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17 mai 2016

Un dernier texte de Mathias et Ismaël…Enfin presque !


 
Ismaël et Mathias avaient écrit un dernier texte, qu’ils nous ont lu au dernier repas pris ensemble, mais qu’ils n’ont pas eu le temps de le recopier dans le journal collectif.
Impossible de remettre la main sur cette feuille volante…

Donc, je vais faire un rapide résumé des 2 derniers jours de stage.
Le jeudi, nous nous sommes levés à 6 heures et nous avons mis les voiles pour une dernière ligne droite vers Sète.
Notre première navigation entièrement à la voile pendant plus de 6 heures et avec du beau temps sur la fin ! Dommage c’était la dernière !
Arrivés à Sète, nous rangeons le bateau et attaquons le bilan collectif avec les questions données, il y a deux jours. Cela nous prend une bonne partie de l’après-midi.
Nous savons depuis plusieurs jours que le pont SNCF ne s’ouvre plus et que nous sommes bloqués dans le port de Sète. On organise les douches, entre la maison et le chantier pendant que tous les jeunes voient individuellement Marec (notre Superviseur).
Une visite à la pharmacie nous a confirmé une attaque de mycose aux pieds ! Plusieurs dont Thierry tente une pommade à la cortisone, mauvaise idée, surtout pour Thierry ses pieds explosent et il finit aux Urgences !
Pour les autres, de l’eau douce et une pommade antifongique…
Le dernier matin, Dany nous quitte très tôt, son éducatrice ayant peur de rater son train…
Pour le reste de l'équipage, c’est un nettoyage (javellisation générale), un rangement des affaires et en même temps le bilan individuel avec chacun des jeunes.

Ce bilan est positif, ce groupe était sympathique et nous avons vécu un bon moment ensemble. 
Ce qui n'empêche pas que nous disons non à 2 des jeunes de familles, mais nous sommes partant avec les 5 autres.


Voilà, maintenant presque 3 semaines après la fin du stage. Je suis content d’avoir passé ce bon moment avec ce groupe, même si je ne suis pas prêt à refaire un stage en bateau en avril en Méditerranée! 
J’espère que ces jeunes, les 5 à qui nous avons dit oui serons là pour le stage de juillet !

Maintenant, il faut compléter l’équipage, nous avons reçu beaucoup de demandes pour des jeunes suivis par l’ASE, il faut les rencontrer, et aussi trouver un jeune de famille prêt pour l'aventure.

Christophe.


13 mai 2016

Mardi 27 mai. Retour en France. Ella et Nicolas.

 





Réveil à Cala Joncoll, 71 milles de Sète.
On retire l’ancre, la GV on va hisser.
Dans le Yankee, on prend un ris, ainsi que dans la GV.
Sorti de la baie de Joncoll, gris le ciel, il nous suit.
On passe le Cap de Creus, la mer est agitée.
Ella ne se sent pas bien, on borde vers l’Ouest.
Dans le port de Selva, on rentre, mais ce n’est pas gratuit !
Des bonnes coquillettes, on mange, puis on reprend la mer.
On a passé Cerbère, mais aussi la frontière.
On lâche les ris dans la GV, le Yankee on le passe en ciseaux.
Ce soir, on est content, on ne fera pas de quart de nuit !
Une escale à Canet, on fait.Le ventre lesté par une purée !
Les mycoses ont empiré ! Demain levée à 6 heures…
Ella et Nico.

11 mai 2016

Mardi 26 avril – La vie en chantant ; Rachel et Célia.


-->  Le Matin.
Célia endormie, Rachel la réveille :
R : « Une chanson douce que me chantait ma maman, allez réveilles-toi ! »
Célia ne se réveille pas…
R : « En suçant mon pouce… » Bon, on va employer les grands moyens !
Rachel reprend la même chanson mais avec des rythmes africains et Célia se réveille en chantant. Célia stoppe la chanson d’un seul coup.
C : Hé on est à Sète là ?
R : Bah non impossible, on est onze ! Ah, ha,ha !
C : Ah, ha, ha très drôle, on est où ?
R : Je sais pas, je t’avoue qu’hier je n’ai pas trop suivi sur la carte. En revanche je sais que nous allons à Jenculls…
C : Imbécile on dit jonculls, enfin je crois, bref, on s’en fiche ! Allez on se lève on est de petit déj, on les réveille et on va commencer la journée !

Le soir.
C : Ah la la, épuisante la journée !
R : T’as vu ça dés le matin : Interrogation.

C & R (en chantant) : « Dés le matin interrogation : Y a le mat, le winch et la grand voile. Maintenant prend la drisse et…Hisse la grand voile, héhéhé. X2.
Allez borde, allez choque. X2.
Allez hisse la grand voile, héhéhé. X2. (Comédie musicale, claquement de doigts)
Et c’est comme ça qu’on a navigué, toute la matinée.
Arrivés à Jonculls, y’en a qui ont pris les canoës,
Les autres ont préféré la randonnée.
Rach et Célia vont vous raconter.
C : Que ce soit à pied ou en canoës dans des grottes, on est rentrés.
C (sans chanter) :Oh et puis on se dit on va faire un surf avec les Kayaks et les garçons tombent…
C & R (sur l’air du matou revient) : Mais les garçons remontent sur le Kayak, les garçons remontent, ils sont toujours vivant. X2.
Dans l’eau claire de Jonculls, on remonte ver la plage de galets et là Christophe qui jouait comme un enfant avec les galets… (sur l’air du matou revient)  Et notre p’tit Christophe qui s’amusait avec des petits galets toute la journée. X2.
Rachel (sur un air lyrique) : Isa, Ella et moi dans la montagne on s’est barré, les paysages ont défilés, de l’humidité à la sécheresse on est passé.
Le long du sentier, les plantes n’ont pas manqué !
Les odeurs de thym, de romarin et d’aneth tout droit dans mon nez.
On a aussi croisé un homme bizarre avec un bonnet de laine perché sur un arbre.
C’est là qu’on a vu une tour et que mes yeux ont scintillé.
C’est sur cette tour que nous allons prendre notre goûter.
Cette tour nous a fait faire des détours, on a échappé à 1000 € « d’amandes » pendant la montée. « Souriez qu’elle disait, c’est plus facile quand on sourit ».
On est passé par une grande grotte peine de peintures « Préhistoriques », pas mal les détours, on était fatigué, mais on a chanté : « Vise la tour, ça ne me fait pas peur, mes illusions, j’y crois encore et encore ! »

C : Oh calme toi, t’es pas une star.
R : Ok, enfin arrivé sur la tour des spéculoos et du chocolat on a mangé !
Et en courant on est rentré.(Pull up. Beat box !)
C & R : Fin de journée, on est fatiguée, il faut ranger les canoës. Notre Nico, complètement barjot, glisse et fini à l’eau. Zut il venait de se doucher !
(Reggae) Nico est tombé, ouyé, ouyé, il est tout mouillé, ouyé, ouyé,  les cheveux mouillés, ouyé, ouyé, le pantalon mouillé, ouyé, ouyé, le tee-shirt mouillé, ouyé, ouyé, il va falloir se sécher et se rhabiller.
C & R arrêtent de chanter, bein en fait, je crois qu’on n’était pas si fatiguées !

Célia et Rachel.

PS : Du copiste, la prochaine fois je filme et je mettrai la vidéo sur le blog !


10 mai 2016

Lundi 25 avril : de Palamos à Cala Montgo par Dany et Thierry.

 


Ce fut une nuit très ventée à l’abri du port de Palamos et l’équipage se réveille difficilement. Après le petit-déj, la journée commence par des courses, tous les 2, Dany et Tit, nous partons en ville en canoë. Pour trouver la banque pas de problème, mais pour le magasin… On va tout droit, on prend à gauche, toujours pas. En Espagnol aproximatif, on demande à une dame : « Onde es el supermercado por favor ? » « Si, a la esquierda y 20 mètres et voilà, trop facile ! » Petites courses, vite fait, bien fait et retour au bateau. Dany enlève ses chaussures avec regrets, mais il faut y aller
10 heures on hisse l’ancre à bord et on met les voiles avec 3 ris dans la grand voile et la trinquette. Il faut dire que cela souffle encore un peu.
Pendant toute la matinée, ça remue, ça mouille, les joies du près, pas du goût de tous, de presque tous en fait ! Et vers midi on mouille au pied du cap San Sébastian. Du coup tout est calme, il fait même presque chaud. Après le repas c’est reparti pour naviguer toute l’après-midi, pas de chance, il n’y a plus de vent. C’est donc au moteur qu’on navigue, les caprices de la Méditerranée !
Sur le coup de 17 heures, quelques ailerons nous rattrapent, puis finalement c’est toute une famille de grands dauphins qui croisent le bateau. Ils ne resteront pas longtemps, ils chassent et pour eux c’est l’heure du repas.
On repasse devant les îles Mèdes et 30 minutes plus tard nous voilà à la cala Montgo.
Un côté de la baie n’est qu’arbres et falaises, de l’autre quelques maisons et une plage. Le mouillage sera très calme pour la nuit. Douche générale avec quelques difficultés pour se jeter à l’eau !
Mais c’est tout propre que nous attaquons le repas et finissons la journée, il est 22 heures et tout le monde est au lit !
Dany et Thierry.

9 mai 2016

Dimanche 24 Avril- Port de l’Estartit / Port de Palamos. Texte écrit en mer par Christophe et Jean-Marie.



Le matin, on s’est réveillé dans le port de l’Estartit où l’on s’était accroché à une bouée. Il y avait des rafales de vent, un monsieur du port est venu nous dire qu’avec ce vent, on ne pouvait pas rester là, à la bouée et on lui a dit  que nous mangions et après nous partons (Thierry a dit tout cela en Espagnol).
Donc nous sommes parti à 13h05, le vent venait de derrière et on a mit la voile d’avant et direction le Sud. Il y a eu des supers grosses vagues qui déferlaient. Puis le vent est tombé, on a descendu la voile et mis les moteurs. Et on est arrivés à Palamos à 16h45 pour le goûter.
On a mis l’ancre dans le port devant la grande plage.
Derrière la plage, pleins d’immeuble pour les touristes l’été. Mais comme ce n’est pas l’été, la plage était presque vide. Presque tout le monde voulait aller sur la plage pour faire un foot. Thierry et Isabelle sont restés pour bricoler sur les moteurs et Christophe pour préparer le repas.
À terre, on a fait un foot, certaines se sont juste assises sur un banc pour regarder passer les gens. On a joué 1 heure ou 2, avec quelques-uns, on a fait des figures, poiriers, etc. C’était marrant et on est revenu au bateau. Rachel et Ella se sont lavées, les autres sont restés dans leur crasse. On a mangé et on était bien fatigué, la plupart sont vite allés se coucher et moi (Jean-Marie) avec Nico et Mathias on a joué au poker, c’était plutôt une bonne journée !
Pour moi (Christophe) c’était surtout une journée cuisine avec Célia et quand on est de cuisine, on y passe plusieurs heures.
Christophe et Jean-Marie.

8 mai 2016

Samedi 23 avril. Une question de point de vue… par Ella et Isa.


Je me réveille à l’anse Tuna. Il y a un gros oiseau blanc qui flotte sur l’eau… C’est bizarre !
Il ne doit pas bien savoir voler ; ils sont tous en train d’apprendre d’où vient le vent.
Je plane au-dessus de leurs têtes, et comme je suis curieuse je m’approche un peu.
Je lis : Près, travers, grand largue…Vent arrière.
Mais pourquoi ils font ça, ils n’ont même pas de plumes !
Truc de fou… Ils galèrent à hisser leurs ailes ! en plus il y en a une qui est plus petite que l’autre.
Alors là je vais chercher mes copains c’est trop drôle !!  Il avance sans décoller, j’ai jamais vu ça ! Oh la la ! Ils vont vers les cousins dans la réserve des îles Médas, en face d’el Estartit.

Je vais les prévenir, deux coups d’ailes, j’y suis, mais alors eux, un coup à droite, un coup à gauche… Vraiment bizarre l’oiseau !
Il se pose sur une bouée. J’atterris pour lui dire bonjour. Il y en a une qui crie, elle m’a fait peur. Je m’éloigne de toute façon il ne se passe plus rien.
Quelques minutes plus tard, je vois deux petits canaris et une petite mouette. La petite mouette s’approche de nos rochers. Mais attends, elle mange nos poissons là ! Ah non ouf ! Elle les regarde juste (faites gaffe à la murène, elle est bien cachée). Ils ont de drôles de plumes. C’est des cormorans ou des corbeaux ? Pas des corbeaux, cela ne va pas sous l’eau !
Hou lala, les canaris, ils s’approchent un peu trop près. Attention ne dérangez pas nos petits dans les rochers, en plus il y a encore des cousines et des cousins en train de couver ! Ah non c’est bon, ils rentrent tous dans le drôle de gros truc blanc avec les 2 pattes en l’air. Ils tremblent les zozios, elles n’ont pas l’air de tenir bien chaud leurs plumes !
En plus quand il se met à pleuvoir on ne voit plus un bec dehors ! Regarde le gros volatile avance sans déplier ses ailes, il va vers Estartit s’abriter du vent.

« Ce sont vraiment de drôles d’oiseaux ceux-là ! »
Ella et Isa

7 mai 2016

Vendredi 22 : La comptine de la Tuna. Par Mathias et Nicolas.


On est parti de Estarti,
Navigation pendant 2 heures.

Direction les Baléares, changement de temps, on a le vent dans les dents,
Changement de direction, on se posent pas de questions, direction l’anse de la Tuna.

C’est là qu’on s’arrêta, et là qu’on retournera.

Nicolas et Isma ont préparé de la pizza, dans l’anse de la Tuna.
C’est là qu’on s’arrêta, et là qu’on retournera.

On a visité la baie dans nos canoës qui flottaient,
Les autres on fait le tour de la berge, et ont ramassé des asperges.
Et après on a pris le goûter à l’anse de la Tuna.

C’est là qu’on s’arrêta, et là qu’on retournera.

On a fait des jeux de société,
La pluie est tombée, pour nous empêcher de pique-niquer, une bonne soupe, bravo les cuisiniers !

Bonne nuit dans l’anse de la Tuna.

C’est là qu’on s’arrêta, et là qu’on retournera.

Mathias et Nicolas.
 

6 mai 2016

21/04 – La mer c'est tout un poème - Rachel et Tit.

Départ de Cadaquès, fait péter la grosse caisse.
Départ au matin, mais du vent , y en a point.

Le pont tout mouillé,
En ciré, on a barré.
Et pour vaincre la pluie,
L’équipage a chanté sans ampli.

Mais, la faim et le froid ont repris leurs droits,
Sous de gros nuages gris, l’équipage a failli.
On va pas dire qu’on en a marre,
Mais c’est trop loin pour les Baléares !

Le soleil, tel une pépite,
Nous ouvre le chemin jusqu’à Estartit.
Renaissance à l’abri du port,
Seul bémol, le décor.

Le bruit des bulldozers,
Nous feraient presque reprendre la mer.

Ça ira pour la nuit,
Et oui on est tous cuits !

PS : Jean-Marie, ton gâteau au chocolat,
On s’en lèche encore les doigts !

Thierry et Rachel.

5 mai 2016

20/04 - Chapitre 1 : Terre en vue. Ismaël et Célia.


Célia : Il est 8 heures moins 10 j’émerge à peine sans savoir vraiment où je suis… Oh miracle ! Nous sommes arrivés sans savoir où, ce qui est sûr c’est qu’il y a des maisons, du soleil, des arbres, des oiseaux, des papillons qui passent au-dessus du bateau. Alors je lâche un : »C’est magnifique ». En regardant d’un peu plus près l’eau on s’aperçoit qu’il y a différentes sortes de méduses et d’invertébrés de toutes sortes. Ce qui ne nous a pas empêché d’aller tous se baigner dans l’eau fraîche de Cadaquès. C’est sur ce rythme paisible que se finit notre matinée.

Ismaël : Après trois changements de groupe et une bonne demie - heure d’hésitation nous voilà fin prêt à mettre pied-à-terre. Cadaquès, c’est un ancien village de pêcheurs Espagnols, bien que la langue pratiquée localement semble plutôt être le Français. C’est aussi des murs blanchis à la chaux, une petite chapelle qui surplombe le village. Ça sent l’été !
 On s’y croit tellement, que notre aventure se terminera sur une bonne glace sur le bord de la plage. Enfin malgré ces airs de fin de journée, on n’est pas encore tout à fait au bout de nos peines et Célia sera bien placée pour vous en parler.

Célia : Nicolas, Ismaël, Rachel, Ella et moi, mettons nos kayaks à l’eau pendant que les autres rentrent à pied puis en annexe. Nous étions les 3 filles dans le même Kayak et les 2 garçons dans l’autre. C’est pas possible, ils avancent trop vite pour nous, malgré nos efforts. En tentant de les rattraper, nous avons vite compris qu’il prenaient de la vitesse pour pouvoir se faire de supers vagues. Quelle idée géniale : C’était décidé, on voulait faire pareil !
C’est parti on prend de l’élan mais pas de chance on étaient mal placées, et voilà on se retrouvent sur les rochers. Une grosse vague arrive et retourne le Kayak, en nous mettant toutes les 3 à l’eau. Rachel se fait piquer par une méduse et moi je me suis bien amoché les jambes, je crois que le kayak, c’est pas fait pour nous !

On reprend les kayaks en changeant les équipes et nous rentrons rapidement au bateau pour éviter d’autres catastrophes !

Célia et Ismaël.












3 mai 2016

Le 19 avril. Lettre à Hélène. Par Dany et Christophe.

Hélène comme nous en avions convenu, je t’écris cette lettre pour te raconter notre première journée de navigation. Nous faisons cette lettre - texte à deux et nous avons décidé tous les deux que Dany raconterait la journée de Christophe et inversement

Dany : Mon premier matin sur Grandeur Nature, il faut se lever super tôt à 7h30, j’aurai bien dormi jusqu’à midi, mais bon, je vais jouer le jeu, même si j’ai pas envie de déjeuner ! Du coup j’essaye de négocier que si je ne déjeune pas je peux rester au lit. Bien sûr les adultes ne sont pas d’accord, au moins j’ai essayé !

Christophe aime se lever tôt car il est matinal. Dès le petit déjeuné, quelques jeunes le font chier, il a l’impression que ces jeunes le prennent un peu pour un con…
Dany : Le bateau quitte le ponton et pour rejoindre la mer, il faut passer les ponts de Sète. Il y a des manœuvres à faire avec des cordes qui ont toutes des noms différents. Je ne sais pas ce qu’il faut faire, je mets les mains dans mes poches et j’attends que l’on me dise quoi faire.

Christophe : C’était pas la première fois du coup j’ai l’habitude que la navigation soit longue.

Dany : On a de la chance, il y a du soleil et peu de vent, mais il ne fait pas trop chaud et les adultes nous obligent à rester sur le pont et pieds nus en plus ! Moi j’aurais bien été me poser dans ma couchette…

Christophe : Je m’étais mis de cuisine avec Mathias et pour lui le fait de faire des allers-retours en bas (dans la cuisine) et en haut (sur le pont), l’a rendu un peu malade du coup, je l’ai laissé respirer sur le pont.

Dany : L’après-midi, je reste surtout sur le filet avec les meufs et les autres jeunes…On apprend à se connaître un peu. Il faut aussi apprendre à barrer le bateau, donc on se relaie, j’y arrive pas trop mal.

Christophe : En fin de journée j’ai réuni tout le monde pour faire le planning du lendemain, on a aussi dit les quarts de nuit.

Dany : On m’apprend que je vais devoir me lever en pleine nuit. Alors je me couche rapidement, même si c’est dur de s’endormir avec le bruit du moteur. Mais je me lève vite quand c’est mon quart, il est deux heures du matin, c’est vraiment des fous !

Christophe : Pour moi c’était une première journée entière sur le bateau avec les jeunes, et il y avait beaucoup de choses à expliquer, mais dans l’ensemble ce groupe est plutôt sympa, surtout Dany qui est un bon gars !

Voilà, même Hélène aurait été satisfaite de cette première journée, bon Hélène moi je t’ai écrit maintenant j’attends ta lettre.

Dany et Christophe.

PS : On est en Espagne, il fait beau, bon courage pour ton truc d’école.

2 mai 2016

Le 18 avril 2016. L’arrivée ! Par jean-Marie et Isabelle.

 
Jean-Marie : Je suis arrivé au bateau en train. Christophe est venu me chercher à la gare de Sète.

Isabelle : Bein moi j’ai dormi au bateau la veille et l’on a préparé le bateau toute la matinée pour être prêt à vous accueillir. On n’a pas « chomé » sur le cata : Les courses, le nettoyage, gréer les voiles…

JM : J’ai fait la rencontre des adultes et des jeunes et je me suis présenté autour d’une table.

Isabelle : On essaye tous de retenir les prénoms : Dany, Célia, Rachel, Ella, Nicolas, Ismaël, Mathias, Thierry, Christophe et puis toi et moi.

JM : On range toutes nos affaires et on s’occupe du bateau. On fait les pleins d’eau, le rangement, on amarre les Kayaks… Pour les toilettes, il y a un bâton pour tenir fermé le couvercle. On se douche les fesses dans la mer.
Isabelle : tout le monde sur le pont ! Chacun essaye les cirés pour trouver celui qui nous va le mieux. Un gilet de sauvetage, nous voilà prêts pour affronter la mer.

JM : Dany et Ismaël ont fait de la bonne cuisine et sans four en plus !

Isabelle : 21h30-22 heures extinction des feux et au dodo ! sauf pour le pauvre Thierry…Il paraît que j’ai ronflé…Et certains autres aussi…

JM : Je n’ai pas pu m’endormir tout de suite…

Isabelle et Jean-Marie.

1 mai 2016

Le stage est fini, les textes arrivent!

Retour à Sète avec un temps hivernal!
Que nous avons eu pendant tout le stage!
Mais l'équipage était sympathique, donc nous avons passé des bons moments, j'ai mis quelques photos sur le blog photos, petit à petit, je rajouterais des textes...
Christophe