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29 novembre 2022

La Transat Aller : « Cap Vert - Brésil »

C’est bon, on est enfin dans le “vrai” Sud. Les décalages horaires s’enchainent, 4 heures d’écart entre la France et nous. Nous qui sommes au Brésil, à Fernando de Noronha après avoir traversé un océan en à peine 7 jours et 18 heures.

Nous n’avons pas eu affaire au pot au noir, une zone de non vent, qui rode autour de l’Equateur, en plein milieu de l’Atlantique. Mais nous avons pris le temps de faire connaissance avec notre amie la Z.I.C (Zone Intertropicale de Convergence), un petit endroit bien sympatoche car il y a : du vent, de la pluie, des vagues, pleins de nuages observant d’un mauvais oeil GN. Pas le meilleur moment pour regarder les étoiles, mais un bon moment pour manœuvrer. On a espéré pouvoir prendre des douches d’eau douce, mais sans grand succès. On a pourtant tout essayé, tout le monde en slibard sur le pont en essayant d’attraper le plus d’eau douce sous la bôme. Comment vous dire que la pluie, à notre plus grand bonheur, venait la nuit et non le jour.
En sortant de la Z.I.C, nous étions tous émerveillés de découvrir de nouvelles étoiles, celles du Sud. On a débusqué la fameuse croix du Sud, qui guide les marins, les nuages de Magellan, les voiles, la carène, la poupe… Bref tout plein d’étoiles aussi fascinantes les unes que les autres.
Comme à chaque navs, nos vomitos n’ont pas loupé l’occasion d’avoir la tête dans le seau, une lutte en plus pour nos coéquipiers les gloubis.
Il y a eu aussi une petite déception, nous avons loupé Saint-Pierre Saint-Paul, parce que nous avons dû naviguer deux jours au près serré alors que cela n’était pas prévu au programme.
Pendant tout notre périple, un livre nommé « les philo fables » nous a servi de tremplin de discussion pendant les quarts et les journées. On se prépare à la venue de Michel et ses cours de philo.


Le 25 au matin, après le petit-dèj, on aperçoit enfin la terre : l’archipel de Fernando de Noronha. En se rapprochant de l’île, on voit que nous sommes le seul bateau étranger, on distingue de mieux en mieux la fameuse tête d’Indien qui surplombe la baie. Christophe nous dit : « c’est comme à la maison, alors on mouille là où on veut. ». Donc tout près du port, cela nous oblige à slalomer entre les petits bateaux de pêche, les charters et les bateaux de plongée.
L’ancre posée, on peut dire qu’on enfin arrivé au Brésil !

La prochaine lettre co vous contera nos aventures à Fernando (ou pas) !
Isaac et Elora

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