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C’est
Elio qui a devancé Mickaël, de 1h et 7 minutes, pour les pronostics, nous
sommes arrivés dimanche en fin de matinée. Malheureusement c’est dimanche et
férié le lendemain, alors nous allons attendre pour les légumes et le fromage
frais. Mais grâce à Marco, le gérant d’un magasin nous ouvre ses portes pour
l’achat de 2, 3 bricoles. Et oui c’est ça habiter une petite île de 3500
habitants.
Marco et Camille sont des amis de l’association depuis quelques années.
Ils sont français et ont 4 enfants, habitent à Lajes et nous ont accueillis
comme des rois.
D’ailleurs dés le deuxième soir nous avons mangé chez eux. Puis le jour
suivant les groupes de randos ont été tirés au sort pour partir marcher sur
l’île et passer du temps sur le terrain de Camille et Marco. Ils y cultivent
quelques arbres fruitiers et y élèvent des moutons. Nous les avons aidé à
clôturer et défricher certaines parcelles. La « canaroca » est une
plante invasive qui fait beaucoup de dégâts sur l’île ; ainsi maintenir
les terrasses de ces nombreux terrains en pente nécessite beaucoup de travail à
la main. Malgré ça les sentiers de randos restent très bien entretenues. Nous
avons arpenté monts et vallées à la découverte de nombreux paysages toujours
plus verdoyants. Une belle île qui valait le coup de s’y arrêter !
Le
vendredi tous les groupes se retrouvent au bateau et constatent les
dégâts : la jupe est déchiquetée à cause d’une amarre rompue et d’un
par-batte décroché. Michel utilise notre super résine waterproof ce qui
étanchéifie tous ça, on répare quelques matos de camping et on se compte nos
aventures. Le soir même, en guise de remerciement, Camille et Marco nous
ré-invite pour un barbecue géant, autant dire que l’équipage est ravie !
Quelques courses pour la journée de nav’ qui nous sépare de Faïal, le
bateau prêt, nous voilà partis pour une sacré aventure. Plusieurs merdes
surviennent : une sangle de coulisseau est cassée, le yankee déchirée, la
poulie du palan de GV cassée, une déchirure sur la Grand Voile… En plus de ça
nous sommes au prêt, il pleut, les vagues mouillent
jusqu’au barreur (ou Maya
« de la tête au pied »). Tout le monde baigne dans son ciré et les
trois seaux sont mobilisés.
Comme
quoi 28 heures de navigation peuvent être bien pire que 351 heures de
traversée.
Arriver
à la marina est un grand soulagement pour tout le monde, en plus des lasagnes
chaudes sont les bienvenues pour nos estomacs vides bien que nous devons
réparer le guindeau.
Aujourd’hui
on se prépare à accueillir Ben et Louise qui nous rejoignent dans la soirée.
Maya et
Océane
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