GRANDEUR NATURE est une association Loi 1901 d'accueil social dont l'objectif est la réinsertion de jeunes en difficultés sociales par le voyage, la découverte et l'aventure.
23 décembre 2007
Voilà, ils sont en Casamance!
Le bateau est arrivé hier vers 12 heures dans l'embouchure du Fleuve Casamance, accueilli par Yves et françois (son beau-frère pêcheur) ainsi qu'une troupe de grands dauphins.
18 décembre 2007
Lettre collective du 11 décembre 2007
Bonjour à tous, les parents, la famille, les amis, les anciens, les futurs et les autres s’il y en a !
C’est à moi, benjamin de vous faire le résumé de la dernière semaine passée aux Canaries, je vais commencer par la fin pour que vous sachiez dans quel contexte et dans quel état d’esprit je vous écris. C’est mardi, demain on part. Ce soir il faut que tous les textes soient bouclés pour pouvoir les envoyer, que le bateau soit rangé et nettoyé, les winchs rincés, les cabines et les lessives faites et les dernières enveloppes qui vont sont destinées, fermées. Ce texte, Thomas aurait dû le commencer et devrait être en train de le finir mais comme on en peut pas trop compter sur lui je me suis proposé hier soir de le faire. (Voilà pour la fin !) En début de semaine, vous le savez sûrement Aurel nous a rejoint pour notre plus grand plaisir. Le lendemain matin Kélig, Thomas et Quentin sont partis pour une petite excursion d’une nuit dans l’île. Pendant ce temps là, nous, sur le bateau on se prépare à la navigation. Rinçage de voiles, entretien des moteurs, réparation des quelques égratignures subies par le bateau sur le quai de santa Cruz de la Palma. Chacun bosse dans sa responsabilité, mais forcément c’est quand on se trouve en petit groupe que les évènements et les grandes nouvelles nous tombent dessus. Là, c’est notre skipper qui nous fait une grosse frayeur avec une infection urinaire qui le scotche trois jours dans son lit. Puis au même moment, on apprend qu’un autre jeune va nous rejoindre en début de semaine prochaine. C’est pour nous une excellente nouvelle pour plusieurs raisons : d’abord parce que c’est chouette d’avoir du nouveau sur le bateau, puis ça retarde notre départ de quelques jours du coup, on se dit qu’un autre groupe peut aller se balader dans l’île et c’est aussi l’occasion de réfléchir à la répartition des cabines. On s’est imaginé un moment avec Kélig de mettre Ricardo avec les 3 gars dans la cabine devant, on appellerait ça le ghetto avant bâbord. Non, sérieusement, comment on peut faire ? Moi, je pense qu’il faut séparer les 3 gars qui ont instauré une relation malsaine entre eux et cela fatigue et freine le groupe. Certains ont pensé déplacer Stevie avec Aurel, moi avec Kélig dans l’autre coque et Ricardo avec Thomas et Quentin à l’avant. C’est une bonne idée, mais je n’y crois pas. On na pas confiance, il ne faut pas les laisser seuls. Je ne vois qu’une bonne solution. Il faut exploser le trio, mais il faut une grand qui reste près d’eux. Je propose donc de me mettre dans une bannette à l’avant avec sur l’autre bannette Ricardo et au fond Quentin et Thomas, Stevie prend donc ma place dans la couchette dans la couchette du milieu avec Aurel. Voilà pour le remaniement du dortoir.
Je vais quand même vous parler un peu de la vie au port. Ici à San Sebastian de la Goméra, c’est sûrement la marina la plus sympa de tous les Canaries. Il y a beaucoup de vie et de passage. On rencontre plein de gens très intéressants. Tous les départs, que ce soit vers les Antilles, vers le Cap-Vert ou vers le Sénégal se font ici. Il y a des grands voiliers qui arrivent de Rotterdam après 40 jours de mer pour faire du charter au soleil, il y a des rameurs expérimentés et préparés qui se lancent pour une transat, des gens qui attendent une pièce de leur bateau pour repartir et d’autres qui se disent Goméro et vendent tout pour rester là. On arrive quand même malgré tout notre travail à trouver du temps pour aller visiter les bateaux voisins, aller faire un château de sable sur la plage, jouer au foot, mais aussi faire du kayak de mer, une interview, du jonglage…
Ça n’empêche qu’on a tous envie de partir en mer et de se retrouver enfin entre nous et bien sûr on a tous hâte de vivre le dépaysement. Yves nous envoie des mails très alléchants sur le programme qu’il nous concocte à notre arrivée : messe de Noël à en avoir des frissons, la fête des femmes avec danse et chant, percussions…
Moi je suis fatigué et je sens l’impatience de tout le groupe alors vivement qu’on largue les amarres pour d’autres aventures. On vous souhaite de joyeuses fêtes à tous et on vous dit à bientôt pour les prochaines nouvelles au Sénégal.
On pense à vous
Bises
Benjamin
C’est à moi, benjamin de vous faire le résumé de la dernière semaine passée aux Canaries, je vais commencer par la fin pour que vous sachiez dans quel contexte et dans quel état d’esprit je vous écris. C’est mardi, demain on part. Ce soir il faut que tous les textes soient bouclés pour pouvoir les envoyer, que le bateau soit rangé et nettoyé, les winchs rincés, les cabines et les lessives faites et les dernières enveloppes qui vont sont destinées, fermées. Ce texte, Thomas aurait dû le commencer et devrait être en train de le finir mais comme on en peut pas trop compter sur lui je me suis proposé hier soir de le faire. (Voilà pour la fin !) En début de semaine, vous le savez sûrement Aurel nous a rejoint pour notre plus grand plaisir. Le lendemain matin Kélig, Thomas et Quentin sont partis pour une petite excursion d’une nuit dans l’île. Pendant ce temps là, nous, sur le bateau on se prépare à la navigation. Rinçage de voiles, entretien des moteurs, réparation des quelques égratignures subies par le bateau sur le quai de santa Cruz de la Palma. Chacun bosse dans sa responsabilité, mais forcément c’est quand on se trouve en petit groupe que les évènements et les grandes nouvelles nous tombent dessus. Là, c’est notre skipper qui nous fait une grosse frayeur avec une infection urinaire qui le scotche trois jours dans son lit. Puis au même moment, on apprend qu’un autre jeune va nous rejoindre en début de semaine prochaine. C’est pour nous une excellente nouvelle pour plusieurs raisons : d’abord parce que c’est chouette d’avoir du nouveau sur le bateau, puis ça retarde notre départ de quelques jours du coup, on se dit qu’un autre groupe peut aller se balader dans l’île et c’est aussi l’occasion de réfléchir à la répartition des cabines. On s’est imaginé un moment avec Kélig de mettre Ricardo avec les 3 gars dans la cabine devant, on appellerait ça le ghetto avant bâbord. Non, sérieusement, comment on peut faire ? Moi, je pense qu’il faut séparer les 3 gars qui ont instauré une relation malsaine entre eux et cela fatigue et freine le groupe. Certains ont pensé déplacer Stevie avec Aurel, moi avec Kélig dans l’autre coque et Ricardo avec Thomas et Quentin à l’avant. C’est une bonne idée, mais je n’y crois pas. On na pas confiance, il ne faut pas les laisser seuls. Je ne vois qu’une bonne solution. Il faut exploser le trio, mais il faut une grand qui reste près d’eux. Je propose donc de me mettre dans une bannette à l’avant avec sur l’autre bannette Ricardo et au fond Quentin et Thomas, Stevie prend donc ma place dans la couchette dans la couchette du milieu avec Aurel. Voilà pour le remaniement du dortoir.
Je vais quand même vous parler un peu de la vie au port. Ici à San Sebastian de la Goméra, c’est sûrement la marina la plus sympa de tous les Canaries. Il y a beaucoup de vie et de passage. On rencontre plein de gens très intéressants. Tous les départs, que ce soit vers les Antilles, vers le Cap-Vert ou vers le Sénégal se font ici. Il y a des grands voiliers qui arrivent de Rotterdam après 40 jours de mer pour faire du charter au soleil, il y a des rameurs expérimentés et préparés qui se lancent pour une transat, des gens qui attendent une pièce de leur bateau pour repartir et d’autres qui se disent Goméro et vendent tout pour rester là. On arrive quand même malgré tout notre travail à trouver du temps pour aller visiter les bateaux voisins, aller faire un château de sable sur la plage, jouer au foot, mais aussi faire du kayak de mer, une interview, du jonglage…
Ça n’empêche qu’on a tous envie de partir en mer et de se retrouver enfin entre nous et bien sûr on a tous hâte de vivre le dépaysement. Yves nous envoie des mails très alléchants sur le programme qu’il nous concocte à notre arrivée : messe de Noël à en avoir des frissons, la fête des femmes avec danse et chant, percussions…
Moi je suis fatigué et je sens l’impatience de tout le groupe alors vivement qu’on largue les amarres pour d’autres aventures. On vous souhaite de joyeuses fêtes à tous et on vous dit à bientôt pour les prochaines nouvelles au Sénégal.
On pense à vous
Bises
Benjamin
5 décembre 2007
lettre collective du 30 nov. 07
Bonjour à tous,
Je profite d’un grand moment de tranquillité où nous sommes en équipage réduit sur le bateau, c’est à dire, Christophe, Linda et moi, pour vous donner quelques nouvelles de notre escale aux Canaries.
Nous sommes arrivés à Santa Cruz de La Palma le 14 novembre au petit matin. Il n’y a pas vraiment de place pour notre long et large bateau, mais nous dénichons un petit coin le long d’un quai sûrement prévu pour les bateaux de commerce, mais allons-y sans bruit, on verra bien…
On découvre peu à peu ce que va être notre environnement pendant une dizaine de jours… camions qui déposent des conteneurs, qui en reprend, des frigos qui ronronnent… Nous sommes au cœur du petit commerce de La Palma. Des camions de bananes défilent donc tous les jours pour remplir les cargos direction la Péninsule soit l’Espagne. Derrière nous , les ferries arrivent et repartent deux fois par jour ( liaisons maritimes avec les autres îles de l’archipel ) , ainsi que les bateaux de croisière qui déversent leurs flots de touristes pour une petite escale d’une journée et notre voisin, c’est le petit bateau pilote qui sort plusieurs fois par jour pour aller chercher cargos et ferries et les ramener à quai. Imaginez la joie de Thomas et Quentin à la vue de tous ces gros bateaux qui manoeuvrent !!! Mais attendez, attendez, ne nous éparpillons pas !!! Une arrivée dans un port après plusieurs jours de navigation, veut dire aussi lessive pour tout le monde, courses de fruits et légumes, douches, nettoyage du bateau à l’eau douce…Y’a du boulot et de l’énergie à mettre car notre équipage n’est pas toujours d’accord avec ce programme !
Mais quand même, on est arrivé aux Canaries et ça c’est chouette. Ici on trouve tout, on goûte nos premiers avocats, nos premières mangues, les bananes plantains, les patates douces, les cristophines, et les vraies bananes des Canaries !!! Nous fêtons aussi les 13 ans de Linda, c’est notre premier anniversaire à bord, « instants d’amitié partagée » dis-je même dans un texte.
Nous sommes pour quitter assez rapidement le bruit de la ville et partir enfin découvrir les terres de la Palma et ses autochtones. Pour cette première randonnée, nous avons décidé nous, grands, d’imposer les groupes, histoire de ne pas avoir toute la connerie et toute la flemme dans le même groupe ! C’est Christophe qui est chargé de faire les combinaisons gagnantes. Il regagne bientôt la France donc veille sur le bateau et nous donne comme ça l’occasion de tous partir 4 jours. Roulement de tambours…l’annonce des groupes tombe : Benjamin partira avec Amélia et Stevie …oui ! Wilfried avec Quentin et Linda …hourra ! Et Francis et Kélig avec Solène et Thomas…youpi ! Voilà, y’a plus qu’à boucler les sacs, se renseigner sur les horaires des bus, décider des destinations et c’est parti !
Le groupe de Wilfried est le premier à partir. Ils décident d’aller dans le nord de l’île. Ils n’ont pas beaucoup marché, la combinaison n’était pas gagnante, la connerie et la flemme étaient réunies.
Ça nous a surpris de Quentin. Lui qui nous avait habitué au meilleur, il peut aussi faire le pire ! Donc pas très bon moment pour Wilfried. Le groupe de Ben décide, lui aussi, d’aller vers le nord, mais sont beaucoup plus motivés à marcher et entament le sentier des 13 tunnels et des cascades. Ils se sont amusés comme des enfants à travers des cavités humides et des toboggans de 200 mètres…Ils sont revenus contents de s’être éloignés du groupe et des prises de tête et heureux de s’être surpassés physiquement pour voir de belles choses. Et nous, avec Francis, Solène et Thomas, envisageons d’aller dans la Caldéra mais dommage elle est inaccessible pour cause de travaux. Nous décidons donc de faire la route des volcans. 28 KMS de GR à monter et descendre la ligne de crête des volcans jusqu’à la pointe sud de l’île. Le temps n’est pas trop de la partie, nous sommes beaucoup dans les nuages, c’est physique mais nous sommes tous les quatre très heureux de l’avoir fait !
De retour au bateau, c’est plus pareil, on retrouve les problèmes là où on les avait laissé. Linda ne respecte pas les règles, Stevie fait ce qu’il veut quand il le veut, Thomas se laisse envahir par son côté négatif, Quentin qui veut devenir pompier joue le pyromane dans le bateau, Solène n’en peut plus de tout ça et préfère même rentrer chez elle et Amélia a du mal à contenir sa tristesse. Les bilans s’imposent. Il faut sauver les soldats Thomas et Quentin, vite les faire basculer du côté clair de la force.
Stevie est en sursis à bord et Linda prépare déjà ses sacs. Francis repart en rando avec Quentin, Solène et Amélia, pour souffler et profiter encore de la beauté de La palma. Entre temps, Linda se tord le genou et le moteur tribord crame. Nous sommes dépités devant toute la poudre d’extincteur et les fils électriques brûlés ! Heureusement le super électricien nous répare tout ça en une journée et le dimanche 25 novembre, nous pouvons quitter La Palma pour rejoindre Ténérife et déjà se préparer à l’ascension du Teide, 3718m ! Le bateau est au mouillage à El Médano, dans le sud de l’île. Comme je vous le disais, tout l’équipage est parti et avec Christophe nous préparons le retour en France de Linda. Nous pensons que notre voyage n’est pas adapté pour elle. Linda nécessite d’être accompagnée dans tout ce qu’elle fait en permanence et nous ne pouvons pas prendre de risques sanitaires quand à son hygiène vraiment trop précaire au Sénégal, en traversée ou en Amazonie !
Christophe prend lui aussi l’avion : snif ! Il va nous manquer, c’est sûr, son humour, son efficacité, son espagnol vont nous faire défaut, mais voilà, maintenant à nous de jouer !
Nous sommes « neufs » et 9 prêts à partir pour La Goméra pour enfin lire votre courrier et préparer la bateau à larguer les amarres direction La Casamance , mais ça, c’est notre histoire !!!
Kélig
Je profite d’un grand moment de tranquillité où nous sommes en équipage réduit sur le bateau, c’est à dire, Christophe, Linda et moi, pour vous donner quelques nouvelles de notre escale aux Canaries.
Nous sommes arrivés à Santa Cruz de La Palma le 14 novembre au petit matin. Il n’y a pas vraiment de place pour notre long et large bateau, mais nous dénichons un petit coin le long d’un quai sûrement prévu pour les bateaux de commerce, mais allons-y sans bruit, on verra bien…
On découvre peu à peu ce que va être notre environnement pendant une dizaine de jours… camions qui déposent des conteneurs, qui en reprend, des frigos qui ronronnent… Nous sommes au cœur du petit commerce de La Palma. Des camions de bananes défilent donc tous les jours pour remplir les cargos direction la Péninsule soit l’Espagne. Derrière nous , les ferries arrivent et repartent deux fois par jour ( liaisons maritimes avec les autres îles de l’archipel ) , ainsi que les bateaux de croisière qui déversent leurs flots de touristes pour une petite escale d’une journée et notre voisin, c’est le petit bateau pilote qui sort plusieurs fois par jour pour aller chercher cargos et ferries et les ramener à quai. Imaginez la joie de Thomas et Quentin à la vue de tous ces gros bateaux qui manoeuvrent !!! Mais attendez, attendez, ne nous éparpillons pas !!! Une arrivée dans un port après plusieurs jours de navigation, veut dire aussi lessive pour tout le monde, courses de fruits et légumes, douches, nettoyage du bateau à l’eau douce…Y’a du boulot et de l’énergie à mettre car notre équipage n’est pas toujours d’accord avec ce programme !
Mais quand même, on est arrivé aux Canaries et ça c’est chouette. Ici on trouve tout, on goûte nos premiers avocats, nos premières mangues, les bananes plantains, les patates douces, les cristophines, et les vraies bananes des Canaries !!! Nous fêtons aussi les 13 ans de Linda, c’est notre premier anniversaire à bord, « instants d’amitié partagée » dis-je même dans un texte.
Nous sommes pour quitter assez rapidement le bruit de la ville et partir enfin découvrir les terres de la Palma et ses autochtones. Pour cette première randonnée, nous avons décidé nous, grands, d’imposer les groupes, histoire de ne pas avoir toute la connerie et toute la flemme dans le même groupe ! C’est Christophe qui est chargé de faire les combinaisons gagnantes. Il regagne bientôt la France donc veille sur le bateau et nous donne comme ça l’occasion de tous partir 4 jours. Roulement de tambours…l’annonce des groupes tombe : Benjamin partira avec Amélia et Stevie …oui ! Wilfried avec Quentin et Linda …hourra ! Et Francis et Kélig avec Solène et Thomas…youpi ! Voilà, y’a plus qu’à boucler les sacs, se renseigner sur les horaires des bus, décider des destinations et c’est parti !
Le groupe de Wilfried est le premier à partir. Ils décident d’aller dans le nord de l’île. Ils n’ont pas beaucoup marché, la combinaison n’était pas gagnante, la connerie et la flemme étaient réunies.
Ça nous a surpris de Quentin. Lui qui nous avait habitué au meilleur, il peut aussi faire le pire ! Donc pas très bon moment pour Wilfried. Le groupe de Ben décide, lui aussi, d’aller vers le nord, mais sont beaucoup plus motivés à marcher et entament le sentier des 13 tunnels et des cascades. Ils se sont amusés comme des enfants à travers des cavités humides et des toboggans de 200 mètres…Ils sont revenus contents de s’être éloignés du groupe et des prises de tête et heureux de s’être surpassés physiquement pour voir de belles choses. Et nous, avec Francis, Solène et Thomas, envisageons d’aller dans la Caldéra mais dommage elle est inaccessible pour cause de travaux. Nous décidons donc de faire la route des volcans. 28 KMS de GR à monter et descendre la ligne de crête des volcans jusqu’à la pointe sud de l’île. Le temps n’est pas trop de la partie, nous sommes beaucoup dans les nuages, c’est physique mais nous sommes tous les quatre très heureux de l’avoir fait !
De retour au bateau, c’est plus pareil, on retrouve les problèmes là où on les avait laissé. Linda ne respecte pas les règles, Stevie fait ce qu’il veut quand il le veut, Thomas se laisse envahir par son côté négatif, Quentin qui veut devenir pompier joue le pyromane dans le bateau, Solène n’en peut plus de tout ça et préfère même rentrer chez elle et Amélia a du mal à contenir sa tristesse. Les bilans s’imposent. Il faut sauver les soldats Thomas et Quentin, vite les faire basculer du côté clair de la force.
Stevie est en sursis à bord et Linda prépare déjà ses sacs. Francis repart en rando avec Quentin, Solène et Amélia, pour souffler et profiter encore de la beauté de La palma. Entre temps, Linda se tord le genou et le moteur tribord crame. Nous sommes dépités devant toute la poudre d’extincteur et les fils électriques brûlés ! Heureusement le super électricien nous répare tout ça en une journée et le dimanche 25 novembre, nous pouvons quitter La Palma pour rejoindre Ténérife et déjà se préparer à l’ascension du Teide, 3718m ! Le bateau est au mouillage à El Médano, dans le sud de l’île. Comme je vous le disais, tout l’équipage est parti et avec Christophe nous préparons le retour en France de Linda. Nous pensons que notre voyage n’est pas adapté pour elle. Linda nécessite d’être accompagnée dans tout ce qu’elle fait en permanence et nous ne pouvons pas prendre de risques sanitaires quand à son hygiène vraiment trop précaire au Sénégal, en traversée ou en Amazonie !
Christophe prend lui aussi l’avion : snif ! Il va nous manquer, c’est sûr, son humour, son efficacité, son espagnol vont nous faire défaut, mais voilà, maintenant à nous de jouer !
Nous sommes « neufs » et 9 prêts à partir pour La Goméra pour enfin lire votre courrier et préparer la bateau à larguer les amarres direction La Casamance , mais ça, c’est notre histoire !!!
Kélig
26 novembre 2007
Kelig vue par Ben
Est-ce encore vraiment nécessaire de la présenter. Tout le monde commence à la connaître notre force vive. Kelig avant tout est bretonne, elle aime le beurre salé et la bonne galette a la farine de Sarazin. Et en tant que bretonne elle tient son rôle de bonne vivante, elle aime bien bien manger, chanter, danser, avoir de grandes discussions pour essayer de refaire le monde car notre amie est une révoltée. Elle a grand cœur, sa famille et ses amis comptent beaucoup pour elle, elle est sensible et aussi un peu photosensible. C’est notre force féminine du bateau qui sait ne pas se laisser marcher sur les pieds même si elle est dotée d’une grande patience. C’est une fille de la route, une aventurière qui aime l’inconnu et qui à déjà beaucoup vadrouillé dans notre vaste monde.
Voilà un peu Kelig comme je la vois sans trop entrer dans les détails.
Benjamin
Voilà un peu Kelig comme je la vois sans trop entrer dans les détails.
Benjamin
Benjamin vu par Quentin
21 ans, cheveux longs et blonds, aux yeux bleus, à peu près 1m75, d’origine Allemande. A voyagé en tant que jeune en 2003/2004 sur Grandeur Nature et il est maintenant devenu encadrant dans l’association. Peut supporter qu’on l’embête, mais ne supporte pas qu’on embête les autres. Il déteste qu’on le prenne pour un imbécile. C’est quelqu’un de très sensible qui s’attache beaucoup à son entourage et qui est très blessé quand on parle en mal des gens qui l’aime. Il adore rigoler et aime bien jouer avec les gens. Il est aussi amoureux de la nature et déteste que l’on fasse du mal aux animaux et aux plantes. Il est anti-OGM et a voté Bové aux élections présidentielles. Il essaye aussi d’être végétarien et supporte difficilement la vue du sang. Petit cascadeur mais très prudent. Il a horreur de vivre dans le sale, mais pour autant adore se salir. Je crois que je vous ai tout dit sur lui.
J’aime beaucoup Ben, car on peut facilement parler avec lui, ce qui n’est pas toujours le cas avec les autres.
Quentin
J’aime beaucoup Ben, car on peut facilement parler avec lui, ce qui n’est pas toujours le cas avec les autres.
Quentin
23 novembre 2007
Portrait de Stevie par Solène…
Lui, c’est Stevie alias Shado. Un jeune Antillais de 14 ans, habitant à Grigny dans le 91 (c’est chanmé tu vois). Bon il est fainéant, même très fainéant, mais il est quand même sympathique « par moment ».
Si vous entendez un jour : « j’suis yombe », « regardez les dauphins sur la tête de moi », « sur la tête de ma mère que c’est pas moi, non je rigole », « c’est trop chime, vous êtes trop fort vous » et « putain de ta race » : pas de doute, c’est lui… Nous avons longtemps (avec Amélia) cherché le sens de ses expressions (mystiques), mais non, on a toujours rien compris, c’est vraiment un langage de parisien !
Bref, ses passions sont la moto et la mécanique, la sieste et le disage de conneries, n’oublions pas l’acrobatie et la mangeaison de pâtes chinoises.
Voilà c’est Stevie c’est lui, enfin de mon point de mon point de vue.
Solène
Si vous entendez un jour : « j’suis yombe », « regardez les dauphins sur la tête de moi », « sur la tête de ma mère que c’est pas moi, non je rigole », « c’est trop chime, vous êtes trop fort vous » et « putain de ta race » : pas de doute, c’est lui… Nous avons longtemps (avec Amélia) cherché le sens de ses expressions (mystiques), mais non, on a toujours rien compris, c’est vraiment un langage de parisien !
Bref, ses passions sont la moto et la mécanique, la sieste et le disage de conneries, n’oublions pas l’acrobatie et la mangeaison de pâtes chinoises.
Voilà c’est Stevie c’est lui, enfin de mon point de mon point de vue.
Solène
Linda vu par Francis
Linda une grande fille comme ça, Linda nous vient d’une grande banlieue, de la grande ville que l’on appelle capitale, avec des grands yeux noirs et de jolis cheveux bouclés.
Quel courage de quitter pour un temps sa famille et ses amis, quand on a peine 13 ans, pour se lancer dans l’aventure Grandeur Nature.
Quand j’ai rencontré Linda pour la première fois, c’était à Sète, au siège de l’association. Elle semblait toute perdu et parlait de son envie de devenir océanographe ! Du chemin a parcourir, partir à la découverte c’est un bon début, surtout en bateau.
Donc, Linda, jeune fille volontaire avec une peur légitime pour ce qui est nouveau, mais prête à remplir plein de beaux cahiers pour raconter son voyage. Un caractère « soupe au lait » classique pour une ado qui baigne dans le monde bien faisant de la consommation : « un bonbon par-ci, j’aime pas ça par là ! Vous n’avez pas des gâteaux de la marque machin ? » Chez Linda des attitudes de refus systématique peuvent surprendre mais des élans de générosité aussi : « tu veux une tartine de confiture ? »Linda et ses trois sacs partent en voyage et c’est peut être le plus important.
Si vous vous attendiez à ce que je vous parle de son sale caractère et de sa coquetterie, c’est râpé ! J’ai choisi le coté qui va bien a Linda : le sourire.
Francis
Quel courage de quitter pour un temps sa famille et ses amis, quand on a peine 13 ans, pour se lancer dans l’aventure Grandeur Nature.
Quand j’ai rencontré Linda pour la première fois, c’était à Sète, au siège de l’association. Elle semblait toute perdu et parlait de son envie de devenir océanographe ! Du chemin a parcourir, partir à la découverte c’est un bon début, surtout en bateau.
Donc, Linda, jeune fille volontaire avec une peur légitime pour ce qui est nouveau, mais prête à remplir plein de beaux cahiers pour raconter son voyage. Un caractère « soupe au lait » classique pour une ado qui baigne dans le monde bien faisant de la consommation : « un bonbon par-ci, j’aime pas ça par là ! Vous n’avez pas des gâteaux de la marque machin ? » Chez Linda des attitudes de refus systématique peuvent surprendre mais des élans de générosité aussi : « tu veux une tartine de confiture ? »Linda et ses trois sacs partent en voyage et c’est peut être le plus important.
Si vous vous attendiez à ce que je vous parle de son sale caractère et de sa coquetterie, c’est râpé ! J’ai choisi le coté qui va bien a Linda : le sourire.
Francis
Amélia vu par Linda
Agée de 16 ans, cheveux châtain blond, et petite de taille. Elle a un caractère dure à supporter car elle fait des réflexions déplacées. Elle tombe facilement malade, son passe temps préféré c’est de vomir dans son lit ou aux toilettes. Elle dessine assez bien. Puis elle s’occupe des affaires des autres et trouve des solutions à leurs problèmes mais à tendance à s’oublier. Je pense qu’elle à un énorme cœur à partager, elle est ouverte à tout le monde. C’est une fille sage qui a confiance en elle. Qui peut être utile à tout le monde en tout cas pour moi.
Linda
Linda
22 novembre 2007
Thomas vu par Amélia.
Thomas, c’est celui qui est capable de se lever a 6h du matin juste parce qu’il veut pêcher toute la matinée. C’est celui qui peut sourire, rire, et qui, tout à coup, parce qu’il a été vexé ou contrarié, peut s’enflammer, comme ça, pour rien et faire toute une histoire pour pas grand chose. Il a besoin de dire qu’il est là, alors des fois il a des coups de speed, il va commencer à faire le singe ou autres trucs « pas normaux » comme dirait Linda. Il se cache derrière cette carapace de « ptit con » mais on fond, on le sait tous Thomas c’est quelqu’un de sensible qui peut quand il a envie être quelqu’un de très gentil et de très agréable a vivre. Mais je crois que la chose qui marque le plus quand on voit Thomas, c’est le fait qu’il soit si influençable, mais ça changera, j’ai confiance car avant d’être grand, le Baobab était petit aussi !!
Amélia
Amélia
Christophe vu par Thomas
Il mesure 1m67, cheveux long, bruns aux yeux marron. N’est pas très sportif, aime raconter des blagues parfois un peu nulles mais on s’y habitue ! Il n’aime pas répéter 5 fois les mêmes choses. Il n’aime pas qu’on le prenne pour un imbécile. C’est une personne assez agressive mais qui n’aime pas la violence physique, je l’apprécie quand même. Il adore manger, prend toujours ce qu’on lui donne et fini toujours son assiette. Je crois que je vous ai tout dit sur lui.
Thomas
Thomas
Francis vu par Christophe
Pour faire le portrait d’un Francis
Pour faire le portrait d’un Francis, tremper sa plume dans l’encre pour les cheveux, la barbe et les yeux. La tremper aussi dans l’écume des vagues pour ajouter quelques touches de blanc dans la barbe, les cheveux et pour faire briller ses yeux ! Si ce n’est pas suffisant, attendre la nuit et capturer un peu de la lumière des étoiles et de la lune. Sinon Francis est comme nous tous, un enfant qui a grandi, mais lui en a conscience ! Alors qu’importe l’âge, quand on a encore tant de choses à découvrir ! Autant d’envies à courir, et l’Océan devant soi comme horizon inatteignable…
Christophe, à la façon de Jaques Prévert.
Pour faire le portrait d’un Francis, tremper sa plume dans l’encre pour les cheveux, la barbe et les yeux. La tremper aussi dans l’écume des vagues pour ajouter quelques touches de blanc dans la barbe, les cheveux et pour faire briller ses yeux ! Si ce n’est pas suffisant, attendre la nuit et capturer un peu de la lumière des étoiles et de la lune. Sinon Francis est comme nous tous, un enfant qui a grandi, mais lui en a conscience ! Alors qu’importe l’âge, quand on a encore tant de choses à découvrir ! Autant d’envies à courir, et l’Océan devant soi comme horizon inatteignable…
Christophe, à la façon de Jaques Prévert.
21 novembre 2007
Wilfried vu par Kélig
Wilfried, c’est notre nouveau capitaine à bord de Grandeur Nature. Il a rejoint l’équipage en avril et depuis, il a fait plein de travaux sur le bateau pour qu’il soit prêt à partir pour le tour du monde, observé notre mode de fonctionnement et s’y est intégré. Et maintenant, le voilà lui aussi au cœur de l’aventure… Bienvenida companero !!!
Wilfried, il a 33 ans et il vient du Mans. Il n’est pas amoureux fou de sa région, mais par contre il adore ses rillettes et le pâté de lapin de sa tante. Oui, c’est un trait important de la personnalité de notre capitaine, il aime bien la bonne bouffe accompagnée d’un bon vin, un Faugères ou un Bourgogne par exemple ! Je pense que si Wilfried n’était pas à bord, il serait déjà parti faire un tour de France des spécialités culinaires et œnologiques ! Peut-être son prochain périple !?
Par son allure tranquille et calme, version Antillaise, on pourrait penser que tout lui passe au travers, mais que nenni, ne vous y fiez pas, Wilfried est un garçon sensible, qui sait se remettre en question et dire les choses quand ça dépasse ses limites. Il n’aime pas se mettre en avant et lui faut sûrement du temps pour se sentir à l’aise vraiment, en pleine possession de tous ses moyens. Bon, des fois, c’est vrai, il aime bien râler, mais ça c’est côté brun de la Sarthe.
Plus tard, quand il sera grand, après avoir fait une bonne cure de confit de canard et de langue de bœuf, il vivra sur son terrain peinard, aux Antilles avec son petit bateau en bois au mouillage devant chez lui, son petit jardin, dans une petite case très colorée pleine de bidouilles pour vivre un maximum en autonomie d’énergie, d’eau et surtout aux portes grandes ouvertes pour accueillir tous les amis et les gens sympas de passage.
Kélig
Wilfried, il a 33 ans et il vient du Mans. Il n’est pas amoureux fou de sa région, mais par contre il adore ses rillettes et le pâté de lapin de sa tante. Oui, c’est un trait important de la personnalité de notre capitaine, il aime bien la bonne bouffe accompagnée d’un bon vin, un Faugères ou un Bourgogne par exemple ! Je pense que si Wilfried n’était pas à bord, il serait déjà parti faire un tour de France des spécialités culinaires et œnologiques ! Peut-être son prochain périple !?
Par son allure tranquille et calme, version Antillaise, on pourrait penser que tout lui passe au travers, mais que nenni, ne vous y fiez pas, Wilfried est un garçon sensible, qui sait se remettre en question et dire les choses quand ça dépasse ses limites. Il n’aime pas se mettre en avant et lui faut sûrement du temps pour se sentir à l’aise vraiment, en pleine possession de tous ses moyens. Bon, des fois, c’est vrai, il aime bien râler, mais ça c’est côté brun de la Sarthe.
Plus tard, quand il sera grand, après avoir fait une bonne cure de confit de canard et de langue de bœuf, il vivra sur son terrain peinard, aux Antilles avec son petit bateau en bois au mouillage devant chez lui, son petit jardin, dans une petite case très colorée pleine de bidouilles pour vivre un maximum en autonomie d’énergie, d’eau et surtout aux portes grandes ouvertes pour accueillir tous les amis et les gens sympas de passage.
Kélig
Solène vue par Wilfried
Solène est une petite brunette à la mèche tombante qui, dans le vent peut-être gênante. Elle a un petit nez de Cléopâtre, vraiment douce pour nous lire ses textes et plein de délicatesse pour le groupe. Elle a certainement des origines Italiennes de par son caractère bien trempé qui lui permet de s’affirmer au sein du groupe quand c’est nécessaire.
Son surnom, « mademoiselle Bio » du bateau ne l’empêche pas en tout cas d’être la reine des lasagnes. C’est un vrai plaisir de faire la cuisine avec elle. Solène a décidé d’apprendre la guitare et s’est fixé l’objectif de jouer un morceau avant Noël.
A plus long terme, elle a le projet de voyager en Inde et de devenir kiné. Elle y arrivera j’en suis sûr !!!
Wilfried
Son surnom, « mademoiselle Bio » du bateau ne l’empêche pas en tout cas d’être la reine des lasagnes. C’est un vrai plaisir de faire la cuisine avec elle. Solène a décidé d’apprendre la guitare et s’est fixé l’objectif de jouer un morceau avant Noël.
A plus long terme, elle a le projet de voyager en Inde et de devenir kiné. Elle y arrivera j’en suis sûr !!!
Wilfried
Vendredi 9 novembre
Aujourd’hui pourrait être une journée de navigation banale mais non, d’abord, il y a les portraits qui doivent être terminés pour notre arrivée aux Canaries et comme nous nous rapprochons assez vite, il serait temps de penser à s’y mettre ! Chacun s’applique, crayon et papier en main à dessiner ou à écrire le portrait de la personne qu’il a tiré au sort. Moi, je suis tombé sur Thomas et j’avoue qu’il m’a fallut beaucoup de temps avant d’y parvenir, car ce n’est vraiment pas simple !
Une grande partie de la journée fut aussi consacrée à la baignade. Ça nous a fait beaucoup de bien car nous n’avons pas eu cette opportunité très souvent depuis le début du voyage. Mais je pense que ce qui restera le plus dans l’esprit de chacun ce 9 novembre 2007, c’est le nombre d’animaux marins que nous avons croisé. C’était comme un ballet enchanté, une tortue ouvre le bal. C’était pour moi, la première fois que je voyais une tortue de mer et c’est bizarre de voir cette carapace flotter à la surface de l’eau ! Puis vient le tour des dauphins qui nous offrent un spectacle : ils se tournent, nous regardent puis bondissent hors de l’eau. Soudain, « oh ! Un souffle ! » Et oui, ce sont les rorquals qui rentrent en piste, plus timide, ils gardent leur distance. Mais bientôt vient le clou du spectacle, ils ont choqué Stevie qui vous dirait que c’était vraiment trop « mystique », et oui, ce sont encore eux, les dauphins, mais différents. Des dauphins environ 3 fois plus grands que les précédents venus avec les thons pour une partie de pêche endiablée. Sans vous parler de ces poissons qu’on apercevait au loin effectuer des bonds de plus de 3 mètres de haut !
C’est alors, des étoiles dans les yeux, après avoir vu tant de vies sous notre beau bateau, que nous nous installons tous dans le cockpit afin d’écouter la suite de notre livre en lecture collective. Nous lisons en ce moment « La grammaire est une chanson douce » d’Erik Orsenna, un livre qui fait réfléchir sur ces êtres que nous négligeons un peu trop : les mots !
Je pense que sur ce bateau, certains devraient y réfléchir et y accorder un peu plus d’importance !
Amélia
Une grande partie de la journée fut aussi consacrée à la baignade. Ça nous a fait beaucoup de bien car nous n’avons pas eu cette opportunité très souvent depuis le début du voyage. Mais je pense que ce qui restera le plus dans l’esprit de chacun ce 9 novembre 2007, c’est le nombre d’animaux marins que nous avons croisé. C’était comme un ballet enchanté, une tortue ouvre le bal. C’était pour moi, la première fois que je voyais une tortue de mer et c’est bizarre de voir cette carapace flotter à la surface de l’eau ! Puis vient le tour des dauphins qui nous offrent un spectacle : ils se tournent, nous regardent puis bondissent hors de l’eau. Soudain, « oh ! Un souffle ! » Et oui, ce sont les rorquals qui rentrent en piste, plus timide, ils gardent leur distance. Mais bientôt vient le clou du spectacle, ils ont choqué Stevie qui vous dirait que c’était vraiment trop « mystique », et oui, ce sont encore eux, les dauphins, mais différents. Des dauphins environ 3 fois plus grands que les précédents venus avec les thons pour une partie de pêche endiablée. Sans vous parler de ces poissons qu’on apercevait au loin effectuer des bonds de plus de 3 mètres de haut !
C’est alors, des étoiles dans les yeux, après avoir vu tant de vies sous notre beau bateau, que nous nous installons tous dans le cockpit afin d’écouter la suite de notre livre en lecture collective. Nous lisons en ce moment « La grammaire est une chanson douce » d’Erik Orsenna, un livre qui fait réfléchir sur ces êtres que nous négligeons un peu trop : les mots !
Je pense que sur ce bateau, certains devraient y réfléchir et y accorder un peu plus d’importance !
Amélia
Mercredi 7 novembre
Notre 2ème jour depuis Cadiz en navigation vers Les Canaries.
J’ai demandé à chacun son meilleur moment de la journée ! Pour Quentin, c’était la baignade à la traîne, pour Thomas, les portraits chinois pendant le repas. Pour Wilfried la discussion du soir avec Quentin, pour Amélia la baignade du matin en pleine mer, pour Francis, « quand je suis allé quelques minutes à l’étrave regarder le soleil et la mer. » Pour Solène, la baignade du matin, quand j’étais dans l’eau et que je nageais dans le silence. Pour Kélig, quand tous les jeunes étaient en train de faire travailler leur neurone, c’était satisfaisant. Pour Ben, sa journée de cuisine avec Amélia, pour Linda, la baignade du matin avec Amélia, Solène et Quentin. Et pour Stevie : « J’sais pas, quand j’ai dormi ! » Et moi, mon meilleur moment, je lisais l’excellent livre de Chomsky, « comprendre le pouvoir », éditions Aden. Et que voyant tout le monde occupé à apprendre, je me disais que ce que nous faisons est utile ! Reste à le rendre agréable… Sinon pourquoi ?
« On prend mieux conscience des choses en agissant »
PS : sinon le vent n’a fait que mollir et la moyenne s’en ressent ! je pense que j’ai été un peu trop optimiste dans mon pronostic d’arrivée !
Christophe
J’ai demandé à chacun son meilleur moment de la journée ! Pour Quentin, c’était la baignade à la traîne, pour Thomas, les portraits chinois pendant le repas. Pour Wilfried la discussion du soir avec Quentin, pour Amélia la baignade du matin en pleine mer, pour Francis, « quand je suis allé quelques minutes à l’étrave regarder le soleil et la mer. » Pour Solène, la baignade du matin, quand j’étais dans l’eau et que je nageais dans le silence. Pour Kélig, quand tous les jeunes étaient en train de faire travailler leur neurone, c’était satisfaisant. Pour Ben, sa journée de cuisine avec Amélia, pour Linda, la baignade du matin avec Amélia, Solène et Quentin. Et pour Stevie : « J’sais pas, quand j’ai dormi ! » Et moi, mon meilleur moment, je lisais l’excellent livre de Chomsky, « comprendre le pouvoir », éditions Aden. Et que voyant tout le monde occupé à apprendre, je me disais que ce que nous faisons est utile ! Reste à le rendre agréable… Sinon pourquoi ?
« On prend mieux conscience des choses en agissant »
PS : sinon le vent n’a fait que mollir et la moyenne s’en ressent ! je pense que j’ai été un peu trop optimiste dans mon pronostic d’arrivée !
Christophe
20 novembre 2007
Il est ouf!
OUF ! L’Atlantique nous apporte aussi plus d’espèces d’oiseaux marins que dans la Méditerranée
Cela va nous changer du goéland citadin Sétois qui a su s’adapter à nos poubelles, à nos trottoirs et à nos bagnoles.
Parmi ces oiseaux, s’il en est un assez ordinaire, c’est le fou de Bassan (oiseau mythique des côtes nord de la Bretagne , d’où la fameuse réserve des 7 îles au large de Perros-Guirec.)
Au sortir du détroit de Gibraltar, nous avons longtemps observé ce bel oiseau facilement reconnaissable à son allure élégante, ses bouts des ailes foncés, sa tête jaune et son bec tranchant comme un sabre.
Les fous de Bassan sont d’excellents plongeurs : pour pêcher, ils sont capables d’effectuer des prouesses. Le fou doit son nom à ses plongeons spectaculaires : il n’hésite pas de se lancer d’une hauteur de 15 à 20 mètres pour atteindre 90 km/h ; il peut descendre à une dizaine de mètres de profondeur. Avec son bec en forme de poignard, il assomme les poissons. Il dévore également les petites crevettes et le plancton, mais se contente parfois des restes de pêche laissés par les marins.
Le fou de Bassan s’éloigne rarement à plus de 200 km des côtes. Il niche en colonie importante sur les falaises. La femelle du fou pond 2 œufs, mais lorsqu’ils éclosent, c’est à qui sera le plus fort, pour s’approprier la nourriture que rapporte les 2 parents. Le petit, le plus faible mourra de faim sans que les adultes n’interviennent. Dure loi de la nature « survivre pour se reproduire »…
Enfin, pour l’anecdote, sachez que l’homme s’est inspiré de cet oiseau pour l’architecture du prestigieux Concorde, (aérodynamisme oblige).
Documentation « la mer » Imagia découverte du monde.
Francis
Cela va nous changer du goéland citadin Sétois qui a su s’adapter à nos poubelles, à nos trottoirs et à nos bagnoles.
Parmi ces oiseaux, s’il en est un assez ordinaire, c’est le fou de Bassan (oiseau mythique des côtes nord de la Bretagne , d’où la fameuse réserve des 7 îles au large de Perros-Guirec.)
Au sortir du détroit de Gibraltar, nous avons longtemps observé ce bel oiseau facilement reconnaissable à son allure élégante, ses bouts des ailes foncés, sa tête jaune et son bec tranchant comme un sabre.
Les fous de Bassan sont d’excellents plongeurs : pour pêcher, ils sont capables d’effectuer des prouesses. Le fou doit son nom à ses plongeons spectaculaires : il n’hésite pas de se lancer d’une hauteur de 15 à 20 mètres pour atteindre 90 km/h ; il peut descendre à une dizaine de mètres de profondeur. Avec son bec en forme de poignard, il assomme les poissons. Il dévore également les petites crevettes et le plancton, mais se contente parfois des restes de pêche laissés par les marins.
Le fou de Bassan s’éloigne rarement à plus de 200 km des côtes. Il niche en colonie importante sur les falaises. La femelle du fou pond 2 œufs, mais lorsqu’ils éclosent, c’est à qui sera le plus fort, pour s’approprier la nourriture que rapporte les 2 parents. Le petit, le plus faible mourra de faim sans que les adultes n’interviennent. Dure loi de la nature « survivre pour se reproduire »…
Enfin, pour l’anecdote, sachez que l’homme s’est inspiré de cet oiseau pour l’architecture du prestigieux Concorde, (aérodynamisme oblige).
Documentation « la mer » Imagia découverte du monde.
Francis
Mardi 6 novembre
C’est la première journée en mer pour une traversée continent Européen vers les Terres Africaines (depuis longtemps colonisées par les hommes blancs) : Les îles des Canaries ; leurs habitants d’origine, les « Guanches » semblent remontés à l’homme de Cro-magnon et leur pratique de momification des morts suggère des liens avec l’Egypte ancienne.
C’est un archipel essentiellement volcanique. Les 7 îles principales des Canaries « appartiennent » à L’Espagne et représente une entité administrative. Néanmoins elles disposent d’un statut particulier par rapport à l’Europe (douanes et fiscalité).
Une navigation de plusieurs jours nous attend. L’Océan nous accueille avec un vent favorable pour notre route (cap au 220°), et pour calmer les esprits, souhaitons-le !
En mer, tout est différent pour ceux qui connaissent déjà, et tout est à apprendre pour ceux qui découvrent. Notre rôle d’encadrant va être de « capter » l’attention de nos jeunes « désoeuvrés ». Le vent du Nord-est s’est calmé comme prévu, après la traversée du rail de cargo de Gibraltar et une bonne nouvelle à bord : nous recevons RFI (Radio France Internationale) sur la radio BLU ! L’antenne fonctionne ; nous allons pouvoir écouter les infos météo ainsi que quelques nouvelles du monde : sont-elles intéressantes ?
Pour ce qui est de notre bord, tout n’est pas réglé pour la bonne marche de notre groupe et les pics de mauvaises fois sont souvent l’occasion de prises de têtes à répétition : « du vol de gâteaux à l’engueulade systématique. Nous remettons une nouvelle fois les pendules à l’heure. Nous sommes encore loin des Canaries, environ 330 milles. Nous naviguons toujours vers le soleil d’hiver des tropiques avec, dans ma tête, l’idée de belles randonnées sur des terres randonnées, à la rencontre de populations différentes. Il nous faut tous lâcher prise pour pouvoir déguster notre voyage et admirer les vols élégants des fous de Bassan qui nous accompagnent.
Francis
C’est un archipel essentiellement volcanique. Les 7 îles principales des Canaries « appartiennent » à L’Espagne et représente une entité administrative. Néanmoins elles disposent d’un statut particulier par rapport à l’Europe (douanes et fiscalité).
Une navigation de plusieurs jours nous attend. L’Océan nous accueille avec un vent favorable pour notre route (cap au 220°), et pour calmer les esprits, souhaitons-le !
En mer, tout est différent pour ceux qui connaissent déjà, et tout est à apprendre pour ceux qui découvrent. Notre rôle d’encadrant va être de « capter » l’attention de nos jeunes « désoeuvrés ». Le vent du Nord-est s’est calmé comme prévu, après la traversée du rail de cargo de Gibraltar et une bonne nouvelle à bord : nous recevons RFI (Radio France Internationale) sur la radio BLU ! L’antenne fonctionne ; nous allons pouvoir écouter les infos météo ainsi que quelques nouvelles du monde : sont-elles intéressantes ?
Pour ce qui est de notre bord, tout n’est pas réglé pour la bonne marche de notre groupe et les pics de mauvaises fois sont souvent l’occasion de prises de têtes à répétition : « du vol de gâteaux à l’engueulade systématique. Nous remettons une nouvelle fois les pendules à l’heure. Nous sommes encore loin des Canaries, environ 330 milles. Nous naviguons toujours vers le soleil d’hiver des tropiques avec, dans ma tête, l’idée de belles randonnées sur des terres randonnées, à la rencontre de populations différentes. Il nous faut tous lâcher prise pour pouvoir déguster notre voyage et admirer les vols élégants des fous de Bassan qui nous accompagnent.
Francis
19 novembre 2007
lundi 5 novembre
Maintenant, nous nous préparons pour une semaine de nav jusqu’aux îles Canaries, soit 568 milles. Ça va être un de mes premiers petits périples, car il y en aura d’autres plus gros encore croyez-le. Ça y est, nous sommes fins prêts pour partir. Attention ! Un pare-battage volant à droite, larguez les amarres !!! Quelle montée d’adrénaline pour une simple sortie du port. Ouf, enfin partis. Après une petite heure de moteur et de manœuvre, nous sommes enfin en pleine mer à 10 nœuds de moyenne. Christophe nous demande les pronostics d’arrivée aux Islas Canarias. Petit jeu concour pour passer le temps. Un petit goûter nous attend, préparé spécialement par Linda : Petit Prince et Milka, quoi de plus simple, mais ça me convient. Pas besoin de se compliquer la vie quand il y a simple. Un nouveau système de barre appliqué par Wil pour que tout le monde barre au moins 1 heure à tour de rôle. Moi, je ne barre pas aujourd’hui, car il ne reste pas assez de temps. Ça y est, nous pouvons commencer le repas du soir. Au menu : Vomi en paquet de deux ! Moi et Stevie étions très malades, mais le vrai repas : pâtes au thon. Maintenant, je reste dehors pour prendre l’air et je ne tarde pas à aller me coucher car je suis du 2ème quart.
Je trouve que cette journée s’est à peu près bien passée sauf le petit problème de vol de galettes bretonnes. « Qui vole un gâteau, vole tout le bateau !!! »
Quentin
Je trouve que cette journée s’est à peu près bien passée sauf le petit problème de vol de galettes bretonnes. « Qui vole un gâteau, vole tout le bateau !!! »
Quentin
dimanche 4 novembre
En fin de matinée, nous voyons chaque jeune pour lui poser « la » question du jour : « qu’est-ce que tu peux faire pour que le groupe aille mieux ??? » Alors à une question, plusieurs réponses…Quentin veut bien ne plus provoquer et ne pas répondre aux provocations des autres, Thomas lui, après plusieurs minutes de réflexion, finalement veut bien essayer de faire quelque chose pour que ça aille mieux, alors pourquoi pas arrêter de râler tout le temps par exemple. Puis nous les grands, comme il est déjà 12h30, on propose d’aller se faire un pique-nique dans un parc de la ville, qui je vous le rappelle est Cadiz, et d’aller se manger une glace tous ensemble car la « chocolat thérapie », ça marche aussi ! Moi, j’étais vachement contente parce que ma glace, elle était trop bonne !
De retour au bateau, après une très agréable balade dans la ville, au bord de mer, aux allures de St Malo, nous réattaquons la question du jour à laquelle Linda nous répond qu’elle veut bien s’investir plus dans la navigation, Stevie qu’il veut bien ne pas s’énerver excessivement pour rien, Solène est d’accord pour faire attention quand elle répond et Amélia veut bien ralentir sa consommation de chocolat …c’était pour la rime !
Alors j’espère qu’après toutes ces bonnes résolutions, nous allons vivre une bonne semaine de navigation vers Les Canaries, pleine de volonté, d’envies, d’enthousiasme et de bonne humeur…à suivre…
Kélig
De retour au bateau, après une très agréable balade dans la ville, au bord de mer, aux allures de St Malo, nous réattaquons la question du jour à laquelle Linda nous répond qu’elle veut bien s’investir plus dans la navigation, Stevie qu’il veut bien ne pas s’énerver excessivement pour rien, Solène est d’accord pour faire attention quand elle répond et Amélia veut bien ralentir sa consommation de chocolat …c’était pour la rime !
Alors j’espère qu’après toutes ces bonnes résolutions, nous allons vivre une bonne semaine de navigation vers Les Canaries, pleine de volonté, d’envies, d’enthousiasme et de bonne humeur…à suivre…
Kélig
Samedi 3 novembre
Je me lève à 9h, je déjeune et avec Thomas, on va pêcher des muges pendant que les autres vont au marché. Thomas pêche un gros muge puis un moyen et après, un petit à l’épuisette, moi je suis revenu bredouille. Vers 14h, Quentin nous appelle pour venir manger des crevettes en entrée et le plat chaud, du vrai maquereau du marché avec du riz et le dessert, des yaourts aux fruits dégueulasses, ils n’avaient pas de goût. Après, nous sommes partis réparer les winchs avec Thomas et Wilfried pendant que les autres nettoyaient les voiles, mais Solène pendant ce temps ne fait rien alors elle décide d’aller se laver. Le soir venu, on va manger du coucous légumes et nous allons nous coucher à 22h environ.
Stevie
Stevie
Vendredi 2 novembre
Kélig vient me réveiller pour déjeuner parce qu’aujourd’hui, on doit partir de bonne heure. On quitte Gibraltar pour aller à Cadiz. Moi, j’ai beaucoup aimé l’escale de Gibraltar parce que l’on est monté en haut du rocher anglais pour aller voir les singes. Ce sont des singes en liberté, ils me montaient dessus (sur la tête et les épaules), ils jouaient avec nous. Il y en a même un qui m’arrachait les cheveux pour les manger. C’était notre dernier jour à Gib. On passe le détroit de Gibraltar et on est maintenant dans l’Océan Atlantique, pour moi, c’est la première fois !!! Vers 15h, j’ai un cours de voile avec Wilfried et Linda, pour savoir toutes les positions possibles et la disposition des voiles. Tout le monde doit prendre une heure par jour la barre et maintenant (16h10) c’est Linda. A 17h30, je barre jusqu’à 18h30. Je suis allé voir ce que je vais faire à manger et j’ai choisi du blé avec une sauce aux légumes.
Thomas
Thomas
16 novembre 2007
Jeudi 1er novembre
« Les singes »
Le matin, dès le réveil, il faut commencer les tâches ménagères. Je vais faire ma lessive avec Kélig en discutant calmement. Puis on a sorti les matelas pour aérer les cabines. Solène et Amélia ont fait la coque tribord, puis on a mangé et Kélig, Stevie, Wilfried, Solène, Amélia puis Quentin et Thomas sont montés à la montagne de Gibraltar pour se balader et voir les singes. Ils ont vu des singes. Moi je suis restée au bateau avec Francis. J’en ai profité pour faire ma douche et plus tard, on est parti au cybercafé où nous avons rencontré Ben et Christophe qui nous ont accompagné au cyber pour envoyer les mails de tout le monde. Après, nous sommes rentrés, j’ai été sur l’ordinateur le temps que les autres rentrent. Puis ils sont rentrés tous contents de leur balade, ils m’ont raconté leur journée, ils étaient très heureux. Puis on est parti manger. J’ai aidé Stevie à écrire sa carte postale puis on est parti se coucher.
Linda
Le matin, dès le réveil, il faut commencer les tâches ménagères. Je vais faire ma lessive avec Kélig en discutant calmement. Puis on a sorti les matelas pour aérer les cabines. Solène et Amélia ont fait la coque tribord, puis on a mangé et Kélig, Stevie, Wilfried, Solène, Amélia puis Quentin et Thomas sont montés à la montagne de Gibraltar pour se balader et voir les singes. Ils ont vu des singes. Moi je suis restée au bateau avec Francis. J’en ai profité pour faire ma douche et plus tard, on est parti au cybercafé où nous avons rencontré Ben et Christophe qui nous ont accompagné au cyber pour envoyer les mails de tout le monde. Après, nous sommes rentrés, j’ai été sur l’ordinateur le temps que les autres rentrent. Puis ils sont rentrés tous contents de leur balade, ils m’ont raconté leur journée, ils étaient très heureux. Puis on est parti manger. J’ai aidé Stevie à écrire sa carte postale puis on est parti se coucher.
Linda
Le 31 octobre
Mon premier texte.
Pour commencer mon premier texte, je vais faire comme Stevie, c’est à dire, me présenter. Je m’appelle Benjamin dit Ben sur le bateau, j’ai 21 ans et toutes mes dents et entre autres celles de sagesse qui chez moi ont trouvé une place. Il y a 4 ans je suis parti avec Grandeur nature en tant que jeune, ensuite j’ai pris une année sabbatique, plutôt enrichissante, pour finalement entrer dans l’équipe de l’asso avec qui je fais ma 3ème année. Mais cette année je ne reste que 3 mois avec le groupe pour pouvoir prendre du temps pour mon enrichissement personnel dans des milieux qui m’intéressent (l’éco-construction, le jardinage, la lutte écologique, la création personnelle) puis pour à l’avenir mieux continuer avec Grandeur Nature.
Ce mercredi de fin de mois commence pour moi à 1h du matin par une prise de ris. Le vent forcit, on réduit. Une fois la manœuvre terminée, le vent est retombé. Enfin nous sommes arrivés en Méditerranée, la vraie, la capricieuse ; celle qui change d’avis toutes les 10 minutes, celle où tu surfes quand t’es au près. Celle où t’as 3 nœuds de vent et 1 mètre de creux, pero la queremos porque esta belleza. Ça fait plus d’une semaine que l’on est parti et on a un peu de mal à voir un équipage se former. Il faut dire que les conditions ne sont pas des meilleures jusqu’ici, mais je trouve qu’il manque l’envie réelle d’apprendre et pour certains, c’est du « je m’en foutisme » complet. Mais on avance quand même dans le temps et dans l’espace et pas qu’un peu. On est presque à 10 nœuds de moyenne avec une allure en général au grand largue. Ce qui est vachement agréable à barrer. Mais ça pour le moment, peu de jeunes peuvent le confirmer. Pour eux, c’est une corvée terrible, tu temps perdu, pour certains ça « leur casse les couilles », mais pour d’autres, c’est seulement difficile, c’est une découverte, un apprentissage, peut-être qu’il y a aussi de la peur, peur des éléments, de la force du vent… Ce qui se comprend. Il y a un autre facteur très important qui affaiblit notre équipage, c’est la maladie. Bien sûr pour certains, il y a le mal de mer, il y a aussi beaucoup de flemmingite aigue et plus sérieusement une grosse indigestion collective après notre escale à Carthagène ou bien une gastro carabinée…
Pour moi, c’est une indigestion à 3h du matin, après mon quart de nuit, en position horizontale, je voyais très bien le cadavre du poulet à moitié digéré en train de baigner dans son huile dans le milieu de mon ventre. Plus les pâtes à la bolo, plus les blancs de poulet à la crème fraîche, plus le yaourt à la crème de marron… Le, dessert ça passe, mais le reste c’est finit, c’est décidé, je re-redeviens végétarien.
Bon sinon, pour raconter un peu la journée, et bien il faut quand même le dire, on a vu énormément de dauphins et là bien sûr, tout le monde retrouve une grande vitalité pour aller se faire mouiller à l’étrave, histoire de se trouver plus près des dauphins, ces si beaux mammifères qui semblent si intelligents et pourtant trop loin de nous, pauvres humains…
Dans l’après-midi, grâce au temps qui nous l’a permis, nous avons pu commencer une lecture collective du livre « la grammaire est une chanson douce ».
Plus tard, au coucher du soleil, l’Afrique s’est dévoilée, juste en face du rocher de Gibraltar, qui lui s’est illuminé à la tombée de la nuit. Il reste à peine 28 milles, le repas est terminé, les étoiles ont pris place dans le ciel, la route des cargos est nettement visible, on avance toujours à 10 nœuds, nous serons à Gib dans peu de temps. Donc nous restons tous sur le pont et Quentin inaugure un jeu plutôt amusant qui est de mimer toutes sortes de choses dans le noir. Ça nous occupe un bon moment, mais plus on s’approche, plus il y a de cargos et de gros bateau genre usines flottantes, ainsi que des bateaux chimiques. On avance toujours avec les voiles en ciseaux et alors qu’on était en train d’empanner après avoir passé la pointe pour entrer dans la baie, on a observé une ombre qui nous a beaucoup surpris. Après quelques réflexions, on en a déduit que c’était une épave de cargo. Tout en surveillant un autre cargo qui lui sortait de la baie et qui passait à peine à 100 mètres de nous et tout ça avec au moins 30 nœuds de vent. Puis après quelques slaloms entre les cargos au mouillage, on affale les voiles à l’abri de l’un d’eux. En arrivant dans une zone où l’on peut jeter l’ancre, une nouvelle surprise nous attend, la manette de guindeau ne marche plus. Donc, direction la marina. Un homme nous indique où nous mettre, nous amarre et nous demande de venir présenter nos passeports à la capitainerie. En attendant, on range un peu le pont en s’étonnant de voir des ouvriers travailler alors qu’il est presque minuit. Et enfin, alors qu’une grande partie du groupe prend un chocolat chaud, moi je retrouve mon lit et c’est là que je retourne dans le pays des rêves où je vais vivre jusqu’à demain, qui est un autre jour.
Benjamin
Pour commencer mon premier texte, je vais faire comme Stevie, c’est à dire, me présenter. Je m’appelle Benjamin dit Ben sur le bateau, j’ai 21 ans et toutes mes dents et entre autres celles de sagesse qui chez moi ont trouvé une place. Il y a 4 ans je suis parti avec Grandeur nature en tant que jeune, ensuite j’ai pris une année sabbatique, plutôt enrichissante, pour finalement entrer dans l’équipe de l’asso avec qui je fais ma 3ème année. Mais cette année je ne reste que 3 mois avec le groupe pour pouvoir prendre du temps pour mon enrichissement personnel dans des milieux qui m’intéressent (l’éco-construction, le jardinage, la lutte écologique, la création personnelle) puis pour à l’avenir mieux continuer avec Grandeur Nature.
Ce mercredi de fin de mois commence pour moi à 1h du matin par une prise de ris. Le vent forcit, on réduit. Une fois la manœuvre terminée, le vent est retombé. Enfin nous sommes arrivés en Méditerranée, la vraie, la capricieuse ; celle qui change d’avis toutes les 10 minutes, celle où tu surfes quand t’es au près. Celle où t’as 3 nœuds de vent et 1 mètre de creux, pero la queremos porque esta belleza. Ça fait plus d’une semaine que l’on est parti et on a un peu de mal à voir un équipage se former. Il faut dire que les conditions ne sont pas des meilleures jusqu’ici, mais je trouve qu’il manque l’envie réelle d’apprendre et pour certains, c’est du « je m’en foutisme » complet. Mais on avance quand même dans le temps et dans l’espace et pas qu’un peu. On est presque à 10 nœuds de moyenne avec une allure en général au grand largue. Ce qui est vachement agréable à barrer. Mais ça pour le moment, peu de jeunes peuvent le confirmer. Pour eux, c’est une corvée terrible, tu temps perdu, pour certains ça « leur casse les couilles », mais pour d’autres, c’est seulement difficile, c’est une découverte, un apprentissage, peut-être qu’il y a aussi de la peur, peur des éléments, de la force du vent… Ce qui se comprend. Il y a un autre facteur très important qui affaiblit notre équipage, c’est la maladie. Bien sûr pour certains, il y a le mal de mer, il y a aussi beaucoup de flemmingite aigue et plus sérieusement une grosse indigestion collective après notre escale à Carthagène ou bien une gastro carabinée…
Pour moi, c’est une indigestion à 3h du matin, après mon quart de nuit, en position horizontale, je voyais très bien le cadavre du poulet à moitié digéré en train de baigner dans son huile dans le milieu de mon ventre. Plus les pâtes à la bolo, plus les blancs de poulet à la crème fraîche, plus le yaourt à la crème de marron… Le, dessert ça passe, mais le reste c’est finit, c’est décidé, je re-redeviens végétarien.
Bon sinon, pour raconter un peu la journée, et bien il faut quand même le dire, on a vu énormément de dauphins et là bien sûr, tout le monde retrouve une grande vitalité pour aller se faire mouiller à l’étrave, histoire de se trouver plus près des dauphins, ces si beaux mammifères qui semblent si intelligents et pourtant trop loin de nous, pauvres humains…
Dans l’après-midi, grâce au temps qui nous l’a permis, nous avons pu commencer une lecture collective du livre « la grammaire est une chanson douce ».
Plus tard, au coucher du soleil, l’Afrique s’est dévoilée, juste en face du rocher de Gibraltar, qui lui s’est illuminé à la tombée de la nuit. Il reste à peine 28 milles, le repas est terminé, les étoiles ont pris place dans le ciel, la route des cargos est nettement visible, on avance toujours à 10 nœuds, nous serons à Gib dans peu de temps. Donc nous restons tous sur le pont et Quentin inaugure un jeu plutôt amusant qui est de mimer toutes sortes de choses dans le noir. Ça nous occupe un bon moment, mais plus on s’approche, plus il y a de cargos et de gros bateau genre usines flottantes, ainsi que des bateaux chimiques. On avance toujours avec les voiles en ciseaux et alors qu’on était en train d’empanner après avoir passé la pointe pour entrer dans la baie, on a observé une ombre qui nous a beaucoup surpris. Après quelques réflexions, on en a déduit que c’était une épave de cargo. Tout en surveillant un autre cargo qui lui sortait de la baie et qui passait à peine à 100 mètres de nous et tout ça avec au moins 30 nœuds de vent. Puis après quelques slaloms entre les cargos au mouillage, on affale les voiles à l’abri de l’un d’eux. En arrivant dans une zone où l’on peut jeter l’ancre, une nouvelle surprise nous attend, la manette de guindeau ne marche plus. Donc, direction la marina. Un homme nous indique où nous mettre, nous amarre et nous demande de venir présenter nos passeports à la capitainerie. En attendant, on range un peu le pont en s’étonnant de voir des ouvriers travailler alors qu’il est presque minuit. Et enfin, alors qu’une grande partie du groupe prend un chocolat chaud, moi je retrouve mon lit et c’est là que je retourne dans le pays des rêves où je vais vivre jusqu’à demain, qui est un autre jour.
Benjamin
Mardi 30 octobre
Une voie à suivre…
Nous sommes mardi, l’équipage Grandeur Nature, c’est à dire nous, avons passé la nuit dans le port de Carthagène. Ce matin, il faut que l’on fasse des petits groupes pour faire les différentes tâches : aller au marché, au supermarché, trouver un cybercafé, remplir les réservoirs d’eau douce puis aller à la marina pour payer la nuit à quai. Kélig, Amélia, Benjamin et Thomas vont faire les courses, Francis et Quentin remplissent les réservoirs, Wilfried, Linda et moi partons à la recherche d’un cyber. Un premier fermé, un deuxième non-existant et le troisième ouf…ouvert ! Nous entrons, j’essaie d’envoyer les informations de l’ordinateur sur la clé USB, mais rien, je change de poste informatique, je cherche et cherche encore au rythme strident de la musique techno. Ah c’est bon, nous sortons enfin ! Nous contournons tous les trois la citadelle jusqu’au port. En cours de route, une Espagnole demande à Wilfried de pousser sa voiture qui ne redémarre plus : aussitôt dit, aussitôt fait ! tiens déjà 12h05, mais non, nous avons changer d’heure hier. A midi, nous partons après que Christophe ait payé à la marina. Wilfried et Linda nous ont préparé des spaghettis à la bolognaise mais quelqu’un (dont je ne citerai pas le nom) a laissé trop cuire les pâtes qui ont maintenant à moitié fondu… Bref, nous naviguons maintenant vers Gibraltar. Nous y serons sans doute jeudi ! Ce soir là, Amélia fut très malade avec vomissement et tout et tout… la pauvre !!! Le capitaine nous annonce nos quarts, (je suis du 5ème avec Francis) et au lit les amis !
Solène.
Nous sommes mardi, l’équipage Grandeur Nature, c’est à dire nous, avons passé la nuit dans le port de Carthagène. Ce matin, il faut que l’on fasse des petits groupes pour faire les différentes tâches : aller au marché, au supermarché, trouver un cybercafé, remplir les réservoirs d’eau douce puis aller à la marina pour payer la nuit à quai. Kélig, Amélia, Benjamin et Thomas vont faire les courses, Francis et Quentin remplissent les réservoirs, Wilfried, Linda et moi partons à la recherche d’un cyber. Un premier fermé, un deuxième non-existant et le troisième ouf…ouvert ! Nous entrons, j’essaie d’envoyer les informations de l’ordinateur sur la clé USB, mais rien, je change de poste informatique, je cherche et cherche encore au rythme strident de la musique techno. Ah c’est bon, nous sortons enfin ! Nous contournons tous les trois la citadelle jusqu’au port. En cours de route, une Espagnole demande à Wilfried de pousser sa voiture qui ne redémarre plus : aussitôt dit, aussitôt fait ! tiens déjà 12h05, mais non, nous avons changer d’heure hier. A midi, nous partons après que Christophe ait payé à la marina. Wilfried et Linda nous ont préparé des spaghettis à la bolognaise mais quelqu’un (dont je ne citerai pas le nom) a laissé trop cuire les pâtes qui ont maintenant à moitié fondu… Bref, nous naviguons maintenant vers Gibraltar. Nous y serons sans doute jeudi ! Ce soir là, Amélia fut très malade avec vomissement et tout et tout… la pauvre !!! Le capitaine nous annonce nos quarts, (je suis du 5ème avec Francis) et au lit les amis !
Solène.
Lundi 29 octobre
Les vagues frappent contre la coque, le vent s’engouffre dans les voiles, je sens le bateau qui prend de la vitesse, je sens les dérives vibrer, j’entends vaguement des manœuvres. Mais que se passe-t-il ? Linda entre dans la coque. Ce doit être l’heure de mon quart, je me lève. Elle ne vient pas me réveiller, bon, de toutes façons je n’arrive pas à dormir. Je sors sur le pont, le temps de remettre mes neurones en place et je m’aperçois qu’il y a déjà Christophe, Kélig, Wilfried et Ben. Pourquoi tant de monde dehors à 4h du matin ? Je me retourne et là, surprise ! Je vois les lumières de Carthagène qui s’étendent devant moi. Bon, je suis réveillée alors je décide de rester avec eux pour les aider aux manœuvres d’arrivée au port. Christophe me dit que cette nuit, il y a eu 45 nœuds de vent et qu’il a surfé à plus de 27 nœuds avec le bateau. Je regarde le GPS, maintenant, il n’y a plus que 25 nœuds de vent et nous n’allons qu’à 3 nœuds en moyenne. Le temps de nous mettre à quai, il est déjà 6h du matin et je sens mes paupières s’alourdir, la nuit a été longue et agitée. Je me recouche dans l’espoir de me reposer un peu, mais c’est peine perdue, car pas même le temps de m’endormir que j’entends déjà des bruits de bols qui s’entrechoquent. J’ouvre un œil, puis deux et voit Solène en train de préparer le petit déjeuner. Il est 8h du matin, Thomas et Quentin sont déjà partis, canne à pêche en main, à l’affût des quelques poissons du port. Je suis prise par l’envie soudaine de parler espagnol, alors, munies de nos 4 mots de vocabulaire dans cette langue, nous partons, Solène et moi, à la recherche de la marina et surtout, de douches ! Nous rencontrons plusieurs personnes qui nous disent des choses incompréhensibles (enfin pour moi, car visiblement Solène est quand même un peu plus forte que moi ! C’est pas difficile !)
Jusqu’à ce que je sorte un vague « Hola ? euh… sabe donde esta las douchas de la marina ? » et l’homme me répond dans un français parfait : « vous parlez français ? » Il a donc été (à ma grande joie, je l’avoue) notre traducteur auprès du personnel de la marina. Le reste de la journée, on l’a passé à régler les problèmes techniques du bateau : Kélig s’occupe des machines en retard, Wilfried et Stevie ont les bras plongés dans le gasoil du moteur, Benjamin passe la journée dans l’annexe sous le bateau à retendre les filets arrière et à remettre en place les drosses de barre, Christophe troue le bateau pour tenter de voir d’où vient la fuite dans la cabine des garçons (fuite toujours présente d’ailleurs). Quand au temps, il n’est pas très motivant, car il pleut. On apprend qu’ici, il ne pleut que 8 fois par an, c’est pas de chance quand même ! On a vraiment hâte d’être aux Canaries où enfin, il fera chaud !
Amélia
Jusqu’à ce que je sorte un vague « Hola ? euh… sabe donde esta las douchas de la marina ? » et l’homme me répond dans un français parfait : « vous parlez français ? » Il a donc été (à ma grande joie, je l’avoue) notre traducteur auprès du personnel de la marina. Le reste de la journée, on l’a passé à régler les problèmes techniques du bateau : Kélig s’occupe des machines en retard, Wilfried et Stevie ont les bras plongés dans le gasoil du moteur, Benjamin passe la journée dans l’annexe sous le bateau à retendre les filets arrière et à remettre en place les drosses de barre, Christophe troue le bateau pour tenter de voir d’où vient la fuite dans la cabine des garçons (fuite toujours présente d’ailleurs). Quand au temps, il n’est pas très motivant, car il pleut. On apprend qu’ici, il ne pleut que 8 fois par an, c’est pas de chance quand même ! On a vraiment hâte d’être aux Canaries où enfin, il fera chaud !
Amélia
Dimanche 28 octobre
Après une bonne nuit passée au mouillage dans la plus grande baie d’Espalmador, un petit îlot tant tranquille situé dans la passe entre Ibiza et Formentera, je me lève de « bonheur » en pensant être le premier. Et bien non, je découvre en arrivant dans la cuisine Amélia et Quentin, déjà en train de faire des crêpes.
C’est donc une nouvelle journée qui s’annonce bien après une petite mise au point réalisée la veille sur l’ambiance qui régnait à bord depuis notre départ de Sète.
Nous goûtons donc ces fameuses crêpes au petit dèj et levons l’ancre dans la matinée.
Le vent a molli, mais reste très favorable puisque portant vers notre nouvelle destination.
Nous quittons donc le mouillage au moteur, chacun à son poste, qui a été déterminé au préalable, et établissons enfin les voiles.
Cette journée est un peu particulière dans le sens où c’est la première fois que l’on met en place des quarts de barre d’une heure par personne. Ce quart va permettre à chacun de s’exercer et donc de se familiariser avec l’exercice.
De plus, il est obligatoire et non négociable pour les quelques réfractaires séjournant sur le bateau.
Je dois dire que la journée s’est plutôt bien passée, même si j’ai entendu par moment des « j’y arrive pas, c’est chiant, j’y comprends rien… »
Chacun a pris conscience petit à petit à développer des repères pour s’orienter et diriger le bateau. Cette journée a été également l’occasion de revoir avec chacun comment on fait un point sur la carte.
Mise à part cette partie un peu technique, deux évènements ont marqué cette journée. Tout d’abord, le passage d’un rorqual à quelques mètres derrière le bateau, une bestiole grise d’une dizaine de mètres. Et puis c’est la visite d’un petit groupe de dauphins venant jouer à l’étrave du bateau qui déclenche l’hystérie collective ? Stevie, qui était de quart de barre crie, saute dans tous les sens et du coup quitte son poste !!! Ceux qui étaient équipés de leur harnais sont déjà allongés sur le trampoline à l’avant, tandis que Linda bat le record d’enfilage de gilets de sauvetage, incroyable !!! Tout ce petit monde va rester un moment à contempler ces animaux fascinants en surfant au gré des vagues, alors que c’est Christophe qui gère les surfs.
Et voilà ce fut encore une journée bien remplie avant d’attaquer les quarts de nuit.
Wilfried
C’est donc une nouvelle journée qui s’annonce bien après une petite mise au point réalisée la veille sur l’ambiance qui régnait à bord depuis notre départ de Sète.
Nous goûtons donc ces fameuses crêpes au petit dèj et levons l’ancre dans la matinée.
Le vent a molli, mais reste très favorable puisque portant vers notre nouvelle destination.
Nous quittons donc le mouillage au moteur, chacun à son poste, qui a été déterminé au préalable, et établissons enfin les voiles.
Cette journée est un peu particulière dans le sens où c’est la première fois que l’on met en place des quarts de barre d’une heure par personne. Ce quart va permettre à chacun de s’exercer et donc de se familiariser avec l’exercice.
De plus, il est obligatoire et non négociable pour les quelques réfractaires séjournant sur le bateau.
Je dois dire que la journée s’est plutôt bien passée, même si j’ai entendu par moment des « j’y arrive pas, c’est chiant, j’y comprends rien… »
Chacun a pris conscience petit à petit à développer des repères pour s’orienter et diriger le bateau. Cette journée a été également l’occasion de revoir avec chacun comment on fait un point sur la carte.
Mise à part cette partie un peu technique, deux évènements ont marqué cette journée. Tout d’abord, le passage d’un rorqual à quelques mètres derrière le bateau, une bestiole grise d’une dizaine de mètres. Et puis c’est la visite d’un petit groupe de dauphins venant jouer à l’étrave du bateau qui déclenche l’hystérie collective ? Stevie, qui était de quart de barre crie, saute dans tous les sens et du coup quitte son poste !!! Ceux qui étaient équipés de leur harnais sont déjà allongés sur le trampoline à l’avant, tandis que Linda bat le record d’enfilage de gilets de sauvetage, incroyable !!! Tout ce petit monde va rester un moment à contempler ces animaux fascinants en surfant au gré des vagues, alors que c’est Christophe qui gère les surfs.
Et voilà ce fut encore une journée bien remplie avant d’attaquer les quarts de nuit.
Wilfried
vendredi 26 octobre
Nous ne sommes pas loin du port et après 4 jours de vent et d’eau de mer sur le pont (et dans les coques), nous allons apprécier les douches chaudes de la marina (2 euros par personne). Bien sûr pour cette somme l’eau peut couler à volonté et en plus, elle est chaude ! Nous allons donc pouvoir savourer ce petit plaisir rare ; mais attention l’abus de douche chaude nuit à la peau et à la planète !
Notre groupe se découvre avec des bas et débats… mais aujourd’hui, nous posons le pied en terre Espagnole, (les Baléares sont une province administrative de l’Espagne) et les esprits, les paroles et les gestes vont s’apaiser avec l’odeur du poulet grillé et les vitrines des innombrables magasins de la rue principale de la ville. C’est aussi l’occasion du premier envoi de cartes postales ; des premières nouvelles envoyées aux personnes que l’on aime. Christophe et Thomas sont restés à bord et entreprennent un séchage complet (du spi à la cabine milieu tribord). Notre bateau de romanichels a fière allure vu de l’annexe qui ramène le groupe à son bord et c’est sous un rayon de soleil que nous nous baffrons de poulets et de pâtes préparés amoureusement par Amélia et Kélig (sauf le poulet et sa sauce au citron). Le moral a l’air bon et la digestion semble difficile ; pourtant, il nous faut remballer, ranger les chaussures de rando pour qu’elles ne prennent pas l’eau lors de la prochaine nav et les vêtements secs. Le vent est d’origine improbable comme souvent en Méditerrannée ; nous ne connaissons sa direction qu’au sortir de la baie. Pour changer, une houle imposante nous ballotte le long des falaises majestueuses (magie de la Terre vue de la mer). Cap au 270° (plein ouest). Ce n’est qu’un début, le voyage continue vers le soleil et l’hiver du Sud.
Francis
Notre groupe se découvre avec des bas et débats… mais aujourd’hui, nous posons le pied en terre Espagnole, (les Baléares sont une province administrative de l’Espagne) et les esprits, les paroles et les gestes vont s’apaiser avec l’odeur du poulet grillé et les vitrines des innombrables magasins de la rue principale de la ville. C’est aussi l’occasion du premier envoi de cartes postales ; des premières nouvelles envoyées aux personnes que l’on aime. Christophe et Thomas sont restés à bord et entreprennent un séchage complet (du spi à la cabine milieu tribord). Notre bateau de romanichels a fière allure vu de l’annexe qui ramène le groupe à son bord et c’est sous un rayon de soleil que nous nous baffrons de poulets et de pâtes préparés amoureusement par Amélia et Kélig (sauf le poulet et sa sauce au citron). Le moral a l’air bon et la digestion semble difficile ; pourtant, il nous faut remballer, ranger les chaussures de rando pour qu’elles ne prennent pas l’eau lors de la prochaine nav et les vêtements secs. Le vent est d’origine improbable comme souvent en Méditerrannée ; nous ne connaissons sa direction qu’au sortir de la baie. Pour changer, une houle imposante nous ballotte le long des falaises majestueuses (magie de la Terre vue de la mer). Cap au 270° (plein ouest). Ce n’est qu’un début, le voyage continue vers le soleil et l’hiver du Sud.
Francis
15 novembre 2007
salut tout le monde...
bonjour, voici les premiers textes de chacuns des marins ...
Leurs mots vont nous permettre de suivre leur aventure au plus près...
Merci à eux...
Et bonne lecture.
morgane...
Leurs mots vont nous permettre de suivre leur aventure au plus près...
Merci à eux...
Et bonne lecture.
morgane...
Jeudi 25 octobre
Je me réveille le matin et nous voyons la baie de Fornells. Thomas et moi allons plonger et il y avait plein de petites méduses. C’était stressant, après on a du arrêter parce que c’était l’heure de manger. Au menu :Purée avec des bouts de patates. Ensuite, j’ai lu mon livre :Oeil de loup. Après j’en ai eu marre et on est allé se baigner Thomas et moi. On s’est amusé à sauter du bateau. Après il a commencé à faire froid alors nous avons arrêté et c’était l’heure de manger : riz pilaf : berk ! Cette nuit nous restons au mouillage et il n’y a pas de quart.
Quentin
Quentin
le 24 octobre 07
Aujourd’hui je me suis fait un ami ???
3ème jour de navigation depuis Sète…
Benjamin me réveille pour mon quart, 6h30, il fait encore nuit noire, mais tiens, où est mon collègue ? Ah le voilà qui gravit les marches et s’assoit à côté de la barre avec tout son poids de jeune garçon de 14 ans qui ne sait pas encore très bien ce qu’il fait là sur ce bateau ! Vous l’avez deviné, c’est lui, c’est Stevie !
Donc je prends la barre, le jour commence à poindre. Benjamin nous propose un bol de pâtes (le reste de la veille), ça ne me dit rien, mais vu que Stevie n’a pas encore l’estomac tout à fait rétablit pour finir le sien, je le finis ! Et là, à ma grande surprise, Stevie l’air de rien m’attrape la barre pour me laisser manger tranquillement ! Ah, mais c’est une belle journée qui commence, pleine de bonnes intentions je l’espère ! Enfin au moins, jusqu’à 8h30, fin du premier quart, c’est l’heure de retourner se coucher au lieu de préparer le petit déjeuner pour les autres, entamer la journée quoi, mais chaque chose en son temps, nous verrons cela au prochain épisode… Pour le moment nous sommes en vue de la baie de Fornells et chacun se lève doucement après des quarts entrecoupés de manoeuvres, de grains de pluie, de phénomènes bizarres où le vent tourne à 360° etc…
L’après-midi, nous avons voulu partir dans un joli petit mouillage aux falaises ocres et à l’eau claire (la calanque de Pregunda), mais à la sortie de la baie de Fornells, le vent était trop fort, la houle trop grosse et nous n’étions pas sûrs d’être abriter à Pregunda, alors demi-tour et retour à Fornells, mais cette fois, petit mouillage derrière l’île plus tranquille. Et c’est là que l’aventure continue. Cet après-midi, j’aide Stevie à faire son texte… Ouh, la grande idée ! Après avoir vu défilé Thomas, Quentin et Linda (la fine équipe) discuté de plongée, de combinaisons, de méduses… Mince, dommage Stevie a déjà mal à la tête… Comment faire ? Finalement, on discute, l’idée est trouvée et le texte s’écrit ! Voilà maintenant le temps de la baignade, mais cette fois, c’est Linda que j’accompagne. Il fait gris, humide, presque pluvieux, je suis ravie, mais quand faut y aller, faut y aller ! A 3 on saute, finalement, elle n’est pas si froide. Linda se lave, Quentin et Thomas se font un plaisir de sauter dans l’eau, pêcher des méduses, Amélia, Francis et Solène, qui reviennent de leur balade sur l’île avec de belles narcisses qui sentent très bon, se lavent aussi joyeusement. Je ne vois que Stevie qui court un coup à droite, un coup à gauche, dans sa belle combi toute bleue s’écriant toutes les 15 secondes : « Ouais mais moi, je viens de Grigny, y’a pas la mer là-bas, je suis pas habitué ! » et ça pendant au moins 30 bonnes minutes, jusqu’à ce qu’il n’en puisse plus d’entendre les autres le narguer donc plouf, suivi d’un grand AH ! Et en 2 temps, 3 mouvements, Stevie est déjà sorti, séché et habillé…
Voilà, nous terminons notre belle journée d’amitié par une partie d’othello pleine de suspens où au final, je perds !!!
Alors Stevie, un ami pour la vie ? En tout cas, j’en ai rêvé toute la nuit !
Kélig
3ème jour de navigation depuis Sète…
Benjamin me réveille pour mon quart, 6h30, il fait encore nuit noire, mais tiens, où est mon collègue ? Ah le voilà qui gravit les marches et s’assoit à côté de la barre avec tout son poids de jeune garçon de 14 ans qui ne sait pas encore très bien ce qu’il fait là sur ce bateau ! Vous l’avez deviné, c’est lui, c’est Stevie !
Donc je prends la barre, le jour commence à poindre. Benjamin nous propose un bol de pâtes (le reste de la veille), ça ne me dit rien, mais vu que Stevie n’a pas encore l’estomac tout à fait rétablit pour finir le sien, je le finis ! Et là, à ma grande surprise, Stevie l’air de rien m’attrape la barre pour me laisser manger tranquillement ! Ah, mais c’est une belle journée qui commence, pleine de bonnes intentions je l’espère ! Enfin au moins, jusqu’à 8h30, fin du premier quart, c’est l’heure de retourner se coucher au lieu de préparer le petit déjeuner pour les autres, entamer la journée quoi, mais chaque chose en son temps, nous verrons cela au prochain épisode… Pour le moment nous sommes en vue de la baie de Fornells et chacun se lève doucement après des quarts entrecoupés de manoeuvres, de grains de pluie, de phénomènes bizarres où le vent tourne à 360° etc…
L’après-midi, nous avons voulu partir dans un joli petit mouillage aux falaises ocres et à l’eau claire (la calanque de Pregunda), mais à la sortie de la baie de Fornells, le vent était trop fort, la houle trop grosse et nous n’étions pas sûrs d’être abriter à Pregunda, alors demi-tour et retour à Fornells, mais cette fois, petit mouillage derrière l’île plus tranquille. Et c’est là que l’aventure continue. Cet après-midi, j’aide Stevie à faire son texte… Ouh, la grande idée ! Après avoir vu défilé Thomas, Quentin et Linda (la fine équipe) discuté de plongée, de combinaisons, de méduses… Mince, dommage Stevie a déjà mal à la tête… Comment faire ? Finalement, on discute, l’idée est trouvée et le texte s’écrit ! Voilà maintenant le temps de la baignade, mais cette fois, c’est Linda que j’accompagne. Il fait gris, humide, presque pluvieux, je suis ravie, mais quand faut y aller, faut y aller ! A 3 on saute, finalement, elle n’est pas si froide. Linda se lave, Quentin et Thomas se font un plaisir de sauter dans l’eau, pêcher des méduses, Amélia, Francis et Solène, qui reviennent de leur balade sur l’île avec de belles narcisses qui sentent très bon, se lavent aussi joyeusement. Je ne vois que Stevie qui court un coup à droite, un coup à gauche, dans sa belle combi toute bleue s’écriant toutes les 15 secondes : « Ouais mais moi, je viens de Grigny, y’a pas la mer là-bas, je suis pas habitué ! » et ça pendant au moins 30 bonnes minutes, jusqu’à ce qu’il n’en puisse plus d’entendre les autres le narguer donc plouf, suivi d’un grand AH ! Et en 2 temps, 3 mouvements, Stevie est déjà sorti, séché et habillé…
Voilà, nous terminons notre belle journée d’amitié par une partie d’othello pleine de suspens où au final, je perds !!!
Alors Stevie, un ami pour la vie ? En tout cas, j’en ai rêvé toute la nuit !
Kélig
le 23 octobre
Salut c’est moi, c’est Stevie, j’ai 14 ans et j’habite dans le 91 et moi, je suis sur le bateau pour changer de comportement. Nous partons pour un voyage de 9 mois et nous sommes 11 à bord. Il y a Solène qui fait un peu la chef par moment, Thomas et Quentin, pêcheurs à bord mais on n’a pas encore eu de poissons, Amélia règle les embrouilles à bord, Linda aime bien créer des conflits, Wilfried le skipper, Christophe le boss et certains l’appellent la bosse, Kélig encadrante avec Francis, le blagueur et Ben. Nous naviguons depuis hier en direction des Baléares. Ensuite, nous irons à Gibraltar pour voir les singes, puis aux Canaries pour faire des randos avec des gros sacs à dos. Nous irons passer Noël en Casamance et rencontrer des familles. Après, nous couperons l’équateur pour aller au Brésil pour nager avec les dauphins et les tortues et jeter des gens qu’on n’aime pas aux requins. Puis, nous irons en Amazonie où je l’espère, nous ne nous ferons pas manger les pieds par des piranhas et les crocodiles. Nous continuerons le voyage en Dominique pour aller dans les sources d’eau chaude, en Guadeloupe pour prendre des médicaments et les emmener à l’île à vache. Nous poursuivrons et finirons l’aventure au Vénézuela. On prendra l’avion pour revenir en France (Sète) et puis certains prendront le train pour rentrer à la maison.
Stevie
Stevie
Lundi 22 octobre 2007
Lundi 22 octobre 2007
Départ pour le tour du monde !
Départ de Sète à 15h pour le tour du monde !!! On part en mer pour faire des manœuvres (hisser la grand voile, barrer, border etc…) Un bon vent (beaucoup d’air) et dans le bon sens nous aide beaucoup pour aller aux îles Baléares. Linda n’est pas très à l’aise et ne tient pas trop sur ses pattes. Tout le monde fait la sieste jusqu’à environ 16h. On goûte tous ensemble du pain d’épices. Après j’ai écrit des lettres à ma famille à bâbord sur la table à carte. On m’a appelé pour sortir sur le pont pour faire des manœuvres. Francis et Quentin ont fait la cuisine. Vers 19h30, ils nous appellent et nous servent une soupe à l’eau de mer pas très bonne avec des croûtons de pain. Wilfried annonce les quarts de nuit et moi, je suis du 5ème. On va tous se coucher sauf ceux du premier quart. Ça me fait bizarre de partir 9 mois et quand j’y pense, ça fait un peu long, mais je suis motivé !
THOMAS
Départ pour le tour du monde !
Départ de Sète à 15h pour le tour du monde !!! On part en mer pour faire des manœuvres (hisser la grand voile, barrer, border etc…) Un bon vent (beaucoup d’air) et dans le bon sens nous aide beaucoup pour aller aux îles Baléares. Linda n’est pas très à l’aise et ne tient pas trop sur ses pattes. Tout le monde fait la sieste jusqu’à environ 16h. On goûte tous ensemble du pain d’épices. Après j’ai écrit des lettres à ma famille à bâbord sur la table à carte. On m’a appelé pour sortir sur le pont pour faire des manœuvres. Francis et Quentin ont fait la cuisine. Vers 19h30, ils nous appellent et nous servent une soupe à l’eau de mer pas très bonne avec des croûtons de pain. Wilfried annonce les quarts de nuit et moi, je suis du 5ème. On va tous se coucher sauf ceux du premier quart. Ça me fait bizarre de partir 9 mois et quand j’y pense, ça fait un peu long, mais je suis motivé !
THOMAS
6 novembre 2007
Salut à tous les marins,
Joe à écrit :
Salut à tous les marins,
C'est super d'avoir de vos nouvelles en ce début de voyage. Ici, à Sète il fait très beau la journée, un peu frais le soir et le matin, c’est l’hiver ! Nous venons, d’ailleurs, de changer d’heure.
Je viens de lire vos deux premières lettres et, bien sûr, j'attends la suite avec impatience. Toutefois, avec mon expérience de « grand mère », plus d’une vingtaine de départs, voyages, retours…. Je me permets de vous dire que, toute nouvelle aventure qui commence comprend une foule de situations, bonnes ou moins agréables, et beaucoup de choses à apprendre : le bateau et la navigation. Le groupe et la vie quotidienne. Ce qu'on sait ou ne sait pas faire. Ce que savent ou pas faire les autres. Ce qu'on peut apporter et ce qu'on peut recevoir. Vivre le moment et en profiter tout de suite mais aussi penser à l’après. Ne jamais perdre de vue que ce voyage est exceptionnel. Que c'est un moment privilégié pour chacun de vous mais aussi, que c'est une aventure humaine fantastique pour tous qu'il ne faut surtout pas passer à côté. Cela demande de la bonne volonté, de la patience, d'apprécier les autres, de savoir s'écouter, de rire ensemble, se faire confiance, partager, prendre en charge individuellement et collectivement tout ce qui va faire de ce voyage une réussite. Je sais que ce n'est pas facile en ce début de voyage mais vous avez neuf mois pour y parvenir... De plus, toutes découvertes, les baleines, les dauphins etc., les rencontres, les plaisirs, les amitiés, les paysages etc. vont vous y aider. A vous de jouer !
Ici, à Sète, nous pensons très fort à vous.
A très bientôt,
Bizous à tous, aux dauphins et autres mammifères...
Bon courage et bon vent,
Joe
Salut à tous les marins,
C'est super d'avoir de vos nouvelles en ce début de voyage. Ici, à Sète il fait très beau la journée, un peu frais le soir et le matin, c’est l’hiver ! Nous venons, d’ailleurs, de changer d’heure.
Je viens de lire vos deux premières lettres et, bien sûr, j'attends la suite avec impatience. Toutefois, avec mon expérience de « grand mère », plus d’une vingtaine de départs, voyages, retours…. Je me permets de vous dire que, toute nouvelle aventure qui commence comprend une foule de situations, bonnes ou moins agréables, et beaucoup de choses à apprendre : le bateau et la navigation. Le groupe et la vie quotidienne. Ce qu'on sait ou ne sait pas faire. Ce que savent ou pas faire les autres. Ce qu'on peut apporter et ce qu'on peut recevoir. Vivre le moment et en profiter tout de suite mais aussi penser à l’après. Ne jamais perdre de vue que ce voyage est exceptionnel. Que c'est un moment privilégié pour chacun de vous mais aussi, que c'est une aventure humaine fantastique pour tous qu'il ne faut surtout pas passer à côté. Cela demande de la bonne volonté, de la patience, d'apprécier les autres, de savoir s'écouter, de rire ensemble, se faire confiance, partager, prendre en charge individuellement et collectivement tout ce qui va faire de ce voyage une réussite. Je sais que ce n'est pas facile en ce début de voyage mais vous avez neuf mois pour y parvenir... De plus, toutes découvertes, les baleines, les dauphins etc., les rencontres, les plaisirs, les amitiés, les paysages etc. vont vous y aider. A vous de jouer !
Ici, à Sète, nous pensons très fort à vous.
A très bientôt,
Bizous à tous, aux dauphins et autres mammifères...
Bon courage et bon vent,
Joe
5 novembre 2007
L'Aventure, c'est l'aventure!!!!
L'Odyssée continue...et passe les colonnes d'Hercule : symbole romain qui, depuis l'antiquité, marque la frontière vers un nouveau monde...!
Nous avons quitté Carthagène le mardi 30 octobre pour naviguer jusqu’où nous sommes très impatients d’arriver depuis le départ de Sète: GIBRALTAR!
Gibraltar, c’est la limite entre la Méditerranée et l’océan Atlantique, c’est là où le soleil revient, c’est là où le voyage commence vraiment! Nous sommes accompagnés, pendant ces 36 heures de navigation par de nombreux dauphins qui émerveillent chacun d’entre nous, je suis fascinée par la faculté qu’ont ces êtres marins à apporter la bonne humeur et le sourire à quiconque les rencontres. Nous sommes aussi accompagnés (et c’est moins marrant quand même) par un virus de « Gastro » carabinée qui a touché 7 membres de l’équipage sur 11 (à savoir: Kélig, Solène, Francis, Ben, Quentin, Thomas et moi-même!) !
Nous arrivons le 31 au soir à Gibraltar, un petit bout d’Angleterre en terre Espagnole. Après avoir traversé un champ de cargos et autres bizarreries flottantes, nous nous amarrons au quai avec, en bruit de fond les marteaux piqueurs de l ‘immeuble qui se construit juste en face de nous. Le lendemain, Wilfried, Kélig, Thomas, Stevie, Solène et moi décidons de monter à la pointe de ce gros rocher pour y admirer la vue et partir à la rencontre des singes! Pendant que Linda et Christophe partent au cyber café où_ ils se rendent compte que l’ordinateur n’a pas le logiciel intégral de Word et que donc nos mails ne peuvent pas êtres envoyés!! Nous repartons le lendemain pour une après-midi (exactement 9 heures) de traversée afin de rejoindre Cadix. C’est d’ici que je vous écris et nous y restons jusqu’à Lundi (donc 3 jours).
Pour ce qui est du groupe (peut-on l’appeler un groupe?!?) «Vas te faire foutre voilà mon excuse!» (Linda) est une phrase qui résume assez bien l’ambiance à bord ! Heureusement que nous avons des moments de « répit » où nous nous «aimons» mais ces moments ne se produisent malheureusement jamais ou très rarement à 11!
Il faudrait que certains se rendent compte que le groupe concerne 11 personnes et pas 4 ou 5!
Nous vous embrassons fort et pensons beaucoup à vous!
Amélia
Nous avons quitté Carthagène le mardi 30 octobre pour naviguer jusqu’où nous sommes très impatients d’arriver depuis le départ de Sète: GIBRALTAR!
Gibraltar, c’est la limite entre la Méditerranée et l’océan Atlantique, c’est là où le soleil revient, c’est là où le voyage commence vraiment! Nous sommes accompagnés, pendant ces 36 heures de navigation par de nombreux dauphins qui émerveillent chacun d’entre nous, je suis fascinée par la faculté qu’ont ces êtres marins à apporter la bonne humeur et le sourire à quiconque les rencontres. Nous sommes aussi accompagnés (et c’est moins marrant quand même) par un virus de « Gastro » carabinée qui a touché 7 membres de l’équipage sur 11 (à savoir: Kélig, Solène, Francis, Ben, Quentin, Thomas et moi-même!) !
Nous arrivons le 31 au soir à Gibraltar, un petit bout d’Angleterre en terre Espagnole. Après avoir traversé un champ de cargos et autres bizarreries flottantes, nous nous amarrons au quai avec, en bruit de fond les marteaux piqueurs de l ‘immeuble qui se construit juste en face de nous. Le lendemain, Wilfried, Kélig, Thomas, Stevie, Solène et moi décidons de monter à la pointe de ce gros rocher pour y admirer la vue et partir à la rencontre des singes! Pendant que Linda et Christophe partent au cyber café où_ ils se rendent compte que l’ordinateur n’a pas le logiciel intégral de Word et que donc nos mails ne peuvent pas êtres envoyés!! Nous repartons le lendemain pour une après-midi (exactement 9 heures) de traversée afin de rejoindre Cadix. C’est d’ici que je vous écris et nous y restons jusqu’à Lundi (donc 3 jours).
Pour ce qui est du groupe (peut-on l’appeler un groupe?!?) «Vas te faire foutre voilà mon excuse!» (Linda) est une phrase qui résume assez bien l’ambiance à bord ! Heureusement que nous avons des moments de « répit » où nous nous «aimons» mais ces moments ne se produisent malheureusement jamais ou très rarement à 11!
Il faudrait que certains se rendent compte que le groupe concerne 11 personnes et pas 4 ou 5!
Nous vous embrassons fort et pensons beaucoup à vous!
Amélia
Ah les joies de la mer Méditerranée....!
Voici la première lettre réalisée par l'équipage pour donner quelques nouvelles du bord...
Les nouvelles du bateau par Linda ( 22 au 30 octobre)
Nous sommes parties lundi en fin de matinée du port de Sète pour un voyage de 9 mois. Avec a bord du bateau 6 jeunes (Linda, Solène, Amélia, Quentin, Thomas et Stevie) et 5 encadrants (Kelig, Francis, Christophe, Benjamin et Wilfried). Nous sommes partis pour de bon, ensuite le mardi nous avons navigué sous le vent de la mer avec pleins de vagues il y eu un début de mauvaise ambiance dans le groupe, mais tout le monde pense que ce n’est que passager, mais ils se trompent tous car cela continue. Mercredi, nous nous sommes arrêtés à Minorque (Fornells). On a fait les courses Stevie Kelig Christophe et moi, Linda. Stevie et moi Linda nous avons fait des caprices pour avoir des chips puis un morceau de pain, mais ils n’ont pas accepté. On a acheté des cartes postales pour tout le groupe, mais forcement il y a toujours un problème, il manquait une carte parce que quelqu’un en a pris 2 alors que c’est une par personne donc Wilfried a été pénalisé de carte qui, pour cela est gênant pour lui. Après on a mangé des bons poulets grillés On a pris des douches au port car logiquement dans chaque port il y a des douches. Après manger on a repris la route pour Mayorque. Une fois arrivé à Mayorque nous nous sommes relavés dans des douches puis nous avons envoyé les cartes postales pour la famille. On a repris la route pour boîte de nuit d’Ibiza avec une belle couleur d’eau claire. Thomas, Quentin et moi, Linda nous nous sommes baignés nous avons peur des méduses, mais on s’est comme même jeté dans l’eau elle été chaude. Après Amélia Solène et Francis nous ont rejoint pour se laver Kelig aussi nous a rejoint. Le lendemain matin nous avons pris la route de Greenwich le méridien 0. Nous devons nous arrêter mais le vent été bon encore une fois donc on a continué mais la nuit suivante a été vraiment mouvementée, il y avait Christophe Wilfried Benjamin Kelig et moi Linda ça bougeait beaucoup les vagues nous tombaient dessus c’était agité pour tout le monde plus précisément, il y a des quarts de nuit pendant 2 heures et demis toute la nuit. À 5 heures du matin, nous sommes arrivés à Carthagène qui se trouve sur la côte espagnole. Aujourd’hui nous avons fait beaucoup de chose Wilfried et Stevie ont travaillé sur les moteurs Amelia et Solène se sont occupées de la lessive de tout le monde Quentin et Thomas on fait de la pêche puis moi Linda j’ai écrit ce texte pour donner des nouvelles de nous aux parents.
BON AU REVOIR A TOUTES LES FAMILLES ON PENSE A VOUS ET ON VOUS AIMES TRES FORT !!!
Les nouvelles du bateau par Linda ( 22 au 30 octobre)
Nous sommes parties lundi en fin de matinée du port de Sète pour un voyage de 9 mois. Avec a bord du bateau 6 jeunes (Linda, Solène, Amélia, Quentin, Thomas et Stevie) et 5 encadrants (Kelig, Francis, Christophe, Benjamin et Wilfried). Nous sommes partis pour de bon, ensuite le mardi nous avons navigué sous le vent de la mer avec pleins de vagues il y eu un début de mauvaise ambiance dans le groupe, mais tout le monde pense que ce n’est que passager, mais ils se trompent tous car cela continue. Mercredi, nous nous sommes arrêtés à Minorque (Fornells). On a fait les courses Stevie Kelig Christophe et moi, Linda. Stevie et moi Linda nous avons fait des caprices pour avoir des chips puis un morceau de pain, mais ils n’ont pas accepté. On a acheté des cartes postales pour tout le groupe, mais forcement il y a toujours un problème, il manquait une carte parce que quelqu’un en a pris 2 alors que c’est une par personne donc Wilfried a été pénalisé de carte qui, pour cela est gênant pour lui. Après on a mangé des bons poulets grillés On a pris des douches au port car logiquement dans chaque port il y a des douches. Après manger on a repris la route pour Mayorque. Une fois arrivé à Mayorque nous nous sommes relavés dans des douches puis nous avons envoyé les cartes postales pour la famille. On a repris la route pour boîte de nuit d’Ibiza avec une belle couleur d’eau claire. Thomas, Quentin et moi, Linda nous nous sommes baignés nous avons peur des méduses, mais on s’est comme même jeté dans l’eau elle été chaude. Après Amélia Solène et Francis nous ont rejoint pour se laver Kelig aussi nous a rejoint. Le lendemain matin nous avons pris la route de Greenwich le méridien 0. Nous devons nous arrêter mais le vent été bon encore une fois donc on a continué mais la nuit suivante a été vraiment mouvementée, il y avait Christophe Wilfried Benjamin Kelig et moi Linda ça bougeait beaucoup les vagues nous tombaient dessus c’était agité pour tout le monde plus précisément, il y a des quarts de nuit pendant 2 heures et demis toute la nuit. À 5 heures du matin, nous sommes arrivés à Carthagène qui se trouve sur la côte espagnole. Aujourd’hui nous avons fait beaucoup de chose Wilfried et Stevie ont travaillé sur les moteurs Amelia et Solène se sont occupées de la lessive de tout le monde Quentin et Thomas on fait de la pêche puis moi Linda j’ai écrit ce texte pour donner des nouvelles de nous aux parents.
BON AU REVOIR A TOUTES LES FAMILLES ON PENSE A VOUS ET ON VOUS AIMES TRES FORT !!!
17 octobre 2007
Bientot le depart!
La semaine prochaine commence la premiere etape de notre tour du monde, ici vous pourrez lire le recit de nos aventures et nous envoyer des messages! Il suffit de cliquer sur la petite envellope qui se trouve ci dessous!
Alors a bientot!
Souhaitez-nous bon vent!
Christophe
Alors a bientot!
Souhaitez-nous bon vent!
Christophe
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