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27 décembre 2016

la lettre co de Jacques et Célia sur la Guyane

SALUT NOËL
 Suite à une semaine de navigation, apparaissent à l’horizon trois petits points vert : les îles du Salut. Nous mouillons devant l’île Royale dans le seul endroit abrité de la houle. Nous y avons donc débarqué afin d’y passer le reste de la journée pour la visiter et y découvrir différentes choses. Une visite du bagne qui glace le sang, une balade de l’île qui donnent un avant goût de la forêt guyannaise. Nous y rencontrons des petits capucins très curieux (surtout de nos noix de coco que nous étions en train de manger), des agoutis et différentes espèces d’oiseaux. 
Petite sieste nocturne avant de manœuvrer en pleine nuit pour rejoindre le Maroni au petit matin, afin de profiter du flot de la marée et le remonter en suivant attentivement le balisage afin d’éviter l’échouage. 
Premier mouillage sur un bras du Maroni, devant un village de vieux Indiens. Nous le visitons mais ne rencontrons personne ; ça nous a néanmoins permis d'imaginer comment ils vivaient en observant leurs installations. Ce n’est que le lendemain que nous arrivons à Saint-Laurent du Maroni pour retrouver Ismaël (le nouvel encadrant) et Joe (la mère de Christophe en voyage en Guyane). Premier groupe de paroles avec eux pour annoncer le départ imminent d’Emerson, rentrant avec Aude puisque le voyage ne semble rien lui apporter. 
Ce n’est que le lendemain que nous mettons pied à terre pour aller au marché afin d'effectuer le plein de produits frais. On voit alors une petite manifestation devant la mairie, protestant contre la venue de Marine le Pen à Saint-Laurent. D’un commun accord, nous restons un moment pour gonfler les rangs des manifestants. 
Aude et Emerson nous quittent après avoir savouré un délicieux fondant au chocolat d’au-revoir. Départ suivi d’un groupe de paroles pour que chacun, chacune exprime son ressenti sur ce départ inattendu pour les jeunes. Il en ressort une forme de soulagement et une certaine unanimité sur le bien fondé de ce départ. Nous préparons ensuite nos affaires pour aller passer deux journées à terre, sauf Léa qui restera au bateau avec Christophe.

Départ tôt le lendemain matin pour retrouver nos hôtes et chauffeurs sur le ponton. Célia, Mathias, Anaëlle, Ismaël et Xan se rendent chez Gilles pour lui donner un coup de main sur son terrain. Grandeur Nature l’a secouru il y a quelques années, alors qu’il était ensablé dans le fleuve avec son voilier. Depuis il s’est installé ici et attend avec impatience le retour du bateau afin de rencontrer le nouvel équipage. Nettoyage, plantation, ballade en forêt, rencontre avec ses voisins pour ces deux journées. 

De leur côté Jean-Marie, Rachel, Joe et Jacques sont allés vers Javouhey, un village de la communauté Hmong spécialisé dans l’agriculture. Ils ont donc aidé Christine et sa famille aux divers semis et repiquages, propices en cette saison des pluies, tout en apprenant beaucoup sur la culture et l’histoire des Hmongs à travers les discussions avec cette famille attachante.
Retour en décalage pour ranger les affaires et se raconter nos virées autour de la lectures de nos textes. On quitte alors notre mouillage, entre deux vieux bateaux rouillés échoués où la végétation pousse en les transformant ainsi en îlots de verdure, pour prendre la direction de l’ADNG. C’est une association d’éducation populaire visant à permettre aux enfants de découvrir l’environnement naturel guyannais. Son site en forêt accueille des groupes qui peuvent dormir sous les carbets et utiliser les installations pour faire à manger, se laver et pratiquer des activités. Après avoir remonté au maximum avec GN, c’est en kayak que nous arrivons sur le site. Installation et découverte du lieu avant que Cédric, le responsable de l’ADNG, ancien encadrant à GN, nous y retrouve avec des jeunes locaux coutumiers du lieu. Deux jours passés avec eux à pêcher, faire de l’équilibre sur la slack-line, se balader en forêt, parcourir accrobatiquement la mangrove, sortir de nuit observer la faune ( migales, caïmans, serpents, grenouilles colorées…), partager des jeux de société quand il pleut de trop…
Le 24, nous nous retrouvons à nouveau qu’entre nous dans ce lieu isolé pour préparer la veillée de Noël : confection de cadeaux qui seront offert au hasard, préparation de bons petits plats et décoration de la table (merci la maman d’Anaëlle pour les déco ! ). Ambiance sympathique, rigolade, échanges chaleureux bien que dans un coin dans la tête de chacun manque la présence de la famille en ce jour particulier. 
Le lendemain, on refait nos sacs en tentant de trouver une place pour nos cadeaux. Retour au bateau et à Saint Laurent. Il faut en effet rencontrer les membres de l’association Botoplay avec qui nous allons remonter le fleuve pour aller jouer dans les villages. Puis emmener JM et Célia à l’hôpital pour diagnostiquer, sans gravité aucune, leurs blessures de la jungle et faire sécher toutes nos affaires au soleil, bien humides qu'elles étaient après cette première immersion en forêt. Voilà les nouvelles de l’équipage de GN des îles du Salut jusqu’au jour de Noël. A bientôt pour la fin de nos aventures guyanaises.


Jacques et Célia 

17 décembre 2016

Lettre-co de la navigation Fernando-Fortaleza à l’arrivée en Guyane. Par Aude et Emerson



3 décembre. Ca y est, l’heure est venue de quitter Fernando, avec le sentiment d’avoir eu une sacré chance de fouler cette terre si peu accessible car très, très chère ! On repart avec de belles images. Aude se souviendra particulièrement de ce lever de soleil sur la baie des dauphins à observer leur arrivée par dizaines, dans un cadre et un silence somptueux.
Emerson restera quant à lui sur l’image de ce récife au milieu de la baie de Sancho, avec en arrière plan la plage surplombée de falaises avec la mangrove et les cocotiers.

Le départ donc. S’en est suivie une navigation de trois jours vers Fortaleza. La traversée fut très tranquille, nous avons filé à 7-8 nœuds avec un vent gentil nous accompagnant. Que vous raconter sur ces journées ? Et bien elles sont passées très  vite ! Ecritures de courrier à envoyer en Guyane, jeux, groupe de paroles…Léa et Aude avaient aussi organisé pour tous un jeu de l’oie en portugais pour préparer cette ultime étape au Brésil. 
Un soir, au coucher du soleil, nous avons eu la joyeuse visite de plusieurs dauphins jouant à l’étrave et nous accompagnant un long moment comme pour partager leur plaisir.

Le  05 décembre, nous sommes arrivés de nuit à Fortaleza. Au loin, nous apercevons la lumière de cette grande ville puis nous voyons se dessiner les contours de ses nombreux immeubles au fur et à mesure que la distance s’amenuise. Surprise en arrivant à la marina, que le livret du dernier voyage décrit comme luxueuse : les trois quarts du ponton n’existent plus et le quart qui reste « fait son âge » dit gentiment Emerson. C’est un ponton délabré, un vieux tas de ferraille tenu par des poutres cimentées et flairant le tétanos ! Nous réussissons néanmoins à nous amarrer et cela fera l’affaire pour nos deux jours d’escale.

Celle-ci sera consacrée principalement au nettoyage et au ravitaillement du bateau. Nous passons tout le bateau à l’eau douce et à la javel, faisons des lessives de tous nos draps et vêtements. En effet, le sel garde l’humidité et il faut absolument assainir le bateau avant l’arrivée en Guyane pour éviter qu’il soit envahi par les champignons une fois là-bas (cause climat très humide).
Nous faisons une mission ravitaillement géant pour éviter la surtaxe des courses en Guyane. Passage en caisse immortalisé par une photo de Jacques brandissant un ticket de plus de deux mètres ! 

Nous en étions à Fortaleza. Alors, nos impressions respectives, en désordre: Emerson « J’ai bien aimé, j’aurais eu envie d’en voir plus. La population est très hétérogène : indiens, blancs, métissages de toutes sortes…J’ai vu beaucoup d’armes, par exemple celles de la garde municipale. J’ai ressenti de la méfiance dans les rues. C’était sale. Le marché central, avec ces milliers de vendeurs était impressionnant». Aude : « Tout pareil, et puis aussi beaucoup d’animation et de vie dans les rues. C’est amusant de voir des rues entières avec des magasins spécialisés : la rue des hamacs, la rue du cuir, la rue du matériel de pêche… ».

Nous levons l’ancre le 8 décembre, direction la Guyane. La navigation est très rapide, au largue, avec des pointes à 19 nœuds (bravo Chris !) et une journée à 230 miles (presqu’un record)…Nous arriverons cinq jours plus tard aux  îles du Salut. La navigation fut très agréable. Ce fut l’occasion d’expérimenter le saut à l’étrave. Le principe : enfiler son maillot, sauter à l’étrave (avant du bateau), se rattraper à la ligne de vie en dessous du bateau, puis se lâcher et se rattraper au bout lancé par une personne à l’arrière. Tout cela sans perte, malgré les bidussades (cris stridents exprimant la peur de Anaëlle) !
L’ambiance fut bien ternie en fin de navigation à cause de la révélation de conneries faîtes à Fortaleza et auxquelles tout le monde a participé à sa manière, entre la participation active et le laisser-faire. Maintenant, il faut faire avec et avancer…

A l’heure où nous finissons cette lettre, nous glissons au moteur sur le Maroni en direction de Saint Laurent.

Alors bande d’équipiers, quelles sont vos attentes, envies pour la Guyane ?

Léa : « J’espère voir des paresseux, des perroquets, un jaguar, un puma noir, mais pas des serpents et des araignées. Découvrir comment les gens vivent là-bas… »

Anaëlle : « Rencontrer des tribus sur le fleuve, voir si leur mode de vie est différent du notre, entendre de nouvelles langues, découvrir des animaux »

Jacques : « Etre dans la jungle ! »

Jean-Marie : « Apprendre à faire des saltos avec l’école de cirque, voir des animaux (aras, singes…) et faire des rencontres. »

Mathias : « Voir beaucoup d’animaux dans la forêt amazonienne, découvrir le territoire français sous un autre angle »

Christophe : « Manger de la soupe hmong et voir les copains de Guyane. »

Rachel : « Me promener dans la jungle, voir des animaux, rencontrer des associations comme Botoplay. Rencontrer des tribus, voir comment elles vivent aujourd’hui, comment elles se sont intégrées, si elles ont gardé leur culte. »

Célia « Rencontrer des enfants, des indiens… Essayer de trouver une asso que j’ai vu dans un livre sur la Guyane et qui associe tourisme et équitation. Me déplacer sur le fleuve et m’arrêter regarder les animaux. »

Xan : « L’arrivée de Ismaël car c’est un pote. Apprendre à bivouaquer. Pêcher le repas et observer les animaux sauvages, rencontrer les gens de l’ADNG ».

Il ne nous reste qu’à vous embrasser et à vous dire, en ce qui nous concerne, à tout bientôt, car nous repartons tous deux vers la France en ce samedi 17 décembre. Aude car Ismaël vient prend la relève (welcome on board !) jusqu’aux Baleines et Emerson car après pleins d’interrogations, il a été décidé qu’il ne continuerait pas le voyage…
Les camarades en reparleront dans la prochaine lettre.  Bon retour Emerson, on te souhaite bonne chance pour la suite !

Emerson et Aude.

15 décembre 2016

Arrivee en guyane le 13/12

Mouilles aux iles du salut
Arrivee prevue a saint laurent du maroni le 15/12

6 décembre 2016

La lettre co de Fernando par Joao Maria y Cristovao.


Nous sommes arrivés à Fernando de Noronha le 19 novembre dans l’après midi.  Nous savons que nous sommes là pour 2 semaines, mais à part Christophe, personne n’est jamais venu, alors, il faut d’abord obtenir les permis pour rester sans payer les taxes et rencontrer les gens qui nous guideront sur l’île.  Faire ces différentes tâches administratives nus prendra 2 jours ! Pendant ces deux jours là, nous faisons des travaux sur le bateau : recoudre le taud de grand-voile, faire des surliures sur les cordages, réparer le guindeau, faire les textes de la traversée, des mails etc…

Le 21/11 nous mettons enfin le pied à terre après le repas de midi, nous préparons nos affaires pour partir à la découverte des plages de l’île. Premières impressions, l’eau est claire, un peu agitée, ce qui ne nous empêche pas de nous baigner. Nous passons sur une autre plage, toujours aussi paradisiaque, sable blanc et cocotier. Nous nous baignons un bon moment, Xan nous montre comment faire du bodysurf.  On a aussi joué au football… Le soir, nous avons invité Bertrand de Broc, un des concurrents du Vendée Globe qui après deux semaines de courses à dû abandonner et se retrouve au mouillage sans annexe, loin derrière nous. Il nous propose de visiter son bateau !

La première personne avec qui nous passons un peu de temps c’est Bertrand le navigateur, il nous fait visiter son bateau de course. C’est un monocoque, il est grand, surtout pour une personne seule ! C’est pas trop confortable, à part l’endroit ù il dort qui est un coussin plein de microbilles, sinon il y a plein d’appareil électroniques. Il navigue depuis qu’il à 19 ans, c’était son 4è Vendée Globe, il a 55 ans, il a un frère qui navigue aussi mais pas pour faire de la course. Xan l’a aidé a réparer son moteur. C’était une chouette rencontre.
On a aussi rencontré Patricia qui travaille à l’administraçao de l’île où elle s’occupe du tourisme, c‘est elle qui nous a obtenu de ne pas payer la taxe de séjour, elle nous a montré un montage vidéo et photo sur l’île et expliqué l’histoire de Fernando qui fut pendant longtemps un volcan puis une prison.

On a aussi rencontré Felipe, qui travaille pour la fondation TAMAR qui protège les tortues au brésil. Il nous a invité a venir voir sur une plage le baguage d’une tortue. Jean Marie à trouvé ça instructif et Christophe que c’était du chaud-business sur le dos de la pauvre Tortue !

Jean Marie a rencontré Andrès qui travaille dans un resto de plage à Cacimba do Padre. Il l’a interviewé. Il est aussi allé travailler à la boulangerie pendant une journée, comme l’ont fait d’autres jeunes, d’autres années, avec à chaque fois le même boulanger très sympa.

On a rencontré des volontaires de l’ICMBIO (le parc) qui nous ont d’abord expliqué le fonctionnement du parc naturel. Elles et il sont venus manger sur le bateau et faire une interview pour le journal du parc. Il y avait : Aline, Anna, Juliana, Vinicius,…ainsi que Paula, Celine, Carolina qui ont aussi dormi sur le bateau, et nous ont accompagné dans plusieurs activités : Rachel et Celia dans leur activité à l’école et aux piscines naturelles d’Atalaia, à la plus longue ballade de l’île avec Anna, Léa a été invitée à manger par Aline. Cette même Aline (dont j’avais dessiné sur le sable…) nous a fait rencontrer Marlos et les professeurs de surf de l’école de Conceçao.

Enfin, la deuxième semaine, nous avons rencontré Pedro, un vieil ami de Christophe qui est fiscal au parc. Avant, il était absent car il était tombé malade et a du aller à Recife pour faire des examens. Il a passé plusieurs journées et soirées avec nous pour nous raconter sa vie et la vie sur l’île de Fernando.

Nous avons fait toutes les plages de l’île : Cachorro, Meio, Conceçao, Boldro, Americano, Bode, Cacimba do Padre, Bahia dos Porcos, Sancho, Praia do Leao, Sureste et Atalaia. Sur toutes ces plages nous nous sommes baignés, nous avons marché, joué, sur certaines nous avons fait du surf ou observé les poissons. Certains jours nous avons fait tout cela à la fois. La plage préférée de Jean Marie c’est Conceçao pour faire du surf et du bodysurf. Pour Christophe cela reste la plage de Sancho parce que c’est beau et que c’est beau quoi ! Celle que l’on aime le moins c’est la plage d’irritaçao à cause du sable et du sel !

Les animaux que nous avons observés à Fernando. Bien sûr en premier les dauphins « rotadors » qui venaient à côté du bateau tous les matins en faisant des pirouettes. On a appris plein de choses sur eux, par exemple qu’un dauphin c’est juste un requin « gay » c’était marqué sur les T-shirt en vente au musée du requin (pas très objectif). Nous avons vu plein de poissons : raies, murènes, chirurgiens, perroquets, des thons morts déchargés par les bateaux de pêche. Des tortues qui étaient toute la journée dans la baie du mouillage et même dans le port, il fallait faire attention avec le moteur de l’annexe. Des lézards qui viennent essayer de voler la nourriture quand on pique-nique, des téju -espèce d’iguane( toi même) – plein d’oiseaux : des fous qui plongent dans les vagues au milieu des surfeurs et des baigneurs, des frégates qui suivent les bateaux de très près pour attraper les déchets de poisson, des paille-en-queue dès que l’on s’éloigne en mer, des oiseaux terrestres noirs, blancs et des chats, plein de chats. Il paraît qu’ils sont plusieurs milliers sur l’île et qu’il y a des campagnes sur l’île pour les stériliser.
L’animal préféré de Jean Marie c’est le dauphin, j’aime le regarder faire des pirouettes, et en retombant ils font des plats.
Et Christophe, son animal préféré, c’est le conducteur de Jeep quand il le prend en stop.

La journée du 2 décembre.
Ce jour là nous nous sommes séparés en 2 groupes. Un groupe partait avec le bateau pour faire le tour complet de l’île. L’autre groupe partait vers la pointe Ouest de l’île pour faire une longue ballade dans le parc. Les joyeux marcheurs étaient : Aude, Jacques, Rachel, Anaëlle et Jean Marie, ils étaient accompagnés par Anna, une des volontaires de  l’ICMBIO.  La marche a duré environ 5 heures, passant sur des chemins et des cailloux, pour atterrir au bout de l’île dans une grotte. C’était magnifique. On a aussi vu des piscines naturelles et on s’est baigné dedans. On était les seuls sur ces chemins, cela nous a donné une autre vision de l’île ! Pendant ce temps là, avec les joyeux marins : Xan, Christophe, Matthias, Emerson, Léa et Célia nous avons fait le tour de l’île à la voile avec Pedro comme guide en passant par l’Est puis le Sud.  D’abord un long bord au près avec de la houle, puis un autre bord en évitant des récifs ou la mer déferlait très fort. Nous sommes repassés devant plein d’endroits que nous connaissions de la terre. C’était super et Pedro a parlé pendant tout le trajet. On a mis 4h, et ce n’était pas désagréable de fonctionner en demi-équipage.

Aujourd’hui, 3 décembre, l’île diminue derrière le barreur, on voit encore le Pico et les falaises du Nord-ouest de l’île. Nous avons passé 14 jours d’escale, Jean Marie pense que c’était trop cool, les paysages étaient magnifiques, le plages paradisiaques, il a aimé les plongées surtout celle sur l’épave dans l’entrée du port. Christophe a trouvé que c’est passé super vite, c’est le genre d’endroit loin où on est jamais sûr de revenir même si on y laisse des amis.

Avec Pedro nous avons pas mal parlé de ses rêves et de ce qu’il a envie de faire à la retraite qui ne devrait pas tarder pour lui… Son idée se serait de trouver un Français qui vienne avec un bateau, un cata par exemple parce que c’est bien, oui ! Et avec qui il s’associerait pour faire des balades à la voile et faire découvrir l’île ! Ils pourraient même faire de la pêche, hors des limites du parc bien sûr car Pedro il connaît tous les endroits et ici c’est bon pour la pêche !
Si en plus c’est une Française et qu’elle sait faire des crêpes, il est même capable de divorcer et de l’épouser ! Parce que les Françaises, elles sont bien et elles savent cuisiner, pas comme les Brésiliennes…
Devant nos étraves, la côte du Brésil, l’Amérique du sud et la ville de Fortaleza à 350 miles.

JM et Ch


3 décembre 2016

déjà deux semaines...

Bonjour à tous,
C'est aujourd'hui que nous quittons Fernando et tous les amis que nous nous y sommes fait!
Quand je suis partis du bateau pour venir sur internet, les deux kayaks étaient au milieu des dauphins...Nous allons donc quitter cet après-midi ce petit paradis animalier, où tout le monde a vécu de belles aventures, nous allons profiter de la navigation vers Fortaleza pour vous écrire tout cela, en attendant j'ai rajouté encore qq photos sur le blog!
Prochaines nouvelles dans quelques jours depuis le continent Sud-Américain!

Até logo!
Christophe