ai dit dans l'après-midi qu'il fallait qu'il choisisse maintenant quel homme il voulait devenir. C'est finalement toujours la même histoire depuis la nuit des temps : qu'est-ce qu'on préfère ? Etre ou paraître ? Il est plus facile de paraître (un homme ou autre chose) : on allume une cigarette, on parle comme si on avait 10 ans de plus, on bombe le torse, on raconte des histoires où l'on passe pour un dur. Facile !  Mais l'être vraiment, Moussa,  ça va te demander plus de force. Alors, la dernière cigarette que tu as allumée en cachette,ce soir, c'est juste la preuve que tu fais dans le facile. Un homme vaut ce que vaut sa parole, mon gars.
Tu as la mienne. Si tu fais ce voyage avec nous, tu seras quelqu'un qui vaut, à la fin, parce que les gens qui t'entourent pourront compter sur toi et ta parole (ce qui est la même chose, tu l'as compris).
Je vous embrase tous et vous remercie.
Michel



Jeudi 24 juillet



Petit-déjeuner dans notre mouillage de Porquerolles puis départ pour Sète, arrivée prévue le lendemain matin.
Heureusement pour les estomacs fragiles (dont le mien), la mer est calme, très calme, il n’y a pas de vent et nous devrons naviguer les premières heures au moteur.
À bord, on discute, on lit, on se repose, on se relaie à la barre, on joue, on mange un « risotto de la mer » concocté par Dayan et Michel.
La journée passe ainsi paisiblement.
Je vois que nous avons tous du mal à réaliser que la fin du stage est si proche et j’entends les jeunes discuter de leur retour : qui va venir les chercher, la première chose qu’ils vont faire une fois rentrés chez eux, la suite de leur été, les préparatifs du départ pour l’expédition.
Le soir arrive, l’humidité tombe et les quarts de nuit commencent. À 1h30, je me lève pour le mien, que je ferai avec Christophe, Moussa et Michal. On se rapproche des lumières du Mont Saint Clair en se racontant des films qui nous font peur, des histoires de maisons hantées et d’esprits.
4h30. Sète est devant nous. La relève arrive, mais on ira se coucher plus tard, il faut aider à la manœuvre, une fois entré dans le port. Hélène pointe le bout de son nez, elle est venue nous filer un coup de main.
5h30. Ça y est nous y sommes. Au lit pour une petite nuit avant notre dernière journée ensemble !

Aude.


Mercredi 23 juillet



À 1h30, je me réveille pour mon quart de nuit. Pour la deuxième fois, la première était hier soi, je vide mon estomac. Hé oui, c’est pas bien de rester toute la journée au soleil sans chapeau… À 4h30 retour au lit jusqu’au petit déjeuné.
Dans la matinée, presque tous les jeunes dorment sur le pont. Un peu avant d’arriver à Porquerolles, nous voyons quelque chose flotter sur l’eau. Nous nous approchons et voyons que c’est… un poney rose en plastique !!! Hélène est très déçue de ne pas réussir à le repêcher ; elle le voulait son poney rose en plastique !
Puis nous arrivons à Porquerolles. Nous mouillons dans une baie qui se fait vite infester par des petits bateaux a moteur. Certains vont se baigner puis, après le repas, nos déménageons parce que le mouillage n’est pas bon. Nous allons donc mouiller à la plage d’argent où nous nous re-baignons. Michel, Hélène et moi allons courir à terre avant le repas. Parties de jeux, lecture et nous allons au lit, sauf qu’il y a encore un conflit avant de pouvoir dormir.
Philémon

Mardi 22 juillet



Petit déjeuner, on a fait les taches et on est partis en navigation : on était aux îles sanguinaires
En corse, et on va à Porquerolles. J’étais responsable de mouillage. J’ai donné des ordres et ma manoeuvre s’est bien passée ; en mer on a croisé cinq dauphins qui nous ont accompagnés pendant 10 minutes. Comme je n’ai pas eu le mal de mer, j’ai pu manger le goûter et des pâtes chinoises.
Presque tout le monde a vomi; et on a joué avec les vagues avec Philemon et Dayan, en attendant les quarts de nuit pour aller se coucher ; bonne nuit tout le monde
Michal 

Lundi 21 juillet.


C’était notre dernier jour en Corse, demain nous reprenons la mer vers le continent.
Ce matin nous quittons le mouillage de sainte Barbe pour Ajaccio qui est juste en face à quelques milles.
Une escale « Courses - cartes postales – Glaces » et météo marine pour Michel qui déterminera le moment du départ.
Pour l’instant le vent souffle du Nord - Ouest et il y a de gros grains et de la houle de 2 à 3 mètres d’Ouest .
Après un gros sandwich au saumon nous partons pour les îles sanguinaires, nous tirons des bords de près dans la baie d’Ajaccio, où peu de bateau navigue. Tout le monde passe à la barre et pour certain il faut réapprendre !
En 3 heures, nous retrouvons notre petit mouillage derrière le phare des Sanguinaires, la houle arrive a contourner la ponte Sud de l’île et le bateau bouge un peu, ce serait intenable avec un monocoque ! Ceci explique sûrement pourquoi nous sommes seul.
Ce qui est agréable c’est que nous sommes à la limite des nuages, derrière nous la baie est dans les grains de pluie. Le soleil fini même par pointer le bout de son nez et on est content d’être là.
Un rapide goûter suivit d’une petite discussion pour savoir qui s’est amusé à casser la lampe frontale de Philémon dans la journée et sans surprise c’est personne !
Et je me mets à la cuisine avec Dayan que les mouvements du bateau rend vaseux, mais il fait sa part de boulot !
Nous mangeons dans les derniers rayons du soleil, le vent se calme. Ce soir pas besoin d’aller coucher les gens, il suffit de rappeler que demain soir nous serons en mer et qu’il y aura des quarts de nuit !
Je me couche content parce que le stage est bientôt fini !
Christophe.

Dimanche 20 juillet 2014



Ce matin nous nous sommes réveillés sous un mauvais jour, pas à cause du mauvais temps, non à cause de la rancune que j’ai accumulée depuis la veille. 
Ce que je peux vous raconter de plus c’est que cette journée n’a pas été (pour moi) forte en émotion, ça n’a pas été comme les autres journées où tout le monde rigole cette journée a été rempli de déception.
Bon après cela nous partons pour Sainte-Barbe . Une fois arriver là-bas nous mettons de côtés tout ce qu’il s’est passé la veille, pour passer en apnée et toucher une épave de bateaux.
 Nous sommes remonté sur le bateau et nous avons dîné une quiche au fromage.
La journée à été dure, mais heureusement la nuit va être douce.
J’espère que votre nuit va être aussi douce que la nôtre.

AU REVOIR

Kaïs

Samedi 19 juillet




Aujourd’hui, on petit déjeune à Cala Bitta, mais on fait nos taches car le but de la journée est de remonter le plus au nord possible de la Corse pour pouvoir faire la traversée retour. Eh oui ! Nous ne serons restés seulement 14 heures en Italie, mais on pourra dire que l’on y est allé. Pour cette journée de navigation, je suis responsable de la grande voile, Anaëlle est responsable mouillage et Kaïs, responsable navigation. Nous avons tous plus ou moins réussi notre responsabilité. La navigation commence au moteur car il n’y a pas de vent et du coup, tout le monde est dans les coques pour rester au frais ? sauf le barreur et un encadrant. Heureusement, , en sortant des îles de la Maddalena, c’est à mon tour de barrer et le vent se manifeste, on est à 9 nœuds ! On reste loin de la cote Corse par crainte de perdre tout ce bon vent. Ce qui est bon pour moi et pour d’autres, c’est qu’il n’y a pas de houle donc personne n’a le mal de mer. Après le repas de midi, le vent baisse et on peut aller à la traîne. Au début, on est à 4 nœuds, mais au bout de 5 minutes, le vent se remet à forcir et on se retrouve à 6 nœuds. On est plus que trois jeunes à continuer la traîne, Kaïs, moussa et moi. Ensuite, on arrive dans un mouillage presque désert mais surtout très bien abrité du vent et de la houle. On se douche et on se baigne tous. Ensuite, première partie d’échecs contre Philémon. Je la perds, chose assez normale pour mon niveau. On mange et on se plonge presque tous dans nos livres. Enfin on se couche tous. Mais il fait une chaleur épouvantable et tout le monde a du mal à s’endormir.
Dayan

Vendredi 18 Juillet 2014


Nous avons déjeuné aux îles Lavezzi pour ensuite partir en Italie.
Nous avons parcouru 22 milles pour ensuite arriver à Canigione (Italie).
Nous avons fait la manœuvre de mouillage, puis nous sommes allés dans la ville où nous avons mangé des glaces d’un autre monde.


Ensuite, nous sommes allés dans une épicerie où nous avons acheté du fromage sarde et du parmesan.
Puis, nous sommes retournés au bateau et nous avons changé de mouillage pour aller a cala Bitta.
J’étais de cuisine avec Hélène et nous avons fait des pâtes au parmesan. Après, Kaïs, Dayan et moi sommes partis nous baigner et nous laver.
Enfin tout le monde s’est lavé les dents et tout le monde dans sa bannette.

Buona notte, Italia  

Moussa


21 juillet 2014

Le 21 juillet... Des nouvelles en direct d'Ajaccio!!!

 
L'équipage est à Ajaccio pour une escale courses, internet... Il fait chaud, le vent souffle nord-ouest, mais devrait se calmer d'ici demain. Je pense qu'à cette heure, ils sont déjà repartis vers les îles Sanguinaires pour un départ vers le continent demain (Les îles Porquerolles et Sète).
Rendez-vous samedi à 14h avec l'équipage tout bronzé et des aventures plein la tête... Je vous livre déjà un avant-goût de leur péripéties... Et n'hésitez pas à cliquer sur "plus de photos" dans la bande négatif au-dessus pour visualiser toutes les photos du stage!!! A bient'eau...
Kélig
 
 
Dimanche 13 juillet 2014
Ce matin, comme d’habitude, p’tit dèje et taches. Puis tout le monde va à terre pour aller voir une tour génoise. D’en haut, nous avons une super vue sur une grande partie la côte. Aude et Anaëlle redescendent car elles sont de cuisine et nous, les autres, continuons vers une petite maison.
De retour sur le bateau, nous mangeons un bon plat de lasagnes végétariennes et nous partons pour une navigation de 15 miles nautiques vers un autre mouillage. Arrivé là, nous cherchons un corps mort, qui en fait avait disparu, donc nous jetons l’ancre dans une tache de sable. Une fois la maneuvre finie, certains vont se baigner pendant qu’un autre (moi en l’occurrence) se fait charcuter le pied par Michel pour essayer d’enlever les épines d’oursins. Hélène avait déjà essayé, mais elle n’avait réussi qu’à me faire mal, ce qui était une sorte de jeu pour elle… Finalement, Michel a réussi, ouf !
Des parties de Backgammon se mettent en route, le repas, un peu de discute pendant que les adultes parlent dans la coque tribord et dodo tout le monde !
Philémon
 
 
 

14 juillet 2014. Un 14 juillet en mer.
Une huitième aube se lève sur Grandeur Nature. Un 14 juillet. Jour férié à terre. Ici, la mer continue de nous balancer et les vents continuent de souffler comme si de rien n’était. D’ailleurs, ce vent nous pousse à chercher un mouillage plus abrité. 
Le nouvel endroit est superbe mais nos baigneurs sont timides car l’eau est peuplée de troupeaux de méduses qui ont déjà fait deux victimes pendant la manœuvre de mouillage : capitaine Michel et Christophe.
L’après-midi, Michel, Christophe, Hélène et moi recevons les jeunes l’un après l’autre dans le cockpit pour faire un bilan de la semaine écoulée. Certains se projettent déjà dans l’expédition avec le sourire et l’envie.
Pour d’autres, ce voyage ne reste qu’un possible parmi d’autres. Un possible qui éveille questions, craintes et angoisses.
Rien de surprenant, cette inquiétude devant l’inconnu. Et pourtant, quelle expérience ! Dix mois de rencontre, avec les autres et avec soi-même, dix mois avec des paysages, des cultures, des langues différentes…Dix mois comme une parenthèse, pour s’écarter du chemin sur lequel on est lancé et réfléchir à la vie que l’on veut vraiment avoir, à la personne que l’on a vraiment envie d’être.
Bref.
La suite de la journée : Avec Christophe et tous les jeunes, nous partons à terre. Balade, sauts à l’eau, grimpe sur les rochers, rires. Cela fait du bien à tout le monde, et surtout aux cerveaux qui ont chauffé pendant les entretiens de l’après-midi.
Retour au bateau, repas, soirée, dodo.
C’était mon 14 juillet en mer.
Couic !
Aude.
 
 

 
Mardi 15 juillet
Le jour se lève sur notre mouillage de Scoglio bianco, près du cap de Sénétose, et, pour la première fois depuis notre départ de Sète, la mer est calme. La houle a disparu. Le temps se met au beau.
Le mouillage est désert. Les bateaux sont restés dans les ports par crainte du mauvais temps, qui n'existait vraiment que tout au nord de l'île et tout au sud. Peut-être aussi que la finale de la coupe du monde en a retenu quelques-uns devant leur poste. Ajoutez à cela la fête du 14 juillet et ses feux d'artifice et vous comprendrez facilement pourquoi nous sommes dans un endroit magnifique, seuls.
Ce matin, les méduses ont disparu et la baignade matinale devient possible. J'ai fait la mienne très tôt ce matin. Je renoue avec une vieille sensation que j'avais un peu perdue de vue ces derniers temps : faire partie de la nature et non plus seulement en être spectateur.
Aujourd'hui, le programme c'est balade jusqu'à une tour génoise, pic-nique et baignade sur le retour. Grâce à Hélène, nous avons du pain frais, ce qui est bien utile pour étaler le pâté ! Les jeunes escaladent quelques rochers pendant que je médite en position horizontale, les yeux mi-clos et parfois plus que ça.
La balade nous permet de jouer à l'apprenti herboriste : on trouve de l'aïl sauvage et une espèce de fleur qui sent la menthe, mais ne ressemble pas à ce que l'on connaît. En fait, Christophe qui a déjà arpenté ces sentiers, nous dira qu'il s'agit de la « menthe pouillot ». Bon, on revient au bateau avec des fleurs qui débordent des sacs. On se fait une infusion avec notre récolte et...ça se boit !
Ah oui, j'allais oublier notre passage par une plage où l'on a sauté d'un rocher et où l'on a eu un exemple de tourisme que la Corse ne mérite pourtant pas. Imaginez un bateau équipé pour admirer les fonds sous-marins et qui est « beaché » sur la plage (à quoi sert alors le fond de verre ?). Les gens mangeaient sur le pont pendant que le capitaine leur débitait des blagues de cul à la douzaine ! Nous sommes rentrés au bateau nager dans le calme de notre mouillage. Quelques coupures de doigts pour Kaïs et Dayan, sur les rochers. Si on ajoute Moussa qui est arrivé sur le bateau après s'être fait cuire les cuisses sur un pot d'échappement, on explose notre budget pansements !
La journée ayant été fatigante, tout le monde va se coucher de bonne heure ; d'autant que demain nous avons décidé de lever l'ancre avant le petit-déjeuner. Kaïs, vanné, dort à 20h30.
Il faudra quand même que je me relève vers 22h pour régler un important problème, inédit à bord : certains sont fascinés par la crotte des autres !!! Bon, tout le monde ne grandit pas à la même vitesse, mais il va falloir accélérer le mouvement. Je vais me coucher en me disant qu'il faudra que je demande à Marec, notre psychologue, à quel âge correspond la fixation au stade anal (mes cours de psycho datent un peu) .
Michel
 
 
 

Mercredi 16 juillet.
Réveil un peu plus tôt que d’habitude car nous avons décidé d’appareiller de bonne heure pour aller à Porto Pollo.
Tout l’équipage a fait l’effort de se lever rapidement et faire les manœuvres avant de déjeuner. Ça nous a fait gagner le temps nécessaire pour faire tout ce qu’on a prévu à terre : avitaillement, cartes postales et internet. Plus un supplément d’eau douce. La navigation fut courte et sans vent.
C’était étrange de débarquer dans un endroit où il y a du monde, des voitures et des boutiques, après nos derniers jours dans des baies pratiquement désertes et sans autre construction que des tours génoises.
Bon, opération efficacité : un groupe, au supermarché, un groupe au pain et cartes postales et un groupe sur internet ( eh oui, Christophe est une bande de jeunes a lui tout seul)
Un groupe est aussi resté à bord : Kaïs l’éclopé et Michel.
Quelques boites, quelques laitages et même un peu de viande, ça fait des heureux !
Tous aux fruits et légumes ensuite. Le marchand est bien content de nous avoir comme clients ce matin, vu tout ce qu’on lui prend…Il offre même un verre de coca bien frais à tout le monde. Il peut se le permettre !
Moussa va jouer avec une chèvre, il en reviendra délicatement parfumé, à tel point qu’on lui demandera de se laver avant de faire la cuisine.
On repart dès qu’on est prêts. Le vent est dans le bon sens mais faible et le temps est beau.
Poulet rôti, mayo, danette…le luxe des jours d’escale.
La navigation de l’après midi est très agréable. Comme on n’avance pas vite, les jeunes en profitent pour jouer a la traîne : on se jette à l’arrière du bateau et on essaie de se faire traîner sans se noyer. Attention Moussa, serre bien les cordons de ton short, sinon, tu vas le perdre !
Tiens, tu vois, tu aurais dû m’écouter, maintenant, il est perdu !
On mouille pour la nuit dans la baie d’Olmeto, très agréable et bien protégée, pratiquement déserte.
Baignade, repas dans la lumière du soir, quelques bateaux viennent mouiller autour de nous.
Groupe de parole :
Les jeunes discutent des problèmes de respect d’autrui. J’espère qu’ils arriveront à se débrouiller entre eux, sans l’intervention des adultes.
On n’y est pas encore, mais j’ai bon espoir.
Il fait chaud jusqu’à tard dans la nuit. Un voisin joue de la trompette, plutôt bien.
On compte les satellites, allongés dans le filet, puis on se couche.
Vivement une autre journée à bord.
Hélène

 

Jeudi 17 juillet
Aujourd’hui, départ de la Corse pour les îles Lavezzi ! On va dans une réserve naturelle qui est magnifique selon Christophe.
Pour cette navigation, Michel désigne un responsable de mouillage (Kaïs), un responsable de hissage et affalage de grande voile, et un responsable navigation (moi). Michel m’apprend à repérer notre position sur la carte, à tout écrire dans le journal de bord… Enfin à me familiariser avec la table à carte quoi !
La manœuvre de Kaïs a été très réussie, ainsi que celle de Philémon, même si on lui a reproché de ne pas parler assez fort.
On a eu pas mal de vent au début, puis pétole. Pour nous occuper, on a embêté Michel pour qu’il accepte de mettre la traîne et cette fois, personne n’a perdu son maillot haha !
On arrive aux îles Lavezzi en fin de journée, et plus précisément dans la Cala di u Greco. Comme c’est une réserve naturelle, on n’a pas le droit de sortir des sentiers, et ramasser des fleurs, etc… Un petit groupe descend à terre. Moi, je suis avec Dayan et Philémon, on se balade, on admire la nature, et on se baigne sur une plage de sable blanc et d’eau turquoise. On nage jusqu’à une bouée et au retour, les garçons se moquent de moi parce que je vais moins vite que eux… Pas toujours facile d’être la seule fille à bord !
On retrouve le reste du groupe, et Moussa nous montre fièrement ses trouvailles : une paire de tongues pour Hélène, et une belle serviette corse. On rentre au bateau pour admirer le coucher de soleil, on discute sur les filets, puis dodo parce que demain, direction la Sardaigne en Italie pour une escale glace !
Anaëlle
 
 
 
 
 
 

 

16 juillet 2014

16 juillet 2014... Nouvelles du stage en Corse

Bonjour à tous,
Quelques nouvelles du bateau... Ils sont à Porto Pollo, en Corse, après deux jours au mouillage du Cap Sénétose. Ils repartent aujourd'hui pour descendre jusqu'aux îles Lavezzi! Tout va bien. Les méduses semblent les seules désagréments!!
A suivre les textes de l'équipage...
Kélig
 
Dimanche 6 juillet 2014
Alors voilà, on est partis ! Vive l’aventure en bateau ! le soleil, la beauté des paysages, le farniente… Sauf que là, pour le départ de Sète, la mer est très très hachée et nous voilà nous aussi très très hachés, secoués, retournés dans tous les sens. On ne sait plus où se mettre pour se sentir moins pire : dedans, dehors, assis,debout, couché… La noria des seaux de vomi ne faiblit pas (faites-moi penser à prévoir un seau par membre d’équipage ou presque !) On en couche un, on en rhabille un autre, on surveille aussi les orages, parce que sinon, ça ne serait pas drôle. La nuit est éprouvante, le dîner a fini au fond de la mer et les quarts semblent bien longs. Au petit matin, on essaye de déjeuner, de se reposer et on attend que ça passe… Et puis, ça passe : nous voilà bientôt en short à se dorer au soleil et la nuit n’est plus qu’un mauvais souvenir. Nous sommes presque complètement amarinés et prêts pour la suite des aventures en mer.
Hélène
 
 
 
Lundi 7 juillet 2014
La nuit a été longue à cause des quarts et mouvementée pour quelques estomacs. Aujourd’hui est un jour spécial puisque c’est l’anniversaire de Michal ! Il a 13 ans ! Par faute de manque de vent, on a passé l’après midi à attendre qu’il se lève… Chacun passe le temps comme il peut : certains dorment pour récupérer leur manque de sommeil, d’autres barrent ou lisent, ou encore s’occupent discrètement de gâteau et de carte d’anniversaire si vous voyez ce que je veux dire … Finalement, on termine la journée au moteur pour arriver avant la nuit à Porquerolles, où les plus courageux se sont baignés pour se laver. Une fois tout le monde séché, place au super gâteau fait par Hélène et décoré par Moussa ; et aux cadeaux : une boussole et une paire de jumelles. Bon anniversaire Michal ! Les plus vaillants font une ultime partie de Level Up, puis tout le monde va se coucher en rêvant de vent Nord-Ouest et de beau temps Bonne nuit les amis !
Anaëlle
 
Mardi 8 juillet 2014
Nous nous sommes réveillés avec de la musique gitane. On s’est retrouvé sur le pont pour déjeuner, mais comme il y avait trop de vent nous sommes allés à l’intérieur, ou il faisait largement meilleur. Quand tout le monde a fini de déjeuner nous attaquons les tâches. Moi je faisais le carré bâbord avec Aude. Quand nous avons fini, nous décidons de changer de mouillage. Nous allons juste en face de là où nous étions. Nous essayons de mouiller à plusieurs reprises, mais c’est presque toujours impossible à cause des rochers, il y a juste une petite pointe de sable. Ça y est !!!! nous avons enfin réussi à mouiller. Tout le monde décide d’aller se baigner et d’explorer les environs. Puis, nous avons changé de mouillage pour aller à la plage d’argent et pour visiter la forêt. Tout le monde et venu sauf Kaïs et Michel. Nous sommes partis explorer l’île : nous avons vu de beaux paysages, de belles plages et de belles filles. Nous sommes arrivés au sommet de l’île, il y avait une vue imprenable. Ensuite nous partons pour aller au bateau. Michal et moi étions un peu devant et nous avons perdu le groupe. Nous nous sommes aventurés dans des buissons épineux pendant au moins 10 minutes. Puis nous avons rejoint une route et nous avons demandé le chemin aux passants. Nous avons retrouvé la plage, mais on ne savait pas quel bateau était Grandeur Nature car il y avait trop de catamarans. Nous avançons vers l’annexe et il y avait Hélène, Aude et Christophe qui nous attendaient. Nous sommes remontés sur le bateau, nous avons mangé un gratin de pâtes aux légumes puis nous avons fait une partie de level up. Je suis allé me coucher avant que la partie soit finie. Bonne nuit tout le monde !!!!!!! Moussa

 
 
Mercredi 9 juillet
Une journée de plus à Porquerolle La journée commence par une excursion en footing sur l’île pour les plus courageux.Les flemmards eux, restent à bord. Mais sur l’île un conflit se produit et au retour un groupe de parole a lieu pour arranger les choses. L’après-midi, on change de mouillage et on améliore notre savoir-faire en navigation, on utilise la trinquette car il y a un vent trop fort. Enfin on trouve un mouillage sympa et abrité du vent et de la houle. Mais au moment où on range la trinquette, certains ne veulent pas participer à la manœuvre. Ils participent alors à leur baptême de l’air en finissant à l’eau. Ensuite, baignade générale et douche pour certains. En fin d’après-midi, le skippeur nous fait un cours de navigation sur les vents. La journée se termine par des jeux de société collectifs. Dayan
 
 
 
Jeudi 10 juillet
Après une bonne nuit de sommeil l équipage se réveille petit à petit. On prend notre petit déjeuné on fait nos taches et après cela on refait un cours de navigation Après cette demie-heure de passée nous décidons alors de partir à terre . Nous arrivons après 2,5 km avant d atteindre le sémaphore de Porquerolles . Nous sommes ensuite redescendus en parlant d armement militaire et de troisième guerre mondiale . Nous sommes rentrés à la nage pour les un et pour les autres ils sont rentrés en annexe. Après une bonne baignade un bon repas nous partons pour la Corse . Au bout de 20 milles, nous avons commencé à apercevoir des souffles de baleines ensuite des dauphins puis une raie . À 22h30 nous commençons les quarts de nuit . Voilà plus que 65 milles avant la Corse. Je vous quitte sur une grosse envie de chanter...
KAÏS
 
 
 
Le 11 juillet,
La Corse, enfin. Comme on pouvait s’y attendre dans la nuit j’entend que l’on allume le moteur dans l’autre coque… Encore une fois je n’aurai pas réussi à traverser avec du vent jusqu’au bout. Mais pendant mon quart, le vent revient ce qui nous permet de remettre les voiles. La mauvaise surprise c’est qu’il vient du Sud-est, c’est-à-dire dans le nez. Nous ne pouvons pas aller directement sur les îles Sanguinaires, que nous avons choisies pour atterrir car c’est un des rares mouillages qui sera abrité de la houle d’Ouest qui est encore de 2 bons mètres. Je suis un peu fatigué des quarts de nuit et je décide de ne pas me lever pour le petit-déjeuner. Quand la musique démarre dans la coque, je m’enfouie plus profondément dans mon oreiller.Quand je sors sur le pont, nous tirons des bords le long de la côte. Il fait beau, tout le monde est levé à part Moussa et Michal, Nous avançons à 6/7 nœuds, nous voyons au loin notre destination qui se rapproche très lentement. Il y a quelques bateaux qui naviguent eux aussi, nous rattrapons l’un d’entre eux, qui fait la même route que nous et décidons de faire la course avec lui. Il est beaucoup plus petit que nous, donc plus léger et dès que le vent faiblit, il renvoie un peu de toile et nous peinons à le décrocher ! Au début nous recevons quelques embruns, puis de moins en moins. nous progressons lentement le vent venant exactement de là où nous voulons aller ! On finit par se rapprocher de la passe de la Parata qui est l’entrée Nord de la baie d’Ajaccio. Le mouillage est tout proche, le temps d’affaler les voiles et nous sommes arrivés, il y a déjà ¾ bateaux, mais aucun n’a eu l’idée de jeter l’ancre sur la seule tâche de sable du mouillage et c’est tant mieux pour nous !On range les voiles dans leurs sacs et presque tout le monde se baigne pour se rafraîchir et se laver après ces 24 heures de navigation. Ensuite je me met sur le pont avec un livre (le tome 7 des aventures du Capitaine Alatriste) et je m’endors. Quand je me réveille une heure plus tard, au soleil, j’ai un peu cuit et je ne suis pas le seul. Il est temps de proposer un goûter puis d’embrayer sur la préparation du repas avec Michal. Après le repas, pendant que nous terminons la vaisselle, le reste de l’équipage se prépare pour une partie de Level Up (jeu de cartes). Michel a déjà regagné la cabine, sa nuit de sommeil a été plutôt courte (le capitaine étant souvent sur le pont pendant les quarts de nuit), et nous sommes les premiers à dormir bercés par la houle du Sud. Nous sommes tout seul au mouillage, qui a dit que la Corse était surpeuplée l’été ! Christophe
 
 
 
 
Samedi 12 juillet 2014
On s’est réveillés avec de la musique brésilienne. Déjeuner aux œufs. Après, on a fait les tâches avec Philemon à nettoyer le pont. Après on s’est tous baignés et moi je saute en bombe dans l’eau. Un cours de navigation sur le vent. On a changé de mouillage et j’ai barré jusqu’à l’autre mouillage et j’ai taillé un os pour faire un collier et on a mangé de la ratatouille avec de la polenta et après le dessert tarte aux poires et on est partis se coucher.
Michal