Mon petit vélo bleu n’avait plus de frein. Heureusement, il y avait de quoi réparer dans le bac à côté. Nickel, je peux continuer la ballade en forêt avec Ewan et stéven. C’est là que tout c’est précipité… Au sortir du bois, l’averse se déchaîne et le reggae remplit de plus en plus l’espace. Bizarre l’histoire. Ok, c’est l’heure.
Il n’y a plus qu’à se réveiller… hélène, ma voisine de couchette, est déjà levée. En plus, elle est de petit déj et vu l’odeur qui règne sur le pont, on devrait se régaler, mais tout d’abord, un petit plouf pour bien se réveiller. Même pas un petit frisson en plongeant dans la grande Bleue. C’est doux, c’est calme. Trop bien pour commencer la journée. Le reggae a cédé la place à François Morel ou alors c’était la la Napoli, en tout cas les têtes apparaissent, plus ou moins réveillé, mais dans la bonne humeur, c’est agréable. La bonne odeur de tout à l’heure, a tenue sa promesse. Notre cuisinière nous a préparé des pains au chocolat façon maison, ou plutôt, façon bateau, et croyez moi, ça passe crème…
Peu après, on s’occupe du bateau, on frotte à bâbord, on frotte à tribord, on rince sur le pont. Tout est clair ? C’est parti. A l’annonce de remonter le mouillage, nos matelots prennent leurs postes. Ça commence à venir, bientôt des marins, je vous le dis. Qui à la télécommande, qui à m’indiquer où se trouve la chaîne, d’autres s’occupent de la pate d’oie et nous voilà dégagé de notre petit trou de grillon.
Un petit vent, à peine réveillé, nous accompagne. « A hisser la GV ! » les postes se répartissent et presque tout le monde joue le jeu.
20 minutes plus tard, GN est établi sous GV haute et solent (yankee). Un équipage, je vous le disais. Enchaînements de virements de bord, mais Eole nous abandonne et c’est au moteur que l’on embouque la Parata, la passe entre la Corse et les Sanguinaires.
Tout le monde veut visiter ce gros caillou, où trône un phare carré, 3 éclats toutes les 15 secondes portée 20 milles, pardon je m’égare.
Les canoës sont mis à l’eau et nos marins se transforment en marcheurs. Je reste à bord pour surveiller le mouillage et aussi essayer de réparer la girouette anémométrique. Camille restera aussi à bord, dans sa couchette, dommage. Au début le bricolage fonctionne. Christophe et Célia, rentrés plus tôt pour rédiger la lettre collective, pourront témoigner. Mais finalement, ça ne fonctionne pas, ça me saoule, j’abandonne. Hélène, Mathias, Rachel et Aude rentrent à la nage. Emerson, Jacques, Jean-Marie et Célia les escortent en canoës.
Après le gouter, Rachel nous lira une histoire de lion, de hyène, de serpents et des frangins pas vraiment frères…
La journée se finit au poker pour certains, ou au jungle speed pour d’autres.
Les « grands » clôturent autour d’une tisane pour préparer le lendemain, car demain, nous allons à la ville pour retrouver Anaëlle. Mais ça, quelqu’un d’autre vous le racontera.
Belle nuit à tous. Tit.
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