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11 juin 2017

Traversée retour - le 10 juin

La position du cata le 10 juin: 36°28 Nord - 51°20 Ouest.
Vent de Sud 15 noeuds - Cap du bateau 73 - Vitesse 6 noeuds.
Tout va bien à bord.

7 juin 2017

Le 7 juin - Traversée: La moitiée du chemin?

Leur position: 36°54 Nord - 57°09 Ouest. 
Le vent est de Sud-Ouest à 15 noeuds.
Ils font cap au 70°, ils avancent à 7 noeuds. 
Et il fait humide.

4 juin 2017

Le 4 juin - Transat retour


La position du bateau: 33°35 Nord - 69°09 Ouest.
Peu de vent et du temps pluvieux!

1 juin 2017

La traversée retour

La position du bateau le 01 juin: 29°35 Nord et 74°04 Ouest.
Cap suivi: 35° - Vitesse 6 noeuds - Vent de Sud 10 noeuds

30 mai 2017

la lettre des Bahamas par Thierry et Jean-Marie

Bonjour, Amis lecteurs.
Il se prépare pour nous un grand moment : la Transat retour. On pourrait l’appeler The Transat.

Chacun imagine ce qui pourrait se passer pendant ces 2 à 3 semaines de navigation.
Plutôt ventée et humide, pas plus de 16 jours, remplie de belles images, « trop bien, il y a plein de bouffe...», synonyme de retour en France, c’est selon.
Il vous faudra attendre notre arrivée à Florès pour connaître notre réalité.

En attendant, voici un petit résumé de notre escapade Bahamienne, qui pourrait être la votre.
Les Bahamas…Pour nous, ça veut dire eaux turquoises et autres variantes "bleuesques".  Poissons tropicaux de toutes formes et de toutes les couleurs. Je vous assure, imaginez n’importe quel poisson avec des couleurs qui vous semblent presque absurde… et bien, nous l’avons.
Vous pensiez au poisson coffre nid d’abeille, non, au gobie nez jaune alors, un perroquet feu tricolore, un ange de Mer, une vieille à carreaux ou une créole, une demoiselle brune, spécialement les juvéniles, une gorette bleue, un ange comète ou royal, un poisson bourse graffiti ou le cabri, le baliste océanique, le barracuda qui fiche les j’tons…
Ça y est, je l’ai, vous êtes fan des poissons papillons, souvent à bandes , mes préférés. Je m’arrête là, mais il y en a tant d’autres.
Tout ce petit monde évolue dans de bleu si bleu que le dessous des phaétons est bleu, lui aussi…
La météo, humide au début, et redevenue normale. C’est à dire soleil partout.
Nous avons donc pu profiter de chaque escale.
Hogsty Reef, comme un petit banc d’argent sans les baleines, dommage…
Bird Island, le phare est toujours libre Christophe.
Conception Island, comme l’a inscrit Grand Séb sur le cahier de navigation : sublime, grandiose, exceptionnel… Il n’ a pas menti.
Il s’agit d’une mangrove en eau claire. Nurseries de petits poissons où garde manger, c’est selon. En tous cas, il y a des tortues, des requins, des anges de Mer, des raies manta et toujours le barracuda. Le tout dans moins d’un mètre d’eau claire.
Si vous passez dans le coin faite un saut.
Nous y avons aussi rencontré Louis, voisin de mouillage, nouveau retraité, ancien champion de ski, parlant un français impeccable. Il passera toute la journée avec nos jeunes. Tout le monde à l’air content de cette rencontre.
Louis, tu m’as donné envie de voler en parapente…
Aujourd’hui, nous sommes à Cat Island. Peu d’intérêt, mais elle nous permet de remonter tranquillement vers Nassau.
Il y a aussi un groupe de parole. Drôle d’ambiance entre les grands qui en ont plein le dos de répéter tout le temps les mêmes choses et les jeunes qui ne font pas grand-chose, même pas en parler franchement.
Bref, il y a ceux qui fond et ce qui ne font pas…Et moi, je suis déçu qu’il n’y ait ni de chaud, ni de froid. Je vous passe mon acolyte qui revient de plongée... 
LN est parti faire un tour en ville et dès qu’elle revient au bateau avec une cochonnerie après être montée à bord, elle nous annonce que c’est une grosse éponge dégueulasse. L’ eau n’est pas bleu, ni claire elle est verte. Le lendemain c’est un réveil et départ tôt pour aller à Eulethera.
Pendant la nav, j’ai vu avec Tit les manœuvres de mouillage, hissage de la GV et de la voile d’avant,virer ou empanner. Nous arrivons à Alan’s Cay et il faut faire attention aux éventuelles patates de corail. Nous faisons une partie de notre lessive. Seb part plonger et ramène une anode puis une canette de bière à Thierry. Hélène plonge et ramène plein de Sand dollars pour tout le monde. Aujourd’hui nous nous disons que demain nous allons partir après les taches. Nous partons de Alan’s Cay pour aller à Nassau. Il y a que cinq mètres de profondeur entre les deux îles. Nous nous organisons pour savoir qui fait quoi.

Arrivée à Nassau, on essaye de faire le plus de chose possible pour avoir plus de temps. A la fin de cette journée, nous regardons qu’est-ce qu’il nous restes à faire.
Le lendemain c’est marché, super-marché, nettoyage de cabines et déblocage des cartes bleus.
A la fin de la journée tout est fait.

Voilà, Amis lecteurs, vous voici à la page. Nous nous retrouvons d’ici 3 semaines au plus tard. En attendant, vous aurez notre position au long du parcours.
Nous vous embrassons. À bientôt.
Tit et Jean-Marie.





18 mai 2017

Lettre co fin des "randos" Cuba et début bahamas par rachel et Hélène

Bien chers tous,

Alors que nous vous écrivons ancrés dans l’eau turquoise devant une île de rêves des Bahamas, laissez-nous vous raconter comment nous en sommes arrivés là.

Il y a deux semaines nous nous apprêtions à partir pour notre dernière rando à Cuba. L’évènement incontournable était bien sûr le défilé du premier mai dans la dernière république communiste digne de ce nom et, pour le première fois, sans la querida presencia de Fidel Castro. Seb, Mathias et Célia iront voir ce défilé avec Elio, l’ami pêcheur, à Gibara. LN et JM dans la ville la plus proche de la marina, Freire alors le groupe de Jacques, Léa, Ana et Rachel n’arriveront pas à l’heure pour l’apprécier. C’était émouvant de voir les gens défiler, les petits enfants déguisés en Fidel et en Che et scander des slogans qui nous semblent désuets mais qui ont l’air d’être bien réels pour eux.
À la rando d’avant, un ami cubain, Ernesto, avait invité tout l’équipage de GN à venir . C’est donc d’un bon pas que les deux groupes réunis à Freire longent la voie ferrée dans un décor digne de westerns -en plus acceuillant- pour se rendre chez lui. Ils y passeront d’agréables moments à ramasser des mangues, traire la vache discuter et passer des moments dans la générosité cubaine. Mais l’heure des "au revoir" est vite arrivée. JM se rend seul chez un couple de paysans, Elier et Damaris, amis de GN, pour les aider dans leur travail, réfléchir posément à son avenir et s’exercer en espagnol, bien sûr.
Jacques, Ana, Léa et Rachel se rendent ensuite aux magnifiques mais touristiques plages de Guardalavaca et vont ensuite déjeuner chez ismael, le magicien, rencontré au début de cette rando. Mathias, Célia et Seb longent le littoral pour rentrer à pied de chez Elio, sans oublier LN, restée au bateau pour accueillir le nouveau, enfin l’ancien capitaine : TIT ! (Plus connu sous le nom de Thierry)
Quand tout le monde rentre au bateau, personne ne veut quitter Cuba et beaucoup veulent y revenir. Mais là, ce n’est pas le moment ; maintenant, direction les Bahamas. Heureusement, une dernière excursion courses de frais chez Elier et Damaris en consolent certains. Cuba était la dernière escale à l’ouest dans le voyage, elle nous a apporté chaleur et dépaysement, mais maintenant, nous entamons notre chemin du retour. 
Comme nous n’avons pas vraiment envie de quitter Cuba, nous nous arrangeons pour tirer des bords carrés et s’approcher de sa côte encore trois ou quatre fois pendant 36 heures avant de finalement pousser au moteur vers Great Inagua, port d’entrée des Bahamas. Nous nous y arrêtons pour préparer tous ensemble cette escale : les destinations, les activités, le travail à faire, la navigation… tout y est traité en groupe !


Nous débarrassons GN des algues qui le rendaient hirsute et lent, nous filerons dorénavant comme il se doit. La première destination est Hogsty Reef. Il fait avoir du beau temps et un pilotage impeccable pour y entrer. Le cadre est époustouflant, eaux turquoises, îlots de sables déserts, épaves fantomatiques et plus de coquillages qu’il n’est raisonnable de ramasser. A regarder les fonds, on pourrait croire que personne n’est jamais venu ici avant nous. Heureusement, deux bateaux américains nous rappellent à la réalité. Après trois jours nous partons pour Castle Island, l’île où les jeunes pourront faire l’expérience de l’autonomie totale en l’absence d’adultes. Rassurez-vous, ils n’étaient pas partis très loin. Néanmoins ces trois jours leur appartiennent et ils vous les raconteront peut-être. 
La pluie a un peu malmené nos images « cartes postales » des Bahamas mais nous avons profité de l’occasion pour nous doucher à grande eau. Nous arrivons ce jours à Crooked Island, histoire de vous envoyer ce billet et de dire bonjour à l’infirmière qui avait réparé le doigt de Jade il y a deux ans. Le temps est toujours maussade et les vêtements ne sèchent plus mais il nous reste quelques magnifiques destinations et nous avons hâte de plonger sous la mer, là où la pluie ne nous mouille plus ! 
A bientôt, chers lecteurs, il nous faut nous dépêcher car les langoustes nous taquinent. 

Rachel et LN

30 avril 2017

Lettre collective depuis Cuba d’Anaëlle et Sébastien

C’est de Cuba que nous reprenons le fil de nos aventures. Nous avons donc quitté la République Dominicaine le jeudi 13 Avril, avec très peu de vent, la routine de la vie en mer a repris son rythme entre nausée pour certains et sérénité pour d’autres. Petit à petit le vent portant, s’est levé mais sans dépasser les 20 nœuds, ce qui nous a permis par la suite de faire vraiment une bonne moyenne, avec même des surfs sur une houle formée de 3/4 mètres.
C’est vers minuit, le samedi 15, que nous sommes arrivés en vue du Puerto de Vita à Cuba, qui était notre destination. Le balisage étant précaire et l’éclairage inexistant, nous avons donc décidé par sécurité de rester au large à la cape afin d’attendre la clarté du jour.
Au petit matin, nous avons donc eu notre première vision de l’île en remontant la mangrove jusqu’à la marina où nous avons jeté l’ancre pour attendre que soit effectué la visite du médecin nous autorisant à débarquer.
Pour la plupart d’entre nous, c’est le mardi 18 que nous avons vraiment fait nos premiers pas hors de l’enclos de la Marina, car c’était le jour de notre départ de première randonnée à la rencontre des Cubains et des paysages.
C’est aussi ce jour-là que nous avons dit au revoir à Christophe et Ismaël qui ont quitté définitivement le bord afin de rejoindre la métropole.
La première série de randonnées c’est déroulée sur 3 jours du mardi 18 au jeudi 20 Avril :
-   Anaëlle, Rachel et Sébastien sont partis vers la ville de Gibara pour assistés à une partie du festival de cinéma « Ciné povre » et ont retrouvé Elio (l’ami pêcheur de Christophe) qui les a hébergés une nuit.
-   Mathias, Célia et Jacques sont partis à pieds de la marina jusqu’à Freyre puis pris le train en direction de la plage de Los Bajos.
-   Jean-Marie, Léa et Hélène sont allés dans la région d’Holguin chez des amis paysans d’Hélène et ont vécus au rythme de la vie dans une ferme.
 Du vendredi 21 au dimanche 23 Avril, nous avons géré le linge à laver, ranger et nettoyer le matériel spécifique de randonnée, écrit et lu les textes de nos aventures de chaque groupe... Essayé de gérer le lien internet avec la France qui s’avère plus que compliqué... Nous avons aussi dit au revoir à Isabelle qui finalement nous quitte et ne finira pas l’expédition avec nous.
Et le dimanche 23 nous sommes repartis vers de nouvelles aventures  avec un retour prévu au bateau le jeudi 27 Avril :
- Anaëlle, Jacques et Léa sont allés en bus au-delà de Bayamo en ayant pour objectif de rejoindre l’océan en traversant la montagne vers Rio Seco pour aller rencontrer Madame Rosa qui a déjà accueilli des groupes des 2 voyages précédents.
- Rachel, Célia et Hélène sont allées chez une connaissance de Grandeur Nature qui se prénomme Ernesto et qui est fermier dans le village de Jamaïca. Rachel avait aussi un projet d’animation dans une école mais les autorités ont refusé qu’elles pénètrent l’enceinte du groupe scolaire. Finalement elles rentreront au bateau que le 28 car Célia a eu une petite « tourista » et de plus la pluie les a poussé à attendre un jour de plus avant de revenir.
-   Mathias, Jean-Marie et Sébastien étaient partis vers le village de Las Cuevas en passant par Santiago de Cuba afin de faire l’ascension du Pico Turquino qui est le point culminant de l’île à 1972 mètres mais ils ont été refoulés à l’entrée du parc national car les autorités demandaient à ce qu’ils payent une taxe faramineuse. Ils ont donc fait le choix de longer toute la côte jusqu’à El Pilon d’où ils sont rentrés un jour plus tôt à cause des intempéries.
C’est donc juste avant notre nouveau départ en petit groupe pour de nouvelles excursions que nous écrivons cette lettre et déjà nous avons dépassé plus de la moitié de notre séjour cubain.

Quels sont nos ressentis à ce jour : C’est un peuple fier de sa liberté durement acquise et de son environnement (cultures, élevages, enseignements, prestations....). Dans tous les coins où nous ont mené nos pieds nous avons été reçu avec beaucoup de plaisir et de bienveillance. Les personnes ont beaucoup de plaisir lorsque nous leur affirmons que leur île est belle, c’est avec beaucoup de sincérité qu’ils nous invitent à y revenir et ils tiennent à garder le lien par des échangent d’adresses. Les rencontres avec les gens dans les montagnes ou les contrées isolées sont vraiment touchantes. Ils se décarcassent à chaque fois pour nous faire plaisir, ils refusent la plupart du temps que nous dormions dehors, ils se ruinent afin de nous faire des mets délicats... Les gens ont le coeur sur la main, ils prennent soin de nous alors qu’eux ne possèdent pas grand chose. C’est souvent un peu honteux que nous repartons d’une ferme les bras chargés de victuailles alors que nous ne venions juste demander que de l’eau... Presque tous les jeunes du bord se sont déjà mis en tête de revenir ici dans quelques années car des attachements se sont déjà noués. Dans les villes par contre c’est comme partout ailleurs à part peut-être qu’ici les gens ont un peu plus le sourire et qu’ils n’ont pas peur lorsqu’on s’approche d’eux pour demander un renseignement. En gros, nous n’avons découvert qu’une toute petite partie de l’île dont les 3 régions de Holguin, de Granma et de Santiago ce qui représente en gros une superficie de 200 Km sur 150.
La conclusion de ces premiers 15 jours c’est que ce n’est pas la peine de parcourir de grandes distances pour faire de belles rencontres, surtout que les déplacements prennent beaucoup de temps et d’énergie pour nous européens qui refusons les transports spéciaux pour les touristes, préférant de beaucoup partager la route avec les locaux mais aussi avec les aléas qui en découlent.
D’un point de vue idéologique nous n’arrivons décidément pas à nous faire une idée précise donc nous laisserons à chacun d’entre vous le soin de se faire sa propre opinion surtout en ces temps troubles d’élection présidentielle en France.
Nous vous embrassons tous très fort, Anaëlle et Sébastien


PS de Christophe: En ce qui me concerne et en mon nom propre, je ne peux qu'inciter tout le monde à aller voter! Et à ne pas se tromper de bulletin, c'est facile, il y en a un qui tache!

23 avril 2017

depuis la France. Par Christophe

Et me voila de retour à la maison et au bureau, à temps pour faire mon devoir civique!
Après 5 jours de promenade à Cuba avec Ismaël.
Le bateau lui reste encore 2 semaines en escale à Cuba, ils ont de la chance. Christophe

9 avril 2017

Lettre collective de Lupéron par Christophe et Mathias: Un mois au pays des baleines.

Lettre collective de Lupéron par Christophe et Mathias: Un mois au pays des baleines.
Dans un voyage de Grandeur Nature il y a pleins d’objectifs, de caps à franchir…Des bons moments, des moments forts. Des sommets à gravir, et quand on est en haut de la montagne, on peut se dire que voilà c’est fait et que maintenant il n’y aura plus que de la descente! Mais si on prend le temps de se poser et de regarder autour de soi on voit le chemin parcouru, mais aussi d’autres sommets, d’autres chemins à parcourir, d’autres aventures à vivre! 
Nous avons passé 30 jours au pays des baleines, un mois entier au milieu de « l’eaucéan » dans ce lieu hors du monde qu’est le Banc d’Argent, mais ce moment « culminant de notre voyage est derrière nous…

Présentation Séb :
Je m’appelle Sébastien, dit « petit Seb » pour ne pas confondre avec celui qu’il y avait avant dit « grand Seb », mais je ne prends pas son relai car je ne suis pas skipper. Je suis donc encadrant sur le Grandeur Nature pour les 3 prochains mois et j’arrive pour prendre la suite d’Ismaël, ce qui met la barre très haute dans l’engagement au quotidien. J’ai 44 ans, je suis président de l’association depuis pas mal d’années et je suis éducateur de métier (enfin un vrai professionnel de la profession dans cette asso !!!). 

Présentation lila: Je m’appelle Lila, j’ai 15 ans, j’habite à Sète et j’ai rejoint sur cette escale à Silver Bank, pendant les vacances scolaires…Mon père faisant partie de l’équipage. ça suffit amplement comme présentation, non mais t’est sérieux papa! Je te jures si je vois que tu as écrit ça sur le blog t’es mort!

Nous avons demandé à chacun son meilleur souvenir sur le banc d’argent.

Léa: "Mon meilleur souvenir sur Silver Bank était quand j'ai nagé avec les dauphins. Ca m'a fait ressentir plus d'émotions qu'avec les baleines, j'ai même failli pleurer tellement que c'était extra-ordinaire."

Célia: "Les baleines c'est trop classique donc les dauphins. Ils étaient super speeds, ça se voyait qu'ils avaient envie de jouer on aurait dit des p'tits malins."

Lila: "Mon meilleur moment était le séjour à Silver Bank. J'ai pas un moment préféré mais je dirais les moments de complicité avec chacun. Que se soit avec les baleines, les gens ou Poly."

Ana: "Un jour il y avait une baleine un peu loin, je lui ai fait coucou et après elle s'est approchée de moi et j'ai pris peur et je me suis agrippée à Jacques qui était juste à côté de moi et la baleine et passée tout près mais elle nous a pas touché et a tracé sa route."

JM: "Quand les 4 baleines sont venues autour du bateau c'était magnifique."

Jacques: "Un jour où nous étions au mouillage, des baleines se sont approchées et j'ai attendu qu'elles viennent me voir parce que j'aime pas les traquer toute la journée. Alors que j'étais en contemplation, une horde de jeunes criards débarque, ce qui entrainé un déplacement des baleines que s'est empressé de suivre. Le fait de plus entendre les cris dans les tubas que le chant des baleines et de voir plus de palmes devant mes yeux que de baleines me fait retourner au bateau. Alors que je me hissais sur la jupe je me suis rendu compte que les baleines avaient abandonnées le groupe de criards et étaient juste là devant moi et j'ai pu retourner peinard avec elles. Mais sinon les dauphins était une surprise inattendue."

Mat: "Je crois que j'aurais beaucoup de mal a donner mon meilleur moment sur Silver Bank mais je crois que ceux qui me viennent en premier seraient quand je suis dos à la baleine et que je nage derrière elle comme si je faisais parti d'elles et qu'elle ne porte pas trop attention mais assez pour que je puisse la suivre d'assez près. Et les olympiades où on sautait à l'eau pour rattraper le petit flotteur, c'était un super moment tous ensemble avec beaucoup de rigolade et de complicité comme un vrai groupe...".Isa: "Il y en a 2 qui me viennent. Quand Séb, Lila et Christophe étaient à l'eau avec des baleines qui sont venues au bateau pour nous faire coucou avant de partir. Et le réveil, sortir du lit et être au milieu de l'océan attaché à une patate de corail c'est une sensation assez folle."

Séb:"C'est la rencontre avec de baleines adultes en parade amoureuse avec qui on est restés une demie heure, ça donnait un sentiment de liberté et de beauté. En plus j'étais avec Christophe et Lila que j'aime beaucoup, c'était un grand moment de partage. Être si proche des baleines ça donne l'impression qu'il peut rien nous arriver, que s'il y a un danger elles vont nous protéger et ça me promet de beaux rêves pour les mois à venir."



Rachel:Un jour, je suis allés voir une baleine avec Sébastien, Ismaël et Jacques, on a nagé vers elle mais on ne la voyait pas et puis finalement on l’a vu, la maman et son baleineau, juste là, toute calme. Elles étaient dos à nous mais on était vraiment tout près. Et parfois elle faisait un tour sur elle-même pour nous regarder, alternativement, en fait elles se penchait sur le côté pendant un long moment. On était calmes, sereins, mais à un moment j’étais très prés de la caudale de la maman, c’était tellement calme que la peur s’est envolée.
D’un coup elle a fait un coup de caudale et on l’a vu disparaitre, mais petit à petit comme si elle s’estompait Et là on a tous sorti la tête et on a pas eu le temps de se parler, les yeux pétillants, on l’a vu sauter pas loin de nous et on a nagé dans sa signature…


Christophe: Mon meilleur moment sur Silver Bank, c’est déjà de pouvoir y venir depuis presque 30 ans, d’avoir l’autorisation d’être là. Je m’attend toujours a devoir batailler ou à ce que l’on me dise que non cette année ce n’est pas possible! Ensuite passé cette épreuve, mon meilleur moment c’est de voir les gens découvrir ce lieu, rencontrer les baleines et de partager ce moment avec eux… Cette année, c’était une découverte pour Ismaël, car nous n’étions pas venu pendant son voyage et un retour pour Grand - Séb. huit ans après et 29 ans plus tard pour Sébastien. Mais c’était aussi notre première rencontre avec des baleines, Lila et moi et en plus c’était un belle et longue rencontre avec deux baleines joueuses.



Maintenant, nous sommes à Lupéron, une baie au milieu d’une mangrove à l’Ouest de la République Dominicaine. Nous y accueillons Marec, notre Psychologue-Superviseur, qui va faire un point avec chacun des jeunes sur son évolution depuis le départ et leurs choix d’orientation pour l’année prochaine… Nous y préparons aussi l’escale Cubaine, et se sera le retour à bord d’Hélène…Enfin à Cuba mon départ du bord et le retour à la maison…


Christophe et Mathias.

26 mars 2017

la lettre de Silver Bank de Grand Séb et Célia


Notre première session au banc d’argent achevée, nous sommes retourné sur Samana, pas très joyeux de quitter les baleines. Heureusement ce n’est pas pour longtemps. Et oui, nous avons réussi à boucler en deux jours, courses, mails et lessives. Nous avons repris le cap sur Silver Bank le 16 mars avec une mer calme et un vent clément.
Comme à chaque fois, les baleines sautent, tapent de la nageoire pectorales et de la queue comme pour dire bonjour. 
Cela nous procure une joie qui donne envie de sauter partout et fait pétiller les yeux de chacun. 
Notre bouée nous attendait et c’est avec le sourire que nous la retrouvons.
Pendant ces 10 jours nous n’avons pu naviguer sur le banc qu’à deux reprises, avec le soleil tapant qui n’a pas épargné le nez de certain devenu tout rouge. Les baleines étaient au rendez vous, dont une maman et son baleineau qui se sont laissés observer très longtemps dans l’eau par tout l’équipage qui se relayait. 
Encore un moment marquant et impressionnant avec ce mammifères d’une quarantaine de tonnes.
L’aile propulsé par Grandeur Nature et son yankee est toujours un moyen agréable pour se laisser tirer, emmener dans le bleu, pour faire des pitreries aussi, observer tout se qui défile sous le bateau et même écouter le chant des baleines.
Pendant cette période, on prépare le bilan collectif des 6 mois de voyage pour le mettre en commun à l’arrivée de la nouvelle équipe encadrante, Sébastien et Isabelle, le 26 mars prochain. 
Le sujet principale des 11 questions posées, tournent autour du groupe, des relations, de la place de chacun. On se creuse la tête...
Cela ne nous empêche pas d’enfiler nos palmes, masques, tubas, combinaisons et ceintures de plomb pour découvrir d’autres endroits des fonds sous marin de Silver Bank, remplis de patates de corail, coraux, algues et poissons que nous essayons d’identifier à chaque fin de rando-plongée. 
On écarquille nos yeux, certain comme Mathias, Ismaël et Rachel se perfectionnent en apnée et sont ravis de découvrir d’autres tunnels dans la barrière de corail, c’est aussi une manière de se procurer un peu de sensations  fortes. 
Heureusement ce plaisir n’est pas gâché par la pluie qui s’abat sur notre bateau depuis déjà deux jours à l’heure où nous vous écrivons.
Et puis pour moi, Seb, ce sont les derniers jours de présence dans mon paradis sur terre. Alors je bois, croque, avale, et tout cela goulûment, les minutes qui s’écoulent de nos aventures avec les baleines, de nos activités collectives, de nos moments de quotidien. Tous les regards, toutes les connexions, chaque instant ensemble, je les absorbe pour en faire du nectar de plaisir pour l’injecter directement au fond de mon cœur. 
La vie ici est bleue, elle est énergétique, elle me correspond, la vie ici est belle et dense. 

Grand-Séb et Célia.


14 mars 2017

la lettre d'ismaël et Jean-Marie

Le 12 mars- Le banc d'argent.
Le 26 février au matin c’est avec notre moteur flambant neuf que nous quittions la baie de Samana pour rejoindre les baleines. Je ne crois pas trop m’avancer en affirmant que c’était sans aucun regrets que nous tournions le dos à Santa Barbara de Samana. Cayo Levantado, fut notre hôte pour la nuit et au petit matin, nous faisions une dernière petite plongée avant de lever l’ancre définitivement. Adieu le bruit, la fête et la pollution, bonjour les baleines, on arrive !
Vous êtes certainement loin d’imaginer à quel point nous étions impatient de rencontrer et entendre chanter ces géants des mers. Notre équipage a grave la patate (molle). A une journée de nav’ de là, les baleines nous attendent, prêtes à partager leur petit lopin de corail et leur vielle épave toute rouillée (le Polyxéni) pour le mois à venir. 
A l’heure ou nous vous écrivons, cela fait maintenant une douzaine de jours que nous sommes sur le Banc d’argent, on s’apprête à retourner sur Samana pour faire les pleins et nous connecter un peu (hé oui, déjà…). Alors le moment est venu pour nous de vous raconter en quelques mots ce qu’on a vécu ici sur les hauts-fonds de Silver Bank.
Selon les dires de l’équipage, le Banc d’Argent c’est : « une nouvelle approche de l’océan ou l’on découvre jours après jours la vie au milieu des mers. Nos multiples plongées en apnée nous donnent l’occasion de magnifiques et grandioses rencontres exceptionnelles avec les baleines et les poissons coralliens. Une véritable plongée en immersion au cœur du bleu, du bleu et du bleu. Mais Silver Bank n’est pas uniquement sensations fortes et natation. C’est l’occasion pour notre équipage de faire travailler la tête autour de longues réflexion. C’est aussi le moment rêvé pour partager des temps de jeux ou de plongées. 
Un véritable repos au milieu des eaux qui inspire, Christophe résumerait ce que l’on vit ici par un petit brin de poésie : « Nous nous sommes baignés dans le poème de la mer ».

Ismaël et Jean-Marie.



27 février 2017

arrivés aux baleines!!!

mouillés près de l'épave du polyxeni, le vieux cargo qui est échoué là depuis 30 ans.
ils ont déjà aperçu des baleines.

25 février 2017

la lettre co de Léa et Jacques

Période de transition

Le 20/02, nous voilà à Santa Barbara de Samana, passage obligé afin d'obtenir l'autorisation d'aller voguer sur le banc d'argent, sanctuaire des baleines à bosses. Comme nous avons prévus d’y rester jusqu'à épuisement de nos réserves en eau et nourriture, nous vous donnons dors et déjà un aperçu de notre semaine de transition depuis la Dominique.
C’est le dimanche 12 que nous quittons cette île qui restera éternellement dans nos mémoires (au moins tant que la maladie d’Alzheïmer nous épargne), grâce à tous les merveilleux moments que chacun y a vécu. Comme bien souvent, le passage entre deux îles est quelque peu agité. Nos organismes déshabitués furent donc, pour beaucoup, tout brouillassés par cette traversée d’une petite journée où tout le monde est resté sur le pont, évitant ainsi de vomir dans les coques, mais aussi pour manœuvrer. Il nous a en effet fallût tirer des bords entre les Saintes et Marie-Galante pour arriver au cul de sac de Pointe-à-Pitre en Guadeloupe, le cœur partagé entre les souvenirs de la Dominique qui s’éloigne derrière nous et l’excitation de poursuivre notre voyage vers de nouvelles aventures.
Après une nuit au mouillage entre Grande et Basse Terre où il est presque choquant pour nos yeux de revoir tant de béton, c’est dans la marina moche et puante que nous accostons pour des aventures finalement pas si excitantes mais absolument nécessaires : vider les poubelles, astiquer le bateau de fond en comble ainsi que réparer tous ses petits dysfonctionnements, laver nos draps et vêtements et visiter les différents magasins des environs dans le but de remplir les placards vides. Grâce à un équipage motivé et efficace, nous avons rapidement remplis toutes ces missions, ce qui nous a permis d’avoir du temps libre pour tranquillement écrire à nos proches ; car il nous fallait attendre que nos radeaux de survie reviennent de leur révision avant de partir. L’occasion de passer deux soirée avec Alix, une jeune femme que Séb a hébergé cet été et qui est intéressée par le projet Grandeur Nature. Anaelle et Jacques en ont profité pour s’échapper du bateau et se retrouver au commissariat… ils avaient complotés d’établir une procuration de vote pour les prochaines élections présidentielles. Ils en ont profité pour flâner un peu en ville à la recherche de journaux frais et d’une glace artisanale, tout en s’imprégnant de l’ambiance de cette préfecture.
Une fois toutes les lettres postées le mercredi 15 au matin, nous prenons le large. Mer plate et vent faible qui pousse tout doucement GN quatre jours durant. Nous les mettons à profit pour se baigner en sautant à l’avant du bateau et se rattraper à des filins qui traînent à l’arrière. Moment opportun pour effectuer un bilan individuel avec chaque jeune sur cette période dominiquaise et d’établir de nouveaux contrats pour la période de navigation des baleines. On en profite aussi pour se remettre à l’espagnol avec des leçons préparées par des jeunes volontaires afin de les présenter à l’ensemble du groupe ; globalement, il y a de bons restes des Canaries. 
En passant à l’ouest de Porto Rico, nous sortons de la mer des Caraïbes pour retrouver l’océan Atlantique. Changement d’ambiance : vent plus fort, mer agitée et ciel grisâtre. Nous avançons maintenant au travers avec des vagues qui viennent gentiment secouer le bateau et balayer le pont. Hantise pour certains qui, la tête dans le seau ou le regard dans le vide, regrettent la mer d’huile ; excitation pour d’autres qui, tout sourire de ces conditions, se disputent la barre pour jouer à garder le cap tout en chevauchant la houle. Comme un signe de bienvenue, c’est plusieurs baleines qui viennent nous accueillir à l’approche de l’île. 
C’est donc le dimanche suivant que nous achevons cette courte et lente période de navigation (5 nœuds, la plus faible moyenne depuis 5 mois) en mouillant au soleil couchant dans la baie de Samana. Une nuit au calme avant de s’installer devant la petite ville colorée de Santa Barbara où, dès le matin, certains partent en quête de denrées fraîches mais surtout des papiers et tampons nécessaires pour poursuivre notre périple. Nous aurons même droit à la visite de quelques autorités venant voir, sans succès, s’il n’y avait pas un petit bakchich à gratter.
Nous vous donnons rendez-vous dans quelques semaines pour une prochaine lettre narrant notre rencontre probablement exceptionnelle avec les baleines.

Léa et Jacques       



PS du 25 : Quelques commentaires supplémentaires puisque pour naviguer en toute sécurité, il est préférable qu’un voilier ait ses moteurs en état de fonctionnement. Or celui de tribord lançait divers bruits étranges depuis quelques temps. Nous avons donc profité de cette escale pour dégotter « Chamon », réputé comme l’un des plus compétent mécanicien de la ville, afin qu’il vienne ausculter la machine toussotante. C’est l’opération qui est envisagée car quelques heures plus tard, le cockpit est envahie par les pièces du moteur intégralement démonté sous les yeux inquiets des hommes de l’équipage. Une journée pour usiner une pièce (un coussinet entre le vilebrequin et la bielle) dans une grande ville éloignée, une autre pour nettoyer toutes les pièces et enfin une poignée d’heures suffiront à « Chamon » pour tout remonter avec succès. Une reproduction des archétypes de genre s’est produite durant ces journées avec les gars qui assiste le mécanicien sur le pont, les mains dans le cambouis, alors que les filles restent la majeure partie du temps enfermées à l’intérieur. Beaucoup de temps disponible donc pour un peu s’occuper du bateau mais surtout de prendre du temps pour soi : lecture, baignade, dessin, jeux, écriture de mails, révisions scolaires… 

Les derniers avitaillements effectués, le permis pour naviguer sur le banc d’argent obtenu (moyennant 1000$US à prix d’ami), le moteur ronronnant à nouveau (pour 150 euros à prix vraiment d’ami), nous allons prendre la mer aujourd’hui afin d’être à l’entrée de Silver Bank au lever du jour. Car pour atteindre notre mouillage, il nous faudra slalomer entre les récifs de coraux, visibles par les contrastes sur l’eau, décelables qu’à la lumière du soleil. Après cette pause forcée, qui tombe pile au milieu de notre voyage, c’est reparti pour de nouvelles aventures…


13 février 2017

la lettre de la fin de la Dominique par Rachel et Christophe

Nous sommes de « Lettre-collective » avec Rachel, et nous avons eu l’idée de demander à chacun de nous dire: L’endroit, la personne, le fruit et la couleur, qu’il avait préféré ou qui l’avait marqué en Dominique.



















Anaëlle
Le lieu. Chaudière Pool. J’ai trop aimé faire du toboggan naturel et sauter d’un rocher dans le bassin. On a passé un super moment avec Ismaël et Célia, le cadre était magnifique et j’y ai fait 2 super rencontres.
La personne: Yakini, ce n’est pas la rencontre la plus longue, mais c’est celle qui m’a le plus marqué, parce qu’elle nous a aidé sans nous connaître, sa générosité…
Le Fruit: Le carambole. Je ne connaissais pas. Quand on le coupe on dirait une étoile, on peut faire de très bons jus avec.
La couleur: Le rouge/orangé des couchers de Soleil.

Léa:
Le lieu: Chez Genette, parce qu’ils sont très gentils, ils nous montre des choses différentes de leur pays. Même si je ne peux pas trop parler avec eux car je ne parle pas l’anglais. Et je voudrais y revenir avec mes parents!
La Personne: Tamika. Parce que je me suis bien entendu avec elle quand j’étais chez Genette, c’est quelqu’un de gentil!
Le fruit: La mangue. On en a mangé à la fin de ma dernière rando avec Gsèb.
La couleur: Le bleu (ciel) de la cascade de Middleham Falls.

Célia:
Le lieu: Capucin et le Nord de la Dominique, j’ai trouvé ça super beau, ont passait de village en village avec Ismaël et on rencontrait pleins de gens.
La personne: Genette, c’est la personne avec qui j’ai passé le plus de temps, les autres je n’ai fait que les croiser.
Le Fruit: Le Pamplemousse, pourquoi? Je trouve ça bon.
La couleur: Le Vert des palmiers et des calebasses.

Rachel;
L’endroit: la rivière de Woten Waven. Le chemin était compliqué et on a eu un guide improvisé, venu de nul part, très intrigant et l’endroit était magique, il y avait de la fumée et des couleurs brûlantes et tout en haut la cascade était super belle.
La personne: Genette, pour son accueil, sa générosité, toujours active, son sourire quand elle tire la langue!
Le fruit. Le carambole, surtout en jus comme on l’a fait dans le rasta’aurant des frères Moses. Il est sucré et acidulé comme il faut et le moment était sympathique.
la couleur: Le vert autour des cascades bleues!

Mathias.
Le lieu: Chez Genette parce que c’est l’endroit où j’ai passé la plus grande partie du temps.
Elle est très gentille et j’ai aimé passer du temps avec elle. Donc la personne c’est Génette.
Le fruit: Le corossol, c’est trop bon, c’est un bonbon! ça a un goût spécial.
La couleur: Le jaune du pamplemousse.

GSèb : 
Les gardens au-dessus de GrandBay. Il y règne une énergie  paisible et de travail. ONE LOVE
Justin dit Crucial à Délices. Notre rencontre était simple sans prétention et très généreuse. Il a proposé à manger au jeunes, on a discuté et il nous a proposé de venir l’aider dans un chantier. Je ne sais si c’est l’œuvre de la Providence mais ça a coulé, c’était simple et sympathique.
Le fruit de l’essentialité…
La couleur de la fleur de Tolomé. Rouge comme la peau de la noix de muscade quand elle est toute prête. 

Christophe 
La Old Slave Road. J’ai aimé la beauté du paysage sur cet ancien chemin, tracé et creusé par les esclaves qui est maintenant devenu un bout du Waitukubuli  entre Grand Bay et Bellevue. 
Mes Camarades de rando (Célia, Jean-Marie, Rachel et Mathias) car nous partageons des moments différents de la vie sur le bateau. Du coup nous avons plus de temps et nous faisons plus de choses ce qui fait que nous nous connaissons mieux. 
Le Corossol sous forme de Glace. J’en ai mangé plein, au moins 10 fois (dédicace à LN elle sait pourquoi). La glace c’est mon fruit préférée. Dommage qu’il n’y ai pas d’arbre à glace. Quand je serais grand je serais glacier.
Ma couleur c’est le RAINBOW. Le rainbow des arc-en-ciel de Wavin cirique, la cascade qui se jette dans la mer. 

Isma : Chaudière Pool car c’est à la fois la seule cascade que j’ai vu pendant mes randos et ce fut une véritable aire de jeu pour notre petit groupe. C’était un vrai bon moment GN où l’on s’amuse ensemble et avec les gens que l’on rencontre. C’était très sympas, sans barrière entre les gens.
Norman et sa femme. C’était la première rencontre de vraie rastas en Dominique, en cohérence avec leur valeurs. Ils étaient simples, sympas, accueillants et spontanés. La rencontre fut bref mais le rapport tout de suite dans la réciprocité. J’ai été très heureux de pouvoir l’aider. J’aimerais beaucoup venir faire du Woofing dans leur ferme, peut-être un projet futur… 
La coco à boire. Elle rafraîchit à la fin des montées, elle est désaltérante et super SWEET, Douce et sucrée : PERFECT. De plus ce fut une vraie motivation pour m’apprendre à manier la machette et maintenant je m’en sort pas mal !
La couleur d’une petite maison sur le territoire Kalinago. Rouille, ocre pétard, c’était exactement la couleur que j’aimerais voir sur ma roulotte. Mais je n’ai pas eu le temps de la prendre en photo (clin d’œil à Pacco. )

Jacques 
La vallée de la désolation, sauvage, pleine de contraste et étonnante avec son activité volcanique au milieu de la Jungle. On a pu se baigner dans des vraies sources d’eau chaude même pas aménagées. Cette vallée est dans le palmarès des lieux qui porte le plus mal son nom. C’est quand même triste d’être désolé par la beauté.
Ma rencontre la plus importante fut celle avec Margaux mais comme c’est une française ça ne compte pas. C’est donc Yakini qui me vient. C’était une rencontre totalement improbable. Sans rien lui demander elle nous a apporté beaucoup en très peu de temps. Parfois il n’est pas nécessaire de rester longtemps avec quelqu’un pour se rendre compte que c’est une chouette personne.
Le corossol car c’était une découverte. La texture filandreuse et gluante est originale. Il y a des gros pépins entortillés par des fils qui fait qu’on est obligé de prendre du temps pour le déguster. 
La palette de couleurs de la rivière de Wotten Waven. Comme c’était tout plein de couleurs et que l’on doit en choisir qu’une seule ce sera le gris. Le gris des yeux de Margaux. 

JM : M. et Mm Tyson. Ils m’ont accueilli deux fois, étaient content qu’on soit là et ont fait très attention. Ils ne parlent pas beaucoup et sont plutôt discret. Ils vivent pratiquement que avec ce qu’ils cultivent dans leur jardin. On se sentait vraiment à l’aise, ils voulaient que je fasse comme chez moi, que je me re-serve mais c’était un peu gênant parfois car je sais qu’ils n’ont pas beaucoup de moyens. On essayait de faire en sorte que M. Tyson ne travaille pas trop on faisait à manger et l’aidait pour tout. J’ai beaucoup aimé les aider dans la culture de leur jardin. J’étais un peu déçu que Madame Tyson ne soit pas là la deuxième fois mais j’ai bien pu profiter de M. Tyson et de ses petits enfants. 
Comme je suis le chouchou je peux en choisir deux : La route des esclaves avec toutes ses plantations et  ses jardins. Vitoria Falls avec sa cascade qui prend une forme magnifique. Elle descend super puissante dans un bassin et continue à couler sur plusieurs petits bassins qui forme la white river. 
La coco. Il y a plusieurs forme de coco, les rondes, les un peu ovales, les pointues, les plates pour faire des bols. Au début de la Dominique je galérais à les éplucher mais j’ai appris à force d’essayer et avec un pieu c’est plus facile. Et quand enfin on réussi à l’ouvrir, le moment est magique !
Moi je préfère quand la chair est solide avec des petits filament, c’est croquant. Je prends du temps pour la mâcher, je déguste quoi ! 
Le rouge pétant des magnifiques couchers de soleil qu’on a observé sur le bateau à Portsmouth


Un mois d’escale, comme en Guyane, et là aussi le temps qui passe trop vite. 16 jours de randonnées, en petit groupe de 3 personnes. 
Pleins de rencontres, des paysages parmi les plus beaux et sauvages des Antilles! 
Difficile de quitter tout cela surtout pour aller en Guadeloupe et sa marina, pour une escale technique et polluée!

Heureusement devant nous: Les Baleines à bosse (si on a le permis)!
L'aventure continue!

P.S.:Je met 250 nouvelles photos sur le blog photos...

2 février 2017

Lettre collective Dominique par Anaëlle et Gseb

Ouah, la Dominique ! Je suis sûr que vous aimeriez y être ! Déjà deux sessions de randonnée de 5 jours chacune ou nous découvrons, la simplicité, la facilité du contact avec les locaux qu’ils soient rasta, descendant d’indien caraïbes…
Pour certain c’est aussi un ravissement pour les yeux de la couleurs partout, des fruits à gogo, des forêts luxuriantes qui recouvrent l’ensemble du territoire. Des cocotiers, bananiers, fougères arborescentes, caco tree, grapefruit tree, tous aussi généreux les uns que les autres, soit en taille, soit aux goûts suaves de leurs fruits. On a beaucoup marché, sur la route, dans le zion, sur le waitukubuli national trail qui traverse la Dominique du nord au sud.
Tous les paysages sont sources de motivation pour gravir chaque montagne. Souvent récompensé par une baignade dans une waterfalls (cascades) ou dans une source d’eau chaude si relaxante. Les immersion compètes pour la nuit en hamac perdu en haut de la montagne à contempler le ciel étoilé ainsi que les lucioles qui ajoutent une petite ambiance féerique aux chants des grenouilles et des criquets locaux.
Certain on passé leur rando chez Génette, une ancienne amie de l’association qui comme à son habitude nous a accueillit si généreusement autour d’activités variées comme la fabrication de boule de cacao nature, de décoration de calebasse, cuisine et fabrication de pain local à base de farine de manioc ainsi de l’agriculture pour aider la famille.
Pour finir, chaque groupe rentre au bateau et se met à la rédaction habituelle des textes et recopiage ainsi que les responsabilités de chacun pour garder le bateau en état. Tout cela entrecoupé d’une plongé et d’un jeu sur la plage ensemble.
Nous fêtons les 49 ans de Christophe avec une bonne glace, un poisson d’anniversaire et quelques cadeaux fait main exclusivement et somme prés à repartir pour notre dernière randonnée en Dominique.



Rendez vous pour la suite de nos aventures.. On espère que vous passez un aussi bon temps que nous et on vous envoie du soleil, des sourires, de la chaleur et la douceur d’une mangue bien mur pour vous donnez du courage pour la fin de l’hiver…

Anaëlle et GSéb….