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28 mars 2009

Lettre collective Turks and Caïcos







Bonjour à tous !
Cette dernière quinzaine nous avons quitté notre cher Banc d’Argent et ses baleines pour les îles Turques et Caïques, traduction française douteuse de Turks and Caïcos.
Après une nuit de navigation nous arrivons à l’île de Grand Turk : quelques milles de long pollués par des constructions ravagées par le dernier cyclone, mais entourés des eaux turquoises dignes d’un James Bond. Bon, nous ne sommes là que pour nous signaler à l’immigration et repartons le lendemain vers des îles plus sauvages. La première à avoir attiré notre attention sur la carte est Salt Cay : elle a la forme d’une aile de papillon de quelques milles parsemée de quelques maisons et d’une décharge au vent du mouillage… Nous prenons un corps mort le plus éloigné possible du brasero d’ordures, et allons explorer le fond : eau incroyablement translucide, nouvelles races de poissons, corail coloré, le tout à une profondeur de onze mètres qui nous offre l’occasion de tester notre apnée toute neuve : nous touchons presque tous le sable ! En s’éloignant un peu du bateau, nous tombons sur le tombant où les fonds plongent en une falaise de corail. Pour conclure, dans l’eau c’est très beau, mais mieux vaut ne pas en sortir, raison qui nous pousse à mettre les voiles dés le lendemain pour Sand Cay la belle.
Une immense plage de sable blanc dépourvu de la moindre trace de pas avant notre arrivée, une végétation aride, aucune trace humaine nonobstant la dépouille d’un vieux phare métallique. Sous l’eau, le corail affleure la surface, et nous slalomons entre cerveaux de neptune et corail de feu, effrayant de nombreux poissons colorés, quelques barracudas et même une vache de mer. La plage est remplie de beaux coquillages. Bref, de quoi faire le bonheur de tous.
Voulant aller explorer l’ouest du banc, nous sommes allés voir à South Cay si nous pouvions déclarer notre sortie à l’immigration là-bas. C’est si laid que nous ne restons pas plus d’une heure, et rentrons sur le banc pour mouiller face à Long Island. Sur tout le banc, la profondeur n’excède pas cinq mètres et le sable blanc rend l’eau plus belle que jamais. C’est ici qu’avec Elodie et JB nous sortons la planche à voile, qui sera beaucoup sollicitée durant notre séjour aux Caïcos : je découvre avec bonheur ce sport, alors qu’Élodie le retrouve, prenant de plus en plus d’assurance chaque jour. Mais ici l’île est très loin, et notre moteur refuse de fonctionner plus de cinq minutes d’affilée : nous parcourrons le lendemain les quelques milles nous séparant de Six Hills Cays, deux îlots rocailleux inabordables, mais non sans charme. La plongée est belle.
Mais la date des bilans approche, et nous désirions les faire à Little Ambergis Cay, où nous partons lentement. Nous naviguons sur le banc et sortons les ailes qui nous permettent presque de toucher le sable : super expérience ! Nous approchant de l’île, nous découvrons qu’elle est superbe, ornée d’une longue plage, mais il y a un hic… Nous sommes encore à un mille de la côte et il n’y a plus que cinquante centimètre d’eau sous les safrans… Nous faisons donc demi-tour pour voir la grande sœur, Big Ambergis Cay, qui arbore un mouillage sur la carte. Maisons, énorme hangar, carrière de pierre et camions… Au secours ! Nous repartirons, en tirant des bords, vers notre point de départ, après une journée à naviguer inutile, mais tout de même sympathique, de Six Hills Cays à Six Hills Cays.
Après deux jours de bilan, nous retournons à Grand Turk, déclarer notre départ à l’immigration, puis retournons passer notre dernière journée libre à Sand Cay, île que nous avons tous préférée. Au programme planche à voile, balade sur la plage et plongée. Le lendemain, nous sommes partis à 22h pour Luperon, où nous sommes arrivés ce matin, après une nuit tranquille où j’ai été pour la première fois chef de quart.
Du point de vue de l’ambiance, on a connu mieux… Luidgi est difficile à vivre et se dispute régulièrement avec Romy. La conclusion du bilan est que si les grands ne se lèvent pas, les jeunes restent au lit, autrement dit, aucune envie, aucune prise d’initiative.
Ça reste néanmoins supportable, nous rigolons beaucoup des âneries de Luidgi et J-B qui nous en sortent tant ces dernier temps que je ne note plus que le top du top.
Dans quatre jours Michel nous quitte, remplacé par Wilfried, et nous partons au plus vite pour Cuba, où Marga, qui ne nous rejoindra malheureusement pas, nous a trouvé un super contact.
A très bientôt pour de nouvelles aventures ! Nous pensons à vous souvent et vous embrassons fort !
Boris.





1 commentaire:

Solène a dit…

Ta lettre collective est vraiment géniale Boris, merci pour ces quelques intants de rêves... gros bisous à tous