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5 février 2008

Réveillons nous!



Voilà presque un mois que nous séjournons dans cette petite région et je sens, en marchant tranquillement que je suis bien dans la simplicité que je décrivais il y a quelques textes en arrière. Je m’aperçoit qu’il suffit d’enlever un peu de nos grands principes, de regarder, d’être à l’écoute, d’échanger quelques paroles dans la langue Diola, ou même de ne rien dire pour que la sérénité s’installe. Quelle leçon de sagesse, quelle prise de conscience à l’opposé d’un monde où tout va trop vite, où le niveau de vie actuel des pays du nord ( c’est nous) n’est permis que par le pillage en règle des pays du sud (c’est eux). Voici 3 exemples :(source billet d’Afrique n° 140 d’octobre 2005, Odile Tobnev)
a- Le col tan est un minéral essentiel à la fabrication des téléphones mobiles dont 80% est fourni par la république du Congo.
b- Du Soudan au Tchad, du Congo à l’Angola, les conflits qui font des milliers de victimes n’ont pour enjeux que le contrôle et l’exploitation des sites pétroliers.
c- En France, la soi-disant indépendance énergétique nucléaire, n’est possible que par l’extraction souvent irrationnelle des minerais d’uranium des pays d’Afrique Centrale.
« Aujourd’hui 20% de la population de la planète consomme du superflu pendant que 80% manque du strict nécessaire ». Ou là là ! Qu’es-ce que tu écris là ?
Quoi, faut pas le dire ! Consomme et tais-toi ! Et bien non ! Je ne suis pas d’accord, je voyage aussi pour apprendre aussi autre chose et notre délégation grandeur nature en terres africaines doit en avoir encore plus conscience et transmettre des valeurs de solidarités. En Casamance, notre groupe à la chance de vivre au plus près des gens, dans les villages, les écoles, les familles ; il ne nous manque rien sauf peut-être pour certains d’entre nous une véritable envie de voyage ! Mais le vieux baobab avant d’être sage n’était-il pas un j’eun’s baobab écervelé ? ……… Le soir, en compagnie de Soso, nous sommes partis en quête de quelques gâteaux au chocolat et de boissons sucrées un peu pétillantes. Nous avons trouvé Michel, le boutiquer du quartier de l’Oubac, qui nous a ouvert sa case d’Ali Baba : discussions savoureuses et rafraîchissante à la lueur d’une bougie. La vie est belle souvent et dure parfois !
Francis.

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