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24 juillet 2019

La dernière lettre co…

Nous voilà en Espagne. Benalmadena nous rappelle ce qu'est l'été sur les côtes méditerranéennes avec ses touristes rouges écrevisse, bruyants qui puent la clope et le mojito à plein nez.
Le temps de nous ravitailler et de rafistoler notre bateau. La ville nous oppresse très rapidement, en vieux loups de mer que nous sommes devenus, nous décampons au bout de deux jours. 

On reprend très rapidement notre rythme marin. Le vent n'est pas très présent, la mer est calme, on voit des dauphins au soleil couchant, on profite ensemble de nos derniers moments en navigation.
C'est le 15 au matin que se dessinent au loin  les lignes de Formentera, la première île des Baléares.
Nous sommes contents mais on déchante vite car en une heure de temps dans l'eau, des centaines de petits et gros bateaux, pour la plupart à moteur, ont mouillé face à la plage. La musique résonne, les moteurs ronronnent, les touristes fanfaronnent et les vendeurs de Mojitos sillonnent entre les bateaux.
Nous profitons quand même de cette étendue d'eau bleu turquoise qui s'offre à nous pour nous baigner et plonger, comme un rappel des Bahamas en moins tranquille.
Le 16 nous rejoignons un mouillage plus paisible où nous resterons seulement la journée car nous avons voté et la majorité l'emportant, ce soir là nous ferons des quarts pour rejoindre Andratx à Mallorque.


C'est le lendemain matin que nous découvrons Dragonera à l'ouest de cette île.
On plonge beaucoup et on travaille surtout sur la préparation des bilans et des rapports à rédiger.
Jusqu'au 18 nous remontons la côte en cabotant et profitons des jolis fonds marins, des beaux paysages, des falaises aux allures de calanques, et du temps radieux!
Enfin, le 19 au matin, c'est un petit pincement au cœur, après une ultime plongée pour certains dans ce  dernier mouillage des Baléares que nous levons l'ancre.

Cap sur Cadaquès!
Notre dernière étape avant Sète.
Depuis plusieurs semaines ce nom résonne et représente le début de la fin.
Il nous reste a faire le bilan final ensemble avant de fermer cette jolie parenthèse et de vous retrouver.


11 juillet 2019

Lettre collective de Sao Miguel à Benalmadena: Mickaël et Benjamin


Après trois semaines de randonnées sur les différentes îles des Açores, vos « Grandeur Naturien » mettent les voiles vers le continent. Suite à notre achat des t-shirts “Peter café sport” nous quittons la marina sous le son des cors de Louis et Mick, auxquels font éco les cornes de brume de Yan sur le “Mauritus” (de l’association suisse Pacifique qui travail aussi avec des jeunes) et d’autres voiliers du port, un départ tout à fait discret! Nous décidons avant de prendre le large de passer une dernière nuit dans un endroit sauvage, nous mouillons donc à “Ilhéu do Vila”. Cette île au large de Villa Franca est un cratère de 800 mètres de circonférence formant un cercle parfait, où nous pouvons plonger. Nous avons découvert dans cette plongé, un tout nouvel univers, celui des vestiges d’une éruption volcanique, c’était grandiose! 
A un moment on se faufile entre des falaises dans un passage d’1,20m, l’endroit est magnifique mais un peu dangereux à cause de la houle qui nous emporte d’un côté et de l’autre de la faille. 
Témoignage de Louise: “Pendant la plongée je n’étais pas très à l’aise car déjà je ne plonge presque jamais. Je ne  faisais pas toujours les bons gestes et au moment de passer dans la faille je me suis retrouvée dans les remous. Ben et Mick sont venus me récupérer et ça m’a rassuré. 
Après ce petit moment de panique je n’ai pas réussi à profiter pleinement de la plongée.”
Ça y est au-revoir les Açores. Nous partons pour le continent, au près pour commencer et accompagné par un ballet de baleines (cachalots et orques). 
La mer est mouvementé et a eut raison des estomacs de certains qui se sont affalés sur le pont. Après trois jours de navigation sportive nous retrouvons enfin le soleil et le grand largue pour le plaisir de tout l’équipage. Nous bénéficions des mêmes conditions pendant deux jours mais petit à petit le vent mollit et nous finissons par faire une journée de moteur pour arriver au détroit de Gibraltar
“NOUS REVENONS SUR NOS PAS !!!”

Voici les ressentis de tout le  monde pour ce moment:
Tim: Ça fait quand même bizarre, 9 mois qu’on est partis, je n’avais pas envie de revoir Gib. mais je suis quand même content.
Loanito: ça fait bizarre de quitter l’atlantique qui nous a accueilli pendant 9 mois. De laisser tout ce qu’on a découvert derrière nous pour retrouver des paysages que l’on connait et retourner en France. Ça me fait prendre conscience que la fin du voyage arrive vite. 
Océane: le détroit de Gibraltar c’est une porte magique par laquelle nous sommes passé il y a 9 mois. 
Ainsi repasser dans le sens inverse, c’est “revenir à la vrai vie”, comme on dit à bord!
Loanita: je trouve que comme on a vu des dauphins c’est un contraste (il y a des cargos partout).
Louis: moi franchement ça me fait rien, je suis juste content de retrouver la Méditerranée.
Amélia: c’est la première fois de l’expé que je retrouve des paysages familiers. Au fond ça ne change pas grand chose.
Mickaël: ça me rend heureux et triste à la fois. Heureux car je suis fière de nous et triste, triste que ça se finisse.
Michel: traditionnellement Gib. c’est toujours le moment pour moi d’avoir presque ramené le bateau en sécurité. Les grandes navigations sont faites, reste plus qu’à remonter l’entrée de mon jardin.
Elio: pas grand chose car je sais que j’y repasserai dans ma vie.
Ben: ça me fait réaliser que ce mois et demi à bord passe très vite et me donne envie de profiter pleinement de chaque moment avec ce super équipage.
Louise: Gib. ne me fait pas grand chose mais pendant mon quart, au levé de soleil c’était magique.
Maya: ça m’a ému de boucler ce tour, je suis fière est contente de l’avoir fait avec ces gens là. 

Conclusion: les cétacés venaient nous voir souvent, ils sont accompagné de la même magie que celle qu’ils nous procuraient au début du voyage. 
Après 9 mois on peux dire que l’équipage est bien rodé et vie dans une bonne humeur palpable.  
Durant cette navigation le groupe est resté dans une bonne énergie malgré la perte du safran bâbord, l’alternateur bâbord qui ne fonctionne plus, l’anémomètre qui s’allume une fois sur deux, les 2 robinets de la cuisine nous ont lâché ainsi que la pompe à pied…. Et oui grandeur nature est aussi sur une fin de voyage et lui aussi demande de l’attention.
Voilà pour l’avant dernière lettre collective, on se retrouve dans 17 jours pour certains.

Mick et Ben.

9 juillet 2019

Position du bateau le 09/07

Position 36°13 Nord - 07°18 Ouest.
Demain le détroit de Gibraltar.

6 juillet 2019

Position du bateau le 06 juillet

Vent WNW 10 noeuds, vitesse du bateau 6 noeuds. TVB!

3 juillet 2019

Dernière lettre des Açores par Louise et Elio.


Lundi 24 Juin. Avant le départ, Elio prépare la navigation (route, distance etc… ). Et il en profite pour initier Louise. Nous quittons Horta en fin de matinée, une nav’ presque Idyllique comme dira Michel. Le début de la navigation était plutôt calme, ensoleillée et près des côtes, nous avançons au près mais avec le peu de houle nous étions bel et bien au sec. Le vent tombe et nous mettons le moteur une bonne partie de l’après-midi. Une lecture co qui en endormira certains, de la couture, des jeux, une pêche toujours aussi peu fructueuse…
Sur la fin de la navigation, la vitesse s’élèvera à 8 nœuds de moyenne, mais ça ne se ressent pas, sauf pour Louise qui n’est pas encore habituée.
On arrive à la marina de Sao Miguel à peine 26 heures plus tard, pour fêter cela, Ben et Maya nous ont préparé un magnifique repas, c’est un bon duo de cuisinier ! On explore les environs, allons se chercher des cartes pour entrer et sortir de la marina et entrer et sortir des toilettes et des douches. Bien sûr, avec 2 cartes pour douze on va pas s’embêter à faire tout en grand groupe donc on comptera pas mal aussi sur les passages des autres, ce qui fonctionnera plutôt bien. À peine arrivés que l’on pense à repartir. Mais à pied, pour la dernière rando.
Mercredi matin tout le monde est paré pour son excursion, quelques photos des départs et chacun prend la route à pied ou en bus pour aller explorer les quatre coins de l’île. Au menu, lacs, volcans et sources d’eau chaude pour tout le monde, mais à différents endroits et moments.

Résumé Rando Loan et Michel
Rando d’un nouveau genre : on part avec nos deux guitares. On ne se charge pas trop : on n’emmène que deux grandes cuillères et le dentifrice. On jouera 4 à 5 heures par jour pour les canards des lacs Açoriens. Gros succès chez les palmipèdes ! On rit, on chante, on se raconte un peu nos vies et on joue vraiment beaucoup. On passe de lacs en lacs. Lola entraîne toi bien, on est chaud-patate !
Loan a de nouveau été régalée par des frites ça n’empêche pas qu’elle en souhaite à l’arrivée (à bon entendeuse, salut). Pas mal de veillées au feu de bois. La tournée fut un succès, les vaches et les canards en garderont un souvenir impérissable et nous aussi…

Résumé Mickaël & Ben.
Rando formation avec Mickaël. Ce jeune homme angoisse en voyant sa majorité venir, du coup l’objectif c’est qu’il se débrouille tout seul. Je lui donne donc le portefeuille et la carte de l’île et je ne serai là que en cas de besoin. Il y a encore du boulot mais ça progresse, son soucis c’est quand même d’être tête en l’air. Ce que je retiens de cette rando, c’est l’incroyable augmentation de l’affluence des touristes mais aussi la grande beauté des paysages et la gentillesse des gens. Ben

J’ai bien aimé faire la rando avec ben on s’est bien marré. Les lieux que nous avons vu étaient tous aussi beaux les uns que les autre. Franchement , superbes rencontres donc superbe rando.                          Mick

Résumé rando Louis, Amélia et Elio
Nous nous dirigeons vers «Sete cidades» où nous faisons le tour des deux lacs, c’est magnifique.
Nous nous baladons aussi sur la côte et marchons ou faisons du stop de mirador en mirador. Nous rentrons un jour plus tôt au bateau pour que l’on puisse faire du vélo. Mais avant cela nous faisons un barbecue pour nôtre dernière soirée de randonnée. Pour la sortie vélo Ben, Mickaël et Louis partent ensemble pour aller au lac de Fogo. Tandis qu’Amélia et moi longeons la côte sud.

Ô c’est encore la Team
Tim et Océ partent en rando. Océ est à l’affût des musées tandis que Tim veut voir des animaux, que manque-t-il ? Les randonnées bien sûr ! Ça fatigue Tim de marcher mais il est toujours éblouit par les paysages. Le beau temps est avec eux, seul la pluie les rafraîchira durant leurs nuits en hamacs… heureusement ils étaient abrités. Du stop et des rencontres tout du long de leur semaine, ils termineront par une après-midi à faire de la poterie dans un atelier de Villa Franca do Campo.

Louise, Maya, Loan
Nous sommes partis du bateau le 26 pour Furnas. Là-bas, où nous avons passé 2 jours, le temps de visité le jardin botanique, les environs, de se prélasser des heures dans les sources d’eaux chaudes et de rencontrer la réincarnation de Johnny. Le 28 c’est le départ pour le lagoa azul, une journée presque entière sur le bord de la route à tendre le pouce. A 16h, nous arrivons à destination, repas au bord du lac et promenade à cheval avec le fermier du coin nous y attendent. Enfin, le 29, c’est le tour du lac par les crêtes qui conclut notre rando, par une rando.

Samedi, retour des randos, certains sont brûlés, d’autres ont mal aux pieds ou aux jambes mais tous ont le sourire, la joie de se retrouver et de se raconter son aventure est bien présente. C’est rigolo d’entendre comment chacun raconte son histoire, même dans un même groupe on y met de sa couleur, de son ressentit et ça semble être une autre aventure qui a été vécu. Dimanche, lessive, textes, contrats. C’est une grosse journée pour tout le monde, mine de rien. Trois vaillants partirons à trois en petit groupe de trois pour ramener plusieurs dizaines de kilos de courses, ils sont vaillants, c’est trois là ! Loanita et Louise (ou Agathe, ça dépend de Loanita) sont de cuisine.

Lundi 1er juillet, ça y est on commence le calendrier de la fin, ou de l’après. Réveil avec l’habituelle musique mais cette fois brouillée par les bruits d’un ferry sur son départ qui nous partage également ses effluve de moteur, et les avions qui décollent, on adore la vie au port ! Aujourd’hui au programme : courses de frais pour 10 jours, on termine textes et dessins et on fait le bilan des contrats et la préparation des derniers. Les grands se réunissent, et chaque jeune, l’un après l’autre fait une autoévaluation de son contrat passé et en propose un nouveau. Michel part en mission robinet, il va essayer de le remplacer puisque ce dernier s’est laissé tomber dans les bras de Loanita.


En fin de matinée on passe voir nos nouveaux voisins de suisse française que nous avons repéré la veille (grand bateau hollandais de 1960 qui nous semble être un bateau école), on visite le bateau (c’est grand, c’est équipé, ça sent le bois et c’est beau), on rencontre quelques membres de l’équipage et on les invite pour le goûter.
Tout excités de les accueillir, on achète 4 gâteaux et quatre briques de jus.
Ils arriverons vers 17h au compte goutte, on partage nos expériences, fonctionnements, règles de vie, les échanges sont riches. Bien que certains moyens divergent, nos projets se ressemblent et on se rejoint sur bien des valeurs.

Voilà pour la lettre co’ de notre dernière escale aux Açores, on a vu du paysage, mangé du bacalhau, appris quelques phrases en portugais sans forcément ajouter un ch à chaque mot, vu du carrelage et des parpaings, et bien sûr, on a retrouvé avec joie les produits laitiers qui nous avaient tant manqué.

Et petit mot pratique pour la fin, on a plus qu’un ordi, donc taper les textes nécessite plus d’organisation et plus de temps, ce qui explique la faible quantité de nouvelles données… mais comme dit l’expression, pas de nouvelles, bonne nouvelle !

Elio et Louise