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21 janvier 2008

Comment j'imagine la Casamance ?

Bon, pour moi j'imagine la Casamance avec plein de bras de fleuves qui se dispersent, avec plein de tout petits villages un peu partout, avec plein d'enfants qui jouent, qui rient, enfin qui s'amusent ! Les adultes doivent beaucoup travailler (pêcher, piler, traire les bêtes et surtout s'occuper des enfants)! Je pense aussi que les maisons sont pratiquement toutes en terre et en paille. Voilà comment je l'imagine !!
Thomas

La Casamance doit être un endroit très sec avec du sable un peu roux et aussi des petits cailloux dans le sable. Le fleuve doit être un peu de couleur verte ou marron avec plein d'arbres tout autour.
Aux alentours du fleuve, ça doit être très humide et la végétation très verte. Les maisons en terre très solides, les femmes avec des foulards sur la tête et des grandes robes avec des motifs, les hommes avec des chemises très flashantes.
Stevie

Je nous vois déjà longer les rives arborées du fleuve d'où s'envolent des dizaines d'oiseaux, croisant quelques pirogues de pêcheurs. Puis arriver au mouillage où résident toutes sortes de poissons. Quand on va au village, on emprunte un sentier de terre poussiéreuse bordé par des Baobabs et autres arbres tropicaux.
Une fois arrivés on voit beaucoup de personnes qui sont curieuses de nous connaître et qui nous posent toutes sortes de questions. Ils habitent dans des cases en terre. Le village, je l'imagine comme ça : avec des cases, des poules, des chèvres des femmes habillées de tissus très colorés, portant des paniers sur leur tête, et des enfants qui jouent.
Les jours de fête il y a tout le monde en costume traditionnel avec des chants sénégalais et des gens qui portent des masques africains et qui dansent au rythme des tam-tams. J'imagine les gens heureux de vivre, souriants et accueillants. Là-bas tout le monde se connaît et tout se sait. C'est pourquoi personne n'est étonné de notre arrivée. Le paysage, je l'imagine vert avec des arbres, des fougères au bord du fleuve, et plus sec et aride dans les terres.
Voilà c'est comme ça que j'imagine la Casamance : comme un pays chaleureux, coloré, où il fait bon vivre !
Amélia

Pour moi c'est le Maroc. On va pêcher c'est sûr, chasser pas sûr. Je pense que, dans ce grand continent, on va s'amuser et j'aurai plein de choses à raconter, mais là, je n'ai pas d'imagination! Enfin juste pour dire qu'il va faire chaud, ça va être sec, il y aura du monde et aussi plein d'animaux que je n'aurai jamais vus !
Ricardo

La Casamance ! Terre nouvelle ! Nous allons enfin poser le pied sur ce continent Africain que nous ne faisions que longer les années précédentes !
Destination inconnue pour notre bateau, pour nous, pour l'association et nous savons pourtant que nous sommes très attendus. Yves, qui vit là-bas depuis plusieurs années et qui y est même marié, a sûrement les yeux rivés sur son téléphone, attendant un coup de fil de notre part pour lui annoncer notre arrivée devant l'embouchure du fleuve. Nous allons vivre un mois au rythme de l'Afrique. Nous allons débarquer dans un village aux habitudes paisibles et pendant ce mois, nous allons bouleverser ses habitudes. Nous, équipage de blancs aux us et coutumes européennes, allons essayer de nous fondre dans la culture locale : accompagner les femmes dans les rizières, ramer sur les pirogues pour aller remonter les filets dans le fleuve, expliquer aux enfants de l’école ce que nous faisons sur notre bateau, loin de notre pays et de notre famille ! J'entends déjà le bruit sourd du pilon dans le mortier écrasant le mil, la multitude d'enfants riant et courant, le rire des femmes aussi ! Comme le disait Yves, nous allons en prendre plein les mirettes ; alors il faut que nous soyons prêts, prêts à observer, écouter, apprendre, aider et surtout partager ! Nous allons beaucoup recevoir, je ne doute pas de la générosité des Sénégalais, alors nous aussi, donnons, ouvrons nos coeurs et soyons généreux !
Kélig

Imaginer l'Afrique, rêver le Sénégal, sentir la Casamance ¦
En dehors des images "clichés" qui inondent les pensées de tout bon blanc qui se respecte, pour moi la Casamance, le Sénégal, l'Afrique : c'est Messa, un chanteur conteur griot, un ami que j'ai côtoyé en Arles et qui m'a dit : "Un jour il faut que tu viennes dans mon pays!"
Sa carrure imposante cache une voix douce quand il raconte les histoires simples des gens de son village natal. Pas de chasse aux lions, ni de belles gazelles, dans ses contes. Un conte de Messa pourrait commencer comme ça : "Le chef du village est inquiet et doit bientôt réunir son conseil ; depuis quelque temps les cultures maraîchères ne disposent plus d'assez d'eau douce pour être irriguées. Pourtant les techniciens des ministères Européens avaient misé sur des installations durables. À ce rythme, il nous faudra bientôt déplacer nos rizières et nos jardins." Messa nous parle de la réalité et des difficultés des villageois, la magie du balafon en plus.
Dans ses chansons, il est souvent question de vraie solidarité. Au village, on n'est pas pauvre ou malade tout seul et on communique ses joies.
Messa ! J'arrive et je vais aimer partager ton taxi-brousse !
Francis

Grandeur Nature lentement s'achemine pour la première fois à l'intérieur d'un fleuve.
C'est autant de découvertes pour lui que pour nous : l'Afrique. Nous sommes tous sur le pont, à moitié nus, la chaleur de la terre et de ses habitants nous envahit. Le bateau suit tranquillement la barque de François qui nous guide vers notre destination finale : le campement d'Yves. Tout autour de nous, la végétation est luxuriante, des odeurs de toutes sortes inondent nos narines, des oiseaux s'envolent à notre passage ! Nous croisons quelques pirogues, leurs occupants nous saluent très chaleureusement. Sur les rivages, on aperçoit de temps en temps de petits villages. En voyant ce grand bateau blanc les enfants se précipitent dans l'eau en riant et en criant. Toutes nos têtes blondes répondent aux sourires par des sourires. Nous sommes submergés par le bonheur de découvrir, d'aller plus loin dans le pays, plus près des gens. Dans quelques heures, nous y serons, nous allons entrer dans la vie active de l’Afrique. L'adaptation, le changement, c'est notre vie sur Grandeur Nature. Benjamin

Ce texte n'a rien de réel, il n'est que pure imagination : comment j'imagine la Casamance ?
Samedi 22 décembre à midi, nous atteignons l'embouchure de la Casamance ; je gagne donc aux pronostics et tout le monde respecte alors mes calculs. Après une manoeuvre difficile entre les pirogues et les cargos, nous arrivons à Djogué, le point de rendez-vous avec le beau-frère d'Yves.
Ici, pas de marina, pas de quai, même pas une bitte d'amarrage pour embarquer notre convoyeur. Nous nous demandons comment nous allons faire lorsqu'une pirogue s'approche avec deux hommes.
L'un deux nous demande dans un français mal assuré "Vous êtes Grandeur Nature ?" Kélig lui répond que oui et l'homme embarque. Il lance une petite pièce au conducteur de la pirogue et celui-ci s'en va. Le beau-frère nous indique alors le chemin. Le fleuve est très large et nous nous trouvons à peu près au milieu. Ce que nous voyons sur les 2 rives est complètement opposé. Sur notre gauche, nous apercevons des cases en terre plus ou moins grandes. Les gens s'arrêtent et nous regardent passer. Ils ont l'air intrigués et certains nous font de grands signes. Sur l'autre rive, la végétation est si épaisse qu'il paraît impossible d'y pénétrer. Après une petite heure de navigation, François (le beau-frère d'Yves) nous indique un bras du fleuve plus étroit. Ce nouveau passage fait 2 fois la largeur du bateau, ce qui rend le croisement avec les pirogues plus difficiles. Les arbres et les buissons ne sont plus à terre, mais directement dans l'eau. Le fleuve est d'une couleur marron et la coque de notre catamaran tout blanc garde des traces de boue. Je suis content d'être arrivé, j'ai hâte de toucher la terre ferme.
Aurel

La Casamance, ce mot résonne dans ma tête depuis un moment déjà ! Je me l'imagine verte cette région, car on dit que c'est la plus belle du Sénégal. Je vais vous la décrire comme je la verrais dans un coin de mon imagination : je verrais bien un long fleuve d'eau claire et verdâtre, bordé de grands roseaux et de quelques grands arbres prenant racine dans l'eau douce. Des pirogues colorées passent et repassent à un rythme de crocodile. Des dauphins encerclent les embarcations et dansent autour comme si c'était un rituel. J'imagine les habitants des petits villages circuler en pirogue, mais surtout à pied.
Les femmes, chargées d'eau ou de fruits qu'elles portent sur leur tête, habitent avec leur mari et leurs nombreux enfants dans de petites cases. La population travaillerait dans des rizières.
Il vous semble peut-être que je suis rêveuse et que mon monde est tout beau et tout gentil ! Mais j'ai conscience que la misère est tout de même présente !
Il me tarde que l'on arrive pour découvrir cette Terre inconnue de tout l'équipage.
Solène

Je l'imagine assez humide et pleine de végétation verte. Je pense qu'à terre ce n'est pas du sable mais plutôt de la boue sèche ou de la terre. Les maisons sont en terre avec des toits de paille, avec trois poules qui picorent des graines et une chèvre attachée à un petit piquet.
Les gens sont habillés avec du tissu plein de couleurs. Je pense que pour se déplacer sur le fleuve il faut prendre une pirogue colorée et ils se déplacent avec un long bâton comme dans l'ancien temps. La Casamance ne doit pas être très pauvre et il ne doit pas y avoir d'électricité. Les gens sont sympathiques et pleins de rire.
Quentin

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Toutes vos descriptions sont si belles ! On imagine bien la Casamance comme un pays merveilleux où le rire comme les larmes se partagent avec tous ! Ca doit être très différent de la France, avec ses solitudes modernes et ses rires moqueurs !
Je vous souhaite de découvrir ces valeurs, bercés par le vent de l'Afrique !
Bisous à tous !
Jeanne

Anonyme a dit…

L'Afrique est magique... que la découverte de la Casamance, de ses habitants, de sa générosité, comble vos espérances et vous emplisse de joie.
Vous qui avez trop chaud, pensez- vous à ceux qui, enfouis dans trois pulls, tentent de se réchauffer à la tisane anti rhume et vous envient ô combien!...
Bises à tous Miren

Papou et Mamou a dit…

Salut les d'jeuns!!!
Belle imagination de la Casamance!!!
Pas mal la description imaginaire de THOMAS. Effectivement d'apres la carte, il y a pleins de bras de fleuves comme tu le dis, d'où un centre de pêche sportive situé à l'embouchure du fleuve Casamance.
Mon petit THOMAS tu dois être aux anges avec la pêche.D'apres ce que j'ai lu,quel choix de poissons, en plus ils sont énormes!!!
Belles prises pour les pêcheurs!!!
J'espere que pour toi , il en ai de même.....
Piler,eh oui!!!
Là aussi,ton imagination était réelle,car en Afrique,la préparation des repas est souvent pilé,comme certaines céréales(mil,fonio,manioc,etc,etc)
Je ne sais si vous avez manger les plats régionaux comme le Thiof la recette a l'air délicieuse, le Yassa de poulet ça aussi pas mal,et
le Mafé quel régal!!!(j'en ai l'eau à la bouche) j'espère que vous avez pu les déguster pendant votre séjour,et les fruits exotiques....... Après toutes ces dégustions,un peu de "DANSE " musique,percussion,tambour,djembé et autres sons...........
J'ai lu aussi que l'imagination de vous tous était finalement réelle!!!
Je vais terminer et vous souhaiter
une bonne traverssée vers le Bresil. A bientôt de vos nouvelles que nous attendons avec impatience.
Je vous dis " BON VENT "
BIGBISOUSSS MON PETIT THOMAS
Ta Mamou & ton Papou

Anonyme a dit…

je vous souhaite une merveilleuse année à tous et à toutes (avec un peu de retard j'en ai conscience)
j'espere que vous profiterais bien de l' amour et des connaissances que l'afrique vous apporteras BIZ lobsang