Bonjour à vous voyageurs, cette lettre collective est la suite de la période de Lupéron.
Dans cette lettre collective, nous allons vous parler de la période au Bahamas. Bonne lecture à vous.
- Dis papa, tu me racontes une histoire ?
Une histoire. Une histoire… Ah j’ai trouvé, je vais te parler des Bahamas.
- C’est quoi les Bahamas ?
Les Bahamas c’est un archipel, il y a plein d’îles désertes et quand j’étais jeune, il y a fort longtemps nous avons navigué là-bas avec Grandeur Nature.
- Vous êtes allés sur quelles îles désertes ?
On a commencé par Great Inagua, on n’est pas resté longtemps, seulement une nuit.
- Et vous avez fait quoi ?
Yann et Isaac ont commencé par faire l’entrée, pendant ce temps au bateau, on essayait de travailler et d’avancer sur les responsabilités car on était en train de préparer la transat-retour.
- Et vous avez fait quoi après ?
Si ma mémoire est exacte nous sommes allés à Hogsty Reef. Une île déserte, la première des Bahamas, là-bas on a plongé il y avait toutes sortes de poissons et comparé à Silver Bank la vie était bien plus présente, les poissons que l’on ne voyaient pas souvent là-bas étaient facilement visibles ici. Si je me souviens bien c’est aussi sur cette île que l’addiction aux coquillages a commencé, certains ont ramené des coquillages par dizaines c’est peu après que l’idée de créer un classement de qui est le plus gros ramasseur de coquillage nous est venu en tête, le top 3 : Océane en première, Tallia en deuxième et Christophe ou Mathys en troisième je ne suis plus sûr. On a aussi visité des épaves échouées depuis plusieurs années ici.
- Et après vous êtes partis des Bahamas ?
Non pas tout de suite, juste après on a été à Castle Island, sur cette île il y a un phare, certains de l’équipe l’ont visité, d’autres ont été faire le tour de l’île et ont ramassé plein de coquillages, pare-battage, casques de chantier, claquettes… Je me rappelle Christophe et Tallia étaient passés par un endroit où il n’y avait que des branches mortes, ils sont revenus pleins de griffures, mais en vie.
- Oh…ils n’avaient pas mal ?
Non ne t’inquiètes pas, un soir on avait même mangé et dormi sur la plage après avoir fait plein de jeux organisés par Anouk, tire à la corde, course de kayak, tir à l’arc, c’était bien même si certains n’ont pas dormi sur la plage à cause des moustiques.
- Et les moustiques il n’y en avaient pas partout comme il faisait tout le temps chaud au Bahamas ?
Si bien sûr, mais attends donc un peu cela vient dans une autre partie du récit. Après Castle Island on est partis au îles mira por vos, on a fait une petite navigation Isaac et Chad étaient en test pour devenir chef de quart et du coup ils gèrent les navigations dans les Bahamas, un qui fait la navigation, l’autre qui gère les manœuvres sur le pont. Aux îles mira por vos on est resté deux nuits, sur une île il y avait un étang salé au milieu avec des flamands roses que certains sont allés voir avec de l’eau à mi-mollet, l’autre île ce n’était que des rochers, même si l’endroit était magnifique pour plonger, débarquer à terre n’était pas aisé puis on est reparti en direction de Bird Rock.
- Le caillou oiseau, c’est bizarre comme nom ça !
Un nom bizarre pour une île magnifique. Un petit phare et quelques petits bâtiments autour étaient postés sur l’île pour annoncer les hauts fonds et les têtes de coraux. Tout le monde a débarqué à terre, course de Bernard l’ermite, recherche de coquillages, bref on s’est bien amusé, on repartira assez vite seulement une journée après être arrivé.
- Vous êtes allés où ?
On est parti à Conception Island une île qui promettait beaucoup à la base, on n’a pas été déçu, mais surpris par la tonne de moustiques qui nous y ont accueillis. La mangrove en eau claire c’était magnifique, les milliers de petits êtres qui peuplaient la mangrove ont attiré plus d’une fois nos yeux et piqué notre curiosité. Isaac et Yann sont partis voir le tombant, ils nous ont décrit ce qu’ils appellent « le vertige abyssal ». Le lendemain tout le monde est allé au nord de l’île pour voir la barrière, corail feu, tunnel, poissons colorés, de quoi vous transporter dans un rêve éveillé. Suite à ça direction Allan Cay.
- Vous avez vu quoi là-bas ?
En vérité, on n’a pas vu grand-chose à part des iguanes de toutes tailles, des grands, des petits, on a même donné des noms à des iguanes : macédoine et un cracotte. Mais on n’est pas restés longtemps, la route vers Nassau n’est pas longue, seulement 30 milles nautiques nous séparent de notre dernière escale au Bahamas.
Nous partons, mais il n’y aura pas de quart cette fois car nous décidons pour la dernière fois du voyage de mouiller au milieu de nulle part. Le lendemain matin la navigation sera rapide car avec 1 ris de pris dans la grande voile et la trinquette on fonce à 9 nœuds, on prend des vagues, des embruns mais on va vite et on navigue donc on est heureux.
Arrivés à Nassau on met nos affaires à sécher puis on mange, le lendemain on commencera l’approvisionnement pour la traversée retour.
- Les avis de l’équipage sur les Bahamas :
Isaac : Bahamas terre des plus cocasse, pendant cette période j’ai plongé à la découverte d’un monde magique, qui n’est autre que le monde aquatique. C’est tarpin bleu.
Anouk : c’était super beau et agréable, je suis heureuse d’être passé par ces îles. Tous ensemble, sans personne extérieure, comme à Silver Bank c’est génial.
Matis : J’ai pensé aux moustiques, c’était beau, impressionnant, toujours beau temps et beaucoup de délires avec Cyndi Wesh.
Mathys : c’était rigolo, on était tous ensemble. (Bruit de Lambis)
Océane : c’était apaisant, bleu, il y avait des coquillages et du corail.
Yann : C’est Bleu
Christophe : c’est plein de bleus différents et salé sa mère (dixit Tallia).
Yawenn : starf’Allah. J’ai adoré les plongées voir des centaines de poissons en 1 heure, les jeux kalin’a et dormir sur la plage.
Chad : J’ai beaucoup apprécié les Bahamas, voir la confiance de Yann et Christophe envers Isaac et moi m’a fait chaud au cœur. L’eau d’un bleu que parbleu je n’avais jamais vu.
Tallia : j’ai bien aimé, les poissons, la plongée et c’est passé trop vite wesh.
CHAD et TALLIA.
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