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18 octobre 2022

Du 04 octobre au 15 octobre.


Nuit d’arrivée à la Barbate. Le premier quart à 10 personnes, membres de l’équipage de GN, se déroule d’une manière assez cocasse. Anouk et Chad que nous allons suivre durant cette première partie apprenaient ensemble l’alphabet international puis le langage morse parfois accompagné d’Isaac.

L’arrivée au mouillage devant une ville et une plage et l’extinction des moteurs firent un bien fou à l’équipage, car nous venions de faire 30 heures de moteur et le sommeil nous gagna tous bien vite. Enfin nous étions dans l’océan Atlantique.
Une journée et demie de « repos» dans la Marina de la Barbate. Enfin si l’on peut appeler ça du repos : balade au lever du jour pour voir les oiseaux, cirque, glace en ville, foot sur la plage pour certains, sans parler de l’eau douce à volonté (même des douches), ainsi que notre première connexion à la boite mail pour envoyer et recevoir des nouvelles. Tout était au rendez-vous pour faire une bonne escale, mais c’était déjà le moment de repartir… moteurs en marche pour quitter le port dans l’après midi, puis hissage de la GV et du Solent (nous avions encore un Solent).

 La houle était assez forte en face du Détroit de Gibraltar mais le vent a tourné, nous avons traverser le « rails » des cargos et avant de toucher terre au Maroc nous avons mis le cap vent arrière vers les Canaries et l’île de Graciosa (la plus au Nord).
Nous avons mis 3 jours et demi à arriver et cette navigation s’est terminée par 2 quarts à 5 personnes.
Arrivée dans le noir car la lune se cache derrière des nuages, il y a même des orages sur la côte nord de Lanzarote et pour corser nos affaires le sondeur n’indique rien.
Heureusement il y a déjà pas mal de bateaux au mouillage, avec leurs feux de mât qui les signalent. Fin de la navigation Barbate - Graciosa.
Mouillés au milieu d’une vingtaine de bateaux, devant nous une plage et au-dessus un volcan… Une partie de l’équipage a envie de voir la vue d’en haut, les autres font de l’apprentissage cirque sur la plage. Le lendemain matin départ vers le sud de Lanzarote à la recherche d’une voilerie pour tenter de réparer notre Solent… On s’est aussi aperçu que notre feu de navigation donne des signes de faiblesse, nous allons essayer de régler ces différents problèmes. 

Elora a réussi à contacter un responsable d’une voilerie, nous  avons rendez-vous le lendemain matin à 9 heures à la marina de Rubicon. Monsieur le voilier ou « MANOUEL LE TERRIBLE » nous a fait poireauter pendant une demie journée, le groupe voilerie est rentré bredouille pour manger.Finalement le rendez-vous est pris à 14 heures. Enfin on rencontre Manuel. Elora n’apprécie pas son attitude, il n’est pas sympa et veut nous arnaquer. Il dit qu’il va devoir travailler tard, donc il demande le double du prix normal. Résultat retour au bateau avec juste de quoi faire la réparation nous-même.
Nous changeons de mouillage pour passer une nuit plus tranquille et nous en profitons pour visiter une grotte à moitié immergée sur la côte.
 


Le lendemain nous attaquons le démontage du feu en haut du mât, certains vont se défouler sur la plage, activité cirque et l’après midi groupe de parole puis, de nouveau plage, cirque, foot et châteaux de sable. Dire qu’il y a dix jours notre premier groupe de parole c’était en Méditerranée.
Nous repassons le lendemain par la marina Rubicon où Ismaël pense avoir repéré un feu de mât.
On paye 20 euros pour faire de l’eau et jeter notre poubelle. Ismaël revient sans feu de mat, mais on doit pouvoir trouver cela à Tenerife qui de toute façon se trouve sur notre chemin pour La Gomera.
Elora finit par trouver un magasin pour bateau qui a ce que l’on cherche, un feu de navigation pour voilier de plus de 12 mètres. C’est dans un petit port juste en dessous de la Punta Roja, Los Abrigos.
Comme d’habitude, navigation avec pas mal de vent et de houle. Le bateau surf et à 6 heures du matin nous jetons l’ancre à l'abri de la Montana Roja. Plus tard, on débarque Ismaël dans un tout petit port de pêche où se trouve le magasin pour bateau. Bon c’est pas tout à fait ce qu’il fallait il va falloir adapter mais on verra ça à La Gomera. En partant le vent tombe peu à peu, on met les moteurs puis la houle se lève mais sans le vent cela inspire l’équipage pour aller se baigner en sautant de l’avant dans les vagues.

 

On remet les moteurs mais le vent arrive, certains sont encore en maillot, le vent force, on rentre toutes les affaires, on prend un ris dans la Grand Voile, la trinquette et là le vent se met à souffler violemment. Vite cirés et harnais, sauf ceux qui restent en maillot et qui se prennent des rafales d’eau.
Nous ne sommes qu'à 8 milles du port de San Sébastian à la Goméra, le vent souffle jusqu’au bout. Ouf, on est content de s’abriter et d’amarrer le bateau à un minuscule ponton.
On est heureux et soulagés, au moins pour la nuit, demain il faudra voir si nous pouvons rester et organiser nos premières randos en petit groupe.

Signé : LES CH (Chad et Christophe).

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