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27 octobre 2020

Position du bateau le 27/10/2020

 

La position du bateau aujourd'hui à 12 heures.

Il se dirige à 7 noeuds vers l'île de Santa Lucia, une réserve naturelle, dont ils ne sont distant d'une cinquantaine de milles nautique.

25 octobre 2020

Position du bateau le 25 octobre

 

Position du bateau le 25 Octobre à 12 heures

Ils avancent à 7 noeuds, avec un vent de NNW.

Ils leurs restent 450 milles nautiques avant l'arrivée à Mindelo.

21 octobre 2020

Dernières nouvelles des Canaries par Morgane

 Chers amis, parents et tous ceux qui nous suivent, bonjour. 


La prochaine fois que nous aurons une connexion internet nous serons un peu plus bas dans l’Atlantique, un peu plus loin dans notre voyage…

Mais pour ne pas vous laisser sans nouvelles d’ici là, voici un petit panaché de nos randonnées sur l’île de la Palma, avec quelques photos. Nous sommes partis durant 3 à 5 jours sous un beau soleil.

Nous avons transpiré et apprécié fouler la terre de nos pieds, retrouver aussi de l’espace. 

Les randos c’est aussi une respiration, comme une pause de cette vie toute en proximité que nous partageons sur le bateau.



 

Randonnée de Théo et Océane :

«Moi, ce que j’ai préféré, c’est le paysage en haut des crêtes, la différence entre la montée et le paysage de la caldeira de l’autre côté!». Théo

« J’apprécie ce mode de randonnée qui nous demande de trouver où dormir, trouver de l’eau, à manger... C’est comme des petits challenges quotidiens, ce qui nous amène à vivre l’aventure» Océane


Randonnée de Louise, Maylou et Maxime:

«J’ai aimé escalader au milieu des rochers dans  le canyon de la cascade colorée». Maylou.

«J’ai bien aimé marcher dans les tunnels, rigoler...je ne conseille pas de dormir entre les cactus. En espagnol j’ai appris à dire: «¿Que hora es por favori ?» vu qu’on avait pas de montre. Je repartirai. Ça va.» Maxime.

«Sentir la terre sous mes pieds, humer l’odeur des arbres immenses, s’abreuver de l’eau des rochers, marcher au rythme du corps… écouter les montagnes … c’est embrasser le vivant et se laisser habiter par les éléments.» Louise.

Randonnée de Kylian et Benjamin:

«Ce que j’ai apprécié pendant cette rando c’est notre mission où on a cherché de l’eau pour se laver avant la tombée de la nuit. 

On part en courant laissant notre campement, frontale à la main, et on finit par se baigner dans une retenue d’eau. 

On se couche propres, et on a bien rigolé.» Ben


 


Randonnée de Seb, Ewen, Tanaé et Morgane:

«Mon meilleur moment dans la rando , c’était quand j’ai joué avec Ewen à faire la course de petits bateaux dans la rivière de la Caldeira , on a bien rigolé». Tanaé

«Ce que j’ai aimé c’est de jouer avec les petits bateaux dans la rivière, moi aussi, pendant la rando j’ai appris à dire: «un poquito de agua por favor».           Ewen

«J’ai aimé les discussions avec Ewen et Tanaé pendant la marche dans un cadre magnifique, voir Ewen et Tanaé rigoler dans la rivière, chercher des petits cailloux comme des trésors sur les chemins, couper les cheveux de Seb au campement, et slalomer entres les pins majestueux. Les épines de pins recouvraient le sol comme si c’était de la neige, sur cette pierre volcanique si noire et si chaude.  Et ce que j’ai bien apprécié c’est de lâcher le contrôle, se laisser aller à la marche et à la surprise de la découverte. Morgane 

« j’ai aimé cette rando à partir du moment où j’ai lâché prise sur l’organisation, quand je suis arrivé à la cascade colorée et jusqu’à la fin de la rando. ». Seb


Nous accueillons avec grand plaisir à bord une nouvelle personne : Sydney. 

Ce qui lui a donné envie de venir, nous a-t’elle dit, c’est de voyager, découvrir et quitter sa routine.

L’équipage est complet et enfin Maylou pourra partager sa cabine avec une autre fille. Youpi.

Nous partons mardi pour deux jours de mouillage sur une autre île des Canaries avant de lever l’ancre mercredi pour le Cap Vert. 

Morgane 



Auto-portrait de Sydney :

« J’ai découvert les séjours de rupture grâce à mon éducatrice qui par la suite m’a présenté Monsieur Chaillou (du CD de l’Essonne). 

Quand il m’a parlé du bateau, j’ai tout de suite été emballée par l’idée de voyager, découvrir de nouvelles choses. J’ai peur de l’inconnu et je suis assez timide, c’est pour ça que j’ai eu du mal à me lancer.

J’habite dans le 91, plus précisément Longpont sur Orge. J’ai une grande sœur qui a 19 ans, bientôt 20. Je suis assez proche de mes parents ce pourquoi ça a été très dur de les laisser. J’aime bien la muscu, j’en faisais régulièrement chez moi. Je n’aime pas les insectes. Je me débrouille en anglais car je regarde des séries en anglais. D’après les photos du blog et les représentations que je me faisais du bateau, je n’imaginais pas avoir autant de place dans la cabine. »

13 octobre 2020

Depuis les îles Canaries

Chers amis, parents et tous ceux qui nous suivent, bonjour.

C’est nous les courjus de l’extrême qui allons vous narrer les dernières péripéties du glandeur nature. Vlà déjà sept dodos qu’on était à ce que le commun des mortels appelle le détroit de Gibraltar. Pour nous, c’est la planète Gigi, nous y avons débarqué en annexe et sous la tempête, et là, ça a courjuté ! Des messieurs très sérieux avec un képi sur la tête nous ont demandé si on était des migrants (peut-être polonais, suisses ou français?). L’eau est rare et ne se donne pas sur la planète Gigi… Pas possible d’emprunter un diable sans papiers, même si on a des têtes d’anges. Donc c’est soit en échange d’un petit billet, soit il faut traverser la grande allée, remplir les bidons au petit robinet et tout porter. Et quand il pleut, c’est pieds nus en courant. Dépités de ces aventures, on se dit qu’avec les singes ce sera de meilleure augure. Alors c’est parti, on traverse des avenues de montres et de bijoux, on entame l’ascension du gros caillou, mouillés de la tête aux pieds, tout ça pour se faire rejeter au sommet…

L’équipage du glandeur nature repart électrique mais content de continuer l’aventure. Et l’Atlantique est si magnifique qu’il apaise nos esprits pollués par les grandes cités. Ces quatre jours de nav’ ont permis de recharger nos batteries. Dans cette immensité aqueuse, on reprend le rythme et les habitudes propres à notre microsociété. Ça semble apaiser les tensions, le groupe se reconnecte.

Ah, nous avons oublié de vous parler de notre bel équipage et de leurs responsabilités pour assurer l’avancement, la survie et l’apprentissage. Il y a les pommes de tire veille, Ben et Maylou, qui s’occupent de faire des nœuds partout et de brûler les bouts. Il font ce qu’on appelle du matelotage dans le langage marin. Ensuite il y a les sansfuite, Seb et Tanaé, qui s’occupent de boucher les trous du bateau avant chaque navigation. Ils nous racontent des belles histoires d’échouage, de mise à feu du bateau et tout ce qu’on ferait dans cette aventure rocambolesque. Il y a aussi les plombierspaspourris, Océane et Ewen, tous les jours ils trient les légumes en cours de pourrissage pour que nous les cuisinions. Ils font aussi des petites listes pour qu’on ne perde pas trop de temps en magasin et puis ils savent où trouver la source. Les cambouiman, Théo et Seb(bis), ils adorent mettre les mains dans le moteur, réparer les fuites, bidouiller, c’est bien pratique quand le vent nous fait la tête et que l’on n’est pas patients. Les jaiunetouchesurlannexe, Maxime et Morgane, ils s’occupent de faire des gros tas de kayaks et d’annexe à l’arrière du bateau et de tout attacher. Ils s’occupent aussi de prendre soin du matos de pêche, ce qui est bien pratique quand les plombierspaspourris sont en congé et qu’on n’a plus rien à bouffer. Et enfin, les courjus, les meilleurs, c’est nous Kylian et Louise, qui sommes responsables de l’électricité. On branche, on débranche et on s’assure qu’il n’y a pas de courant d’air.

Reprenons l’aventure…Après quatre jours de navigation nous changeons de cap et prenons un courant alternatif car le safran a pris du mou. Capricieux safran. Et ça tombe bien, il y a une île pas loin où tout le monde est content de s’arrêter. Nous y passons trois jours bien chargés. C’est toujours comme ça sur le glandeur nature. Bon, il y a aussi des tensions, des équipiers qui pètent des câbles, qui reviennent à la charge et ça fait des court-circuits. Heureusement on avait un volcan à gravir, des fonds sous marins colorés à explorer et des étendues désertiques à parcourir, et tout ça nous a permis de recharger nos batteries.

Et nous voilà repartis pour deux quarts de nuits avant d’arriver aux Canaries, plus précisément à Santa Cruz de la Palma. C’est une arrivée en grande pompe, rien qu’escortés par une trentaine de dauphins et accueillis à la marina par notre cher ami David le Généreux. On finit les textes, les mails, on astique notre bateau chéri et c’est parti pour les randos.

Alors à la prochaine pour de nouveaux jeux de mots. On se tient au courant. Bisous.


Les courjus, Kylian et Louise


 

7 octobre 2020

aux îles Canaries


 Le bateau est arrivé aux îles Canaries, ils sont mouillés à Graciosa et préparent leur escale à la Palma.


5 octobre 2020

En route vers les îles Canaries

 Le bateau est parti de Gibraltar vers les îles Canaries.

Ils ont du vent du Nord (les alizés) qui les pousse tranquillement à 7 noeuds dans la bonne direction...



1 octobre 2020

La lettre "co" de Gibraltar

  Bonjour famille, ami(e)s, anciens et futurs voyageurs qui suivent nos aventures !

Dimanche 20 septembre au matin, Grandeur Nature appareille pour sa 16ème expédition avec un nouvel équipage. 

Vous pourrez découvrir à son bord :

- Ewen 8 ans, graine de pirate, La baleine.

- Tanaé 9 ans, matelot, équipée de son ukulélé enchanté.

- Maxime 13 ans, tout dans le sens de la rime.

- Maylou 14 ans, aime quand c’est tout doux.

- Théo 15 ans, poisson né hors de l’eau.

- Kylian 17 ans, breton, pêcheur sans canne.

- Océane 23 ans, joie de vivre, elle a toujours la banane.

- Louise 25 ans, posée et réfléchie, elle est douce comme la brise.

- Benjamin 34 ans, la mer est son jardin.

- Morgane 40 ans, fée des pains de campagne. 

- Sébastien 46 ans, marin à l’humour enfantin.

Nos deux premiers jours de navigation ont oscillé entre moteur et voiles, nous sommes arrivés à Majorque avec une moyenne de 5 nœuds en 55 heures. Très joli mouillage découvert sur la côte nord de l’île, sauvage et peuplée de chèvres. La météo n’annonçant pas de vent, nous profiterons de ce lieu pour plonger tous ensemble, explorer des grottes et admirer ce magnifique paysage. Le 24 nous repartons du mouillage et nous nous retrouvons au près avec 25 nœuds de vent et des vagues de 2 mètres. C’est sportif, humide et très désagréable, alors on décide de se replier pour passer la nuit dans un mouillage et attendre que le vent tourne. Au matin le vent passe enfin nord ouest et nous pousse pendant plus de 24 heures. On surfe toute la journée avec une moyenne de 10 nœuds et une pointe à 17,2 nœuds exécutée par Tanaé. Avant la fin du coup de vent, alors que Kylian est à la barre, le pont craque juste derrière son siège, c’est la strate au niveau du point de tire de l’écoute de la grand voile qui s’est délaminée, ça nous demandera une bonne journée de réparation. 









Les deux jours suivants, le vent se calme, ce qui nous permet de continuer notre lecture collective (Les indiens de la ville lumière) et faire des temps de baignade. Le 28 est sûrement la journée la plus incroyable qu’on a vécue lors de cette traversée de la Méditerranée. Pendant 2 heures 30 nous avons eu la chance de partager un moment d’observation avec des globicéphales. Par groupe de deux à quatre personnes nous avons tous eu l’occasion de nager près d’eux. C’était un groupe d’une trentaine d’individus avec un gros mâle dominant que l’on a appelé Jordy le globi, il y avait aussi beaucoup de bébés qui restaient bien groupés au milieu d’adultes afin de se sentir en sécurité. 



On arrive le 30 à Gibraltar, le seul endroit où l’on va repasser à la fin de notre voyage. Gibraltar est une escale technique cette année car nous allons devoir nous occuper de plein de choses : la strate, la grande voile, la fuite du moteur, les lettres, les mails et les magasins pour se réapprovisionner. 



Petits témoignages de l’équipage suite aux questions : 

« Comment as tu vécu cette première étape ? Qu’est-ce que tu as aimé ? »

Ewen : « Je l’ai bien vécue et j’ai aimé voir des dauphins » 

Tanaé : « Pour moi cette semaine s’est très bien passée, on a eu du mauvais temps et du beau temps. J’ai aimé sauter à l’avant du bateau à 2 nœuds »

Maxime : « Très bien, mais j’ai eu un peu le mal de mer vers les trois premiers jours. J’ai aimé le premier jour quand on s’est tous retrouvés. »

Maylou : « Je l’ai bien vécue, j’ai été contente et satisfaite de ce départ. J’ai aimé nager avec les globicéphales. »

Théo : « J’ai l’impression que ça fait trois semaines qu’on est partis. J’ai aimé passer du temps avec tout le monde. »

Kylian : « C’est comme une mise en bouche du voyage. J’ai aimé plonger avec les globis, et l’esprit de groupe pour ce départ. »

Océane : « J’ai beaucoup aimé cette navigation parce qu’il y avait une alternance entre tempête et vent faible. Beaucoup de manœuvres où tout le monde s’implique, j’y prends goût. J’ai aimé l’ambiance agréable du groupe et l’escale que nous avons faite aux îles Baléares »

Louise : « J’ai été traversée par des émotions intenses, une adaptation progressive pour trouver un équilibre intérieur et dans le groupe. J’ai été très touchée par le moment partagé avec les globis. »

Ben : «Météo instable et fatigante mais groupe sympa et motivé. J’ai aimé découvrir un nouveau mouillage et plonger tous ensemble. »

Morgane : « J’ai bien vécu cette première semaine, j’étais contente de retrouver tout l’équipage, je me sens satisfaite que chacun prenne attention aux autres. J’ai bien aimé la plongée tous ensemble, la découverte de notre première île. »

Sébastien : « Fatigant de prendre le rythme de navigation. J’ai aimé les moments collectifs, il y a de la joie sur le bateau comme pendant les moments de baignade. »


Ben et Théo pour l’équipage.