Après trois semaines de randonnées sur les différentes îles des Açores, vos « Grandeur Naturien » mettent les voiles vers le continent. Suite à notre achat des t-shirts “Peter café sport” nous quittons la marina sous le son des cors de Louis et Mick, auxquels font éco les cornes de brume de Yan sur le “Mauritus” (de l’association suisse Pacifique qui travail aussi avec des jeunes) et d’autres voiliers du port, un départ tout à fait discret! Nous décidons avant de prendre le large de passer une dernière nuit dans un endroit sauvage, nous mouillons donc à “Ilhéu do Vila”. Cette île au large de Villa Franca est un cratère de 800 mètres de circonférence formant un cercle parfait, où nous pouvons plonger. Nous avons découvert dans cette plongé, un tout nouvel univers, celui des vestiges d’une éruption volcanique, c’était grandiose!
A un moment on se faufile entre des falaises dans un passage d’1,20m, l’endroit est magnifique mais un peu dangereux à cause de la houle qui nous emporte d’un côté et de l’autre de la faille.
Témoignage de Louise: “Pendant la plongée je n’étais pas très à l’aise car déjà je ne plonge presque jamais. Je ne faisais pas toujours les bons gestes et au moment de passer dans la faille je me suis retrouvée dans les remous. Ben et Mick sont venus me récupérer et ça m’a rassuré.
Après ce petit moment de panique je n’ai pas réussi à profiter pleinement de la plongée.”
Ça y est au-revoir les Açores. Nous partons pour le continent, au près pour commencer et accompagné par un ballet de baleines (cachalots et orques).
La mer est mouvementé et a eut raison des estomacs de certains qui se sont affalés sur le pont. Après trois jours de navigation sportive nous retrouvons enfin le soleil et le grand largue pour le plaisir de tout l’équipage. Nous bénéficions des mêmes conditions pendant deux jours mais petit à petit le vent mollit et nous finissons par faire une journée de moteur pour arriver au détroit de Gibraltar
“NOUS REVENONS SUR NOS PAS !!!”
Voici les ressentis de tout le monde pour ce moment:
Tim: Ça fait quand même bizarre, 9 mois qu’on est partis, je n’avais pas envie de revoir Gib. mais je suis quand même content.
Loanito: ça fait bizarre de quitter l’atlantique qui nous a accueilli pendant 9 mois. De laisser tout ce qu’on a découvert derrière nous pour retrouver des paysages que l’on connait et retourner en France. Ça me fait prendre conscience que la fin du voyage arrive vite.
Océane: le détroit de Gibraltar c’est une porte magique par laquelle nous sommes passé il y a 9 mois.
Ainsi repasser dans le sens inverse, c’est “revenir à la vrai vie”, comme on dit à bord!
Loanita: je trouve que comme on a vu des dauphins c’est un contraste (il y a des cargos partout).
Louis: moi franchement ça me fait rien, je suis juste content de retrouver la Méditerranée.
Amélia: c’est la première fois de l’expé que je retrouve des paysages familiers. Au fond ça ne change pas grand chose.
Mickaël: ça me rend heureux et triste à la fois. Heureux car je suis fière de nous et triste, triste que ça se finisse.
Michel: traditionnellement Gib. c’est toujours le moment pour moi d’avoir presque ramené le bateau en sécurité. Les grandes navigations sont faites, reste plus qu’à remonter l’entrée de mon jardin.
Elio: pas grand chose car je sais que j’y repasserai dans ma vie.
Ben: ça me fait réaliser que ce mois et demi à bord passe très vite et me donne envie de profiter pleinement de chaque moment avec ce super équipage.
Louise: Gib. ne me fait pas grand chose mais pendant mon quart, au levé de soleil c’était magique.
Maya: ça m’a ému de boucler ce tour, je suis fière est contente de l’avoir fait avec ces gens là.
Conclusion: les cétacés venaient nous voir souvent, ils sont accompagné de la même magie que celle qu’ils nous procuraient au début du voyage.
Après 9 mois on peux dire que l’équipage est bien rodé et vie dans une bonne humeur palpable.
Durant cette navigation le groupe est resté dans une bonne énergie malgré la perte du safran bâbord, l’alternateur bâbord qui ne fonctionne plus, l’anémomètre qui s’allume une fois sur deux, les 2 robinets de la cuisine nous ont lâché ainsi que la pompe à pied…. Et oui grandeur nature est aussi sur une fin de voyage et lui aussi demande de l’attention.
Voilà pour l’avant dernière lettre collective, on se retrouve dans 17 jours pour certains.
Mick et Ben.
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