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29 décembre 2009

la première "lettre collective" de l'Expédition 2009-2010


Oui allo ?
Hello c’est Christophe, on part !
Pour de vrai ?
Quelques jours plus tard, on prend le train pour Montpellier depuis la gare de lyon. A Montpellier, le grand sourire de Kélig nous accueille. On charge la camionnette et on prend la route pour Roussière à une demi-heure de là. Arrivés dans une jolie de l’extérieur et fonctionnelle de l’intérieur résidence où nous passerons quelques jours. Il est bon de retrouver tout le monde. Tous les jeunes sont là, Christophe et Kélig mais aussi Régis et Morgane revenus du bateau qui nous attend aux Canaries.
Autour de la maison, s’étend une végétation plutôt aride, mais charmante, un peu à la Manon des sources, qu’on découvre par quelques balades avec un soleil timide. Puis, l’anniversaire de Kélig, les galettes de Morgane, le foot catch des garçons, les douches encore chaudes, la grande cheminée, les visites de Michel et Wilfried, la raclette de Christophe et Bonnie, les chocolats d’Emmanuel, la guitare d’Ismaël, la salade de fruits de Malvic, la guirlande de Régis, et les monstrueuses bûches de Paul. Voilà le week-end terminé. Première destination: les Canaries, on prend l’avion depuis Barcelone pour arriver sur Ténérife, la plus grande des îles des Canaries. Notre arrivé sur l’île est étonnante.
Le paysage est vraiment éloigné de ce que j’avais pu imaginer. Immense île, très montagneuse. La ville de Santa Cruz de Ténérife est très commerçante, certains auront visité en allant au marché pour les courses ou pour aller chercher le pain… Mis à part la végétation, la température, la langue et le look des habitants, le dépaysement reste mince. On reste sur le territoire européen quoi. On retrouve le bateau avec joie ainsi que Séb notre capitaine et Marion. On passe deux nuits au port, puis vient notre première navigation. Je fais partie des malades, mais il y a aussi les heureux ou les surexcités. Et pourtant, c’est une mer calme, ça promet ! A peine une demi heure après notre départ, deux dauphins viennent jouer et virevolter à l’avant du bateau. Quelle chance! Spectacle magnifique, la danse aquatique de ces animaux si agiles. Tout le monde a le sourire. Après une baignade en pleine mer et cinq heures de navigation, on détermine notre mouillage à l’abri dans une crique pour la nuit. On est presque seuls. La mer est claire, le vent tiède. Au loin, une plage, la ville cubique et bariolée, puis un champ d’éoliennes. Réveil cheveux au vent, sur fond musical. Cool. Le vent lave un peu les angoisses suite au chamboulement qu’entraînent toutes ces séparations.
La vie à bord s’organise et l’on apprend tout doucement les habitudes de ce navire. Les premiers contrats (qui déterminent les buts à court terme que l’on se fixe pour progresser ou afin que cela se passe mieux avec le groupe….), les responsabilités sur le navire que chaque jeune doit prendre (apprendre à s’occuper du moteur, à vérifier l’électricité, la sécurité, l’annexe…) Il faut aussi commencer à vivre ensemble et cela demande pas mal d’énergie d’harmoniser tout cela.
Deux premiers groupes de rando s’organisent. Marion part avec Bonnie à l’aventure dans les montagnes vers Las Vegas… Morgane, Paul, Emmanuel et Juliette reviendront après quelques heures de bus, dégoûtés de la pluie incessante dans les hauteurs de cette île.
Le vent de sud souffle fort et nous amène pas mal de pluie. Ce n’est pas évident sur le navire et tout devient humide. Cela ne nous empêche pas de vivre ou de profiter de la plage où nous nous roulons dans le sable, des plongées dans l’eau assez fraîche mais sûrement bien plus chaude qu’en France. Cela n’a rien à voir avec nos 22 à 23°c.
Nous resterons sur le mouillage d’Abona, après deux tentatives de sortie pour trouver un autre abri sur Médano. Le vent est vraiment trop excité… Nous passerons un noël très particulier où Mike et Eva nous rejoindront pour partager le repas spécial préparé par Juliette Bonnie et Ismaël pendant toute la journée. Le bateau est décoré.
Départ en randonnée et au moment où je vous l’écris une équipe de "grands marcheurs" composé de Emmanuel Paul Ismaël et Marion est en route pour le Teïde. Morgane, Juliette et Bonnie vont prendre un peu de bon temps en espérant que les trois jours de beau temps annoncés par la météo soient juste…
Le bateau attend de nouveau le groupe de randonneurs en se déplaçant vers El Médano à 10 milles plus au sud, le vent s’étant un peu calmé (pour combien de temps ???)...
En attendant d’autres nouvelles, toute l’équipe de grandeur nature vous souhaite de belles fêtes et vous envoie un peu de chaleur des Canaries…

Juliette et Seb







22 novembre 2009

le bateau est parti de Sète!







Bonjour, à tous.
Le bateau est parti ce dimanche midi du port de Sète. Avec un équipage de grands pour amener le bateau aux îles Canaries et permettre à l'Expédition 2009/2010 d'avoir lieu!
L'équipage les rejoindra aux îles Canaries vers la mi- Décembre!
Souhaitons leur: "Bon vent!"
Christophe, Kélig et Wilfried (l'équipe à terre).

16 septembre 2009

L'Expédition 2009/2010


En octobre démarre notre prochaine expédition en Atlantique, un projet de 9 mois, pour lequel nous recrutons 3 jeunes confiés par l’A.S.E et 3 jeunes « de famille». En juillet a eu lieu le stage de préparation pour l’expédition 2009/2010, un stage de deux semaines à terre.

Avant de participer à ces stages, une rencontre est nécessaire avec le jeune, son référent et les parents (si c’est possible), afin de lui présenter le projet et de s’assurer qu’il a envie d’y participer. Ce qui impliquera de grands changements pour lui:
9 mois sans voir ses proches, règles de vie très strictes à bord, pas de portable, cigarettes et alcool interdits pendant tout le voyage, sorties réglementées, etc. .

Vous trouverez plus de renseignements, ainsi qu’un questionnaire à
remplir par le jeune sur le site de l’association: www.grandeurnature.org.

2009/2010: une traversée de l’Atlantique, de l’Afrique au Brésil en suivant les tortues...
Les principales escales: le trajet, les dates.
Départ de Sète, 25 octobre 2009. Navigation vers les îles Canaries. Décembre, navigation et randonnées dans les îles: Tenerife, Gomera, la Palma, Hierro. Navigation vers le Sénégal. Janvier, séjour d’un mois sur le fleuve Casamance sur la presqu’île d’Haère, séjour dans un village de cultivateurs. Février, traversée vers le Brésil. Mars, séjour d’un mois à Fernando da Noronha,
un parc naturel où vivent des dauphins sédentaires.
Avril, Guyane, autour de St Laurent du Maroni et plus en amont sur le Fleuve, observation des tortues luths. Mai, Navigation vers les Antilles. Juin dans les Petites Antilles . Juillet, sortie de l’eau et mise en chantier du Bateau à Trinidad.
Fin juillet retour en France en avion.

L'Assemblée Générale du 17 Octobre 2009 à Sète.


Bonjour,
Nous sommes toujours en plein travaux sur le bateau pour préparer notre prochaine Expédition.
Le départ aura lieu après l'Assemblée Générale du 17 octobre qui se tiendra à Sète.

Tout le monde peut venir mais il faut nous prévenir rapidement.

14 août 2009

le stage de juillet dans l'Aveyron.


Mardi 7 juillet
Nous voilà donc partis pour deux semaines de stage en Aveyron, à la Borie des Gachets. Cet ancien domaine agricole, récupéré par Félix et ses amis dans le but d’en faire un éco-lieu, est fidèle à toutes ces vieilles fermes abandonnées dans lesquelles traînent milles et unes bricoles, telles que de vieux frigos à la peinture écaillée, des tôles cabossées ou des rouleaux de grillages ensevelis par le lierre. Et dans cet amas de ferrailles rouillées on trouve encore des pierres de rémouleurs, de vieilles charrues et tous ces outils classés d’antique aujourd’hui. Plus impressionnant encore, la borie des Gachets semble avoir arrêté ses activités du jour au lendemain. La grange n’a pas été défumée, les hangars sont encore débordants de paille, les tonneaux de vin restent bien alignés dans la cave et l’on retrouve encore des tomates conservées dans de vieux bocaux depuis la dernière décennie. Mais malgré cet aspect miteux, Felix, Vanesa, Palou, Jérome, Elise et tous ceux qui ont aménagé depuis peu à la Borie on su faire de la ferme désaffectée un endroit chaleureux et accueillant. Du coup, nous dans tout ça on s’est installé à côté de l’ancien poulailler et notre principale occupation pour cette première journée de stage fut d’installer le minimum vital pour une quinzaine de jours. Même si le principal est fait puisque Morgane, Christophe, Malvic et moi sommes là depuis deux jours, il reste quand même à construire les toilettes sèches, installer une table, finir la douche et tous ces petits bricolages qui nous faciliterons la vie. Un bref débriefing s’impose donc pendant lequel il est demandé à chacun de se présenter puisque après tout nous ne sommes ensemble que depuis quelques heures. Après cette tâche, qui s’avère déjà assez difficile pour certain, chacun s’investit différemment dans tous ces petits travaux. Certain débordent d’énergie mais ne savent pas la rendre utile et d’autres au contraire sont atteints par un énorme coup de flemme. Du coup c’est plutôt squattage de hamac pendant l’après midi ce qui reporte au lendemain ce qui devait être fait le jour même ! Mais le rythme sera rapidement pris ce qui nous permettra de passer deux semaines sympas ensemble avec ce cocktail de jeunes pétillant. Bientôt le campement sera terminé et nous pourrons faire de longues randonnées pour découvrir cette belle région qu’à l’air d’être l’Aveyron.
Il est 23h00, le camp s’endort, les chiens aboient, vivement demain !
Aurel

Mercredi 8 juillet
Mercredi. De ce jour-là, je me souviens de l’arrivée de Xan et de Kjeld , ce dernier étant notre ultime participant pour le stage dont la venue était pressante tant on écorchait son prénom en son absence (faute de mémoire).
Mercredi, ça y est, notre groupe est au complet. Sauf Ismaël manque à l’appel. Mais Ismaël on le connaît déjà car il a déjà participé au stage de l’année dernière et nous savons que nous l’attendons avec impatience. Nous le retrouverons seulement lundi prochain.
Mercredi c’est aussi le jour où nous finissons d’installer le campement. Les toilettes sèches sont opérationnelles, les tentes sont dressées, bref, ça y est, on a un « chez nous ». Reste à nous découvrir les uns le autres. Un groupe composé de 4 filles et 6 gars venant non pas de France et de Navarre mais de Paris, Marseille, de Bretagne et du midi.
Beau mélange dont on ne connaît pas encore le goût. Sera-t-il savoureux ou détonnant…Seule la suite nous le révèlera. Et pour tout vous dire on réalise ce stage pour cela.
Il nous reste aussi à découvrir les lieux qui nous entourent. Et pour le moment j’ai bien envie de vous présenter nos voisins., que dis-je , nos Hôtes qui nous prêtent le bout de terrain sur lequel nous sommes installés.
Ensemble, ils ont créé l’association Cap des Ailes. Leur objectif est d’accueillir des personnes handicapés et de mettre en place un système de maraîchage.
Pour l’instant, ils sont 5 personnes à y vivre. Vanessa a une trentaine d’année. Ancienne policière, elle vient de Paris et est maintenant naturopathe. Son fils de 5 ans, Ylan, est paraplégique. Il est en fauteuil et adore jouer aux chevaliers avec les jeunes du camp. Vanessa est notre spécialiste très apprécié pour enlever les tiques qui s’attachent un peu trop à nous à mon goût. Elise et Jérôme forment un jeune couple tout juste parent depuis deux mois. Elise à voyagé en Inde où elle a pratiqué des soins de rue. Jérôme aime jouer au chevalier avec Ylan, chercher les couleuvres la nuit avec les jeunes et faire des exercices de cirque. D’après ouï dire il aime aussi faire la grasse matinée. Grasse mat. souvent interrompue par leur fille Yola qui aime dormir téter et surtout être bercée en marchant.
Reste Félix, 77 ans , toujours en action, jonglant entre dossiers de subventions et maître de chantier. Sciant le gui parasite sur les pruniers avant de préparer la chaux qui recouvrira les murs de l’ancien poulailler.
Et puis il y a Palou, 35 ans. Palou a rencontré Félix en faisant du stop et est resté à la ferme pour aider. Oui, ça c’est Palou..Toujours disponible pour filer un coup de main et rigoler… Seul vice peut être : il ronfle intensément lorsqu’il est fatigué.
Eric est là aussi. C’est un ami de passage qui fait des études d’ostéopathe, il fait régulièrement des voyages humanitaires au Togo tandis que Vanessa s ‘investit au Brésil.
Bref, c’est une belle équipe de soignants avec un beau projet en devenir. Beaucoup de boulot en perspective mais une forte envie de revenir à la terre, et au « vivre ensemble ».
Voilà donc comme je le disais, il nous reste à découvrir les lieux qui nous entourent. Reste à découvrir notre goût pour la vie au grand air, notre envie de vivre ensemble en autonomie, coupé de nos habitudes et de nos proches. Mais avec la perspective de se préparer à un voyage pas comme les autres. Un grand voyage à la découverte du monde, des autres et de soi-même. Alors croque, croque la vie et avanti, c’est parti pour 10 jours de stage.
Morgane.



Jeudi 9 juillet
Poules !
Venez vous loger à La Borie des Gachets. Voilà retirées les incontinences de vos précédentes. Les rescapés de cette tâche, bien courageux, respirent désormais avec des poumons chargés.
Vous y serez bien, donnez moi votre confiance et surtout laissez moi vous présenter :
-Bonnie et ses trois spécialités, la danse de Michael Jackson, les célèbres gâteaux aux prunes et sa tendance à mordiller ses congénères.
-Vanda qui adopte une petite araignée, pratiquante de la course à pied dès le matin après le café et la masseuse professionnelle.
-Morgane, la femme qui murmurait à l’oreille des cailloux, la scieuse de choc et de gentilles attentions.
-Paul, petite boule d’énergie, compagnon de train précieux, affamé.
-Malvic, redoutable adversaire de jeu de société, amoureux des tentes à 2 places et bien sur affamé.
-Xan, détient le record de ricochet, détient le pouvoir du couteau et à l’écoute de la nature.
-Aurel, sandwich yolo 3 étoiles, champion de diabolo, motive les troupes.
-Kjeld, martyr héroïque de Christophe, grand lecteur et père fouettard de Babette et Bob.
-Christophe, bourreau de Kjield, positive attitude man, chanteur d’opéra à ses heures perdues.

Je vous devine déjà toutes exitées. Ne perdez pas trop de plumes dans votre frénésie et rejoignez nous vite ! Ici aucunes craintes, pas de dangers et ça, grâce à la barrière cosmique. Trop complexe à expliquer, un tuyau, d’un super chevalier ami de la troupe.
A très vite.
Juliette
Ps : Ismael nous a rejoint, welcome !
Juliette

12 août 2009

Le voyage est fini!







Bonjour, à tous,

Vous devez vous demander ce qui s’est passé depuis le premier juillet…
Et pourquoi ce blog est resté muet !

La réponse est simple, le bateau est rentré à Sète sans passer par un cybercafé !
Puis tout le monde est reparti, chez lui ou en vacances.

Bien sûr vous lirez la fin de leurs aventures dans le dernier carnet de bord que vous recevrez début Septembre…

Au mois de juillet nous avons aussi fait notre stage en Aveyron et attaqué les travaux sur le bateau que nous avons sortit de l’eau à Sète.

Mais pour vous faire patienter voilà quelques photos!

Christophe





1 juillet 2009

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Lettre collective Sao Miguel le 01/07/09






Le lundi 22 juin, nous quittons Horta après avoir visité le musée des cachalots. C’est un endroit où ils amenaient les cachalots qu’ils avaient pêchés pour les découper, hacher la viande et récupérer l’huile pour faire des savons, s’en servir pour les armes… Moi, je ne pourrais pas faire ça comme travail !
On est prêts à partir jusqu’à ce que le moteur bâbord ne veuille plus démarrer. Wil et Boris se sont mis dans la mécanique pendant 2 heures et enfin on est partis. Tous les gens qu’on a rencontrés pendant la semaine sont venus nous dire au revoir. Moi, je serais bien resté encore, j’ai bien aimé visiter les autres bateaux, et apprendre comment ça se passe pour eux et aussi expliquer notre voyage. La navigation s’est bien passée, mais un moment, on n’a plus eu de vent, car nous étions déventés par la montagne du Pico qui fait 2350m. Pendant la nav, on a encore parlé des règles et des inquiétudes de chacun pour le retour en France. Le mardi 23, nous arrivons à Sao Miguel. C’est la plus grande île des Açores, là où il y a le plus d’habitants. La marina est grande, mais c’est bizarre, il n’y a pas beaucoup de bateaux ! Dès le lendemain, un groupe part déjà en rando pendant 4 jours. C’est Cédric, Wil, Luidgi et moi. On s’est baignés dans des sources d‘eau chaude et ils font même cuire des canards au-dessus des fumerolles dans des marmites qu’ils recouvrent de terre. Sinon on a marché, il a plu, on a fait le tour du lac. J’ai bien aimé sauf quand Cédric prenait des chemins pas balisés qui ne menaient nulle part. Ensuite, c’est Boris, Romy, JB, Élodie et Kélig qui sont partis 4 jours. Ils étaient contents de leur rando, ils ont marché, fait du stop, dormi sous la pluie, visité la fabrique de thé… Après, de retour au bateau, ça s’est pas très bien passé. Avec Romy et Luidgi, on a fait une balade nocturne sans autorisation, parce qu’on était énervés et qu’on avait envie de rentrer chez nous. Le lendemain, on a discuté et pour moi et Romy ça va mieux, mais Luidgi veut toujours rentrer en France. Mais en fait il reste.
Moi, ça va mieux depuis qu’on a discuté avec les grands et que je sais où je vais en rentrant en France.
Aujourd’hui, c’est mercredi 1er juillet et nous partons pour la France, dernière ligne droite. On est tous contents de rentrer, mais en même temps, on stresse un peu de retrouver nos familles et tout ce qu’on a quitté.
A très bientôt
Olivier avec l’aide de Kélig.

25 juin 2009

Nouvelles des Açores



Nous sommes arrivés sur l’île de Flores le 7 juin. Nous sommes partis à la découverte de ce caillou de verdure par petits groupes comme nous avons l’habitude de le faire. Nous avons trouvé une superbe petite île, de petits villages au fond d’une vallée donnant sur l’océan, entourés de cascades, des caldeiras impressionnantes, des gens adorables. Ça a aussi été les retrouvailles avec l’ambiance « marina », c’est-à-dire avec les autres plaisanciers dont certains ont fait plusieurs tours du monde, visité des centaines de pays… Tout ça me fait rêver. Les jeunes ont trouvé des amis belges et sont heureux de rencontrer de nouvelles personnes, de visiter des bateaux.
Nous sommes ensuite partis sur l’île mythique de Faïal, où passent tous les bateaux qui traversent l’Atlantique. La marina d’Horta est remplie de voiliers. Tous les bateaux sont à couple tellement il manque de place, il y aurait plus de mille bateaux qui passent dans l’été. Quoi qu’il en soit c’est beaucoup de rencontres et ça fait du bien. L’île de Faïal est elle aussi très jolie et nous y avons randonné à pied et en vélo. La tradition veut que chaque bateau qui passe à Horta laisse sa trace en peignant un coin du quai. Fidèles à la tradition nous avons fait une grande fresque représentant le bateau et les principales escales du voyage.
La vie sur le bateau se passe bien malgré l’impatience du retour en France.
Nous sommes arrivés hier soir sur l’île de Sao Miguel, dernière escale avant de mettre le cap vers Gibraltar. Ce matin Olivier, Luidgi, Cédric et Wilfried partent en randonnée pour quatre jours.
Nous enverrons une nouvelle lettre collective avant de partir.
Boris.


8 juin 2009

Et voilà c'est fait ils sont arrivés !!




Nous arrivons à Flores, dimanche 7 juin, jour de l’anniversaire d’Elodie, beau cadeau pour ses 24 ans !
Bon on a retourné les dates dans tous les sens, mais le record n’a pas encore été égalé. Je vous livre quand même nos infos. On est parti le 21 mai de Rose Island (à 5 milles de Nassau) à 10h45 et l’on s’est ensuite arrêté le lendemain au petit phare de Memory rock, sur Little Bahama Bank pour la réparation du Yankee. On en est reparti le soir (le 22 à 17h45) et nous arrivons à Flores le 7 juin à 17h20.
On termine quand même les dernières heures de navigation au moteur, car c’est la « pétole ». Au moment où je vous écris, nous sommes encore à 18 milles de Flores. L’eau est à 17°, on se gèle le nez et les pieds en quart de nuit, mais le soleil est là ! Tout le monde est content d’arriver. On n’a pas eu de grosses conditions.
Traversée plutôt sympa où tout le monde a bien joué le jeu du collectif. On a travaillé, joué tous les jours, pêché seulement le 1er jour, lu, fait des siestes pas trop longues, au désespoir de certains. On a vu des cachalots à plusieurs reprises, des dauphins en pagaille, une ou deux tortues, des globis et même un rorqual hier !
Des feux « extra-terrestres », des bouées de toutes les couleurs… Ah oui et si vous n’avez plus eu de nouvelles de nous ces derniers jours, c’est qu’on a eu un problème avec le téléphone satellite. Apparemment il n’y aurait plus de crédit de communication… Étrange!!!
Nous ne sommes plus qu’à 2 milles, les côtes sont là toutes proches, c’est trop beau!
Bises à vous tous

Kélig


1 juin 2009

Traversée lundi 1er juin


Hola!
Nous avons passé la moitié du voyage en distance réelle, vent faible force 3 Sud, 38°03'N 49°40'W, 6,3 nœuds, cap au 87°.
Restent 867 milles avant Flores (la première île des Açores).
Hier les trois coulisseaux du haut de la GV se sont cassés, mais c'est réparé.
Température ambiante agréable, ciel nuageux le matin se dégageant en cours de journée.
Navigation sèche depuis quelques jours maintenant.
Air très humide.
Tout le monde va bien.
Biz.

30 mai 2009

Bouteille à la mer


Bonjour à tous !
Nous sommes actuellement en plein milieu de l’océan Atlantique, à mille milles de toute terre. Nous sommes à 37°N, 56°W et avançons à 6 nœuds (environ 10 km/h) au grand largue, plein est. Nous avons déjà parcouru plus de 1500 milles (environ 2800 km) en neuf jours. Notre voile d’avant a craqué deux fois, mais rien de grave, nous avons simplement perdu du
temps en la réparant.
Ici le moral est bon, la santé aussi. Nous nous occupons : cours de navigation, de portugais en vue des Açores, de météo, jeu collectif chaque jour, lecture collective aux goûters, lectures personnelles, et bien sûr quarts sur le pont, à barrer ou à accompagner les barreurs. Les cuisiniers (qui changent toujours chaque jour) aiment, pour la plupart, passer du temps aux fourneaux et essayer de préparer de bons petits plats avec les moyens du bord.
Le temps est lunatique, durant quelques jours les embruns ont mouillé le pont à longueur de journée, rendant l’intérieur des coques très humide et peu agréable à vivre. Mais depuis avant-hier le soleil brille,le pont reste sec, et nous avons pu aérer et faire sécher nos vêtements, draps, matelas…
L’équipage est un peu fatigué à cause des quarts de nuit qui hachent notre sommeil. Nous avons changé d’heure pour la première fois hier, et découvrons les nuits courtes d’été des hautes latitudes : en effet, quand nous sommes partis la nuit durait bien onze heures, alors qu’ici elle ne dépasse pas sept ou huit heures. La température de l’eau est passée de trente à vingt degrés, mais nous tâchons de rester propres !
Les estomacs sont solides et nous n’avons pas rempli le moindre seau de vomi, ce qui est un luxe pour certains.
Tout le monde apprécie ce moment « hors du temps », ces quelques jours qui sont tout autant un moyen qu’une fin, portés par les vents jusqu’à l’autre bout du globe.
Nous avons tous en tête le record de l’association à battre : 16 jours.
Nous sommes bien partis pour y arriver, mais gare au temps !
C’est le vent qui nous fait avancer et nous ne pouvons décider de la météo.
Nous vous enverrons de plus amples nouvelles dès notre arrivée aux Açores.
Nous pensons fort à vous. A très bientôt !
L’équipage en traversée.

28 mai 2009

Le jeudi 28 mai 2009


Salut,
Aujourd'hui mer formée, pas de soleil, c'est très humide, mais on
avance bien, Nous sommes par 36°N58, 63°W37.
Cap suivi 75°,vitesse:10 nds.
Le bateau.

26 mai 2009

Mardi 26 Mai


Hello,
position:34°N47,70°W39
Cap: 45, au près vitesse:5,5 noeuds, mer super calme, il fait très beau.
On ne s'ennuie pas, tout le monde participe, les lignes attendent le poisson.
On vous embrasse, tout l'équipage

24 mai 2009

La Traversée de l'Atlantique


Et voilà, ils sont partis pour traverser l'Atlantique. Des Bahamas aux Açores, presque 7000 Km à la voile.
Ils m'ont envoyé via le téléphone satellite un premier mail, samedi après-midi ils étaient au large des côtes de la Floride, dans le Gulf Stream, par 29°N10,77°W37.
Pour l'instant le record de vitesse pour cette traversée avec Grandeur Nature est de 16 jours et 12 heures, et la plus lente 23 jours. Je vous rappelle qu'il est possible de leur écrire jusqu'au 5 juin: Catamaran Grandeur Nature. Marina da Horta. Horta - Faïal. Açores
Christophe au bureau

19 mai 2009

Des nouvelles des Bahamas...

Le 19 mai:

Pendant notre escale aux Bahamas, nous avons visité quelques îles dont Great Inagua, Hogsty Reef, Bird Rock, Conception Island, Eleuthera et Allan’s Cay. Sur ces îles, nous avons pu faire des visites dans des phares, nous sommes passés vers des montagnes de sel, avons découvert des épaves et foulé de nos pieds les sables des îles. Certains de nous ont pêché des langoustes, équipés de sacs à dos, outils et deux gants.
Nous étions obligés de les faire sortir de leur trou avec un crochet ficelé à un bâton. Ensuite, on les attrapait avec nos mains équipées de gants et ensuite on devait les mettre vite dans le sac à dos, car elles se débattaient. On essayait de les attraper aussi par les antennes, mais elles se cassaient à chaque fois. Moi au début, ça me faisait peur, parce que c’était la première fois et puis c’était gros ! J’avais l’impression qu’elles allaient me pincer, mais en fait pas du tout ! En tout cas, elles étaient bonnes, mais j’en ai trop mangé, je suis dégoûté !!!
Certains ont ramassé des coquillages. Nous avons fait des découvertes dans de petit fond marin et dans quelques patates de corail. Pendant cette escale il a toujours fait chaud et il n'a plu qu’une fois. Nous ne faisions que des navigations de nuit (départ à 2h du matin), afin de profiter de la journée pour aller plonger et se poser sur la plage. Les grands nous ont laissé aller dormir une nuit sur la plage J-B, Boris, Olivier et moi nous sommes partis, mais Romy non, parce qu’elle ne voulait pas. Sur la plage, nous avons fait un grand feu, puis nous avons fait cuire notre manger sur les braises. Comment c’était trop bien de dormir dans notre duvet sur le sable ! J’ai vraiment aimé car j’ai pu discuter bien avec eux. Et ça m’a fait très plaisir car j’ai eu l’impression qu’ils me faisaient confiance. Le 13 mai, nous sommes arrivés à Allan’s Cay (notre dernière île déserte des Bahamas avant Nassau) en début d’aprèm. Là-bas il y avait plein de bateaux mouillés. Nous avons jeté notre ancre en face d’une plage dans un fond de 1,70 m. Nous avons visité cette petite plage où il y avait une centaine d’iguanes, qui se rapprochaient de nous. C’était très beau. C’était la première fois que je voyais des iguanes de ma vie. Je trouve que ça ressemble à des dragons. Bref !! Nous partons pour Nassau où nous allons faire les courses, le courrier, le gaz, et préparer le bateau car jeudi 22 mai, nous partons pour une traversée retour vers les Açores. J’espère que la traversée va être bien. Moi je vous avoue que j’ai un peu peur qu’il se passe des choses de pas bien pour le bateau (qu’on démâte, qu’on coule ou même qu’il y ait des tempêtes…)
A bientôt, j’espère vous retrouver…………
Je vous laisse découvrir nos beaux dessins, textes, et nos belles aventures dans le prochain journal.
Luidgi