Bonjour à tous et d’abord joyeux Noël!
Nous sommes au milieu de la forêt, dans les carbets de l’ADNG.
C’est là que nous passons Noël et nous y découvrons les animaux et les plantes…
A pied et en canoës.
Jusqu’à présent nous avons eu de la chance car il pleut surtout la nuit et il y a du soleil tous les jours alors que nous sommes en pleine saison des pluies.
Nous avons rencontré plusieurs des personnes avec qui nous allons passer du temps en Guyane.
Gilles notre ami échappé sur son terrain rempli d’arbres fruitiers et de plantes médicinales…
Christine et sa famille Mhong qui produit légumes et fruits qu’ils vendent sur le marché de St Laurent.
Et le fleuve Maroni qui sera un des acteurs de notre escale…
Encore une fois de bonnes fêtes à tous.
Les Grandeur Naturiens.
GRANDEUR NATURE est une association Loi 1901 d'accueil social dont l'objectif est la réinsertion de jeunes en difficultés sociales par le voyage, la découverte et l'aventure.
24 décembre 2018
16 décembre 2018
la lettre Co de Maya et Océane
Les aventuriers sont rentrés dans un nouveau monde : LA VILLE. Fortaleza c'est aussi le Brésil, ce n'est plus de la verdure flamboyante mais des barres d'immeubles qui apparaissent à l'horizon. Nous avons envoyé une équipe sur les lieux, voici l'interview de Melltocmisbl. Melltocmisbl c'est le représentant de l'équipage, c'est à dire qu'il est à la fois Mickaël, Elio, Loan, Loanita, Timothée, Océane, Christophe, Maya, Ismaël, Seb, Ben et Louis.
Radio : Alors dis nous, qu'est-ce que tu retiens de Fortaleza ?
Melltocmisbl : Fortaleza c'est une très grande ville, comme deux fois Paris alors vous imaginez bien qu'on en a découvert qu'une infime partie. On a pu constater une forte densité de touristes, habitants, commerçants et SDF condensés dans ces rues sales. Nous avons été choqués de croiser ces jeunes femmes, parfois un enfant dans les bras, parfois une seringue à la main, assises sur un tapis de poubelle au milieu des odeurs de pisse. Et pourtant malgré cette misère ce sont plutôt des salutations que nous avons reçu. L'absence d'aumône est-elle dû au découragement de la vie ou à la culture ?
Dans cette ville les rues sont triées par spécialités, magasins de coco jelado, de noix de cajou, de cuir. D'ailleurs dans cette dernière rue nous avons acheté une grosse quantité de peau de bête travaillée. Une rue plus loin ce sont les hamacs qui apparaissent par milliers sous nos yeux émerveillés. Des hamacs solides et colorés, il y en a pour tout les goût, nous pouvons tous en choisir un à ramener chez nous. Durant ces allers-retours en ville nous avons croisés de nombreux ramasseurs de cartons qui se baladent partout avec leur grands chariots. Nous avons aussi croisé des ramasseuses de fruits et légumes au marché. Elles font des allers-retours entre les poubelles des stands où tout les fruits trop mûrs sont entassés puis elles posent leurs récoltes dans un coin. La question est : comment font-elles pour se retrouver dans ce marché à 2 étages et avec même un sous-sol ? Dans ce bazar tout est organisé, il y a un endroit pour les produits laitiers, un autre pour les bouchers, un hall pour les vendeurs de fruits et légumes et ainsi de suite.
Je crois que la présentation de cette grande ville correspond bien à ce que nous avons vu. L'escale va pouvoir être bouclée, nous faisons les dernières réparations au milieu de cette marina avec les jeunes qui se baignent dans le port au milieu des plastiques, des déchets et des trucs dégueulasse qui flottent. A côté de cela les touristes se baignent tranquillement dans la piscine de l'hôtel de luxe.
Radio : Merci Melltocmisbl, nous pouvons enfin passer à la période de navigation. Tu nous racontes cette dernière nav' 2018 et en présence de Seb et Ben ? C'est bien en Guyane qu'il va y avoir quelques changements dans l'équipage ?
Melltocmisbl : Oui c'est ça ! Il y a Lola et Xan qui nous rejoignent tandis que Morgane, Tanaé et Ewen passent seulement l'escale de Guyane avec nous. Mais n'allons pas trop vite, avant ça il y a la nav', le passage de l'équateur du Sud vers le Nord et celui de la ZIC (Zone Inter-tropicale de Convergence). Nous sommes sur un bateau à voile mais nous avons tout de même 2 moteurs à bord qui nous sont bien utiles pour les manœuvres et les moments de pétole. Forcément ils ont besoin d'entretien, particulièrement durant ces quelques jours où Seb et Ben leur ont dédiés beaucoup d'attention surtout pour celui de tribord. Sinon il y avait en moyenne 11 nœuds de vent avec 2 ou 3 nœuds de courant qui nous faisait avancer sur notre cap. Les premiers jours nous avons pu les passer sur le pont au soleil. Une activité nœuds a été lancée par Loan, ce fût un moment collectif très agréable. Nous avons également pu terminer l'histoire des Capitaines des Sables. Et puis très vite la pluie s'est abattu sur nous, un avant goût de la Guyane ? La pluie nous a montré toutes ses facettes : bruines, averses, etc. Ensuite sur quelques jours s'est étalé les bilans de chacun c'est à dire les nouveaux contrats. ça prend du temps mais c'est intéressant. Enfin, jeudi 13 nous accostons les îles du Salut, première escale en Guyane. Nous passerons la journée à visiter cette ancien bagne, manger mangues et coco tout en appréciant la chaleur de ce grand soleil. Le soir même, nous repartons pour les derniers 92 milles à parcourir avant l'entrée dans le Maroni. C'est à la fin du 5ème quarts de nuit que nous passons les premières bouées du chenal.
Radio : Un chenal mais pourquoi ?
Melltocmisbl : Pour entrer dans ce gros fleuve qui sépare Suriname et Guyane Française. C'est tranquillement que nous remontons ces eaux toutes troubles avec le bruit de la faune qui nous accompagne. St Laurent du Maroni nous voilà !
Radio : Super, nous avons hâte d'entendre la suite du périple dans le prochain récit.
Melltocmisbl : Avec plaisir ! N'hésitez pas à jeter un œil aux photos qui illustrent ces mots.
Maya et Océane
7 décembre 2018
la lettre de Fernando
Bonjour lecteurs,
Nous sommes arrivés le 20 novembre à Fernando da Noronha.
Nous avons trouvé un mouillage, en pleine nuit devant une colline de pierre géante, ressemblant à des galets (la digue), de l'autre côté nous y trouvons un port.
Parlons d'abord un peu de l'île, elle se trouve à 195 milles du continent Sud-Américain et du Brésil. 66% de l'île est un parc naturel, elle mesure 10 kilomètres environ.
Sur cette île il y a : 2800 résidents et natifs, 5600 travailleurs non résidents et 600 touristes en moyenne. Et seulement 2000 personnes votent pour élire les conseillers locaux.
Nous n'avons que 11 jours pour découvrir un peu de sa réalité, loin du cliché pour touriste, un planning chargé en rencontres et découvertes, après chacun fait ce qui lui plaît.
Sébastien, le 20-11: /... Autour de nous, le mouillage agité par la houle contournant l’île, balaie les bateaux. le Gégé semble une poupée, ballottée par ces 3 mètres d’onde. il donne l’impression de partir au surf. Cela nous demande une vigilance constante, dans nos déplacements pour ne pas se faire déstabilisé par les séries entrecoupées de calmes. Un mouillage rock'n’roll comme j’aime.
Lorsque l’on arrive dans un nouvel endroit, j’aime y voir les différences, les particularités et la première qui me sautent aux yeux assis là ce matin sur le pont du bateau ce sont, les noms des bateaux. Ils sont toujours emprunt de spiritualité, d’appartenance, de familiarité, de référence maritime cela toujours lié au lieu ou l'on se trouve, reflétant l’ambiance et l’état d’esprit qui pourrait régner à terre.
Vous y reconnaîtrez, un bateau pays en bois aux couleurs ravivées pour emmener les touristes, un autre plutôt usé pour le pécheur, un youyou moderne en plastique, le cata à moteur pour les plongeurs de loisirs, un bateau de pêche type sportif comme on le connaît en France. Voici donc leurs noms a prononcer en Brésilien, s'il vous plaît, c'est-à-dire en roulant les "r" au minimum: Lua Cheia, Salviano, Julio Grande, Dos Amigos, Speedy, Spirit Of Noronha, Juca Pitanga, Neucar, Gy Rodrigues, Junca, Todancia, Mar Azul, Rosa Dos Ventos, Makaïna, Tarifa, Mestre Tonao, Harmonia, Vida Marina, Femily, Naonda et le meilleur Sea Hunter.../
Mickaël,le 21-11: /... On fait tellement de chose tiens je vais vous les énumérés.
On a fait des tâches.
On a débarqué sur la plage pour la première fois.
On est allés devant le musée du requin manque de bol il est fermé .
On est allés voir le palais du gouverneur.
On a vue l'école maternelle.
Passés voir si l'ami de Christophe, Pedro, était chez lui.
On a mangé dans un parc .
On est allés voir l'organisation nommer "parc " (ICMBIO).
Vu des locaux dédiés à la sauvegarde des tortues marines (Tamar).
Visité une usine d'eaux.
Parlé à un agent de la protection des dauphins nommer Raphaël.
On a marché jusqu'à la plage pour ensuite se baigner.
On est rentrés au bateau on s'est douchés.
On a confectionné nos petits cadeaux pour Océ qui fête ses 22 ans demain.
On a mangé et dormi.
Voila une journée hyper trop super génial à bord du cata pas toujours marrant.
Ps : j'ai le sentiment que les 10 mois vont passer très vite.
Maya, le 22-11: /... Nous retrouvons Raphaël de son surnom Rapha, il vit à Fernando depuis 6 ans et il a 30 ans. Il a une petite fille nommée Sophie qui se trouve à Dubaï avec sa mère elle doit revenir en janvier...Mais bon sa fille lui manque beaucoup donc nous n' en avons pas plus parlé. Sur l' île il fait partie du "projeto golfinho rotador" c'est une association qui est là pour protéger et observer les dauphins. Elle existe depuis 1990 et Rapha en fait parti depuis 2011. Il est passionné des baleines, des dauphins et de tout les cétacés qui peuplent les eaux de notre planète, il les respecte beaucoup et les considère un peu comme ses amis. Dans ses heures perdus il est prof de surf, il surf sur des vagues de 2 ou 3 mètre. Quand nous sommes arrivés nous apprenons le nombre de dauphins qui sont passés à côté du bateau ce matin. Ce fût la grande surprise."250"! 250 dauphins c 'est énorme. Rapha nous a expliqué qu'autour de l' île vit en permanence 3000 dauphins. Une fois, il y en a eu 2700 en même temps dans une baie. Les scientifiques arrivent à estimer ces nombres car il font des rondes pour compter en permanence les groupes de dauphins, par secteur. A peu près tout les jours, ils recensent 400 dauphins.../
Louis, le 23-11: /... Nous nous installons, Christophe, Loan, Isma, Timothée, océane et moi-même, dans une salle de classe, en rond sur de petites chaises colorées et sur les coussins du coin lecture. Nous nous présentons ainsi que notre projet. Les enfants nous disent leurs noms et nous expliquent ce qu'ils veulent devenir dans la vie. Les deux filles veulent être actrices, trois des garçons: footballeur professionnels et les deux autres: préparateur physique et surfeur. Christophe leur demande alors pourquoi vont-ils à l'école s'ils veulent faire ces métiers.
Toute le classe a rigolé mais aucuns n'a répondu. Après ce petit moment calme très agréable nous sommes partis au "jardin d'enfants" (de 0 à 6 ans) où nous pensons faire la fameuse intervention de sensibilisation à l'environnement. Arrivé devant les portes colorées, il se trouve que c'est la fête de la "crèche/maternelle" de l'île. Il y a des musiciens sous un kiosque, des enfants déguisés, des vendeurs de pop-corn, de barbes-à-papa et de plats traditionnels à emporter (malheureusement nous n'avons pas d'argent...).
Chaque salle est décorée sur le thème de la musique. Il y a des vinyles et des disques pendus au plafond, des instruments fait de récupération, des portraits de musiciens un peu partout, chaque porte est habillée pour lui donner un aspect féerique et imaginaire, c'est magnifique. Il règne une ambiance incomparable! Dans toutes les salles il y a un petit goûter traditionnel et un cadeau à emporter (nous sommes tous partis avec un présent des enfants de l'île). Les enfants que nous accompagnons nous expliquent tout, nous guident et nous présentent ce qu'ont préparé les maternelles pendant l'année pour cette fête. J'assiste , au premier plan, à un spectacle de danse d'enfants entre quatre et cinq ans, tous habillés avec les couleurs de l'île c'est à dire: en arc-en-ciel avec de petits parapluies colorés (qui pour la plupart ne finirons pas le spectacle entier). C'était magnifique et très drôle. Après ce super moment convivial dans ce jardin d'enfants et avec les jeunes du club nature, nous nous faisons de long adieux et nous rentrons au bateau. J'ai adoré ce moment très chaleureux où tout le monde nous a accueillis le plus simplement et normalement possible. « L'avenance" et la gentillesse de ces enfants et de tout ces gens m'ont énormément touché et c'est grâce à eux que je retourne entièrement ressourcé au mouillage.../
Ismaël, le 24-11: /... A en croire Luciana, l'une des écologue du parc, l'équilibre est fragile et chaque année la pression augmente dans ce petit parc (sur le podium des 3 plus visité du Brésil).
Cette place est une lourde charge pour tes épaules (toi l'île). Endosser cette tâche dois parfois te faire regretter l'époque, il y a plus ou moins 500 ans ou seuls les oiseaux te nourrissait de leur trésors de guano, en échange du gîte et du couvert. Mais l'époque a bien changé, et ces humains assez encombrants sont arrivés, Ils ont défrichés la terre, captés des rivières, creusés des puits, construits à grand coup de béton, tout pleins de maisons, un port et un même un aéroport. Maintenant avec eux tu ne dois pas souvent t'ennuyer.
Tous les jours de nouveaux défis, tous les jours de nouveaux arrivants. Et oui, sacrés touristes.
Mais il y a aussi les natifs qui chacun à leurs manière ont investi l'île. Alors nous on part à la rencontre de tout ce beau petit monde. Depuis qu'on a débarqué sur l'île, les projets se mettent en place. Ces jours-ci, j'ai particulièrement apprécié la rencontre de Luciana, Agatha, Cécilia et Rapha qui ouvrent des portes pour la suite de l'escale. Je me sens un peu comme à la maison dans ce monde de naturalistes.
Loanita,le 25-11: Cécilia a 29 ans,c'est peu important. Elle est ornito (ornithologue). Elle aime beaucoup son domaine.Ses oiseaux favoris sont le sébito du nom scientifique (Vireo gracilirostris) et le cocoruta (Elaenia ridleyana) parce qu'ils viennent de l'île. Cécilia est native de Fortaleza. Pour la 1er fois elle est venu à Fernando de Noronha en ferry en 2006 pour travailler 7 jours sur un bateau. Elle est revenue une 2nd fois en 2016 pour travailler,mais cette fois-ci pour les oiseaux durant 3 mois.En 2018 elle alterne entre 15 jours sur Fernando de Noronha et 3 mois à Fortaleza,où elle travaille dans le parc coco en tant que éducatrice de l'environnement.
Elle alterne 4 fois part ans.Donc 150 jours et comme il a 365 jours dans une année,elle travaille à Fortaleza dans plusieurs parcs différents.Avant d'être ornitologue elle travaillais sur les éponges de mer qu'elle retirai de l'eau pour les observer à la loupe dans un laboratoire.Elle les récupérait sur la plage Icaraï. Maintenant ça fait 5 ans elle est dans le domaine de l'ornitologie. Elle a un frère qui à 23 ans il est avocat à Fortaleza. à Fortaleza elle habite chez ses parents parce que c'est 1800 reals pour louer un appartements de petite taille. Elle voudrait habiter à Fernando de Noronha mais ça lui coûterai assez cher. Son salaire est de 2400 reals part mois.Elle n'a pas de compagnon c'est difficile,elle veux ce marier et avoir deux fils.Sa plage préféré est Cacimba do padre. Elle rêve de voler avec les oiseaux d'ailleurs elle adore manger le poisson comme eux. Son plus grand rêve est de voir tous les océans, elle aimerait voyage.
Océane, le 26-11: Je pense que ce n'est pas facile d'être complètement cohérent et encore moins dans une île comme Fernando où il y a une pression entre protection de la nature et accueil du tourisme. Nous avons constaté cela l'après-midi lorsque nous sommes entrés dans ce fameux parc national. Nous avions rendez-vous non seulement pour visiter mais aussi pour nettoyer une plage. La plage d'Atalaïa ! Rien que le nom fait rêver n'est-ce pas ? C'est une plage très connu au Brésil et le nombre de visiteur se limite à 500 personnes par mois, l’accès est régulé par une inscription et une durée de plongée limité à 1/2 heure. Les coraux, poissons, crabes et requins doivent être passionnant à observer. Pas d'inquiétude pour les requins, il semble normal ici de nager avec eux. Enfin notre mission : paré de sacs à patate le nettoyage commence, ça va être rapide nous sommes une douzaine bien motivés. On réalise vite que ramasser tout les déchets est impossible mais le but principal de cette opération était de nous sensibiliser. C'est 1 heure de plus où nous pensons à toute cette production et consommation de plastique ou encore 1 heure de silence pour tout ces animaux morts. On a le sentiment de faire une bonne action collectivement mais on est tous responsable, il faut espérer qu'un moment comme celui-ci soit une graine de conscience dans l'esprit de chacun et je pense même que ces graines ont déjà germées. C'est super chouette d'entendre l'intérêt face au tri des déchets ou alors de voir Timothée ramasser un déchet au bord de la route.
Loan, le 27-11: On rentre vite au bateau afin de pouvoir profiter de ce début d'après midi chaud pour une première plongée au port.
A peine le temps de commencer à enfiler mes palmes, que déjà, je vois l'aileron d'un requin puis une tortue prenant sa respiration à quelques mètres de la plage.
Arrivés dans l'eau, profonde d'un métré, on se tient tous pour former une chaîne et avancer groupés.
Très vite, on tombe sur les premières tortues, elles se déplacent lentement, collées au fond de l'eau pour brouter les algues. C'est en continuant la plongée qu'on se rend compte qu'il y en a tout autour de nous. C'est un émerveillement constant entre l'observation des tortues, des nombreux poissons multicolores, des langoustes caché sous les rochers ou encore d'une raie immense qui passe en dessous de nous. Mais toutes les belles choses on une fin, il faut sortir de l'eau, c'est l'heure de rentrer au bateau. Je fini la journée et je vais me coucher le tête pleine des images de toutes les choses magnifiques que j'ai vue aujourd'hui.
Ben, le 28-11: Avec Loan on arrive chez Luis un peu avant 8h, ce matin on retourne dans la plantation de banane et de coco pour lui filer un coup de main. Loan armé d'une houe s'attaque aux grosses touffes d'herbes qui envahissent en permanence le terrain. Ici la terre est noire, très aérée par la multitude de racines, riche grâce à la décomposition des végétaux depuis un certains nombre d'années, "organic", "un trésor" comme dirait Luis. De mon côté, machette en main je coupe les arbres invasifs qui commencent à étouffer les cocotiers. ça fait 15 ans qu'il a commencé cette plantation avec un collectif de 3 "producteurs", c'est son coin de paradis. ce terrain à un grand hectare, il a pour projet de planter des cajous, des goyaves, des mangues. On aura passé presque 2h à faire un bon débroussaillage et quand on regarde autour de nous on peux facilement voir le travail effectué. Il nous remercie plusieurs fois mais j'insiste sur le fait que c'est "com plazer". Pour me sentir vivre, j'aime me sentir utile, j'aime faire. Je préfère ramasser les déchets que dans parler, sûrement parce que je suis sensibilisé depuis tout petit ou avec ma maman et mon frère,on avait toujours un moment pour ramassait les déchets sur la plage pendant les vacances. Après une bonne suée et les bras un peu écorché on part rapidement pour rejoindre le reste du groupe à la plage de Sancho.
Timothée, le 29-11: On est allé à la déchetterie à 9h pour la visiter. Le mec de l'accueil nous a dit qu'il fallait l'autorisation d'un gars du palais du gouverneur. Donc on est allés se balader dans la forêt, on a trouvé des mangues, on en a mangé 3 par personne. Après nos mains collaient à cause du sucre. Ensuite, on est allés à la ferme Elizabeth de la posada do vale pour voir comment ils faisaient pousser les fruits on a mangé des caramboles. Plus tard on s'est tous retrouvé devant l'église, Isma a trouvé un petit oiseau sur le sol et il l'a remonté dans l'arbre.
Après le repas, on est allés à l'école, pour raconter notre projet et comment on a connu l'association à une classe de jeunes 12/13 ans plutôt agité, mais c'était bien de raconté ce qu'on a vécu. Avec Ben et Elio on a joué 30 minute au foot avec les jeunes de l'école.
Christophe,le 30-11: Naldo le maraîcher, c’est le nom qu’il nous a donné et je ne connais même pas son nom officiel.
Il a 48 ans et vient de la région de Natal. Il est venu dans l’île quand il avait 12 ans avec sa famille, l’endroit lui a plu alors il est venu s’y installer et il vit là depuis 36 ans. Il a la plus grande exploitation maraîchère et fait pousser 70 % des légumes produits sur l’île, une partie en hydroponique , les salades principalement, avec quelques nutriments et un énorme circuit fait dans des gouttières en PVC (du recyclage) alimenté avec une pompe circuit fermé. L’eau vient de la pluie qui alimente une mare et d’un puits, il n’utilise pas d’eau de l’usine de dessalinisation. Le reste des légumes est en pleine terre sans ajout d’aucun produits. Il dit : « la terre est volcanique, tout pousse.
Il serait plus facile de faire la liste de ce qu’il ne fait pas pousser. Aussi bien des légumes « tropicaux » : Igname, piment, patates douces...Que des plus habituels : carottes, maïs, poivrons et aubergines. Chaussé de ses grandes bottes et armé de son couteau aiguisé et de sa machette, il nous fait goûter de tout et remplit des sacs en plastique pour le bateau.
A chaque fois que l’on proteste en disant que c’est beaucoup, il a un grand sourire et dit que ce n’est pas grand-chose.
Sur le chemin du retour, il me dit qu’il travaille de 4 heures du matin à 21 heures, car il fait en plus les livraisons pour les possadas (hôtels), il travaille en famille, même qu’un de ses neveux qui avait des problèmes de boisson est venu le rejoindre et maintenant il ne boit plus ! (grâce à Dieu).
Il a 2 filles, la plus grande nous connaît, elle était dans la classe où nous avons présenté le projet.
Le lendemain matin, il est venu au bateau à 8h20 avec sa femme et ses 2 Filles… Et dans l’après-midi il est revenu avec encore plus de fruits et de légumes pour nous. Il m’a aidé à tout chargé dans l’annexe et il m’a encore redit merci pour tout. Une dernière poignée de main et il est reparti.
Des fois il faut aussi savoir recevoir.
Le seul cadeau que nous avons pu lui faire, c’est un pot de pâté végétal de chez les Bonnin !
Elio, le 01/12: C'est l'heure! 9h, les personnes rencontrées petit a petit sur l'île arrivent sur le bateau. Christophe fait les allers-retours en annexe, ramenant Pedro, Luis, Luciana, Miguel, Lucas, Helen et j'en passe. Une fois tout le monde arrivé il est temps de partir. Moteurs allumés, la manœuvre de levée d'ancre se lance. Après plusieurs tentatives, l'ancre remonte mais pas comme on le voudrait. Une ancre en S, une ancre tellement tordue qu'elle ne rentre pas dans le coffre, ou est ranger l'ancre de sécurité que l'on as mis a la place de l’ancienne.
Tout cela c'est passer devant les spectateur perturbés et choqués, tout comme nous d'ailleurs. Après un bon moment de navigation mouvementée par les enfants qui s'amusent dans le filet avant avec les vagues qui volent jusqu'à eux, la salade du repas qui vole dans tout les sens ou encore Pedro et Luis qui se retrouve sur le même bateau alors qu'il ne peuvent pas se blairé. A un moment Helen nous apprend a faire des nœuds avec Mickaël, on tente nous aussi de lui apprendre des nœuds, mais en tant que bon marin il connaît déjà tout les nœuds qu'on tente de lui apprendre.
Pour beaucoup d’entre nous, c’est difficile de quitter cette île, et surtout toutes les personnes que nous y avons rencontré. Un grand merci à tous ceux qui nous ont donné de leur temps, Lucas et Fernanda qui tente de monter une école de surf mais aussi de voile sur l’île , les boulangers qui nous ont accepté dans leurs travail et nourri, les bénévoles et les gens du ICMBIO, les touristes qui nous ont pris en stop, les enfants de l’école et l’Administration de l’île qui nous a exempté des taxes et autorisé a rester 11 jours.
Voilà, plus qu’une escale « technique » à Fortaleza, pour refaire de l’eau et des vivres, nettoyer toutes nos affaires et le bateau et nous dirons: Adios Brasil.
Loanita et Christophe.
Nous avons trouvé un mouillage, en pleine nuit devant une colline de pierre géante, ressemblant à des galets (la digue), de l'autre côté nous y trouvons un port.
Parlons d'abord un peu de l'île, elle se trouve à 195 milles du continent Sud-Américain et du Brésil. 66% de l'île est un parc naturel, elle mesure 10 kilomètres environ.
Sur cette île il y a : 2800 résidents et natifs, 5600 travailleurs non résidents et 600 touristes en moyenne. Et seulement 2000 personnes votent pour élire les conseillers locaux.
Nous n'avons que 11 jours pour découvrir un peu de sa réalité, loin du cliché pour touriste, un planning chargé en rencontres et découvertes, après chacun fait ce qui lui plaît.
Sébastien, le 20-11: /... Autour de nous, le mouillage agité par la houle contournant l’île, balaie les bateaux. le Gégé semble une poupée, ballottée par ces 3 mètres d’onde. il donne l’impression de partir au surf. Cela nous demande une vigilance constante, dans nos déplacements pour ne pas se faire déstabilisé par les séries entrecoupées de calmes. Un mouillage rock'n’roll comme j’aime.
Lorsque l’on arrive dans un nouvel endroit, j’aime y voir les différences, les particularités et la première qui me sautent aux yeux assis là ce matin sur le pont du bateau ce sont, les noms des bateaux. Ils sont toujours emprunt de spiritualité, d’appartenance, de familiarité, de référence maritime cela toujours lié au lieu ou l'on se trouve, reflétant l’ambiance et l’état d’esprit qui pourrait régner à terre.
Vous y reconnaîtrez, un bateau pays en bois aux couleurs ravivées pour emmener les touristes, un autre plutôt usé pour le pécheur, un youyou moderne en plastique, le cata à moteur pour les plongeurs de loisirs, un bateau de pêche type sportif comme on le connaît en France. Voici donc leurs noms a prononcer en Brésilien, s'il vous plaît, c'est-à-dire en roulant les "r" au minimum: Lua Cheia, Salviano, Julio Grande, Dos Amigos, Speedy, Spirit Of Noronha, Juca Pitanga, Neucar, Gy Rodrigues, Junca, Todancia, Mar Azul, Rosa Dos Ventos, Makaïna, Tarifa, Mestre Tonao, Harmonia, Vida Marina, Femily, Naonda et le meilleur Sea Hunter.../
Mickaël,le 21-11: /... On fait tellement de chose tiens je vais vous les énumérés.
On a fait des tâches.
On a débarqué sur la plage pour la première fois.
On est allés devant le musée du requin manque de bol il est fermé .
On est allés voir le palais du gouverneur.
On a vue l'école maternelle.
Passés voir si l'ami de Christophe, Pedro, était chez lui.
On a mangé dans un parc .
On est allés voir l'organisation nommer "parc " (ICMBIO).
Vu des locaux dédiés à la sauvegarde des tortues marines (Tamar).
Visité une usine d'eaux.
Parlé à un agent de la protection des dauphins nommer Raphaël.
On a marché jusqu'à la plage pour ensuite se baigner.
On est rentrés au bateau on s'est douchés.
On a confectionné nos petits cadeaux pour Océ qui fête ses 22 ans demain.
On a mangé et dormi.
Voila une journée hyper trop super génial à bord du cata pas toujours marrant.
Ps : j'ai le sentiment que les 10 mois vont passer très vite.
Maya, le 22-11: /... Nous retrouvons Raphaël de son surnom Rapha, il vit à Fernando depuis 6 ans et il a 30 ans. Il a une petite fille nommée Sophie qui se trouve à Dubaï avec sa mère elle doit revenir en janvier...Mais bon sa fille lui manque beaucoup donc nous n' en avons pas plus parlé. Sur l' île il fait partie du "projeto golfinho rotador" c'est une association qui est là pour protéger et observer les dauphins. Elle existe depuis 1990 et Rapha en fait parti depuis 2011. Il est passionné des baleines, des dauphins et de tout les cétacés qui peuplent les eaux de notre planète, il les respecte beaucoup et les considère un peu comme ses amis. Dans ses heures perdus il est prof de surf, il surf sur des vagues de 2 ou 3 mètre. Quand nous sommes arrivés nous apprenons le nombre de dauphins qui sont passés à côté du bateau ce matin. Ce fût la grande surprise."250"! 250 dauphins c 'est énorme. Rapha nous a expliqué qu'autour de l' île vit en permanence 3000 dauphins. Une fois, il y en a eu 2700 en même temps dans une baie. Les scientifiques arrivent à estimer ces nombres car il font des rondes pour compter en permanence les groupes de dauphins, par secteur. A peu près tout les jours, ils recensent 400 dauphins.../
Louis, le 23-11: /... Nous nous installons, Christophe, Loan, Isma, Timothée, océane et moi-même, dans une salle de classe, en rond sur de petites chaises colorées et sur les coussins du coin lecture. Nous nous présentons ainsi que notre projet. Les enfants nous disent leurs noms et nous expliquent ce qu'ils veulent devenir dans la vie. Les deux filles veulent être actrices, trois des garçons: footballeur professionnels et les deux autres: préparateur physique et surfeur. Christophe leur demande alors pourquoi vont-ils à l'école s'ils veulent faire ces métiers.
Toute le classe a rigolé mais aucuns n'a répondu. Après ce petit moment calme très agréable nous sommes partis au "jardin d'enfants" (de 0 à 6 ans) où nous pensons faire la fameuse intervention de sensibilisation à l'environnement. Arrivé devant les portes colorées, il se trouve que c'est la fête de la "crèche/maternelle" de l'île. Il y a des musiciens sous un kiosque, des enfants déguisés, des vendeurs de pop-corn, de barbes-à-papa et de plats traditionnels à emporter (malheureusement nous n'avons pas d'argent...).
Chaque salle est décorée sur le thème de la musique. Il y a des vinyles et des disques pendus au plafond, des instruments fait de récupération, des portraits de musiciens un peu partout, chaque porte est habillée pour lui donner un aspect féerique et imaginaire, c'est magnifique. Il règne une ambiance incomparable! Dans toutes les salles il y a un petit goûter traditionnel et un cadeau à emporter (nous sommes tous partis avec un présent des enfants de l'île). Les enfants que nous accompagnons nous expliquent tout, nous guident et nous présentent ce qu'ont préparé les maternelles pendant l'année pour cette fête. J'assiste , au premier plan, à un spectacle de danse d'enfants entre quatre et cinq ans, tous habillés avec les couleurs de l'île c'est à dire: en arc-en-ciel avec de petits parapluies colorés (qui pour la plupart ne finirons pas le spectacle entier). C'était magnifique et très drôle. Après ce super moment convivial dans ce jardin d'enfants et avec les jeunes du club nature, nous nous faisons de long adieux et nous rentrons au bateau. J'ai adoré ce moment très chaleureux où tout le monde nous a accueillis le plus simplement et normalement possible. « L'avenance" et la gentillesse de ces enfants et de tout ces gens m'ont énormément touché et c'est grâce à eux que je retourne entièrement ressourcé au mouillage.../
Ismaël, le 24-11: /... A en croire Luciana, l'une des écologue du parc, l'équilibre est fragile et chaque année la pression augmente dans ce petit parc (sur le podium des 3 plus visité du Brésil).
Cette place est une lourde charge pour tes épaules (toi l'île). Endosser cette tâche dois parfois te faire regretter l'époque, il y a plus ou moins 500 ans ou seuls les oiseaux te nourrissait de leur trésors de guano, en échange du gîte et du couvert. Mais l'époque a bien changé, et ces humains assez encombrants sont arrivés, Ils ont défrichés la terre, captés des rivières, creusés des puits, construits à grand coup de béton, tout pleins de maisons, un port et un même un aéroport. Maintenant avec eux tu ne dois pas souvent t'ennuyer.
Tous les jours de nouveaux défis, tous les jours de nouveaux arrivants. Et oui, sacrés touristes.
Mais il y a aussi les natifs qui chacun à leurs manière ont investi l'île. Alors nous on part à la rencontre de tout ce beau petit monde. Depuis qu'on a débarqué sur l'île, les projets se mettent en place. Ces jours-ci, j'ai particulièrement apprécié la rencontre de Luciana, Agatha, Cécilia et Rapha qui ouvrent des portes pour la suite de l'escale. Je me sens un peu comme à la maison dans ce monde de naturalistes.
Loanita,le 25-11: Cécilia a 29 ans,c'est peu important. Elle est ornito (ornithologue). Elle aime beaucoup son domaine.Ses oiseaux favoris sont le sébito du nom scientifique (Vireo gracilirostris) et le cocoruta (Elaenia ridleyana) parce qu'ils viennent de l'île. Cécilia est native de Fortaleza. Pour la 1er fois elle est venu à Fernando de Noronha en ferry en 2006 pour travailler 7 jours sur un bateau. Elle est revenue une 2nd fois en 2016 pour travailler,mais cette fois-ci pour les oiseaux durant 3 mois.En 2018 elle alterne entre 15 jours sur Fernando de Noronha et 3 mois à Fortaleza,où elle travaille dans le parc coco en tant que éducatrice de l'environnement.
Elle alterne 4 fois part ans.Donc 150 jours et comme il a 365 jours dans une année,elle travaille à Fortaleza dans plusieurs parcs différents.Avant d'être ornitologue elle travaillais sur les éponges de mer qu'elle retirai de l'eau pour les observer à la loupe dans un laboratoire.Elle les récupérait sur la plage Icaraï. Maintenant ça fait 5 ans elle est dans le domaine de l'ornitologie. Elle a un frère qui à 23 ans il est avocat à Fortaleza. à Fortaleza elle habite chez ses parents parce que c'est 1800 reals pour louer un appartements de petite taille. Elle voudrait habiter à Fernando de Noronha mais ça lui coûterai assez cher. Son salaire est de 2400 reals part mois.Elle n'a pas de compagnon c'est difficile,elle veux ce marier et avoir deux fils.Sa plage préféré est Cacimba do padre. Elle rêve de voler avec les oiseaux d'ailleurs elle adore manger le poisson comme eux. Son plus grand rêve est de voir tous les océans, elle aimerait voyage.
Océane, le 26-11: Je pense que ce n'est pas facile d'être complètement cohérent et encore moins dans une île comme Fernando où il y a une pression entre protection de la nature et accueil du tourisme. Nous avons constaté cela l'après-midi lorsque nous sommes entrés dans ce fameux parc national. Nous avions rendez-vous non seulement pour visiter mais aussi pour nettoyer une plage. La plage d'Atalaïa ! Rien que le nom fait rêver n'est-ce pas ? C'est une plage très connu au Brésil et le nombre de visiteur se limite à 500 personnes par mois, l’accès est régulé par une inscription et une durée de plongée limité à 1/2 heure. Les coraux, poissons, crabes et requins doivent être passionnant à observer. Pas d'inquiétude pour les requins, il semble normal ici de nager avec eux. Enfin notre mission : paré de sacs à patate le nettoyage commence, ça va être rapide nous sommes une douzaine bien motivés. On réalise vite que ramasser tout les déchets est impossible mais le but principal de cette opération était de nous sensibiliser. C'est 1 heure de plus où nous pensons à toute cette production et consommation de plastique ou encore 1 heure de silence pour tout ces animaux morts. On a le sentiment de faire une bonne action collectivement mais on est tous responsable, il faut espérer qu'un moment comme celui-ci soit une graine de conscience dans l'esprit de chacun et je pense même que ces graines ont déjà germées. C'est super chouette d'entendre l'intérêt face au tri des déchets ou alors de voir Timothée ramasser un déchet au bord de la route.
Loan, le 27-11: On rentre vite au bateau afin de pouvoir profiter de ce début d'après midi chaud pour une première plongée au port.
A peine le temps de commencer à enfiler mes palmes, que déjà, je vois l'aileron d'un requin puis une tortue prenant sa respiration à quelques mètres de la plage.
Arrivés dans l'eau, profonde d'un métré, on se tient tous pour former une chaîne et avancer groupés.
Très vite, on tombe sur les premières tortues, elles se déplacent lentement, collées au fond de l'eau pour brouter les algues. C'est en continuant la plongée qu'on se rend compte qu'il y en a tout autour de nous. C'est un émerveillement constant entre l'observation des tortues, des nombreux poissons multicolores, des langoustes caché sous les rochers ou encore d'une raie immense qui passe en dessous de nous. Mais toutes les belles choses on une fin, il faut sortir de l'eau, c'est l'heure de rentrer au bateau. Je fini la journée et je vais me coucher le tête pleine des images de toutes les choses magnifiques que j'ai vue aujourd'hui.
Ben, le 28-11: Avec Loan on arrive chez Luis un peu avant 8h, ce matin on retourne dans la plantation de banane et de coco pour lui filer un coup de main. Loan armé d'une houe s'attaque aux grosses touffes d'herbes qui envahissent en permanence le terrain. Ici la terre est noire, très aérée par la multitude de racines, riche grâce à la décomposition des végétaux depuis un certains nombre d'années, "organic", "un trésor" comme dirait Luis. De mon côté, machette en main je coupe les arbres invasifs qui commencent à étouffer les cocotiers. ça fait 15 ans qu'il a commencé cette plantation avec un collectif de 3 "producteurs", c'est son coin de paradis. ce terrain à un grand hectare, il a pour projet de planter des cajous, des goyaves, des mangues. On aura passé presque 2h à faire un bon débroussaillage et quand on regarde autour de nous on peux facilement voir le travail effectué. Il nous remercie plusieurs fois mais j'insiste sur le fait que c'est "com plazer". Pour me sentir vivre, j'aime me sentir utile, j'aime faire. Je préfère ramasser les déchets que dans parler, sûrement parce que je suis sensibilisé depuis tout petit ou avec ma maman et mon frère,on avait toujours un moment pour ramassait les déchets sur la plage pendant les vacances. Après une bonne suée et les bras un peu écorché on part rapidement pour rejoindre le reste du groupe à la plage de Sancho.
Timothée, le 29-11: On est allé à la déchetterie à 9h pour la visiter. Le mec de l'accueil nous a dit qu'il fallait l'autorisation d'un gars du palais du gouverneur. Donc on est allés se balader dans la forêt, on a trouvé des mangues, on en a mangé 3 par personne. Après nos mains collaient à cause du sucre. Ensuite, on est allés à la ferme Elizabeth de la posada do vale pour voir comment ils faisaient pousser les fruits on a mangé des caramboles. Plus tard on s'est tous retrouvé devant l'église, Isma a trouvé un petit oiseau sur le sol et il l'a remonté dans l'arbre.
Après le repas, on est allés à l'école, pour raconter notre projet et comment on a connu l'association à une classe de jeunes 12/13 ans plutôt agité, mais c'était bien de raconté ce qu'on a vécu. Avec Ben et Elio on a joué 30 minute au foot avec les jeunes de l'école.
Christophe,le 30-11: Naldo le maraîcher, c’est le nom qu’il nous a donné et je ne connais même pas son nom officiel.
Il a 48 ans et vient de la région de Natal. Il est venu dans l’île quand il avait 12 ans avec sa famille, l’endroit lui a plu alors il est venu s’y installer et il vit là depuis 36 ans. Il a la plus grande exploitation maraîchère et fait pousser 70 % des légumes produits sur l’île, une partie en hydroponique , les salades principalement, avec quelques nutriments et un énorme circuit fait dans des gouttières en PVC (du recyclage) alimenté avec une pompe circuit fermé. L’eau vient de la pluie qui alimente une mare et d’un puits, il n’utilise pas d’eau de l’usine de dessalinisation. Le reste des légumes est en pleine terre sans ajout d’aucun produits. Il dit : « la terre est volcanique, tout pousse.
Il serait plus facile de faire la liste de ce qu’il ne fait pas pousser. Aussi bien des légumes « tropicaux » : Igname, piment, patates douces...Que des plus habituels : carottes, maïs, poivrons et aubergines. Chaussé de ses grandes bottes et armé de son couteau aiguisé et de sa machette, il nous fait goûter de tout et remplit des sacs en plastique pour le bateau.
A chaque fois que l’on proteste en disant que c’est beaucoup, il a un grand sourire et dit que ce n’est pas grand-chose.
Sur le chemin du retour, il me dit qu’il travaille de 4 heures du matin à 21 heures, car il fait en plus les livraisons pour les possadas (hôtels), il travaille en famille, même qu’un de ses neveux qui avait des problèmes de boisson est venu le rejoindre et maintenant il ne boit plus ! (grâce à Dieu).
Il a 2 filles, la plus grande nous connaît, elle était dans la classe où nous avons présenté le projet.
Le lendemain matin, il est venu au bateau à 8h20 avec sa femme et ses 2 Filles… Et dans l’après-midi il est revenu avec encore plus de fruits et de légumes pour nous. Il m’a aidé à tout chargé dans l’annexe et il m’a encore redit merci pour tout. Une dernière poignée de main et il est reparti.
Des fois il faut aussi savoir recevoir.
Le seul cadeau que nous avons pu lui faire, c’est un pot de pâté végétal de chez les Bonnin !
Elio, le 01/12: C'est l'heure! 9h, les personnes rencontrées petit a petit sur l'île arrivent sur le bateau. Christophe fait les allers-retours en annexe, ramenant Pedro, Luis, Luciana, Miguel, Lucas, Helen et j'en passe. Une fois tout le monde arrivé il est temps de partir. Moteurs allumés, la manœuvre de levée d'ancre se lance. Après plusieurs tentatives, l'ancre remonte mais pas comme on le voudrait. Une ancre en S, une ancre tellement tordue qu'elle ne rentre pas dans le coffre, ou est ranger l'ancre de sécurité que l'on as mis a la place de l’ancienne.
Tout cela c'est passer devant les spectateur perturbés et choqués, tout comme nous d'ailleurs. Après un bon moment de navigation mouvementée par les enfants qui s'amusent dans le filet avant avec les vagues qui volent jusqu'à eux, la salade du repas qui vole dans tout les sens ou encore Pedro et Luis qui se retrouve sur le même bateau alors qu'il ne peuvent pas se blairé. A un moment Helen nous apprend a faire des nœuds avec Mickaël, on tente nous aussi de lui apprendre des nœuds, mais en tant que bon marin il connaît déjà tout les nœuds qu'on tente de lui apprendre.
Pour beaucoup d’entre nous, c’est difficile de quitter cette île, et surtout toutes les personnes que nous y avons rencontré. Un grand merci à tous ceux qui nous ont donné de leur temps, Lucas et Fernanda qui tente de monter une école de surf mais aussi de voile sur l’île , les boulangers qui nous ont accepté dans leurs travail et nourri, les bénévoles et les gens du ICMBIO, les touristes qui nous ont pris en stop, les enfants de l’école et l’Administration de l’île qui nous a exempté des taxes et autorisé a rester 11 jours.
Voilà, plus qu’une escale « technique » à Fortaleza, pour refaire de l’eau et des vivres, nettoyer toutes nos affaires et le bateau et nous dirons: Adios Brasil.
Loanita et Christophe.
24 novembre 2018
la lettre de la traversée
Chers parents, amis et adhérents,
Nous sortons de la
baie de Mindelo avec 35 nœuds de vent, nous faisons de beaux surfs
sur de belles vagues. Nous avançons si vite qu’en 4 jours nous
arrivons déjà à la moitié du trajet vers Fernando De Noronha au
Brésil. Pendant ces 4 jours : Loanita, Seb et Louis ont souffert
d’un virus qui leur a donné une grosse diarrhée aiguë. C’est à
coups d’antibiotiques qu’ils s’en sortirons après sept jours
de maladie. Nous avons profité de passer la ZIC (Zone Intertropicale
de Convergence aussi appelée « pot-au noir »), une zone
où il pleut beaucoup, pour désaler le pont, remplir des seaux d’eau
douce et prendre une bonne douche. Le beau temps revient ensuite,
avec lui les superbes couchers de soleil, les dauphins et les
baignades collectives. Pour chacune de nos retrouvailles autour d’une
tisane pour le goûter, nous sommes tous impatient de retrouver nos
chèrs « Capitaines des Sables » notre nouvelle lecture
collective sur les enfants des rues au Brésil.
Le moment le plus
marquant a été celui du passage de l’équateur. Christophe
déguisé en Poseïdon et Ismaël en sa femme Amphitrite (les anciens
dieux de la mer) nous ont demandé de sacrifier un membre de
l’équipage pour passer l’équateur et avoir le droit de pénétrer
dans leur royaume. à chaque fois qu’ils désignaient une victime
les membres de l’équipage la défendait en expliquant pourquoi
nous avions besoin d’elle. Alors Amphitrite a prit notre défense
et nous a demandé de se baptiser avec l’eau de l’équateur et de
se couper une mèche de cheveux pour la jeter à la mer en signe
d’offrande. Pour que nous puissions finir ce voyage et ensuite
rentrer chez nous.
C’est au prés
avec 18 nœuds de vent, à une moyenne de 7 nœuds que l’on va
arriver très vite sur le nouveau continent. Nous profitons du
dernier grains pour se désaler le corps une dernière fois parce que
au prés ça mouille sévère et donc nous sommes tous salés. Les
vagues passent par dessus l’étrave et viennent jusque dans le
cockpit nous mouiller.
La veille de
l’arrivée, au début de la lecture collective tant attendu,
l’anneau en inox qui supporte le palan de Grand-voile (une tige
filetée en inox de 20 cm ) s’est cassé net et nous avons été
obligé de vite le remplacer par un super cordage (Dynema) que Ben
avait récupéré dans une poubelle.
Trois heures moins
le quart presque tout le monde s’active sur le pont pour l’arrivée
de nuit à Fernando de Noronha. Malheureusement on ne voit pas
grand-chose, ce ne sera qu’au petit matin que nous pourrons
découvrir la beauté de cette île.
« Comment
s’est passé ta navigation ? »
Loanita :
« J’ai apprécié cette navigation mais le début a été
difficile. »
Mickaël :
« Elle s’est très bien passée mais j’ai été malade et
beaucoup dans mes pensées. »
Maya :
« En général ça s’est bien passé mais au début je n’ai
pas été très bien en moi, j’avais le cafard. »
Elio :
« Bien mais rapide. »
Ben :
« Humide et rapide. J’aurais aimé avoir une météo plus
clémente pour avoir plus de temps pour faire des choses ensemble
quitte à passer 2 jours de plus en mer. »
Ismaël :
Elle est passée trop vite pour une traversée, difficile d’imaginer
qu’on a changé de continent. Je me dit que c’est vachement plus
terre à terre que l’avion. »
Timothée :
« Cette navigation est passée très vite, je n’ai pas eu le
temps de faire grand chose. »
Christophe :
« ça a été rapide, ça été humide, il n’y a pas eu
beaucoup de grain et c’était bien. »
Loan :
« Le début c’était pas trop ça, j’avais plus d’appétit
et je ne me sentais pas bien intérieurement je ne sais pas pourquoi.
Du jour au lendemain tout est allé beaucoup mieux et j’ai super
bien vécu la suite de la nav’ qui est passée trop vite. »
Seb :
« Ouais ouais ouais. »
Océane :
« J’ai passé une nav’ agréable parce que mon corps
commence à s’habituer à la mer et j’accepte les moments où je
suis malade, j’en fait des moments plus tranquille sur le pont pour
réfléchir. Je sens que les jours passent vite. Me savoir déjà au
Brésil me fait peur, peur que cette aventure me file entre les
doigts. Une bonne navigation ! »
Louis :
« Pour moi cette navigation est passée à toute vitesse, je ne
réalise pas encore que je suis sur un autre continent, dans un autre
hémisphère. Malgré un début très difficile (j’étais malade)
j’ai trouvé cette navigation très agréable et je suis content de
l’avoir vécu mais un peu déçu de ne pas l’avoir vu passée. Je
suis content d’arriver sur cette très belle île de Fernando de
Noronha. »
Nous avons 10 jours
pour découvrir cette île mystérieuse, temps que nous a octroyé
l’Administration sans payer la taxe...
Timothée
et Louis
20 novembre 2018
Arrivée imminente a Fernando
16 novembre 2018
Avancé du bateau
Bonjour à tous!
Voici une idée du trajet de Grandeur Nature depuis le début de la traversée.
Voilà déjà plus de la moitié parcouru!
Voici une idée du trajet de Grandeur Nature depuis le début de la traversée.
Voilà déjà plus de la moitié parcouru!
13 novembre 2018
lettre collective du cap vert
Hello tout monde,
Nous allons tenter de vous raconter ce que l’on a vécu depuis notre dernière lettre collective où nous arrivions en vue des côtes Cap Verdienne. C’était il y a maintenant 10 jours. C’est à vingt deux heure que nous mouillons l’ancre sur la petite île de Santa Luzia. La nuit est déjà bien tombée il nous faudra attendre avec impatience le lendemain pour découvrir la terre.
L’île est juste belle, désertique, posée là, au milieu de l’océan, alors dès qu’on peut, on file sur la plage comme de Robinsons.
Une belle après midi de plongée, de baignade, la rencontre de biologistes (nous apprenant que Santa Lucia est maintenant une réserve naturelle), la visite de la petite chapelle, la rencontre des pêcheurs et quelques 48h idylliques, mais déjà, on doit repartir pour Saint Vincent.
Deux heures de nav assez punchy et nous voilà à Mindelo… Ah les joies de la ville !
Ça pu, ça fait du bruit, non ça ne donne vraiment pas envie.
Enfin, on prend nos marques et dès le lendemain, on lance les rituels d’arrivée : douanes, internet, banque, marché et lessives.
On part aussi rencontrer l’alliance française et le foyer d’accueil d’urgence pour enfant des rues de Mindelo, pour impulser les projets pour l’escale a venir.
Pendant ce temps, le reste de l’équipage prépare le départ sur Santo Antao.
Ça va très vite, et le lendemain déjà, nos petits groupes de randos quittent le bateau avec leurs maisons sur le dos. Ben, Maya, Tim, restent sur le bateaux pour bichonner le bébé.
Une belle après midi de plongée, de baignade, la rencontre de biologistes (nous apprenant que Santa Lucia est maintenant une réserve naturelle), la visite de la petite chapelle, la rencontre des pêcheurs et quelques 48h idylliques, mais déjà, on doit repartir pour Saint Vincent.
Deux heures de nav assez punchy et nous voilà à Mindelo… Ah les joies de la ville !
Ça pu, ça fait du bruit, non ça ne donne vraiment pas envie.
Enfin, on prend nos marques et dès le lendemain, on lance les rituels d’arrivée : douanes, internet, banque, marché et lessives.
On part aussi rencontrer l’alliance française et le foyer d’accueil d’urgence pour enfant des rues de Mindelo, pour impulser les projets pour l’escale a venir.
Pendant ce temps, le reste de l’équipage prépare le départ sur Santo Antao.
Ça va très vite, et le lendemain déjà, nos petits groupes de randos quittent le bateau avec leurs maisons sur le dos. Ben, Maya, Tim, restent sur le bateaux pour bichonner le bébé.
Et 5 jours plus tard, nous voilà rendus à aujourd’hui. De retour à Mindelo, tous de nouveau réunis sur le bateau. Tout le monde semble enchanté mais aussi bien fatigué de sa rando, alors dans une soirée de convivialité, heureux de nous retrouver, chacun raconte les anecdotes de leurs 5 jours de rando.
Louis, Seb et Loan(e) parlent de la saignée du cochon. Océ, Loan et Elio sentent encore les effluves de l’allugar poissonnier. Maya Tim et Ben partagent leur après midi au foyer. Nous, enchantés de la rencontre de Manuel et Maria on essaye de restituer cette belle rencontre.
Et zou, tout le monde au dodo.
Ici chacun s’affaire pour la suite, on attend aujourd’hui l’arrivée de Christophe, demain les enfants du foyer de Mindelo vont à leur tour venir visiter le bateau et dans quelques jours, on part pour la traversée de l’Atlantique, en route pour le Brésil !!!
Louis, Seb et Loan(e) parlent de la saignée du cochon. Océ, Loan et Elio sentent encore les effluves de l’allugar poissonnier. Maya Tim et Ben partagent leur après midi au foyer. Nous, enchantés de la rencontre de Manuel et Maria on essaye de restituer cette belle rencontre.
Et zou, tout le monde au dodo.
Ici chacun s’affaire pour la suite, on attend aujourd’hui l’arrivée de Christophe, demain les enfants du foyer de Mindelo vont à leur tour venir visiter le bateau et dans quelques jours, on part pour la traversée de l’Atlantique, en route pour le Brésil !!!
Ismaël et Mickaël
3 novembre 2018
2 novembre 2018: Arrivée à Mindelo
Nous voilà au Cap Vert après 8 jours de navigation, à croire que c'est le temps nécessaire entre chaque escale. On essaie de battre notre record pour la traversée de l'atlantique?
C’est au large des côtes africaine que nous avons aperçu de nombreux animaux. De la libellule à la baleine chacun à pu voir une petite touche de vie dans cette immense étendue d’eau. Pas le temps de s’ennuyer avec l’apparition d’une grosse méduse sous le bateau, d’une tortue à l’horizon, de ces nombreux dauphins qui sautillent autour du bateau ou encore de ces bancs de poissons volants planant au dessus des vagues.
N’oublions pas la séance ciné du soir, tout les jours à la même heure, après le repas mais jamais identique.
C’est un magnifique spectacle que la nature nous offre mais parfois les rideaux restent fermés ou plutôt des nuages blancs ou gris nous empêchent de voir le panel de couleur apparaissant lorsque le soleil se couche à l’horizon. C’est notre cadeau du soir.
Au niveau du groupe, la bonne humeur n’était pas toujours au rendez-vous. Il y a eu des hauts et des bas, des ressenties différents mais on essaie d’en discuter et ainsi d’avancer tous ensemble. Heureusement certains évènements resserrent les liens dans l’équipage, cette semaine c’était l’anniversaire de Mickaël. Il y a eu une vrai cohésion pour organiser cette journée : préparation des gâteaux, rédaction d’une chanson, fabrication des cadeaux. Tous s’est déroulé dans la bonne humeur et l’enthousiasme, nous avions tous envie de faire plaisir à Mickaël.
Une belle journée réussie !
Des chouettes moments en groupe, il y en a eu pleins d’autres (mais impossible de tous les raconter) notamment l’arrivée à Santa Lucia. De nuit nous avons jeté l’ancre tous ensemble et c’est seulement au petit matin que nous avons découvert ce paysage hors du commun.
Deux journées de tranquillité sur cette île (presque) déserte et nous voila reparti vers la civilisation.
Nous sommes au mouillage à Mindelo, point de départ pour nos randonnées.
Ses couleurs vives, ses musiques et ses ambiances de pêcheurs nous donnent envie de mettre pied sur cette terre. Boa Dia Cabo Verde !
2 novembre 2018
25 octobre 2018
Navigation le 25 octobre
Le bateau est donc en navigation vers les îles du Cap-Vert, ils ont peu de vent, direction Nord 15 noeuds, la mer est calme ce qui permet de se baigner, de travailler et personne n'est malade!
Il leur reste 60 milles nautiques avant l'arrivée.
22 octobre 2018
lettre N°3- la palma
Le 21 Octobre - Nouvelles de la Palma.
Mais oui, on a tous survécu…Nos mollets, nos pieds, les quadriceps…. sont encore chaud des gros dénivelés avalés. Profitons en pour faire un petit tour des impressions de chacun. On est rentrés vendredi 19 octobre au soir.
Maya : génial - merveilleux - fantastique. Mais quand même avec des tites courbatures. Je suis contente de moi parce que j’ai vraiment bien marché. Sans même faire une crise d’asthme.
Océane : Des paysages différents, pin, montagnes lisses, falaises rocheuses. Cette randonnée a permis de resserrer les liens, de créer de la cohésion de groupe. c’était tranquille et agréable.
Elio : Mollet - Descente longue.Les chaussures Quechua, c’est vraiment bof. C’est comme ci j’avais un caillou tout le temps dedans…. ah oui, caillou dodo duvet… J’ai aimé le bruit de la cascade pendant la sieste. même si ça m’a donné envie de faire p.p…
Loan : super super super génial. paysage variés et j’ai vu toutes la faune de l’ile.
Ben : Plein de bon souvenir qui reviennent et des nouveaux créer. plaisir de retrouver les Canaries, pleine nature. Ça fait du bien de marcher, on s’est bien marré.
Séb : Enfin, je découvre l’intérieur des terres de la Palma. Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas randonnée et vue que j’ai la mémoire courte, j’ai l’impression que c’était la meilleur randonnée de ma vie !
Surtout quand nous étions au dessus des nuages avec le coucher de soleil, magnifique. On voyait la ville illuminée tout en bas.
Timothée : La nature était belle , tout comme les oiseaux .Les montées étaient dures, le mal de jambe était donc présent !
J’étais avec Séb c’était trop bien !
Louis : J’ai adoré, les paysages étaient superbes que dis-je extraordinaire.
Mickael : C’était bien, il y avait de beaux paysages, je trouve que l’on a beaucoup marché, c’était long! Mais j'ai beaucoup aimé.
La Loan : Hard, Magique. Je trouve que c’est magnifique de pouvoir marcher au dessus des nuages sans prendre l’avion.
Ismaël : Grimpette et bonne suée de la mer à la Caldeira. Hyper intense à tous les niveaux.
Il y a eu plusieurs pépites : Roche de los Muchachos, nuit bivouac, replis poussée par les éléments.
Voilà nous repartons vers une aventure mer, le temps de finir les textes, les lessives, les courses, maintenant nous regardons vers le sud.
À nous le dépaysement du Cap vert….
18 octobre 2018
Episode 2 : en route pour “Las Canarias”
De l’eau gris de plomb, une houle qui forme des collines et des vallons. Plus rien a l’ horizon… C’est l’Atlantique !!!!
La dernière fois qu’on vous écrivait c’ était en passant les portes de la Méditerranée: Gibraltar.
Depuis on a découvert l’ Atlantique,
Filante au près et au portant,
Parfois en chantant, d’ autres en vomissant,
Il règne à bord une ambiance, euphorique, comique, cosmique, tragique, nostalgique, ramoulique, tristique, pathétique, pacifique, pratique, tactique, merdique, excentrique, narcissique, stratégique, mélancolique, ludique, pronostique, pédagogique, magique, artistique, Afrique, hystérique, électrique, fantastique, intergalactique…
Alors quoi de neuf pour l’équipage?
Déjà 6 jours que nous sommes en mer, comme hors du temps, il est difficile de faire le compte de ces journées qui se suivent mais ne se ressemblent pas.
On a beaucoup navigué, on s’est pas mal amariné.
Et l’on ne compte plus les centaines de milles qui nous séparent maintenant de la France.
C’est parti droit devant pour l’aventure.
Les Canaries se rapprochent à grands pas, et notre GG filant à 8/9 nœud dans une belle dépression semble impatiente d’arriver à la Palma: Prochaine escale où de belle marches et magnifiques rando « volcaniques » nous attendent.
Mais pour cela ne ratez surtout pas la suite au prochain épisode…
La dernière fois qu’on vous écrivait c’ était en passant les portes de la Méditerranée: Gibraltar.
Depuis on a découvert l’ Atlantique,
Filante au près et au portant,
Parfois en chantant, d’ autres en vomissant,
Il règne à bord une ambiance, euphorique, comique, cosmique, tragique, nostalgique, ramoulique, tristique, pathétique, pacifique, pratique, tactique, merdique, excentrique, narcissique, stratégique, mélancolique, ludique, pronostique, pédagogique, magique, artistique, Afrique, hystérique, électrique, fantastique, intergalactique…
Alors quoi de neuf pour l’équipage?
Déjà 6 jours que nous sommes en mer, comme hors du temps, il est difficile de faire le compte de ces journées qui se suivent mais ne se ressemblent pas.
On a beaucoup navigué, on s’est pas mal amariné.
Et l’on ne compte plus les centaines de milles qui nous séparent maintenant de la France.
C’est parti droit devant pour l’aventure.
Les Canaries se rapprochent à grands pas, et notre GG filant à 8/9 nœud dans une belle dépression semble impatiente d’arriver à la Palma: Prochaine escale où de belle marches et magnifiques rando « volcaniques » nous attendent.
Mais pour cela ne ratez surtout pas la suite au prochain épisode…
15 octobre 2018
Le bateau est aux Canaries
Le bateau arrive aujourd'hui à la Palma, l'île la plus à l'Ouest des Canaries.
De là, ils pourront nous envoyer des nouvelles.
Christophe pour GN
11 octobre 2018
Position du bateau le 11-10
Position du bateau à 18 heures aujourd'hui:N 33°52' -W10°06'. Ils ont du vent dans le nez, 18 noeuds de SW et sont à 500 miles nautiques de l'île de la Palma.
Seul commentaire, pas trop de vomi, c'était pire en Méditerranée! Youpee!
Seul commentaire, pas trop de vomi, c'était pire en Méditerranée! Youpee!
8 octobre 2018
Lettre collective de Sète à Gibraltar ! le 08 octobre.
Après le départ, à Sète nous étions 11 à bien arriver à Gibraltar ! (jeux de mots?)
Dimanche 30, un dernier plein de gasoil avant de hisser les voiles devant la digue où les tout derniers bras s’agitent pour nous souhaiter bon vent. Ce vent qui, d’ailleurs, nous fut favorable pour repartir sur de bonnes bases de navigations avec les capitaines « Ben et Sébastien » ! Tout au cours de l’après midi le vent est monté et on a commencé les quarts de nuits avec deux ris dans la grande voile (voile bien réduit en surface), 25 nœuds de vent qui nous pousse (50 km /h) et une mer très formée !
Lors des quarts on se relaye sur le pont par groupe de 3 pendant 3h pour faire avancer le bateau et avoir une veille permanente sur ce qui se passe autour de nous.
Pour commencer ce sont des conditions de navigations bien agitées, certains vomissent dans des seaux alors que d’autres prennent plaisir à barrer Grandeur Nature qui surfe sur les vagues.
Le mardi la mer se calme dans l’après midi mais nous gardons quand même une bonne vitesse, 168 milles en 24h (310 km à peut près). Nous commençons à pouvoir faire nos premiers cours d’espagnol et prendre un rythme de vie normale.
Différentes responsabilités ont était proposé aux jeunes « aventuriers » :
-Le loan à l’intendance
-Maya au matelotage
-Elio aux moteurs
-La Loan à la sécurité
-Mickaël à l’électricité
-Timothée annexe et rangement filet arrière
-Louis à la gestion de l’énergie et de l’eau.
À partir de mercredi le vent est complètement tombé et la mer est devenu d’huile jusqu’au lendemain.
Les avantages, c’est que l’on a pu observer une grande quantité de dauphins, de magnifiques couchés de soleil et l’équipage a pu se reposer et manger convenablement, remanger tout simplement pour certains.
Les inconvénients c’est qu’on avance pas beaucoup et que l’on a du passer une nuit au moteur !
Le vent est revenus dans l’après midi et nous avons passer la pointe de Gata le jeudi matin.
Les conditions de navigations ont mollit et on a alterné voile et moteur jusqu’a Gibraltar, nous en avons profité pour prendre un moment pour s’exercer à la récupération d’un homme à la mer (avec une bouée et pas un équipier).
Petites impressions personnels de cette traversée de la Méditerranée sans escale :
-Maya : c’est pas toujours facile, surtout les 2 premiers jours parce qu’il y avait beaucoup de vagues et de vent. J'avais l’impression d’être vide et sans énergie par la suite c’était « génialissime » et merveilleux de pouvoir revivre normalement et pour couronner le tout 50 dauphins sont venus nous voir. J’était contente aussi de revoir la terre.
-Le Loan : les deux premiers jours ont était assez dur à cause du mal de mer mais maintenant que la mer est calme ça devient long. Je suis content de retrouver la terre et de voir les dauphins, il me tarde d’arriver aux Canaries.
- Timothée : j’ai bien aimé mais j’ai eut un coup de mou quand la mer bougeait beaucoup, sinon ça me fait vraiment plaisir de participer à ce voyage. La terre ne me manque pas mais j’ai envie d’avancer avec le bateau et d’arriver aux Canaries.
-La Loan : c’était cool parce qu’on a appris pleins de choses et qu’il y avait beaucoup de bonne humeur et de partage. Ce qui est moins cool c’est le mal de mer, donc « la molitude ».
-Sèb : on a fait pas mal de trucs mais il reste du boulot, une navigation complète comme la galette !!
-Louis : les 2 premiers jours ont était long à cause de la météo et du fait de quitter ma vie tranquille. Après quand la météo s’est améliorée on a pu faire des activités et du coup s’occuper l’esprit et faire passer le temps. Il me tarde d’être à terre pour faire des activités terrestre et voir du monde.
-Isma : pour moi la mer c’est surtout un prétexte pour apprendre à vivre ensemble, se connaître et se rencontrer. Du coup c’est positif !
-Elio : c’est un peu long au début mais maintenant que j’ai pris l’habitude du bateau c’est bien. j’aime la navigation mais un peu de terre ne me fera pas de mal !
- Mickaël : ces qq jours de nav était long, la terre ne me manque pas trop car le spectacle des dauphins est magnifique chaque jour. Je suis pressé d’arriver aux Canaries pour faire de la rando.
-Ben : j’adore la mer, j’ai besoin d’être avec des gens et me sentir utile, donc je me sens bien. La navigation était chouette il nous a juste manqué le spi pour les 3 jours de portant à moins de 10 nœuds de vent. Belle énergie dans le groupe hâte de vivre la suite !
-Océane : J’apprécie la dynamique du groupe et je perçoit l’importance d’un équipage. La bienveillance qui règne entre chacun me plaît beaucoup, j’espère que nous allons continuer dans cette lignée, voir s’améliorer. Heureuse d’être à bord !
Voilà pour les nouvelles fraîches, vous recevrez une nouvelle lettre collective depuis les Canaries !
Vous pouvez joindre le bateau pour ceux qui ne le savent pas encore, en envoyant vos mails en pièce jointe (plus facile et rapide pour nous) à l’adresse suivante : catagrandeurnature@gmail.com
L’équipe à bord pour les gens restés à terre !
5 octobre 2018
Position du bateau le 05/10 à 13h30.
Le bateau est dans le sud de l'Espagne, au large d'Almeria, à 300 km du détroit de Gibraltar...
Ils ont du vent de NE à 15 noeuds. Ils prévoient de passer une nuit au mouillage avant de reprendre la mer vers les îles Canaries.
Ils ont du vent de NE à 15 noeuds. Ils prévoient de passer une nuit au mouillage avant de reprendre la mer vers les îles Canaries.
8 septembre 2018
L'Assemblée Générale de GN et le départ de l'expédition 29 & 30 Septembre 2018
Bonjour, adhérents et amis, ainsi que tous les «Grandeur Naturien».
L’assemblée Générale de Grandeur Nature aura lieu le samedi 29 septembre à Balaruc-les-Bains
Le lieu. Chez les Kergomard, Zone Activité Economique-36 Rue des Trimarans–34540 Balaruc-les-bains (Hérault).Gare SNCF la plus proche: Sète.
Le rendez-vous précis est entre 13h47 et 14 heures.
Dites-nous si vous avez besoin d’un transport depuis la gare.
Le programme:
Samedi de 14 h à 19 heures: Assemblée Générale
- Bilan de l’année écoulée.
- Rapport moral et financier.
- L’Expédition 2018/2019.
- Élection du Conseil d’Administration.
- Présentation en images de nos activités de l’année 2017/2018.
À partir 20 heures, Repas du soir ensemble, pour ceux qui le souhaite. Apportez de quoi manger pour le samedi soir pour un buffet collectif à partager sur place.
Le départ de l’expédition 2018/2019 aura lieu le dimanche 30 septembre au matin, depuis le port de Sète ! Faites-nous savoir si vous pensez être présent…
Bonne rentrée à tous !
Vous pouvez adhérer pour 2018-2019 (bulletin ci-joint).
Pour Grandeur Nature, le Porteur de Projet
M. Dasnière Christophe.
9 août 2018
Nouvelles de GN
Bonjour, adhérents et amis, ainsi que tous les «Grandeur Naturien».
Quelques nouvelles d’après stage de juillet, en plein été, peut-être en vacances…
Le stage, vous en lirez le récit dans le journal, mais vous pouvez aussi voir des photos sur le blog:
https://www.flickr.com/photos/grandeurnature/ Pour résumer, nous avons passé de bons moments, tous ensemble, avec je l’espère l’équipage de jeunes au complet pour l’expédition 2018/2019 !
Un point sur les finances de l’association, nous allons être « pauvres » avant le début de l’expédition et une petite explication s’impose: En juin nous avons dû payer 5000 €, lors d’une « conciliation » devant les prud’hommes avec un ancien salarié encadrant de la dernière expédition (2016/2017): M. Dupont Jacques.
Nous avions embauché M. Dupont pour un contrat de 12 mois en CDD dans le cadre d’un emploi aidé (CUI-CAE) nous avons signé un contrat type, qui est le même pour tous les salariés de Grandeur Nature (SMIC - 35 Heures) quel que soit leur poste et leur ancienneté. Comme il s’agissait d’un contrat aidé d’un an renouvelable, avant l’échéance du contrat nous avons signé avec M. Dupont la prolongation de ce contrat (avec la région qui en finance l’aide). M. Dupont a décidé deux jours après de ne pas exécuter ce contrat. Nous avons demandé à notre comptable de calculer le solde de tout compte pour l’année de contrat écoulée (comme pour tous les salariés), le comptable nous l’a fait parvenir en nous signalant que les contrat aidé type CUI-CAE ne donnait pas droit à une prime de précarité, nous ne lui devions pas de prime de congés, M. Dupont ayant été payé pendant 5 semaines de congés qu’il a pris du 30 juillet au 9 septembre, (40 jours). J’en ai informé M. Dupont en même temps que nous lui versions son dernier salaire, comme il s’étonnait de ne pas toucher de primes, nous lui avons transmis la réponse du comptable. Mais il a continué à demander le paiement de cette prime qui était écrite dans le contrat type signé.
Après de longs échanges (par mail) pendant le mois d’octobre entre M. Dupont et le Conseil d’Administration, nous avons pu nous voir avec M. Dupont à Sète, la veille de l’AG annuelle de GN. À cette réunion était présent une dizaine de personnes, (les 2 tiers du C.A. de G.N. et une partie de l’équipe encadrante), nous avons discuté pendant plusieurs heures. M. Dupont a maintenu sa demande de recevoir des primes, principalement au motif qu’il avait travaillé plus que les autres permanents ayant participé au 10 mois d’expédition et d’après lui avait été moins payé, nous avons refusé, M. Dupont ayant touché autant d’argent que les 2 autres permanents pendant les 12 mois de son contrat: M. Dasnière (permanent sur le bateau et au secrétariat et porteur du projet depuis 22 ans): 13685 € . Mme Hunter-Laval (permanente sur le bateau et au secrétariat): 14455,52. Et M. Dupont (permanent sur le bateau) : 14438 €, tout en étant nourri et logé pendant les 10 mois (ce qui n’était pas le cas de M. Dasnière et Mme Hunter-Laval pour les 5 mois où ils se relayaient au secrétariat de l’association en France).
En Mars 2018, M. Dupont a porté ce « litige » devant les prud’hommes, une réunion de conciliation a été programmé le 19 juin, c’est M. Rose Sébastien, ancien président de Grandeur Nature, qui y représentait l’association. Nous avions décidé de payer la prime de précarité, car cela était écrit dans le contrat que nous avions signé avec M. Dupont, reconnaissant aussi que nous avions fait une erreur dans la rédaction du contrat et nous espérions que M. Dupont ne réclamerait pas la prime de congés payés (qu’il avait déjà touché).
Mais M. Dupont a refusé et réclamé les congés payés, ajoutant qu’il voulait toute la somme qu’il avait demandé et compte tenu du temps qu’il avait effectivement travaillé, il serait même en droit de réclamer plus!
Il a alors sorti une attestation qu’il avait demandé à une des jeunes de l’expédition (qui est majeure) attestant « qu’il avait travaillé pendant 10 mois 24h/24 sur le bateau »…
Voilà, nous avons donc payé à M. Dupont ce qu’il réclamait, primes et congés = 2782,31 € (pour solde de tout compte), auquel il faut rajouter= 2172,23 de charges donc un total de: 4954,54 €!
Ayant obtenu l’assurance du tribunal des prud’hommes que M. Dupont ne pourrait rien nous réclamer de plus à l’avenir, ce qu’il a signé.
Une partie des salariés de la dernière expédition a décidé de reverser leurs primes, pour que la prochaine expédition ne soit pas trop impacté par ce manque d’argent.
Et nous faisons appel aux adhérents et soutiens de Grandeur Nature pour nous aider, je rappelle que nous sommes autorisés à recevoir des dons déductibles des impôts (voir ci-joint).
Sinon pourquoi vous raconter (en détail, même si j’ai fais bref) cette triste histoire, d’abord parce qu’il s’agit de l’argent de l’association et que nous devons rendre des comptes sur ce que nous en faisons, mais aussi il faut bien le reconnaître, afin que de futurs employeurs ou personne ayant affaire à M. Dupont Jacques soit au courant de ce qui s’est passé lors de son passage à Grandeur Nature !
Autre sujet L’assemblée Générale de Grandeur Nature aura lieu le samedi 29 septembre à Sète
(ou chez les Kergomard à Balaruc-les-bains) à partir de 14 heures.
Le départ de l’expédition 2018/2019 aura lieu le dimanche 30 Septembre au matin, depuis le port de Sète ! Faites-nous savoir si vous pensez être présent…
Voilà, Bon été à tous !
Pour Grandeur Nature, le Porteur de Projet
M. Dasnière Christophe.
Quelques nouvelles d’après stage de juillet, en plein été, peut-être en vacances…
Le stage, vous en lirez le récit dans le journal, mais vous pouvez aussi voir des photos sur le blog:
https://www.flickr.com/photos/grandeurnature/ Pour résumer, nous avons passé de bons moments, tous ensemble, avec je l’espère l’équipage de jeunes au complet pour l’expédition 2018/2019 !
Un point sur les finances de l’association, nous allons être « pauvres » avant le début de l’expédition et une petite explication s’impose: En juin nous avons dû payer 5000 €, lors d’une « conciliation » devant les prud’hommes avec un ancien salarié encadrant de la dernière expédition (2016/2017): M. Dupont Jacques.
Nous avions embauché M. Dupont pour un contrat de 12 mois en CDD dans le cadre d’un emploi aidé (CUI-CAE) nous avons signé un contrat type, qui est le même pour tous les salariés de Grandeur Nature (SMIC - 35 Heures) quel que soit leur poste et leur ancienneté. Comme il s’agissait d’un contrat aidé d’un an renouvelable, avant l’échéance du contrat nous avons signé avec M. Dupont la prolongation de ce contrat (avec la région qui en finance l’aide). M. Dupont a décidé deux jours après de ne pas exécuter ce contrat. Nous avons demandé à notre comptable de calculer le solde de tout compte pour l’année de contrat écoulée (comme pour tous les salariés), le comptable nous l’a fait parvenir en nous signalant que les contrat aidé type CUI-CAE ne donnait pas droit à une prime de précarité, nous ne lui devions pas de prime de congés, M. Dupont ayant été payé pendant 5 semaines de congés qu’il a pris du 30 juillet au 9 septembre, (40 jours). J’en ai informé M. Dupont en même temps que nous lui versions son dernier salaire, comme il s’étonnait de ne pas toucher de primes, nous lui avons transmis la réponse du comptable. Mais il a continué à demander le paiement de cette prime qui était écrite dans le contrat type signé.
Après de longs échanges (par mail) pendant le mois d’octobre entre M. Dupont et le Conseil d’Administration, nous avons pu nous voir avec M. Dupont à Sète, la veille de l’AG annuelle de GN. À cette réunion était présent une dizaine de personnes, (les 2 tiers du C.A. de G.N. et une partie de l’équipe encadrante), nous avons discuté pendant plusieurs heures. M. Dupont a maintenu sa demande de recevoir des primes, principalement au motif qu’il avait travaillé plus que les autres permanents ayant participé au 10 mois d’expédition et d’après lui avait été moins payé, nous avons refusé, M. Dupont ayant touché autant d’argent que les 2 autres permanents pendant les 12 mois de son contrat: M. Dasnière (permanent sur le bateau et au secrétariat et porteur du projet depuis 22 ans): 13685 € . Mme Hunter-Laval (permanente sur le bateau et au secrétariat): 14455,52. Et M. Dupont (permanent sur le bateau) : 14438 €, tout en étant nourri et logé pendant les 10 mois (ce qui n’était pas le cas de M. Dasnière et Mme Hunter-Laval pour les 5 mois où ils se relayaient au secrétariat de l’association en France).
En Mars 2018, M. Dupont a porté ce « litige » devant les prud’hommes, une réunion de conciliation a été programmé le 19 juin, c’est M. Rose Sébastien, ancien président de Grandeur Nature, qui y représentait l’association. Nous avions décidé de payer la prime de précarité, car cela était écrit dans le contrat que nous avions signé avec M. Dupont, reconnaissant aussi que nous avions fait une erreur dans la rédaction du contrat et nous espérions que M. Dupont ne réclamerait pas la prime de congés payés (qu’il avait déjà touché).
Mais M. Dupont a refusé et réclamé les congés payés, ajoutant qu’il voulait toute la somme qu’il avait demandé et compte tenu du temps qu’il avait effectivement travaillé, il serait même en droit de réclamer plus!
Il a alors sorti une attestation qu’il avait demandé à une des jeunes de l’expédition (qui est majeure) attestant « qu’il avait travaillé pendant 10 mois 24h/24 sur le bateau »…
Voilà, nous avons donc payé à M. Dupont ce qu’il réclamait, primes et congés = 2782,31 € (pour solde de tout compte), auquel il faut rajouter= 2172,23 de charges donc un total de: 4954,54 €!
Ayant obtenu l’assurance du tribunal des prud’hommes que M. Dupont ne pourrait rien nous réclamer de plus à l’avenir, ce qu’il a signé.
Une partie des salariés de la dernière expédition a décidé de reverser leurs primes, pour que la prochaine expédition ne soit pas trop impacté par ce manque d’argent.
Et nous faisons appel aux adhérents et soutiens de Grandeur Nature pour nous aider, je rappelle que nous sommes autorisés à recevoir des dons déductibles des impôts (voir ci-joint).
Sinon pourquoi vous raconter (en détail, même si j’ai fais bref) cette triste histoire, d’abord parce qu’il s’agit de l’argent de l’association et que nous devons rendre des comptes sur ce que nous en faisons, mais aussi il faut bien le reconnaître, afin que de futurs employeurs ou personne ayant affaire à M. Dupont Jacques soit au courant de ce qui s’est passé lors de son passage à Grandeur Nature !
Autre sujet L’assemblée Générale de Grandeur Nature aura lieu le samedi 29 septembre à Sète
(ou chez les Kergomard à Balaruc-les-bains) à partir de 14 heures.
Le départ de l’expédition 2018/2019 aura lieu le dimanche 30 Septembre au matin, depuis le port de Sète ! Faites-nous savoir si vous pensez être présent…
Voilà, Bon été à tous !
Pour Grandeur Nature, le Porteur de Projet
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