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2 février 2023

1ère lettre collective de la Dominique du 19/01 au 30/01/2023

Bonjour à tous,


C’est moi qui vais vous raconter la première moitié de notre escale en Dominique, pour une raison assez pratique qui est que tout le monde est repartie en randonnée, sauf moi, qui reste sur le bateau relayant Yann qui l’a fait lors de la première rando.

Mais je ne vais pas me lancer dans un de ces long récit dont se moquent mes camarades, trop de mots (comme aurait dit Salieri), mais voilà déjà que je digresse (comme dirait Kat).

Je vais copier/coller des bouts de textes de chacun pour vous faire vivre cette escale, ce sera donc une vraie lettre collective !

Mais avant de partir en rando pendant 5 jours, nous sommes restés 3 jours à Portsmouth sur le bateau, une approche de l’île par imprégnation...voir trempage.


19/01/23 - Réfléchis avec ton cerveau ! Et arrivée en Dominique

La Dominique, l’île aux 1001 cascades et 1001 rastas, l’arrivée se fait de nuit. Après un quart prolongé et une manœuvre de mouillage assurée, je vais me coucher pour le peu qu’il reste de sommeil. Je me couche pressé de découvrir à quoi ressemble ce pays. La musique retentit, je saute de ma couchette et cours au plus vite en dehors de la coque pour enfin voir la Dominique. Verdure, montagne et re-verdure, voilà à quoi ressemble la Dominique cyclonique…/ Après manger, je me met à réparer nos filets bien abîmés, faire cette activité me sort de toute réalité car ça m’énerve beaucoup, mais c’est super cool. Faire deux réparations m’a pris un temps fou, une demie-journée. Même si j’adore faire ça, je vous demanderai chers camarades de prendre soin de notre bon vieux filet en fin de vie…/ Isma trouve une nouvelle phrase fétiche, je cite de lui-même : « réfléchis avec ton cerveau ». A chaque fois où c’est possible de la placer, je l’ai dite à mes chers compagnons de voyage mais bien évidemment dans la bonne humeur. Avant de me coucher j’écris des mails à des personnes que j’apprécie énormément et je me pose une question, comment eux, vivent-ils l’aventure que nous sommes en train de réaliser.

Isaac


20/01 : .../Sur la route, nous sommes dans la découverte et l’émerveillement des premiers pas en terre inconnue. Tu as déjà vu toi, une cabane/maison perchée, construite autour d’un énorme arbre/fondation avec des branches/poutres, à deux pas du va et vient du bord de mer ? .../ Attends, les voitures elles roulent de quel côté ici ? .../ On poursuit notre route jusqu’à la petite montée qui mène à la rivière.../ Nous nous enfonçons dans une plantation de bananiers, il fait froid, la boue est glissante. La végétation est incroyable ici ! Qui a déjà fait dans sa vie une lessive à la main dans la rivière ? Qui a pris du savon ? On peu partager ? Chacun s’installe dans une vasque et frotte son linge, certains se lavent à l’eau douce, ça fait du bien. Ismaël, pourquoi tu t’acharnes sur ton linge avec un bâton ? Tu ressembles à un gorille énervé ! Yann, tu vas carrément laver ton duvet ? Mathys et Matis, pourquoi vous vous êtes mis si loin ? La rivière est calme, apaisante, nous avons la visite de deux messieurs qui passaient par là. Vous croisez souvent des gens avec des machettes à la main vous ? C’est quoi ta technique de frottage du linge toi ? Qui a encore du savon ? Sérieux les gars, vous avez perdu la brosse dans la rivière ? T’as besoin d’aide pour essorer ta serviette ? Qui a fini, on y va ? Ismaël, tu as fini de barboter dans ton bain ? Nous prenons le chemin du retour, alourdis par le poids de nos sacs à linge désormais humides. Matis, t’as pas oublié quelque chose ? Ta serviette ! De retour au bateau, nous tendons des bouts dans tous les sens afin que le soleil et le vent caribéen sèchent les vêtements.

/ ET QUAND EST-CE QU’ON VA SAVOIR AVEC QUI ON PART EN RANDO ???/

Et c’est quoi le programme de cet après-midi ? Notre programme pour l’après-midi c’est la marche à deux. Est-ce que tu as déjà pris le temps dans ta vie, de passer 10 minutes avec chaque personne avec qui tu vis pour faire le point sur comment tu te sens dans la relation ? Nous prenons ce temps là, à faire des allers-retours sur la plage, l’un écoute, l’autre parle, et nous faisons cela jusqu’au repas. Une belle façon je trouve, de faire ses premiers pas en Dominique. Prendre soin de soi et des autres, prendre du temps pour nos relations, libérer la parole, les émotions, se connecter entre êtres humains. Des petits pas vers un monde meilleur peut-être ?  

Lola



21-01 : Je te donne 3 mots et tu dois raconter la journée avec (un jeu entre Matis et Yann ).../je te donne : Randonnée , Couscousman et plonger .../

Bon, Matis et Yann font la cuisine et puis d’un coup il font venir un personnage d’une histoire qu’ils ont inventé et qui s’appelle Couscousman, ils font une histoire sur lui, je vous la raconte vite fait, alors c’est l’histoire d’un gars qui va chercher du couscous sacré, il rencontre un génie et bref bien sûr tout en restant concentré. Après le repas, il font leur sac de rando car ils partent en expédition et puis quand c’est fini ils vont faire un peu de plongée car ils ont envie de se rafraîchir ; eh oui .

OK alors moi je te dis : tresse, gratin et musique .

Du coup Matis veut finir ses tresses car il ressemble à un clown, il a la moitié de la tête tressée. Alors Lola, une dame qui aime le cirque lui fait. Ils font un petit gratin de pâtes, dehors ça fait de la musique, ça chante, l’heure du service arrive…/ Bon ils font la vaisselle et ça fait des reprises sur diams sur bananaman et ils vont se coucher.

ah ba enfin c’est long.

Ouais bah rajoute le fromage le repas va pas se faire tout seul.

Matis

Rando Matis, Anouk, Christophe

Les « badaboum » à chaudière pool

Ce matin, Yann nous a emmenée en annexe jusqu’au ponton. Nous sommes partis les derniers, nous sommes dans la ville de sportmouth, nous n’avons même pas fait 1 km que Christophe s’arrête à un marchand de glace. Avec Christophe les randos sont simples la règle est : « si on voit un glacier on s’arrête, pareil que si jamais il y a une cascade on s’arrête et la mer fait partie de la règle ». Nous voilà rafraîchi, nous achetons vite fait du lait concentré, du beurre de cacahuète et des biscuits au gingembre.../

A peine arrivés qu’on se baigne ah que ça fait du bien, un peu de fraîcheur, moi je me baigne, Anouk écrit et Christophe fait des badaboums (cailloux qui tiennent en équilibre les uns sur les autres), j’interpelle Anouk pour sauter des rochers, ils sont hauts et c’est hyper cool, j’adore la frayeur au début quand t’as envie de sauter et en même temps t’as la boule au ventre, mais en fin de compte au bout de 5 min je me lance suivi de Anouk, deuxième saut et je fais un plat du ventre et de la jambe. Quand je sors de l’eau, je vois Anouk en état de choc et moi qui essaye de dissimuler ma douleur en souriant. Après cela on enchaîne les sauts comme si cela ne m’avait pas suffi et c’est parti, un à gauche, l’autre à droite jusqu’à atteindre le plus haut possible. Nous voulons même faire des plongeons mais le risque n’est pas à prendre. Après cette baignade de 2 heures, on visite les lieux et on décide de camper là, on mange le repas. Christophe a fait 6 badaboums, on allume un feu et on prépare le campement, on mange des céréales au lait chaud, un délice, les hamacs sont montés, la nuit est tombée, on dort. La pluie arrive, appels de phare avec ma lampe, mon hamac est devenu une baignoire. Je sors et je dis « je vais dormir sous la bâche », quelques minutes plus tard, Anouk vient, je lui fais de la place, on dort en maillot de bain, les grelottements de froid, nous sommes recroquevillés sur nous-même, le vent souffle dehors, je demande à Anouk : il est quelle heure ? Je me dis qu’il doit être 5 heures et elle me dit 22 h 30, la nuit va être longue. 

Matis



23-01 :.../We continue on the road and after a short time of walking and driving, I see Kat. She is with Ismaël, Yawenn, Chad and Tallia. I take one minute to understand, we are at Genette’s home. To meet everyone is very tiring and I just want to sleep. By chance, we leave angain beacause Rivière Cyrique is far. We walk again, we passing by the cassava bread but our friend are at the river. A long time after, a red car take us, she save our life. After the woman, a man with a black car drive us on a destroyed road, he drive like in a vidéo game. Now we are at the entry of Délice’s road. We continue by foot and with two other cars. After crossing Rosalie, we go to Rivière Cyrique. The woman of the shop tell us that, the trail to the waterfall is very dangerous and it’s not accessible anymore. We ask where it’s possible to find a roof for the night and in five minutes we are at Judy’s home, in her garage with the yinyin but we sleep dry. 

Anouk


Le 24 janvier. Rivière Cyrique to Glacé Point to Victoria Falls to Savane Mahaut.

Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de Félix, qui a 91 ans et tout au long de cette belle journée, dans chacun des lieux merveilleux où nous sommes passés, j’ai pensé à lui, c’est comme s’il avait été avec nous. Il a plu une seule fois dans la nuit, mais nous sommes contents d’avoir eu un toit au-dessus de la tête, surtout après la rincée de la nuit d’avant à Chaudière pool où j’ai réappris quelques règles simples de la rando en Dominique. Règle n°1 en Dominique, il pleut. Règle N°1 bis à Chaudière Pool, il pleut plus qu’ailleurs car nous sommes juste au pied du plus haut sommet de la Dominique, le morne diablotin, où il pleut quasi tout le temps. Règle 2, tous les soirs trouver un abri au dessus de sa tête !

Alors bien sûr, je savais tout cela, j’ai juste réappris en l’espace d’un grain qui a trempé mon duvet et mon hamac Brésilien.

La teacher qui nous prend en stop jusqu’à l’école de la Plaine est interloquée par notre programme et surtout le fait que l’on dorme dehors dans la nature, elle déteste cela, elle dit : « La Dominique c’est beau, mais il y a trop d’arbres ! » Pour moi c’est la phrase du jour et peut-être de la rando. Après quelques achats pour nos repas, nous partons à pied vers le prochain village Boëtica. Une longue heure de marche sur une route qui monte et qui descend puis qui monte… et quasiment sans voiture qui passe ou alors dans l’autre sens, ce qui nous fait dire qu’ils repasseront sûrement et nous prendront. Mais heureusement, personne ne nous prend et nous arrivons à l’entrée du sentier de Glacé Point, des piscines naturelles d’eau de mer. Nous laissons nos sacs à côté d’une maison en construction et nous descendons juste avec le pique-nique et une serviette. Un petit sentier qui descend jusqu’à la mer et la pointe que l’on ne voit qu’au dernier moment. C’est toujours aussi beau et cela me fait plaisir de voir un endroit d’avant encore intact. Pour Matis, c’était calme car il n’y avait pas de touristes et c’était beau. Pour Anouk c’est comme a dit Matis, mais ce qui l’a étonnée c’est que les Rochers de la pointe étaient noirs mais pas brûlants. Après un petit bain, nous reprenons la route vers notre deuxième destination : Victoria Falls, ma cascade préférée en Dominique, dans la petite vallée de Moses le rasta et sa famille…/on se met en maillot et tee-shirt et on part dans le lit de la rivière. Il y a moins d’eau que dans mon souvenir, on ne trouve pas tous les chemins de traverses, alors parfois, nous passons de rochers en rochers ou dans l’eau. Puis nous voyons la cascade et nous l’entendons, nous descendons en glissant jusque dans le bassin où la cascade choit, dégringole, déferle, brumise, nous sommes dans le souffle et la pluie verticale, on s’avance le plus possible vers le coeur de cette tornade liquide, c’est puissant, une énergie toute différente des bassins d’eau salée du midi avec les vagues et les embruns qui venaient de l’Océan.

On repart avec nos batteries rechargées et même l’on trouve les sentiers qui redescendent…/

Christophe


Le 25-01. De Savane Mahaut à Souffrière Pool en passant par la route qui n’existe plus.

.../Une petite maison paraît habitée, il y a un grand jardin autour, donc de l’eau, on cherche l’entrée, on appelle et un rasta sort de la maison et nous indique où passer et nous montre un tuyau qui coule derrière chez lui. On boit, on refait le plein et on dit merci avant d’entamer ce qui devrait être notre plus longue marche. J’ai prévenu mes camarades, sur ce chemin pas de voiture pour nous avancer. On commence à peine à marcher qu’on entend un moteur derrière nous, incroyable, une voiture au coffre plein d’outils dont des tronçonneuses, ils s’arrêtent et nous disent qu’ils vont nous monter en haut de la pente et en fait ils nous emmènent jusqu’au faît de la montagne en slalomant entre les trous et les rochers. Au sommet, ils nous montrent qu’il y a une longue descente jusqu’à Petite Savane dont on aperçoit les maisons au loin. Ils font demi-tour en nous souhaitant une bonne journée. Je ne sais pas comment qualifier ce qui vient de se produire, c’est même pas de la chance, plutôt un genre de miracle. Cela dit ce n’est pas la première fois que j’ai ce sentiment de « magie » durant cette rando, j’ai ressenti cela tous les jours…/

Nous avons monté 80% de la route et une voiture nous fait les 15% restants, oui je sais compter il reste 5% à faire à pied, il fait chaud, on remplit nos gourdes à bloc à un robinet et on boit. Arrivés tout en haut on voit l’autre côté de l’île, la mer des Antilles et juste en dessous de nous la ville de Souffrière. On s’arrête un peu au soleil sur la crête, je m’allonge, je suis cuit. Heureusement que c’est la dernière marche. C’est beau de voir que le chemin a été refait et à part un endroit avec une corde pour descendre, c’est un vrai sentier avec son kiosque abri « waitukubuli » intacte à mi pente. Matis est pris d’un fou-rire qui durera presque tout le chemin quand je lui parle de mon « irritafion ». Par contre en bas il ne reste plus rien des fameuses piscines (pool) d’eau chaude, quelqu’un a même installé un bassin privé et payant. Heureusement il reste le ruisseau d’eau chaude et soufrée qui coule librement et où un tuyau fait une cascade qui se jette dans un bassin de roches, on peut se mettre dessous et se faire masser nos muscles fatigués. Cela fait beaucoup de bien après cette longue journée de marche. En distance cela ne fait qu’une quinzaine de kilomètres (environ) ce qui ne donne pas une juste idée des efforts à fournir pour faire toutes ces courbes de niveaux qui nous ont demandé 4 heures de marche à pied…./ 

Christophe



26/01

Today we are at Soufrière and we go back to the boat. The program is : walk to roseau’s road an hitchhike until the city. We wait two hour for the icecream shop to open. But it worth the wait. We go back to Portsmooth whit a colective taxi. We eat and we go to the beach to write our text before going back to the boat. The others groups are alrady there.

After three icecream, one dulce de leche and a lot of ramen with Baked Beans our hike is finally finish. I love this hike with Matis and Christophe. 

Anouk.


Conclusion :

Matis : Moi j’ai aimé être avec Anouk et Christophe. J’ai aimé Chaudière Pool, la cascade de Victoria et celle d’eau chaude. J’ai aimé les choses qui nous faisaient rire : les panneaux bizarres, les gens chelous. C’était ni trop dur, ni trop facile comme rando. J’ai pas aimé les montées trop longues et les routes désertes sans voitures et aussi de croiser tout le temps le groupe de Lola parce que ça nous sortait de notre aventure à 3.

Anouk : Moi aussi j’ai bien aimé les endroits de baignades où nous sommes allés. J’ai pas aimé la courbature au gros doigt de pied et les bruits du vent et des éoliennes qui ressemblent à des voitures qui approchent.

Christophe : Ce que j’ai préféré dans cette rando c’est mes 2 compagnons, parce que c’était super d’être avec des gens positifs et qui sont contents même quand c’est difficile, même quand on marche beaucoup, même quand il pleut ou qu’on a mal quelque part et je ne parle pas que de mon « irritafion » ! 

PS: La glace au corossol de Roseau était très bonne.



RANDO ISMA CHAD KAT YAW TALL





texte rando 24 /01…/Mon pouce se lève, j’entends les freins de la vielle camionnette couiner, elle est maintenant stoppée devant nous. On monte et s’enchaine rires, bousculades et repos. On ne voit pas le temps, ni la route passer et le monsieur sort de sa route pour nous amener plus loin, là où l’on allait. On finit par le stopper et on descend. On marche un peu puis pause papaye. Ismaël et Yawenn s’avance un peu et à ce moment-là une voiture s’arrête et nous dit de monter, il va là où l’on va c’est-à-dire à Marigot. On récupère Isma et Yawenn puis on fonce, on passe l’aéroport puis on arrive devant chez Basil. On l’appelle mais il n’est pas là, donc on descend manger, poulet, poisson avec du pain et du ketchup. On va passer un petit moment sur cette plage donc, Tallia lit, Isma discute avec les gens, Kathleen et Yawenn font une chasse aux trésors et moi j’écris. On décide de remonter vers chez Basil, donc quitter la plage des trésors. Basil est un cordonnier très sympathique qui paraissait ravi de revoir Isma et nous, il nous fait visiter et nous explique son métier. Avant que l’on reparte, il nous offre du jus de goyave pour que l’on prenne des forces avant de marcher. On est lancé et pouce après pouce jusqu’à la crampe du pouce toutes les voitures refusent de nous prendre en stop. On finit par décider de chercher où dormir car la fatigue c’est dur. On finit par trouver notre petit campement au bord de l’eau à la fin d’un champ de bananier. On allume un feu où l’on fait cuire des chips de dashin, du couscous avec de la coco pour accompagner. La nuit sera animée par les grains, mais je ne serais pas mouillé le matin.

CHAD

Jour 2 (23 Janvier)

…/Peu de temps après, nous voyons la maison de Genette, c’est une petite maison verte et orange. Il y a aussi plein de dessin sur les murs, mais ce que je trouve le plus beau c’est les sculptures qu’il y a sur les murets du jardin. En arrivant au seuil de la porte, Genette nous accueille avec les bras grands ouverts, elle nous indique deux chambres où s’installer. Après le repas de midi composé de pain, d’air et de Ketchup, Tallia commence à peindre sur les murs. En fin d’après-midi, nous partons nous baigner dans un spot de baignade juste en dessous de chez Genette. Arrivés à destination je vois une super belle cascade qui se jette dans la mer, c’est magique ! Après s’être lavé, nous rentrons à la maison de Genette pour manger. Au menu c’est pâte au ketchup. Par la suite, nous allons nous coucher, ça me fait bizarre de dormir dans un lit à l’intérieur d’une maison.

Yawenn leroy



Jour 3- le 24-01.

…/arrivés Genette nous dit que Kat et Yawenn étaient déjà à l’école donc on y a été, effectivement Kat et Yawenn étaient en train de peindre les toilettes, alors avec Chad et Ismaël on s’est vite mis au travail et on a peint l’extérieur. Kat a eu la bonne idée de personnaliser les semelles de Ismaël, donc j’ai eu également la bonne idée de personnaliser les miennes, en plus de mon short du PSG qui a aussi fini tout vert. Une fois l’école toute belle on est rentrés, mais c’est pas fini on décortique et on pile du cacao pour faire du chocolat en poudre. Après tout ça, de fait, on finit la journée tranquillement à parler avec Genette et Agenette et aussi à jouer avec Edrio.

Tallia

25/01 …/On se lance tous les quatre pour défricher le terrain pour qu’elle puisse replanter ensuite. Ça fait un an que les Tyson ont laissé leur jardins à l’abandon car Skeet, le mari d’Octavia est tombé gravement malade et elle ne pouvait pas s’occuper seule du terrain en plus de s’occuper de lui et de la maison. Maintenant qu’il va un peu mieux et qu’il est sorti de l’hôpital, elle peut prendre un peu plus de temps pour remettre en route ses cultures. Nous, on entame les coups de machettes en faisant un vérité/vérité et ensuite chacun se sépare petit à petit pour gagner du terrain. Ça me fait du bien de voir que ça avance et que notre élan de groupe fonctionne bien. Ce que nous avons fait à 5 en deux heures, elle aurait passé plusieurs jours à le faire seule. Pendant tout ce temps, on a notre cueilleur et coupeur de coco à jus, Yawenn qui nous abreuve, car sous ce grand soleil ça cogne! Ici c’est magique, on amène pas de bouteille, on boit direct dans les cocos quand on a soif. Ensuite on aiguise les machettes à la lime et on repart. Il faut faire attention aux petits plans de dachines et de couscous qui ont survécu, c’est un machétage précis ! Yawenn, en plus d’être notre sourcier, est celui qui taille les morceaux de bois pour en faire des piquets qui indiquent les petits pieds afin de ne pas les écraser, un vrai couteau suisse ce « Yawennocry », enfin plutôt un couteau breton en fait. Il est 11h passé, donc nous redescendons doucement vers la maison d’Octavia, une fois arrivés, Skeet nous ouvre la porte et nous invite à entrer, car il a préparé le repas pour nous ce midi. C’est une petite maison avec un coin cuisine dans la salle principale, des rideaux délimitent l’accès aux chambres et à la salle de bain. C’est très sobre et ordonné, une table, quelques chaises et au fond près de la fenêtre un petit meuble avec des photos encadrées. Parmi elles, il y a une photo des Tyson et de toute leur famille avec les petites têtes des jeunes de GN qui étaient venus chez eux en 2008. Les Tyson sont des amis de grand Seb, ils parlent beaucoup de lui, ils nous racontent leur rencontre et les nombreuses fois ou l’équipe de grandeur nature est venue les voir.

Nous sommes tous assis autour de la table avec nos assiettes pleines de poissons, de pâtes et de haricots rouges mais nous ne mangeons pas tout de suite, nous attendons Octavia. Elle s’approche de la table, reste debout et entame une prière. Elle bénit le repas et le travail que nous avons effectué le matin sur le terrain. Elle remercie Dieu pour ce qu’elle a. Sa voix est calme et posée, on ressent que sa foi est profonde. Je suis émue aux larmes, elle me voit, nous échangeons un regard et puis nous commençons le repas. Je me sens très honorée de partager un repas avec eux et en même temps très gênée car la nourriture est très chère et qu’ils ont du mal à joindre les deux bouts depuis que Skeet est malade. Les médicaments qu’il prend pour fluidifier le sang sont extrêmement coûteux et il n’a pas de couverture maladie. Il a terminé sa boîte hier soir et n’a pas assez d’argent pour en acheter une nouvelle. Ce midi, il ne peut pas manger car il est trop malade. Nous sommes six à table cela veut dire qu’avec ce que nous mangeons ils auraient pu faire trois repas pour eux. Je ne sais pas si Tallia et Yawenn s’en rendent compte alors je leur dis pour qu’ils ne gaspillent rien. Nous faisons la vaisselle, regardons leur album photo de famille et nous partons en les remerciant…/ Kathleen



26-01 : .../ J’ai adoré la soirée vécue ici, autour du feu, aux rythmes des crépitements et du bâton enflammé. Avant de quitter cette petite plage bucolique. C’est le temps d’un petit déj’ au café soluble, pain plein d’air, jam session et peanut butter. L’heure est au point quotidien. Géno, l’adorable bon gros géant passe nous dire bonjour avant d’embaucher, les pélicans pêchent dans la baie. Après un petit conciliabule, tout le monde est d’accord pour rentrer rapidement et conclure notre rando à Porsmouth autour d’un petit jus. Et c’est ce qu’on a fait, figurez-vous !Dans un interminable trajet en minibus, nous ramassons tous les dominiquais du bord de route dans l’équivalent de ce qui serait un neuf places en Europe. Nous sommes une dizaine, mais nous nous retrouvons rapidement à 15, complétant la totalité des places disponibles avec nos gros sacs entassés jusqu’au plafond. Mais le chauffeur continu de s’arrêter à chaque personne qui le hèle. 16, 17, 18 personnes sont entassées dans le minibus qui continue sa course.

Quand la dix-neuvième personne se présente, un élan de raison traverse son esprit, il ne ralentit pas et annonce : « we are full ! ». En implorant sa pitié, la bonne dame lui demande « comment peux-tu me faire ça ? ». Il ne faiblit pas et garde le pied au plancher de son bolide qui faiblit à chaque fois qu’il tombe sur un raidillon ; mais big up à lui, il a réussi. Arrivés à Porsmouth, on se fait notre bon petit jus local, finalement pas local et pas très bon, chez le rasta du départ qui nous avait trouvé un pick-up de stop alors qu’on galérait un dimanche. Dans son bar, devant la baie, sa femme nous sert au son du reggae dans ce all reggae bar, on se marre, on danse, on cherche le bateau, regardons les oiseaux avant de se séparer. Kat et Chad rentrent au bateau, pendant que les trois autres, nous allons faire notre lessive dans la rivière. Il fait beau et chaud, on se décrasse jusqu’aux os de notre rando, avant de rentrer au bateau. Dans le lit de « la rivière aux millions de dollars, un rasta édenté » chante du gros reggae sous sa douche, avec Yawenn et Tallia, on bât le linge, on savonne, on frotte… et on finit par la création artistique d’un petit pont en galets par dessus le torrent. La vie est belle ! 

Ismaël


Textes rando du 22 au 26/01/22 groupe Isaac, Lola et Mathys

Jour 1 : …/Il nous reste au moins 1h de marche pour atteindre Chaudière Pool. Ah ben non. Le destin nous interdit de marcher, un pick-up insiste pour nous emmener encore plus loin, sur un chemin tout escarpé. Les gens ici sont trop gentils. Il nous reste plus que 15 minutes de descente et… plouf ! A l’eau ! Sauts, toboggans, saltos, il y en a pour tous les goûts. Isaac et Lola se font voler leur élastique à cheveux par les tourbillons de la mini-cascade. Ensuite, nous avons remonté la rivière tel des lilliputiens sautillant de roches en roches, apaisés par le bruit de l’eau contre les rochers. Sur le chemin du retour, que nous empruntons enfin à pied, nous croisons les « chmans » (Christophe, Matis et Anouk). Prochain objectif : une plage quelconque sur la côte nord de l’île. Un new-yorkais nous prend en stop, Mathys tout content, est agité comme une puce. « Mais non arrête, j’étais juste content de rencontrer un New-Yorkais ! ». La première plage, Batibou, ne nous convainc pas. C’est la suivante, Number One Beach, qui nous attire l’œil avec son panneau « Pirates of the Caribbean ». Un très bon choix de notre part, il y avait trois touristes qui se faisaient un barbecue et bronzaient, c’était un bon public pour Lola qui enchaîne équilibres, flips et roues sans les mains, pendant que Mathys et Isaac jonglent avec balles et diabolos. Sans oublier les rondades d’Isaac aussi ! Nous rencontrons un pêcheur du dimanche qui nous raconte que ses enfants ont appris le français en regardant scoubidou et dragonballZ à la télé. Il nous montre un gros poisson qu’il a pêché à l’aide d’un grand filet qu’il lance quand il voit un poisson nager devant lui dans les 10 cms d’eau. On ne sait pas comment décrire ce lieu si insolite et extrêmement beau, car deux eaux : rivière douce et mer salée, sont légèrement connectées mais ne se mélangent jamais. On quitte cette magnifique plage de sable noir pour essayer d’aller à la Cassava Bread Factory. Mais le stop ne nous sourit plus autant que ce matin.../ 

Lola



Jour 2 : …/on trace direction chez Genette et cassava bread factory. Bientôt un homme nous interpelle avec 3 bananes, ce n’est autre que « sexy bones », le frère de Genette. Nous marchons ensemble jusqu’à Genette qui nous accueille les bras ouverts et un sourire aux lèvres. Elle attend le club med. pour la dégustation de fruits. Fuyons vite jusqu’à St Cyr. 2Kms plus loin, on est enfin à notre destination finale. On rencontre les fameux boulangers de manioc. L’après-midi commence bien entre épluchage de cocos, maniocs, dégustation de bananes pesées, cassava bread. On s’arrête enfin de manger pour aller se baigner dans une rivière. Ça permet à Isaac de commencer son enquête sur les rastas mans. On trouve des infos et c’est destination la rivière. On emprunte un petit bout de zion pour y accéder. On y arrive et c’est beau, il y a même un jacuzzi. Après ça, on organise le spectacle de la semaine prochaine dans le village de Crayfish River. On visite l’endroit où nous serons, un terrain de cricket et de foot en même temps. On en profite et on enchaîne rondades, équilibres et remontées chinoises. Nous voilà de retour à la factory où nous allons passer la nuit. On prépare le repas, au menu : frites de dachine et d’igname, riz et gâteau au cassava préparé par Mathys. On se couchera tard, 21h30.

Isaac

Jour 3 : …/Il est encore assez tôt : nous arriverons peut-être à temps à Délices pour aller à Victoria Falls. De Rosalie à Delices, le stop nous sourit et en moins de deux heures nous sommes déjà chez Moises. Il est encore temps d’aller découvrir la merveilleuse cascade dont Lola ne cesse de vanter la beauté. Isaac l’a trouvée intrigante, magnifique et puissante, c’est pour lui l’une des plus belles cascades du monde. Mathys l’a trouvée surnaturelle, trop bien et trop beau. Lola est toujours émue par la puissance du lieu, les couleurs, les embruns et le vent créé par la cascade. Même le chemin pour y accéder est génial, de roches en roches à travers la brousse, en suivant la rivière blanche. La rivière blanche intrigante et apaisante. Purification au pied de la cascade, on contemple, stupéfaits. Il se met à faire froid, le soleil est caché. On rentre en descendant la rivière et après quelques échanges avec Moses, qui nous explique qu’avant tout le monde vivait comme les rastas, on se fait un bon repas dans notre petite gamelle pour trois et au lit. Ou plutôt, au hamac !






Jour 4 :/Le jour se lève dans la zion valley ! Sommes-nous au paradis ? Non, juste chez Moses qui, ce matin, nous explique comment traverser le zion pour aller vers Roseau, il nous dit que c’est compliqué, mais en tant qu’aventuriers, nous y allons quand même. Nous suivons les indications (enfin c’est ce qu’on croit). Très vite, nous quittons les chaussures et nous nous retrouvons à escalader toute la rivière pendant 4 h. Au bout d’un moment, désespérés de ne pas trouver la cascade, de plus en plus lent et fatigués on songe à faire demi-tour. Après un bon repas, nous décidons de rebrousser chemin, même si ce n’est pas dans l’habitude de Lola et d’Isaac d’abandonner. La richesse du paysage, de ce lit ce lit de rivière nous ébahit. Après 3600 rochers franchis et 560 traversées de rivière, nous arrivons en bas de chez Moses…/




Jour 5 : …/Réveil sur la plage, les braises de la veille crépites encore. On prépare un super porridge cuit au feu de bois, dont on préfère garder la recette secrète. Un monsieur vient nous voir et nous propose des cocos. On lui en achète une et elle est délicieuse. Donc, on se dit pourquoi pas en prendre nous même, nous inventons toutes sortes de techniques mais sans réussite. Il nous reste plus qu’à apprendre à monter aux cocotiers. Vaisselle au sable et à l’eau douce une dernière fois en même temps qu’un petit bilan de rando. Ensuite stop jusqu’à Roseau pour des glaces et des « shirleys » au gingembre que nous recherchons depuis le 1er jour en vain. Mathys demande où se trouve le glacier à un monsieur, il nous en indique un. Sur la route à l’angle du glacier comme de par hasard nous trouvons Christophe, Anouk et Matis glaces à la main. C’est toujours Christophe qui a les bonnes adresses. Stop jusqu’à Porstmouth en 3 voitures puis retour au bateau sous un soleil tapant.../ 

Isaac




De retour au bateau :

27/01/23 HOW TO REACH A BOAT ? OUHOUUUUUUUU !!!

Ahhhh ! La première palanquée de gambadeurs débarquent. Finit mon stage de vieux skipper barbu frugivore, hivernant sur son bateau en grommelant sur le vernis.

Mais comment joindre un bateau sans les appareils de téléparlote moderne ?

Voici 4 méthodes d’une efficacité remarquable :

TECHNIQUE 1 : LE OUUUUHOUUU !!!


Tel un silbo Gomérique, ce cri de ralliement peut s’entendre depuis le fin fond des vallées, jusqu’au mouillage les plus ventifiés.

Avantage : Cri très élégant et reconnaissable entre mille.

Inconvénient : Peut réveiller chez le commun des grandeur naturiens une envie instinctive de faire une cathédrale, du jonglage ou bien un équilibre de plateau. (car oui c’est le signal de transition du spectacle de cirque)

Groupe : Kath ; Chad

TECHNIQUE 2 : LE RAPACE TROPICAL

Sifflement plus dur à discerner de part son authenticité et son réalisme, il a néanmoins une portée supérieure au OUHOUU.

Avantage : préserve les cordes vocales, portée sonore extrême.

Inconvénient : éviter ce cri pendant la saison des amours, d’avril à mai, sous peine d’attaque de rapace pour fourvoiement d’identité.

Groupe : Isma, Tallia, Yawenn

TECHNIQUE 3 : L’EQUILIBRISTE

Consiste à rejoindre au plus près le bateau à la marche, pied nu, en cabotant entre les cailloux et les oursins, afin de héler ensuite les gens à bord pour demander un « ride ».

Avantage : technique calme, permettant une dernière marche pour clôturer la rando.

Inconvénient : Peut égayer des railleries venant de l’équipage s’ils aperçoivent le marcheur longtemps à l’avance « on lui dit qu’on l’a vue ou pas ? ».

Groupe : Lola, Mathys, Isaac

TECHNIQUE 4 : LE FLIBUSTIER

Voler en toute impunité le Kayak du bord sur la plage.

Avantage : Technique rapide et efficace.

Inconvénient : peut laisser un équipier désemparé sur la plage si gros manque de communication.

Groupe : Christophe, Anouk, Matis

Il reste tant de techniques à inventer, mais celles ci-dessus ont été éprouvées sur le terrain et testées par des professionnels de « l’appelage de bateau » . Nous nous dédouanons de toutes responsabilités pour toutes blessures encourues lors de la réalisation de ses différentes techniques. 

Yann


28/01 : On se réveille avec la douce mélodie de reggae qui nous force à sortir de nos petits nids douillets et aussi comme tous les matins j’entends : « tu veux quoi » et ma réponse est toujours la même « du chocolat, s’il te plaît ». Puis on enchaîne sur les tâches « oh non je suis de pont », bon avec Yann et Chad, donc ça va. On a directement enchaîné sur un groupe de parole : « je suis content d’être avec vous et je vous aime bien » par Christophe…/ 14 heures : Anouk vient nous voir « allez on range tout, on se prépare, on va à terre pour réviser le spectacle », on avait la flemme de bouger, mais bon c’est pas une raison valable sur le bateau, donc on prépare le sac de cirque, la guitare, puis deux équipes partent en kayak. Quand Mathys, Yawenn et moi arrivons à terre, on trouve Anouk, Matis et Isaac en train de faire des acrobaties et de sauter dans tous les sens et le reste du groupe arrive en annexe. Puis go, trouver un petit coin à côté de la plage à l’ombre. On a trouvé à côté d’un gros arbre. On commence par choisir deux personnes, une de qui on devait être le plus proche et en même temps une personne de qui on devait être le plus loin. Assez rigolé maintenant place au vrai échauffement, on écrase des citrons, on fait oui avec la tête, on fait non, on fait peut-être, puis on rajoute des acrobaties dans le spectacle. Des roues, des rondades, des équilibres roulades et même des équilibres bananes puis on refait les tombés dos de Anouk, Yawenn et Kat. L’escalier astronaute, puis on a révisé le jonglage, ensuite je vais voir Christophe qui faisait les mails, il me dit « ah je crois qu’il y a baignade », là je vois tout le monde courir à l’eau, donc je cours aussi en criant « éh attendez-moi » puis avec Kat on fait de la plongée à deux, puis les planches de surf, les règles sont simples : pour une personne retenir sa respiration et s’allonger sous l’eau et pour l’autre tenir en équilibre sur sa planche humaine.…/ Le sport fût interrompu par la pluie et un magnifique arc en ciel…/

Tallia


Voilà pour tous ces extraits de textes, de la première période en Dominica, j’espère que cela vous a plu ?


Le lendemain nous avons annoncé les groupes de la deuxième rando, faits sur la base de qui n’est pas encore partis avec qui et des envies. Ce qui a donné : Yann, Tallia et Isaac avec des envies de sources d’eau chaude et de Zion. Lola, Matis et Chad pour une mission Cassava bread. Ismaël, Anouk et Yawenn qui repassent chez les Tyson avec le médicament trouvé à Portsmouth et chez Basil le cordonnier et enfin Kathleen et un Mathys ravi de faire découvrir les endroits qu’il a aimé à la première rando.

Mais avant tout cela tout le groupe embarque le 30 au matin, dans le taxico de la famille de Genette, venu nous chercher pour donner notre spectacle dans l’après-midi et animer un atelier cirque devant l’école de saint Cyr, en territoire Kalinago.

Moi, je reste tout seul (avec le bateau), je fêterai mes 55 ans, dont 29 années à m’occuper du projet Grandeur Nature.

Vous savez que vous pouvez nous écrire pour nous faire part de vos commentaires sur la boîte mail du bateau : catagrandeurnature@gmail.com.



Christophe - Le father of the boat, comme disent ici les rastas de la plage, l’un d’eux m’a rappelé qu’il me connaissait depuis ses 15 ans, j’en avais 20 ! Cela m’a ému.

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