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27 janvier 2010






Bonjour à tous !

Marion et moi (Bonnie) reprenons la suite de Régis et Paul pour vous raconter la suite de notre voyage.

Le bateau quitte la Palma pour la Gomera le 8 Janvier pour y récupérer le courrier et envoyer les mails. Pour ne pas payer la marina de San Sebastian, nous retournons au mouillage de la Playa Roja (où nous nous étions arrêtés la première fois pour le nouvel an). L’ambiance à bord est toujours très compliquée, ce n’est que lorsque nous larguerons les amarres pour le Cap-Vert que nous retrouverons une ambiance de groupe agréable.

Encore une fois Malvic abîme son plâtre, nous devons le déposer avec Régis au port de Santiago pour aller à l’hôpital sur l’Ile de Tenerife. Pendant ce temps, nous reprenons un rythme de navigation pour arriver à Valle Gran Rey. Nous trouvons un mouillage pour la soirée et repartons le lendemain matin. Après une vie de groupe mouvementée, on profite un peu de moments plus apaisés en passant plus de temps ensemble. (Des quizz avec Séb, de la plongée, les dauphins et les globicéphales, découverte de l’aile pour nager à la traîne). Arrivés à Valle Gran Rey (le 12), nous mouillons juste à côté d’un petit port, et c’est ici que Malvic et Régis arrivent, juste après manger, dommage, ils ont raté le repas. Mais bonne nouvelle, Malvic n’a plus son plâtre, ça ne sera plus un souci pour la baignade. A Valle Gran Rey, nous organisons notre départ pour la traversée vers le Cap-Vert. On y fait les pleins d’eau, quelques courses et le lendemain matin (le 14 janvier), on appareille. La journée qui a suivi, nous avons eu la chance de voir plein de dauphins et de globis pas longtemps après avoir levé l’ancre. On essaye de nager avec eux avec les ailes, mais ils partent avant qu’on plonge dans l’eau, une fois de plus ce n’est pas aujourd’hui que nous nagerons avec les dauphins. Un peu plus tard dans la journée, nous faisons les pronostics sur le jour d’arrivée au Cap-Vert. Certains tiennent compte du vent, des marées, des courants, et d’autres au « pif ». Haha… on verra quelle sera la meilleure méthode ! En attendant on ferme l’enveloppe qu’on n’ouvrira que le jour de l’arrivée !

Ca y est, nous voilà partis pour quelques jours de navigation… Le matin, on travaille la tête : cours de Portugais, écriture des textes, cours de navigation, topo sur les moteurs etc.… L’après midi, on se détend, on se baigne à la traîne et on commence une nouvelle activité : la lecture collective. Morgane nous lit « Oscar et la dame rose » en deux épisodes. Régis prend le relais, et nous lit les carnets de bord de la Baleine Blanche, association qui organisait les même types d’expéditions que Grandeur Nature… Autre habitude que les garçons (Ismaël, Paul, Malvic, Manu) ont prise dans la vie à bord en navigation : jouer au saboteur, cadeau que la maman d’Ismaël nous a offert pour Noël, merci Dominique !

Le rythme de la navigation nous oblige à nous coucher plus tôt, peu après le soleil, vers 20h30, car nous nous levons la nuit pour faire nos quarts. Pour certains, c’est moins difficile que pour d’autres de s’extraire de son lit la nuit. Parlons un peu des quarts de nuit. Déjà, pourquoi on appelle ça « quart de nuit » ? Parce qu’il y a 4 quarts assurés par 2 ou 3 personnes pendant 3h. On pourrait penser que 3h c’est long ! Mais en fait ça passe vite : on discute, chaque nuit on en apprend un peu plus les uns sur les autres, on regarde le ciel étoilé, on est surpris par les planctons phosphorescents, parfois même passent quelques dauphins ou atterrissent des poissons volants. Et hop, c’est la fin du quart, il faut aller réveiller les prochains !

En ce qui concerne les derniers jours de navigation, la mer est assez agitée. Donc nous ne pouvons pas nous baigner. Alors on regarde les poissons volants, et on guette le coucher de soleil en espérant voir le fameux rayon vert, que nous n’avons pas vu, tant pis !

Quelques jours avant d’arriver, Christophe nous appelle pour nous confirmer le lieu où nous devons confier l’éolienne. Alors pour résumer l’histoire de l’éolienne : euh… Elle est à bord depuis le départ du bateau (de Sète, France), on devait l’amener à Yves et Soso chez qui nous étions accueillis en Casamance (Sénégal). Mais l’escale ayant été remplacée par le Cap-Vert nous devons donc la confier à Sylvain et Armelle qui eux la ramèneront en Casamance, car ils voyagent en bateau (monocoque). Donc nous avons rendez-vous à Sal, au Cap-Vert. C’est 3 jours plus tard que nous arrivons, le mercredi 20 janvier. Surpris par les usines de raffinerie et les bâtiments industriels, on s’attendait à des plages paradisiaques recouvertes de cocotiers avec quelques pêcheurs par ci par là… Mais non, nous ne resterons qu’une journée et 1 nuit. Par contre, nous avons rencontré des jeunes Capverdiens très sympas, avec qui nous avons joué au foot (pour les garçons), et prêté nos bras aux jeunes filles qui nous tendaient leurs bébés (pour nous les filles). Du coup, on a fait aussi la connaissance de Sylvain et Armelle et de leurs 2 petites filles Margot et Louise, que nous avons invités à manger le soir même de notre rencontre.

Nous mettons ensuite le cap sur Santa Luzia (le 21), où enfin nous explorerons une plage magnifique, il ne manquera que des cocotiers sur cette île déserte et aride… Le sable blanc, l’eau transparente, le paysage lunaire, plein de beaux coquillages, des plongées à couper le souffle… Certains ont même vu leur premier requin (une vache de mer).


Voilà, notre récit s’arrête ici (pour cette lettre), on se dit tous que ce n’est pas la dernière fois que nous aurons droit à de si beaux paysages. Il nous reste encore 6 mois de fabuleux voyage.

Merci de suivre nos aventures, à bientôt.

Bonnie et Marion

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