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12 février 2010

lettre collective n°4 le 12/02/09



Le Cap Vert, le dépaysement du voyage, la rencontre des gens aux goûts salés de la mer brisant sur cette plage de sable moelleux, mélange d’ici et d’ailleurs où résonne le son de Cesaria Evoria. Santa Luzia, îlot désert mais riche de nature, pur, sans artifice, où tous les membres de l’équipage trouvent leur plaisir. Il nous faut naviguer vers une autre île, vers Sao Vicente, pour re remplir le bateau de provisions. Notre intendant, Emmanuel nous signale une rupture de stock imminente en riz, pâtes, farine et légumes en tout genre. Nous arriverons sur Mindelo le 26 janvier. Ici, nous faisons les douanes, les courses de frais, les connexions internet après cet excellent sevrage de 10 jours, téléphone pour l’association, dépenser, consommer, un truc qui pourrait rimer avec BEURK. On était bien, nous, sur notre bateau sans tout cela. L’avantage c’est que l’on va pouvoir organiser nos randonnées pour la découverte de Santo Antâo avec ses champs de cannes à sucre, ses paysages splendides aux saveurs de rencontres et aux bons goûts de bananes… Le bateau, lui se dirige vers Tarafal pour voir ce village de pêcheurs, puis Saô Pedro où l’équipage attendra les groupes de randonneurs qui rentreront successivement. Cela fait du bien de séparer le groupe. De l’air frais dans nos têtes sans cette promiscuité. Plein d’aventures attendent chacun et vous pourrez les apprécier en lisant les journaux de bord. Le 03/02/10 Michel et Christophe sont arrivés sur le navire avec plein de courriers, Ils resteront 3 mois ; Morgane et Séb eux, leur laissent la place, après ce mois et demi passé avec les jeunes. Depuis leur départ, nous travaillons sur le bateau, nous faisons nos dernières courses, nous grattons les coques, nous écrivons nos dernières lettres, nos derniers mails avant de partir pour la grande traversée (le départ est prévu pour le 12 février). Avant, nous ferons une dernière petite escale de 2 jours à Fogo.
Et après…. Adieu le Cap vert.

Maintenant pour toi c’est quoi le Cap Vert ? :

Morgane : c’est des retrouvailles, c’est des îles abruptes avec beaucoup de vent, c’est aride. Se cachent des vallées recouvertes de cannes à sucre… (des petits trésors), des gens très ouverts et avenants. C’est la première escale aux goûts d’Afrique. Ça dépayse et cela donne envie d’être généreux. C’est le moment où on commence à s’ouvrir et à s’intéresser à ce qui nous entoure. C’est le début du partage avec des étrangers.
En un mot : le Cap Vert, qué legal (c’est cool) et pas un seul moustique…

Séb : Belles rencontres de gens accueillants et simples sans calcul. C’est le départ pour moi du bateau.
En un mot : Cap vert et sape et sape a gagal, hôp !!!!.

Bonnie : c’est magnifique, les gens sont sympas et ouverts, il fait chaud, c’est même lourd, c’est différent de la France… je sais pas…
En un mot : je ne veux pas partir non je ne veux pas…

Régis : c’est l’hôpital de Mindelo, je commence à penser sérieusement à visiter un hôpital dans chaque pays même si personne sur le bateau ne se blesse, des gens vraiment charmants qui ont le sens de l’accueil. Des supers plages, des vagues, des plongées et du fromage de chèvre. On m’avait dit que les Capverdiens et les Capverdiennes étaient beaux ; et maintenant je peux le confirmer.
En un mot : la chaleur.

Manu : c’est plein de gens sympas et aimables qu’on ne rencontre pas forcément au bateau. Il y a de très belles randos à faire et de beaux paysages à voir. Des plages de galets, des marchés pas très remplis et pas très colorés contrairement à ce que je pensais, ah si un peu quand même.
En un mot : c’est un archipel particulier.

Marion : c’est tranquille, un bel archipel avec des Capverdiens amoureux de leurs îles, très accueillants, généreux, fiers de montrer la beauté de leurs îles. Des plongées de fous, aussi bien des paysages arides et déserts, verdoyants, pleins de vies. C’est la pêche, la canne à sucre et la confiture de papaye fermentée (qui n’est pas si mauvaise).
C’est aussi le métissage des hommes aux peaux claires et aux yeux verts opales.
En un mot : déception de ne pas être allée pêcher avec les pêcheurs.

Paul : c’est la simplicité des gens, la beauté des paysages, la sécheresse, le mauvais tourisme. En un mot : la générosité des gens.

Malvic : une île pauvre pleine de bonne humeur, il y a du vert suivant les régions.
En un mot : paradisiaque (l’île de Santa Luzia).

Juju : c’est mon coup de foudre parmi toutes les contrées rencontrées. J’ai trouvé les habitants et les gens adorables, d’une générosité rare. Le départ de Morgane et Séb pour l’arrivée de Christophe et Michel, cela fait un pincement aux cœurs et un coup de joie.
En un mot : je reviendrais bien habiter sur Sao Pedro.

Ismaël : de magnifiques îles paradisiaques sorties des mers, où la pauvreté se transforme en richesse, la richesse des gens qui s’entraident, qui donnent et qui profitent de la vie. Des super rencontres plus enrichissantes les unes que les autres. Comme un début de quelque chose entre les membres du groupe, un lieu qui nous rappelle à une certaine simplicité de vivre, un site exceptionnel pour ses oiseaux. C’est magnifique.
En un mot : c’est « le voyage ».

Ismaël et Seb.

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