GRANDEUR NATURE est une association Loi 1901 d'accueil social dont l'objectif est la réinsertion de jeunes en difficultés sociales par le voyage, la découverte et l'aventure.
1 juillet 2009
Lettre collective Sao Miguel le 01/07/09
Le lundi 22 juin, nous quittons Horta après avoir visité le musée des cachalots. C’est un endroit où ils amenaient les cachalots qu’ils avaient pêchés pour les découper, hacher la viande et récupérer l’huile pour faire des savons, s’en servir pour les armes… Moi, je ne pourrais pas faire ça comme travail !
On est prêts à partir jusqu’à ce que le moteur bâbord ne veuille plus démarrer. Wil et Boris se sont mis dans la mécanique pendant 2 heures et enfin on est partis. Tous les gens qu’on a rencontrés pendant la semaine sont venus nous dire au revoir. Moi, je serais bien resté encore, j’ai bien aimé visiter les autres bateaux, et apprendre comment ça se passe pour eux et aussi expliquer notre voyage. La navigation s’est bien passée, mais un moment, on n’a plus eu de vent, car nous étions déventés par la montagne du Pico qui fait 2350m. Pendant la nav, on a encore parlé des règles et des inquiétudes de chacun pour le retour en France. Le mardi 23, nous arrivons à Sao Miguel. C’est la plus grande île des Açores, là où il y a le plus d’habitants. La marina est grande, mais c’est bizarre, il n’y a pas beaucoup de bateaux ! Dès le lendemain, un groupe part déjà en rando pendant 4 jours. C’est Cédric, Wil, Luidgi et moi. On s’est baignés dans des sources d‘eau chaude et ils font même cuire des canards au-dessus des fumerolles dans des marmites qu’ils recouvrent de terre. Sinon on a marché, il a plu, on a fait le tour du lac. J’ai bien aimé sauf quand Cédric prenait des chemins pas balisés qui ne menaient nulle part. Ensuite, c’est Boris, Romy, JB, Élodie et Kélig qui sont partis 4 jours. Ils étaient contents de leur rando, ils ont marché, fait du stop, dormi sous la pluie, visité la fabrique de thé… Après, de retour au bateau, ça s’est pas très bien passé. Avec Romy et Luidgi, on a fait une balade nocturne sans autorisation, parce qu’on était énervés et qu’on avait envie de rentrer chez nous. Le lendemain, on a discuté et pour moi et Romy ça va mieux, mais Luidgi veut toujours rentrer en France. Mais en fait il reste.
Moi, ça va mieux depuis qu’on a discuté avec les grands et que je sais où je vais en rentrant en France.
Aujourd’hui, c’est mercredi 1er juillet et nous partons pour la France, dernière ligne droite. On est tous contents de rentrer, mais en même temps, on stresse un peu de retrouver nos familles et tout ce qu’on a quitté.
A très bientôt
Olivier avec l’aide de Kélig.
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