Nous partons de Luperon le 13/04 après une
soirée chez Luc qui nous a aidé pour des réparations sur le bateau, qui nous a
fait visiter son chantier naval et sa ferme en permaculture et qui nous a donné
une courge de plus de 15Kg. La première journée de navigation, nous avons avalé
les milles avec 20 nœuds de vent-arrière. pendant la nuit nous nous sommes fait
interpelé par les coast guards américains qui voulaient nous faire stopper le
navire. Nous sommes arrivé à Cuba, au moteur, après une suit sans vent. La
playlist du matin, et cela deviens une tradition GN, a débutée par
l'internationale lorsque nous arrivions à Puerto de Vita. Le bateau prend des
airs Gitans après les lessives ( à l'eau douce s'il vous plaît!) ce qui
questionne le personnel de la marina, pas habitué à ce que les voiliers fassent
leurs lessives. On décide des groupes de rando et les départ se font le 17 au
matin sauf pour le groupe de Michel, Maya et Louis car le capitaine a besoin de
faire du bricolage ( ce qui est plus difficile avec 12 personnes à bord). Ils
partirons donc le 18.
Christophe va retrouver son pote Elio avec
Loanita et Mickaël; Amélia, Elio et Loan vont à la découverte de la faune
cubaine; Océane et Timothée partent à l'aventure dans la campagne; enfin Michel
va retrouver son ami Koki à Mayari avec Maya et Louis. Les jeunes sont motivés
et ça fait plaisir!(phrase de Michel).
Le décalage d'une journée permet au groupe de
Michel Maya Louis de rester avec Lola qui nous quitte. Il n'y aura plus
personne pour faire des équilibres sur le pont, ni pour animer les séances de
sport matinales. Ça va nous manquer, ainsi que sa bonne humeur et tout le
reste...
Résumés
des randonnées :
Rando
Maya(ri) Louis(e) Michel
Nous
partons 24 heures après les autres pour Mayari, car nous devions faire quelques
réparations sur le bateau. Nous faisons nos adieux à Lola et c'est parti pour
4h de transports en communs cubains, c'est-à-dire: un vieux camion américain
des années 60, une sorte de caisse avec des bancs soudés (en mode bétaillère humaine),
30 places assises et autant debout. Arrivés à Mayari, nous retrouvons Koki, le
pote de Michel, et sa famille, qui nous hébergent. Nous faisons une petite
rando en camion jusqu'à une cascade à mille mètres; Baignade et campement avec
la plus belle vue de la région, et c'est le luxe, nous avons même froid. Le
lendemain, nous jouons l'honneur de notre pays en faisant du pain français à la
cubaine ( et oui même faire du pain peut être dangereux...). Louis et Maya ont
la permission de sortir avec les jeunes de la famille pour la fête du village.
Le lendemain, c'est 4 heures de transport en commun très très très serré ( 90
pers pour 30 places). Un dernier repas en petit groupe et nous revoilà à bord.
Rando
Christophe Mickaël Loanita
Une
randonné où on a bien rigolé je peux vous l'accorder! Nous avons décidé de
dormir une nuit sur une plage, histoire de dire qu'on fait une rando car le
reste du temps nous serons chez Elio. Après un départ sous le soleil, une nuit
à la belle étoile, accompagnés d'un bon vent qui chasse les moustique, nous
sommes arrivés en barque chez notre hôte. De suite, il nous prépare des repas
bien riches ( salade de riz, porc, poulet, œufs, bananes plantains...). Une
soirée dominos, une salsa avec Estella pour Mickaël et Loanita, romantique ( ou
pas.... quoi que....). Loanita a pu découvrir une maison de retraite. Mickaël a
visité un musée d’Histoire Naturelle. Conclusion, nous repartons par le même
chemin, car c'est dimanche, il n'y a pas de bus qui partes de Gibara et il n'y
plus de combustible dans le pays.
Rando
Loamelio
Nous
partons déterminés, avec comme objectif de rando: aller voir les animaux
sauvages.Pour cela nous souhaitons nous rendre à Mayari dans une réserve
naturelle. C'est la que commencent les difficultés. On reste deux jours bloqués
à Holgin à la recherche de transport avant d'abandonner nos projets et de
quitter cette ville maudite pour rejoindre Freyre. De là, s'en suivent de
nombreuses expéditions le long des plages dans un labyrinthe de broussailles ou
encore au beau milieu d'un paysage de western. jusqu'à arriver chez une famille
qui nous accueille et chez qui l'on passera nos deux derniers jours. Nous
dormirons entourés par de nombreux animaux et par les manguiers. Elio étant
malade, nous rentrons un jour plus tôt au bateau, satisfaits de notre rando et
avec une meilleure connaissance de Cuba, grâce à nos nombreuses découvertes.
Ô cé la
Tim !
La
Tim des deux marcheurs bien motivés à rester dans les alentours de la marina
pour rencontrer des Cubains du coin. Dans un rayon de 20 kms à la ronde, il y a
déjà beaucoup à découvrir : les lacs pour se laver, le petit train pour
rigoler, le lait de vache pour le café, le journal en guise de PQ, le
lance-pierre et le fil de nylon pour se nourrir de tourterelles et de poissons,
la calebasse sèche pour jouer au foot… et, bien sûr, les bonnes glaces à la
mangue bien méritées.
Tim s’entraîne à différencier chèvres et
moutons, veau et poulain, mulet et cheval et même à traire des vaches, à la fin
de l’escale ce sera un vrai p’tit fermier. Océ aime beaucoup parler (en
espagnol), elle apprécie ce mode de vie qui
la fait rêver; ce qui reste incompréhensible pour les Cubains.
Une chouette rando remplie d’apprentissages,
d’épanouissements, de réflexions. Cette chaleur humaine (pas la température!)
nous a vraiment réjouit durant ces 5 jours.
Louis et
Michel
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire