Lettre collective - les
Bahamas . Thierry et Simon.
Bien le bonjour, amis
lecteurs.
GN a quitté Cuba. Ce fut une très belle escale enrichie de belles rencontres…
Et le voyage continue.
Direction les eaux turquoise
et poissonneuses des Bahamas !
Après deux jours de louvoyage
sur une Mer jolie, nous apercevons les lumières de Great Inagua, porte d’entrée
officielle. Nous nous occupons des formalités d’entrée. Notre douanier est très
sympa, mais la climatisation nous ferait presque claquer des dents !!
Une petite visite du phare
pour saluer Wilfried, le gardien. Un peu de frais et tôt au petit matin
(2h !) nous décollons pour Hogsty Reef, seul atoll de l’Atlantique nord.
Décor superbe, petits îlots
de sable blanc, deux épaves posées sur la barrière de corail. Une fois de plus,
GN s’est trouvé un petit paradis où nous sommes seuls au monde !!
Pas tout à fait seule, la Mer
est très riche ici et les poissons ne craignent pas l’homme. Alors vous vous
trouvez en plein aquarium, balistes royaux, poissons papillons, requins,
diodons, capitaines la liste est très longue.
On s’y habituerait à ces eaux
turquoise, mais demain, direction Castle Island, un autre paradis ?...Thierry
Nous partons d’Hogsty Reef,
direction Castle Island où l’on trouve un phare abandonné, une épave et une
belle barrière de corail pleine de vie et de gorgones.
Nous jetons donc l’ancre en
face du phare dans une eau
toujours aussi bleue. Plusieurs petits groupes se forment, pour aller visiter
le phare, plonger où encore préparer un jeu mystérieux… à midi, Kélig annonce
que cette nuit, les jeunes seront livrés à eux-mêmes, sur la plage. Quelques
préparatifs sont nécessaires, de quoi manger, de quoi dormir et surtout de quoi
bien s’amuser. Evolène prend des jeux de société, Mike un ballon de foot et
tous les autres de la bonne humeur !!
Le mélange prend bien… une
fois installés on fait un foot et ça se termine par une baignade collective
après 19 buts de marqués ! 10 pour Mike, Evolène et moi(Simon), 9 pour
Charles, Nina et Kévin. Théo s’est fait mal au genou dans le phare, il fait
donc le reporter-arbitre-commentateur sportif, allongé au bord du terrain
improvisé.
On fait à manger sur le feu,
puis les plus fatigués vont se coucher. Petite discussion autour du feu, puis
au dodo !! Malheureusement pour nous, ici, il y a des moustiques, beaucoup
de moustiques !!
Après cette nuit très
bourdonnante, retour au bercail.
Mike et Théo restent sur la
plage, ils organisent le jeu… Au bateau, c’est dessablage l’annexe, la bâche,
les duvets, tout est sorti et secoué. L’après-midi, on découvre le fameux jeu.
Tous sur la plage par équipes de 3, sauf Thierry et Charles qui forment une
équipe de deux. Le jeu, c’est une sorte d’olympiade, des épreuves sportives
diverses et variées. Première
épreuve, un petit parcours où on doit sauter, ramper, courir, toucher un poteau
et transmettre le relais à un membre de son équipe. Deuxième épreuve, allé
chercher à la nage, une petite cuillère. Troisième épreuve, une course en sac.
Quatrième épreuve déminage, il faut retrouver une cuillère de l’équipe dans un
rectangle de sable. Et pour finir en beauté, un foot sur la plage. Tout le
monde passe un très bon moment. Il se fait tard, nous rentrons au bateau pour
passer une bonne nuit, sans moustiques, avant d’aller à Little Bird Rock. Simon.
Nous avons donc quitté Castle
Island pour rejoindre l’autre extrémité de Crooked Island et mouiller devant
Little Bird Rock et son superbe phare.
Un peu de louvoyage sur ces
eaux qui vont du bleu Océan au bleu turquoise très clair. Une bonite pour le
repas du midi et au coucher du soleil, nous mouillons au pied du phare. Le jour
nouveau nous dévoile ce décor superbe, toujours ces bleus magnifiques et son
île qui recèle mille trésors : les coquillages. Nos plongeurs vont visiter
le phare et profiter de la vue superbe qu’il nous offre. Il y a de l’histoire
dans le lieu, et chacun peut se la raconter. Les pièces, les bâtiments annexes,
la montée en colimaçon, les ampoules encore en place.
L’horizon apparaît un peu
plus loin, GN qui flotte sur cette eau transparente. Une fois de plus, c’est
paradisiaque.
La ballade aquatique est,
elle aussi, magnifique. Toujours ces poissons multicolores avec même une jolie
langouste que nous dégustons ce soir avec sa mayonnaise. On s’y habitue à la
belle vie, je vous le dis !!
Nous y passerons la journée
et décollerons en fin d’après-midi car la prochaine escale est Conception
Island, à quelques 70 miles dans le Nord Nord-Ouest, une affaire réglée en
quelques heures si le bon vent s’en mêle !...Thierry
Nous sommes arrivées à
Conception Island de nuit, avant de changer de mouillage pour aller voir une
mangrove à l’eau claire. Cette mangrove grouille de vie, il y a plein de
poissons qui slaloment entre les racines de palétuvier. Sur la plage voisine de
la mangrove, chacun a fait sa moisson de coquillages. Puis nous changeons de
mouillage pour la nuit, celui qui est devant la mangrove n’est pas sûr. Nous
mouillons donc devant une autre plage, ça sent le coquillage pou demain !
Et effectivement, tout le
monde ira sur la plage, histoire de voir quels styles de lambis s’y sont
échoués. En fait, nous sommes carrément mouillés dans un spot à dollars
caraïbes, à la grande joie de tout le monde. C’est donc de pleines assiettées
de dollars caraïbes qui traînent sur le pont ce jour-là.
Nous devions partir pour
Eleuthéra ce soir, mais Kélig se souvient qu’à Eleuthéra, il n’y a rien à
faire. Une décision est prise, au lieu de passer une journée à Eleuthéra, on
passe une journée de plus à Conception Island et après on trace direct à Allan’s
Cay. Nous changeons de mouillage, passons la journée à Conception Island, puis
cap sur Allan’s Cay, l’île aux iguanes. Simon
Après une navigation de nuit
sous un vent faiblissant, au grand bonheur de l’équipage qui passa une nuit
reposante, nous apercevons les
premières îles en fin de matinée.
Début d’après-midi, les fonds
remontent, le vent descend… Allez, on allume les moteurs et GN survole les
fonds peu profonds. Slalom entre quelques récifs avec même un peu de
courant !!
Nous apercevons notre mouillage,
malheureusement, il y a déjà un autre bateau.
Nous mouillerons un peu plus
loin et dix minutes plus tard, tout le monde est dans l’eau.
Encore une superbe plongée.
Au menu : raie léopard, baliste royal, jolis récifs très peuplés et
première rencontre avec le poisson ange royal, élu poisson le plus joli de
l’escale !!!
En levant le masque, nous
apercevons notre squatteur de mouillage qui s’en va. Ni une, ni deux l’ancre
remonte à bord et nous voilà dans cette petite baie. L’endroit est superbe, pas
de courant, Mer toute calme, GN se retrouve en lévitation sur une eau presque
transparente. Encore un paradis, vous dîtes vous, et bien oui !
Sur la plage ;
particularité locale, une colonie d’iguanes, nous accueille. Drôles de bêtes
que ces gros lézards. Curieux ou opportunistes quant à grignoter quelque chose !! ils
déboulent sur les plus courageux qui se risquent hors de l’eau.
Le lendemain sera consacré
aux bilans collectifs. Nous avons tous reçu une série de questions auxquelles
nous devions réfléchir depuis quelques jours. Chacun à sa façon, nous nous
expliquons sur nos attentes, nos craintes et les relations au sein de
l’équipage. C’est la troisième fois que nous nous prêtons à cet exercice et en
général, ça fait du bien de se dire les choses, tous ensemble.
Le climat, extérieur comme au
sein du groupe, étant au beau, ces temps-ci, le constat est d’autant plus bon.
Il flotterait un vent de bien être sur GN, et c’est tant
mieux !!
Demain nous rejoignons Nassau
pour le ravitaillement d’avant transat, une autre aventure…Thierry
Après les iguanes à Allan’s
Cay, les courses à Nassau !
Il nous a fallu quatre
petites heures de navigation pour rejoindre la capitale des Bahamas depuis
Allan’s Cay. Une fois arrivées à la marina, les équipes se forment, équipe
courses, équipe Internet, etc.… Vous le savez déjà, nous allons partir en
transat, il nous faut donc pas mal de vivres pour tenir deux à trois semaines
sur l’océan. Nous sommes donc ici à Nassau pour faire les pleins, pleins de
nourriture évidemment mais aussi pleins de gasoil et d’eau. Tout le monde
semble prêt pour la traversée, Charles est équipé de son seau, au cas où, et
Thierry révise une dernière fois les cartes et tout le monde est de bonne
humeur, parfait pour un départ imminent ! Tout l’équipage a envie de
battre le record qui est de seize jours et dix heures. Imaginez : seize
jours loin de tout, au milieu de rien, sans voir aucun autre paysage que
l’océan… Le rêve du marin, la fameuse « Transat ». Simon
1 commentaire:
Salut tout le monde et plus particulièrement Theo! Nous suivons vos aventures avec attention, et surtout envie à la vue de vos superbes photos ! Ici en Bretagne le solei à du mal à se montrer,i l fait toujours frais. Bon courage pour la traversée et profitez bien des quelques semaines qui restent , le temps risque de filer.. Gros bisous à Theo! Pep et Micha
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