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12 novembre 2020

La lettre du Cap-Vert par Océane

Arrivés à Mindelo, nous nous sommes rapidement mis en œuvre pour partir randonner sur l’île de Santo Antao. Les groupes s’organisent selon les envies et les capacités de chacun. Tout d’abord Sydney a toujours mal à la jambe, elle restera au bateau avec Seb. Heureusement les 5 heures d’attente à l’hôpital de Mindelo ont permis de savoir que rien n’était cassé. 


Il fait encore nuit lorsque les groupes de Louise – Kylian et celui de Théo – Maylou – Océ quittent le bateau pour prendre le ferry qui les mènera sur l’île verdoyante que nous apercevons au loin. 

Louise et Kylian nous rapportent: Pendant cette rando on aura pris le temps: de rencontrer des gens, de se rincer l’œil avec des paysages époustouflants, de se laisser immerger par les ambiances locales. On aura pris le temps de trouver et construire nos campements. On aura pris le temps d’apprendre à se connaître. On aura pris le temps de vivre et d’être dans le moment présent. 


Théo, Maylou et Océ résument leur rando : Avec un départ du centre de l’île, on a un bon rythme et on fait des pauses fréquentes dans ces vallées magiques. Nous sommes en autonomie avec nos sacs à dos et une bâche pour dormir à la belle étoile. Une famille cap-verdienne nous ouvre ses portes, et nous passerons 2 jours en leur compagnie. Cette maison abrite trois générations qui vivent de l’agriculture. On sent que toute personne est bienvenue. Le jeu du walé semble être leur passe-temps favori. Nous sommes tous les 3 heureux de cette rencontre et d’avoir senti notre présence appréciée.



Le groupe de Ben, Maxime, Ewen, Morgane et Tanaé ne partira que le lendemain, pour autant de jours sur l’île de Santo Antao. Ils nous racontent leur rando : Il y a les regards, il y a les sourires, il y a la curiosité, il y a la différence, il y a la bienveillance, il y a la confiance, il y a la pauvreté, c’est la vie et la culture cap-verdiennes. Il y a des paysages vertigineux, il y a de la verdure, il y a des ânes, il y a des jambes qui tremblent dans la descente, il y a de la canne à sucre, il y a de l’eau douce, il y ces pauses où l’on contemple la vallée. Au bout, il y a l’océan, il y a la force des vagues, il y a des piscines naturelles, il y a des enfants qui font des saltos dans les bouillons d’écume, il y a une grotte profonde et sombre, il y a un feu de camp, il y a du pain grillé avec du fromage qui fond. Il y a l’aventure, il y a la verdure, il y a les courbatures, il y a Grandeur Nature… il en faut peu pour être heureux. 


Seb et Sydney sur le bateau, au mouillage dans cette baie bien calme : hôpital, moteur, dodo, portugais, rigolades, complicité. Le meilleur moment c’était à la fraîche, dans la tranquillité du matin, à discuter. Sinon on a sacrément bossé sur le bateau.


Le groupe entier s’est retrouvé, tout le méli mélo de choses à faire s’enchaîne. C’est fastidieux, on essaie de capter la douceur des Cap-Verdiens qui nous entourent mais ça n’est pas toujours évident… D’ailleurs nous avons accueilli Dany un soir, un Français qui vit au Cap-Vert et qui a partagé avec nous ses nombreuses expériences vécues sur cet archipel. 

Océane et Kylian repartent 3 jours sur l’île de Santo Antao, ils ont pour mission d’acheter des légumes directement aux maraîchers pour réapprovisionner le bateau. Oui, on essaie de mettre un peu de sens à notre consommation. 

D’ici quelques jours, Christophe et Louise vont intervertir leur rôle. On s’apprête à accueillir Christophe et saluer Louise qui, elle, va ensuite gérer la communication au bureau de l’asso.



Océane pour l’équipage du bord.

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