Le 25 septembre 2022 Grandeur Nature larguait les amares, avec à son bord une tripotée de matelots : Matis, Yawenn, Anouk, Chad, Isaac, Morgane, Ismaël, Kathleen, Elora et Christophe.
Hier nous laissions Sète et notre passé derrière nous, passions le Cap Creus, Cadaquès et sa baie, Ibiza et ses grouphotels colonisateurs. Depuis maintenant 3 jours nous longeons les côtes espagnoles cap au 240. Nos journées sont rythmées par la navigation et nos nuits aussi, grâce à nos amis les quarts. Mais il ne faut pas oublier les taches collectives, les repas préparés par les cuistots du jour, les lectures collectives, les topos d’apprentissages, les larvages sur le pont et les baignades à la traine ! Tantôt escortés par les dauphins, tantard par les oiseaux, toujours repérés par l’équipage attentif et identifiés par notre ornithologue de bord ou préféré (parce que ça lui fait plaisir) alias Ismaël Boulicot. Parmi les troupes, nous avons dans nos rangs : une chasseuse de grande ourse, un mélodicateur fou, un conteur d’histoires, un topoteur sécurité, une circacienne couturière, un I’sac (à voile), une capitaine solaire, un vomi-tôt guitariste, et enfin un spé de la grotte de nez.
L’équipage est au complet (enfin presque, car il nous manque toujours une jeune), soudé et optimiste à l’idée de passer le détroit de Gibraltar. Pourtant, le vent et la mer ne semblent pas de cet avis là puisque nous avançons, ou plus exactement n’avançons pas, sans vent et avec 3 noeuds de courant dans le nez. Du jamais vu à Gibraltar !
Après deux jours rythmés par le ronron des moteurs, nous arrivons finalement à la Barbate, petite ville paisible aux portes de l’Atlantique. Demain matin nous mettrons les voiles en Atlantique vers les Iles Canaries.
Isaac et Ismaël
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