GRANDEUR NATURE est une association Loi 1901 d'accueil social dont l'objectif est la réinsertion de jeunes en difficultés sociales par le voyage, la découverte et l'aventure.
30 juillet 2016
29 juillet 2016
Samedi 9 juillet
Réveil aux îles sanguinaires, cette appellation lugubre a
inspiré les rêves de certains. L’une d’entre nous a rêvé de se faire éjecter de
GN pour retomber dans un autre bateau, de se faire enfermer dans un sac et de
se faire ruer de coups. Sympathique ! Une autre membre de l’équipage a rêvé
que Christophe dormait à bâbord tandis que les jeunes de l’équipage se
transformaient en chat et Camille était le « fat chat ».
Bizarre
l’ambiance.
Moi j’ai fait un rêve banal mais pas très cool non plus. J’ai rêvé
que deux amis à moi n’avaient pas été pris au rattrapage du Bac. C’est étrange
depuis le début du stage mes rêves n’ont rien avoir avec le bateau comme si mon
corps était à bord mais que ma tête était à terre, je rêve d’épisode de ma vie
de tous les jours. Pourtant j’aime bien être ici. Ce matin on doit vite partir
des îles sanguinaires pour aller à Ajaccio. En effet nous devons être à l’heure
pour récupérer Anaëlle qui vient de Paris en avion, ma pine-co de MSB
Click ! Alala trop contente et intriguée à la fois ! Comment cela
va-t-il se passer ?
On arrive au port d’Ajaccio, alala wallai c’est trop moche ! Ces derniers jours on était
dans l’eau claire autour de cailloux rouges, de tours Moyen âgeuses et là nous
voilà à côté d’un ferry bruyant, trop moche, moi qui attendais la ville !
On se dirige vers le marché avec de gros sacs à dos. Emerson a sorti la dernière
des chemises mais LN lui explique que l’effet de groupe fait un peu fuir les « gonzesses »,
«Au calme, poser, tranquille » il répond. Certains achètent des légumes,
Christophe et JMR vont mettre à jour le blog et chercher de quoi manger pour
midi. Aude, Emerson, Camille et moi allons acheter les fruits. Le fait que tout
le monde parle français ne me donne pas l’impression d’avoir parcouru plusieurs
miles en bateau ! Sur l’étalage je goûte les pêches, les melons, mmh c’est
sucré ! On a acheté pour notre petit régiment, je pense que la marchande était
contente, elle nous a offert les oranges. Ensuite on est allé acheter des
cartes postales et après on a mangé des glaces, c’était doux ! Mathias,
Jacques et moi sommes allés acheter un livre sur la Corse pour notre exposé.
Nous sommes rentés au bateau avons mangé puis Anaëlle est arrivée. Elle était
toute blanche (et oui 6 jours de moins de Soleil) et elle avait la voix toute
cassée (et oui madame avait crié comme une folle pour soutenir l’équipe de
France contre l’Allemagne). Ouf elle me dit que mes amis de mes rêves ont
finalement eu leur Bac. Je dois l’avouer ça fait du bien de voir sa copine et
d’entendre un peu de nouvelles de là-bas. On installe Anaëlle, lui montre sa
chambre elle n’a pas l’air trop choquée, je l’avais prévenue puis on repart en
navigation. Je hisse la GV avec Célia et Anaëlle fait sa première manœuvre,
elle reprend la driss au winch ! Ca va elle se débrouille. Ensuite Jacques
nous propose des jeux pour se présenter, c’est rigolo. Par exemple on doit se
placer dans le cokpit dans l’ordre numérique de notre département. On doit
aussi raconter des rencontres qui nous ont marquées. J’ai bien aimé écouter
l’histoire du pêcheur cubain chaleureux avec ces 4-5 mots. La rencontre
d’Emerson avec la mer était aussi très éprouvante. Il nous a raconté qu’en
allant pour la première dans la mer de Bretagne une vague a emporté son frère.
Point. Il oublie de préciser que son frère a été sauvé et que ce qui l’a marqué
c’est cette rencontre avec cette nouvelle mer.
Nous continuons à naviguer à
naviguer jusqu’à arriver à Cacalu c’est très joli ! Enfin nous retrouvons
l’eau claire (tellement claire que pour la première fois je vois l’ancre se
plonger dans le sable) et de belles falaises. Il fait super chaud et nous
plongeons tous dans l’eau, ça fait du bien.
C’est le soir nous faisons un poker
et je rafle tout le monde. Ah non c’est vrai Anaëlle et moi sommes ex aequo.
C’est la nuit, je m’endors au côté de Célia, c’est Cool.
Rachel
28 juillet 2016
Vendredi 08 /07 - De Cargése aux iles Sanguinaires.
Mon petit vélo bleu n’avait plus de frein. Heureusement, il y avait de quoi réparer dans le bac à côté. Nickel, je peux continuer la ballade en forêt avec Ewan et stéven. C’est là que tout c’est précipité… Au sortir du bois, l’averse se déchaîne et le reggae remplit de plus en plus l’espace. Bizarre l’histoire. Ok, c’est l’heure.
Il n’y a plus qu’à se réveiller… hélène, ma voisine de couchette, est déjà levée. En plus, elle est de petit déj et vu l’odeur qui règne sur le pont, on devrait se régaler, mais tout d’abord, un petit plouf pour bien se réveiller. Même pas un petit frisson en plongeant dans la grande Bleue. C’est doux, c’est calme. Trop bien pour commencer la journée. Le reggae a cédé la place à François Morel ou alors c’était la la Napoli, en tout cas les têtes apparaissent, plus ou moins réveillé, mais dans la bonne humeur, c’est agréable. La bonne odeur de tout à l’heure, a tenue sa promesse. Notre cuisinière nous a préparé des pains au chocolat façon maison, ou plutôt, façon bateau, et croyez moi, ça passe crème…
Peu après, on s’occupe du bateau, on frotte à bâbord, on frotte à tribord, on rince sur le pont. Tout est clair ? C’est parti. A l’annonce de remonter le mouillage, nos matelots prennent leurs postes. Ça commence à venir, bientôt des marins, je vous le dis. Qui à la télécommande, qui à m’indiquer où se trouve la chaîne, d’autres s’occupent de la pate d’oie et nous voilà dégagé de notre petit trou de grillon.
Un petit vent, à peine réveillé, nous accompagne. « A hisser la GV ! » les postes se répartissent et presque tout le monde joue le jeu.
20 minutes plus tard, GN est établi sous GV haute et solent (yankee). Un équipage, je vous le disais. Enchaînements de virements de bord, mais Eole nous abandonne et c’est au moteur que l’on embouque la Parata, la passe entre la Corse et les Sanguinaires.
Tout le monde veut visiter ce gros caillou, où trône un phare carré, 3 éclats toutes les 15 secondes portée 20 milles, pardon je m’égare.
Les canoës sont mis à l’eau et nos marins se transforment en marcheurs. Je reste à bord pour surveiller le mouillage et aussi essayer de réparer la girouette anémométrique. Camille restera aussi à bord, dans sa couchette, dommage. Au début le bricolage fonctionne. Christophe et Célia, rentrés plus tôt pour rédiger la lettre collective, pourront témoigner. Mais finalement, ça ne fonctionne pas, ça me saoule, j’abandonne. Hélène, Mathias, Rachel et Aude rentrent à la nage. Emerson, Jacques, Jean-Marie et Célia les escortent en canoës.
Après le gouter, Rachel nous lira une histoire de lion, de hyène, de serpents et des frangins pas vraiment frères…
La journée se finit au poker pour certains, ou au jungle speed pour d’autres.
Les « grands » clôturent autour d’une tisane pour préparer le lendemain, car demain, nous allons à la ville pour retrouver Anaëlle. Mais ça, quelqu’un d’autre vous le racontera.
Belle nuit à tous. Tit.
Jeudi 07 juillet
Aujourd’hui je me réveille en forme, prêt pour un petit réveil
musculaire, après le p’tit déj’.
Quelques abdos, du gainage et des pompes avec
Emerson et Thierry.
Ensuite on a entamé le pire moment de la journée : « Les Tâches ».
Mais pour ma part, ormis le texte que je suis entrain d’écrire pour la 3éme
fois, elles sont plutôt simples.
Ensuite en quelques manœuvres on se retrouve sur l’eau. On
se dirige vers : « Les îles Sanguinaires ».
Ce jour là je suis
avec jacques pour le travail de tête. Il m’apprend donc à faire le relèvement,
ce qui me rends très vite nauséeux et m’oblige à retourner me coucher dans le
cockpit où je m’endors jusqu’à l’heure du repas. En début d’après midi on
commence à naviguer au prés durant toute l’aprème.
Mais après avoir viré de
bord trop de fois, on s’arrête avant les îles sanguinaires.
C’est pile l’heure
du gouter, alors on se dépêche et on va tous se baigner, ça fait du bien !
La soirée se déroule paisiblement, on joue, on lit, on mange
et on va se coucher.
Mon confort me manque mais je suis très heureux ici.
Mathias.
26 juillet 2016
Mercredi 06 Juillet 2016
Hier matin on est arrivé en corse à Scandola. C’est une réserve
naturelle .
Le paysage est rocheux avec des arbres épineux . les roches étaient
rouges. La mer était bleu ciel.
Dans la mer il y avait beaucoup de poissons et
de méduses . On s’est mis au mouillage.
C’était petit il y avait une petite
plage avec des galets et il y avait un autre bâteau à moteur.
Christophe ,
Thierry, Hélène, Aude et moi nous sommes allés à l’eau. Je voulait aller à la
plage avec Aude ou il y avait du sable mais il y avait trop de méduses donc on
a dû faire demi-tour. Hélène s’est lavé. Christophe et Thierry sont partis à
la pointe.
On s’est réunis dans le cockpit pour parler des trois premiers jours, moi j’ai trouvé les
trois premiers jours bien.
On à fait du travail de tête. Moi et trois autres
personnes on a travaillé sur la carte marine pour calculer la distance et le
cap
pour aller aux îles Sanguinaire. Pour moi c’était pas trop dur. Ensuite on
a fait des nœuds. Les nœuds sont: le nœud de taquet, le nœud de chaise et le nœud
de cabestan.
Après on est partis à terre dans un ruisseau
à sec. Ily avait des ronces, des cailloux et des branches.
Moi j’étais devant
en train de montrer le chemin. Un peu tout le monde m’a appelé le ouistiti
parce que à chaque chemin que je prenais, j’attendais le suivant pour qu’il
montre le chemin aux autres et après je partais chercher un autre chemin. On a
quitté le ruisseau pour aller dans les sentiers des chèvres.
Ils étaient
difficiles à monter parce qu’ils étaient glissants et dangereux et on montés
sur des rochers pour regarder la magnifique vue panoramique sur la baie.
Après
on est tous redescendus pour aller se lavé avant que le soleil se couche
derriere la montagne. Ensuite on a joué au jungle speed extrême à six et après
on a mangé un bon repas de Jacques et Rachel. Après Rachel en rinçant la
casserole dans la mer l’a faite tomber dans l’eau. Elle a dû plonger
dans la mer pour aller la chercher au fond de l’eau. On s’est pas couchés trop
tard parce que l'on a fait une nuit de quarts la vieille.
Cordialement Jean Marie
Mardi 05 juillet 2016
Après une nuit a Porquerolles et un déjeuner vite avalé, nous sortons les kayaks et hop tout le monde à la baignade.
Certains on préféré plonger, nager, et explorer les eaux et d’autres on mit pied a terre.
Pour ma part je suis allée à l’eau et fait du kayak … L’eau était bonne ce qui nous a permis d’en profiter longtemps.
Sur notre chemin nous avons eu la visite de dauphins et de baleines “rorqual commun“. Savez-vous ce qu’est un rorqual commun ?
C’est donc une baleine qui mesure adulte entre 17 et 27 m (notre catamaran fait 15 mètres de long ).
Elle était assez loin, on a vu leur soufle et leur nagoiere dorsale et un bout de leur dos. Ce n’était pas très impressionnant, mais c’était la première fois que j’en voyais une en vrai.
Au même moment des dauphins sont venus devant le bateau à 2m de moi. J’était super contente, le reste de la navigation jusqu'à la corse s’est bien passé, cette traversée n’était pas désagréable.
Célia
25 juillet 2016
Le deuxième jour de stage
Un matin tranquille aux alentours de 9h00 tout le monde se lève sauf moi qui galère a me lever, ça retarde les autres.
C’est pas vraiment cool mais je veux tellement rester au lit. je suis pas mal fatiguée et triste,
ce mélange d’émotions n’est pas trop cool…après le déjeuné nous avons bien navigué avec un vent doux, un soleil chaud et un bon équipage pour partir en Corse .
Le soir s’est assez bien passé nous avons tous bien mangé, prêt à attaquer la nuit et le lendemain.
Mes impressions ?
De la tristesse et de la déprime, mais il faut faire avec je n’ai pas le choix.
Camille
premier jour de stage
Tout d’abord les jeunes arrivent dans les environs de 14 heures, nous nous sommes présentés, jeunes et encadrants, ensuite nous avons enchaîné sur un petit goûter.
Le départ s’est fait dans les environs de 18h45, nous avons passé les 4 ponts de Sète, puis nous nous sommes éloignés de ce qui semblait être au loin une île.
Une fois que nous sommes sortis de Sète, J. Marie et Aude nous ont préparé à manger, ensuite nous avons réparti les tâches à faire, comme par exemple moi qui suis de rédaction, nous avons fait les quarts de nuit et le petit matin est arrivé et nous avons petit déjeuné.
Mes premières impressions : Je n’ai rien ressenti de spécial à part la tranquillité du vent sur le visage
Emerson L.
9 juillet 2016
Des nouvelles de Corse...
Vendredi 08 juillet 2016
A bord du bateau nous sommes 11, il y a : Mathias 14 ans qui vient des Hautes-Pyrénées , Rachel,18 ans, qui vient de Montreuil (93), Jean-Marie 16 ans qui vient de Breuillet (91), Camille 15 ans qui vient de Perpignan, Emerson, 17 ans qui vient du Finistère et moi, Célia, 13 ans qui vient de Brétigny- sur-Orge (91). Il y a aussi : Christophe,48 ans, qui vient de Sète, Thierry (le capitaine), 37 ans qui vient du Finistère, Jacques , 41 ans qui vient des montagnes et des Cévennes, Hélène, 44 ans qui vient de Sète et Aude, 30 ans, qui vient de Marseille.
Ces 11 personnes forment l’équipage de Grandeur Nature, un catamaran de 15 mètres qui a 24 ans et qui vient de Sète.
Nous avons quitté le port de Sète dimanche soir pour profiter du vent qui va nous pousser vers la Corse. Les quarts de nuit se sont bien passés, on a pu apprécier les étoiles dans le ciel. Depuis le début du stage, on a de la chance : la mer est calme, ce qui n’a pas empêché quelques uns d’avoir le mal de mer. Au bout de 24 h, nous avons fait escale à Porquerolles, une île près des côtes françaises (après Toulon). On a passé une nuit calme au mouillage, on s’est baignés avec les kayaks et on a repris notre route vers la Corse toujours avec du bon vent. Pendant cette navigation, nous avons vu des baleines au loin (des « rorquals communs ») et des dauphins sont venus à quelques mètres de nous, on a avancé vite avec des pointes de vitesse à 8-10 nœuds.
Notre 2 éme nuit de quart s’est bien passée, personne n’a été malade et au matin nous avons juste eu le temps de petit déjeuner et nous étions en Corse. Au milieu de grandes montagnes rouges qui tombent dans la mer, nous avons trouvé une petite crique où était déjà un petit bateau à moteur et nous avons mis l’ancre. Nous sommes restés une journée à Scandola, nous nous sommes baignés en faisant attention aux méduses (personne ne s’est fait piquer) et on a essayé de trouver des chemins pour monter vers les montagnes, mais il n’y avait que des sentiers de chèvre avec des buissons épineux et parfois il fallait escalader, nous avons grimpé sur un rocher à 200m de haut et on voyait le mouillage et le bateau, c’était beau. Il fallait faire attention en redescendant, mais nous sommes tous rentrés vivants avec juste quelques égratignures. Avant de retourner au bateau, on est allé dans des grottes que l’on avait repérées depuis le mouillage. Je (Célia) suis montée sur un rocher de 20 mètres de haut, je n’arrivais plus a redescendre, j’ai failli tomber et mourir, mais Emerson m’a rattrapée #emersonleheros.
Hier matin nous sommes repartis vers les îles sanguinaires, mais le vent n’était pas avec nous donc nous avons tiré des bords et en fin de journée, nous avons mouillé au pied d’une tour génoise. On s’est tous baignés, il faisait chaud, l’eau était chaude aussi, il y n’y avait pas de méduses et ce matin, Hélène, qui était de petit déjeuner, nous a fait des pains au chocolat (maison), ils étaient bons, et nous sommes repartis pour les îles sanguinaires où nous sommes en ce moment et où nous tapons ce texte. Il fait super beau, alors que ce matin il y avait plein de nuages quand nous avons navigué.
Tout le monde est parti se balader sur l’île, à part Thierry et Camille.
Demain matin nous irons à Ajaccio où nous allons récupérer Anaëlle, 18 ans, une jeune qui va découvrir le bateau pendant ce stage avec nous en Corse. Puis nous continuerons à naviguer vers le sud de l’île et d’autres aventures.
Célia et Christophe.
A bord du bateau nous sommes 11, il y a : Mathias 14 ans qui vient des Hautes-Pyrénées , Rachel,18 ans, qui vient de Montreuil (93), Jean-Marie 16 ans qui vient de Breuillet (91), Camille 15 ans qui vient de Perpignan, Emerson, 17 ans qui vient du Finistère et moi, Célia, 13 ans qui vient de Brétigny- sur-Orge (91). Il y a aussi : Christophe,48 ans, qui vient de Sète, Thierry (le capitaine), 37 ans qui vient du Finistère, Jacques , 41 ans qui vient des montagnes et des Cévennes, Hélène, 44 ans qui vient de Sète et Aude, 30 ans, qui vient de Marseille.
Ces 11 personnes forment l’équipage de Grandeur Nature, un catamaran de 15 mètres qui a 24 ans et qui vient de Sète.
Nous avons quitté le port de Sète dimanche soir pour profiter du vent qui va nous pousser vers la Corse. Les quarts de nuit se sont bien passés, on a pu apprécier les étoiles dans le ciel. Depuis le début du stage, on a de la chance : la mer est calme, ce qui n’a pas empêché quelques uns d’avoir le mal de mer. Au bout de 24 h, nous avons fait escale à Porquerolles, une île près des côtes françaises (après Toulon). On a passé une nuit calme au mouillage, on s’est baignés avec les kayaks et on a repris notre route vers la Corse toujours avec du bon vent. Pendant cette navigation, nous avons vu des baleines au loin (des « rorquals communs ») et des dauphins sont venus à quelques mètres de nous, on a avancé vite avec des pointes de vitesse à 8-10 nœuds.
Notre 2 éme nuit de quart s’est bien passée, personne n’a été malade et au matin nous avons juste eu le temps de petit déjeuner et nous étions en Corse. Au milieu de grandes montagnes rouges qui tombent dans la mer, nous avons trouvé une petite crique où était déjà un petit bateau à moteur et nous avons mis l’ancre. Nous sommes restés une journée à Scandola, nous nous sommes baignés en faisant attention aux méduses (personne ne s’est fait piquer) et on a essayé de trouver des chemins pour monter vers les montagnes, mais il n’y avait que des sentiers de chèvre avec des buissons épineux et parfois il fallait escalader, nous avons grimpé sur un rocher à 200m de haut et on voyait le mouillage et le bateau, c’était beau. Il fallait faire attention en redescendant, mais nous sommes tous rentrés vivants avec juste quelques égratignures. Avant de retourner au bateau, on est allé dans des grottes que l’on avait repérées depuis le mouillage. Je (Célia) suis montée sur un rocher de 20 mètres de haut, je n’arrivais plus a redescendre, j’ai failli tomber et mourir, mais Emerson m’a rattrapée #emersonleheros.
Hier matin nous sommes repartis vers les îles sanguinaires, mais le vent n’était pas avec nous donc nous avons tiré des bords et en fin de journée, nous avons mouillé au pied d’une tour génoise. On s’est tous baignés, il faisait chaud, l’eau était chaude aussi, il y n’y avait pas de méduses et ce matin, Hélène, qui était de petit déjeuner, nous a fait des pains au chocolat (maison), ils étaient bons, et nous sommes repartis pour les îles sanguinaires où nous sommes en ce moment et où nous tapons ce texte. Il fait super beau, alors que ce matin il y avait plein de nuages quand nous avons navigué.
Tout le monde est parti se balader sur l’île, à part Thierry et Camille.
Demain matin nous irons à Ajaccio où nous allons récupérer Anaëlle, 18 ans, une jeune qui va découvrir le bateau pendant ce stage avec nous en Corse. Puis nous continuerons à naviguer vers le sud de l’île et d’autres aventures.
Célia et Christophe.
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