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28 février 2013

la lettre collective de la Dominique par Evolène et Charles

Bonjour à tous, 
Après une courte navigation difficile de 4 jours, nous sommes bien arrivés en Martinique, escale technique nécessaire au bateau. 
Nous nous sommes écartés de Fort de France pour nous diriger vers une baie un peu plus tranquille, où l’on a pu taper les textes, bricoler sur le bateau, etc.. 
Et puis hop, à nous la Dominique ! Les rivières, les cascades, les sources chaudes, les randonnées, les rencontres, les beaux paysages, et tout le vert qui les entoure, à nous tout ça ! 
Une partie de l’équipage n’ayant pas respecté son contrat, on est passés au-dessus et on a embrayé sur les randonnées. 
On a essayé vainement de crée des groupes de randos mais c’était trop compliqué, on a fini au tirage au sort.
On a pu faire deux randonnées de cinq jours pendant lesquelles on s’est baladé sur l’île, en petits groupes de trois ou quatre. Ça a permis de casser la petite bulle, d’aérer le groupe, et que chacun passe des moments plus privilégiés. 
Certains sont allés, avec Kélig, voir des connaissances et amis rencontrés pendant les voyages précédents, on veut parler de la famille de Genette Lucien, qui vit à Crayfish River, dans la réserve d’indiens caraïbes. De James, avec son camping écologique. On a aussi fait de nouvelles rencontres, les Rastas de Victoria Falls, les Américains qui sont venus s’installer dans un grand domaine au sud de la Dominique, les habitants du village de Kokran, et puis toutes les petites rencontres sympathiques et intéressantes que l’on fait le long des routes.
La plupart de l’équipage a vu le Boiling Lake, lac bouillant qui se trouve dans le cratère d’un volcan, sauf l’Estropied (Simon) et l’Estromain (Nina) qui se sont fait mal juste avant.
Entre les rencontres, les baignades dans les innombrables rivières (365), et les longues marches dans le Zion, les randos ont été bien appréciées par l’équipage.
On a emprunté des segments du Waitukubuli, chemin de randonnée qui traverse l’île de bas en haut, traversant les vallées et escaladant les montagnes. Son nom provient de l’ancien nom de l’île, qui signifie «l’île au grand corps». De ce nom historique, il ne reste que ça, et la marque de bière nationale, la Kubuli. Thierry et Christophe se sont relayés pour rester surveiller le bateau et 
faire des réparations pendant qu’on vadrouillait. Genette est venue au bateau avec quelques filles de sa famille, mais pour quelques heures à peine. 
Malgré quelques événements fâcheux qui se sont passés pendant les randos, ce n’est pas ce que l’on retiendra de la Dominique, c’est plutôt des trucs de style…Ah ben tiens, on va poser la question à chacun :

“Que retiens tu de la Dominique ?”

Nina : « J’ai bien aimé, même si il y a des moments que j’ai mal vécu, je 
regrette pas. Moi ce que je retiens d’ici c’est les gens, leur façon de penser, les cascades, les rivières, tout ce que j’ai vu. Ce qu’a défilé devant mes yeux, c’est gravé, c’est le tout, je l’oublierais pas. »

Christophe : «C’est vert. C’est vert, mais pas comme la Guyane (parce que la Guyane, c’est vert aussi). C’est calme, on se sent tranquille, là bas. J’aime bien parce qu’on trouve des graines pour faire des colliers, et il y a de bonnes glaces.»

Simon : « Que tout peut pousser, c’est génial. Tout est vert, il y a 
beaucoup d’eau, c’est très joli toute cette verdure. Les cascades aussi sont très impressionnantes, surtout Victoria et Trafalgar.»

Kélig : « Cela fait la sixième fois que j’y 
allais, je suis allée dans des coins que je ne connaissais pas, et il y a encore beaucoup d’endroits à découvrir. La Dominique est toujours aussi surprenante, le boiling lake et le bivouac à Layou river sont les moments que j’ai le plus aimé. »

Thierry : « C’est vert, y a de l’eau, ça monte, ça descend, et c’est plein de sourires ! Mais j’y reviendrais.»

Ludo : « c’est beau, pays fabuleux pour 
randonner en toute tranquillité, au milieu des sources d’eau et des rochers, c’est paisible. Je m’y suis senti à l’aise, jamais en danger, jamais embêté. »

Kevin : Il ne nous dira rien, il refuse de faire quoi que ce soit. C’est chiant !!!

Mike : «C’est vert, beau. Il y a des gens pauvres, et riches. Ils sont sympas. Les regards ne sont pas tournés sur nous comme au Cap Vert !»

Charles : « Ce que je retiens, en fait c’est un tout. Je veux dire par là que tout m’a plu, les différents endroits où nous sommes allés, les gens rencontrés, les activités. C’est un vrai petit coin très joli, cela m’a beaucoup séduit et maintenant je comprend mieux l’expression  «welcome to paradise ! »

Evolène : « J’en retiens le souvenir d’un pays tout beau, tout vert, avec beaucoup de merveilles. J’aimerais y revenir un jour. Les gens sont aimables malgré les différences.Et je me suis sentie tellement bien devant certaines cascades ! »

Après la Dominique, nous passons aux Saintes, commencer les bilans de milieu de voyage, rattraper les textes, etc. Une brève escale à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) pour faire des courses, récupérer un nouveau panneau solaire, et faire des visites chez le médecin pour nos deux blessés (qui n’ont heureusement rien de grave) et nous voilà à Goyave. Ludo va débarquer, il finalise les derniers préparatifs. Ce n’est pas facile, son passeport n’est pas à jour. Pour aller au Mexique, il lui en faut un biométrique…
Ce soir Marion arrive à bord. Demain on fait les bilans, et puis c’est le départ pour la République Dominicaine et les baleines !                      
                                                                                                                         Charles et Evolène.





20 février 2013

Portsmouth-Dominique



Bonjour à tous,
Il va falloir attendre un peu pour lire le récit des randonnées en Dominique, car tout le monde est reparti à la découverte de l'île!
Pour vous faire patienter quelques photos (plus sur le blog photos), et bientôt dans vos boîte mail le deuxième journal du voyage.
Christophe

11 février 2013

Nous sommes en Dominique



Nous sommes en Dominique, après seulement 4 jours de navigation humide (car au près),depuis la Guyane et une escale rapide en Martinique. Nous partons demain en randonnée en petits groupes, je pars avec Théo et Evolène, Kélig avec Kévin, Nina et Charles et ludo avec Simon et Mike. 
Nous avons prévu de rentrer samedi prochain.Thierry reste seul au bateau. 
Nous sommes impatient de parcourir l'île aux 365 rivières!
Christophe

6 février 2013










Lettre collective du 17/01/13 au 04/02/13.... L'escale en Guyane

Eh oui, nous sommes le 17 janvier et nous quittons l’île Royale en direction de Saint-Laurent du Maroni. Nous verrons notre 1ère bouée d’eaux saines à 11 h par babord; la couleur de l’eau passe du vert clair à marron bien foncé ! Nous mettons 5h pour remonter le Maroni. Tout au long, les paysages de forêt amazonienne sont fascinants. Tout l’équipage est intrigué par tout ce vert ; nous arrivons vers 5h30. On est en mode “speedy GN” pour mouiller juste avant un grain ! “L’eau verdit, jaunit, puis finalement, maronit. La marée est descendante, donc on avance pas bien vite avec nos 1,5 noeuds de courant dans la tête, mais on reste quand même à la voile. Plus tard on arrive dans l’embouchure et on se retrouve vite à remonter le fleuve. Une bouée passée, on cherche la suivante à l’aide des jumelles, entre empannages et virements de bords, on est tous sur le pont à observer la mangrove et à scruter cette forêt qui pour la plupart de l’équipage, nous est inconnue. Quelques miles avant l’arrivée, on met les moteurs, on affale les voiles, on plie, on range, on met le taud. Premières « douches » à l’eau du fleuve, les premiers seaux sont surprenants mais finalement, on s’y fait. L’eau douce, même marron, c’est agréable ! Puis ça y est, on est à Saint-Laurent, à côté d’une épave envahie par la végétation, on peut mouiller. Une rapide manoeuvre et hop, tous aux abris ! C’était moins une, une averse s’abat sur nous.”Evolène. Le lendemain, c’est le 19, c’est samedi jour de marché. Multitudes de fruits dont quelques uns nous sont inconnus et puis grand bol de soupe pour tout le monde. Les estomacs, même les plus grands, sont rassasiés … “Dans le marché couvert nous montons à l’étage et réservons 3 tables. Enfin tout le groupe réuni, nous commandons des soupes chinoises. Il y a le choix entre : Crevettes, Viandes et « Spéciale » (Crevettes et viandes) et seulement 2 tailles, moyenne et grande. Quand les soupes arrivent, la moyenne fait au moins 2 litres et la grande 3 litres, nous l’accompagnons d’un jus de maracuja glacé. Pour une fois même les goinfres ont du mal à finir ! Nous profitons du repas pour continuer à discuter avec Cédric…”Christophe. Lettre collective du 17/01/13 au 04/02/13 “L’escale en Guyane” Une fois les courses faites, GN déménage direction l’ADNG. (Association de Découverte de la Nature en Guyane, dirigée par Cédric, ami de l’association et notre guide tout au long du séjour). “Aujourd’hui, on déménage. GN rejoint la crique Annette pour se rapprocher de l’ADNG. Pour un déménagement, c’est un déménagement ! Navigation au moteur dans les méandres de crique Boeuf-Lamentin, crique Vache et crique Rouge. Il y a du marron : l’eau, du vert et encore du vert. Ça se rétrécit et les arbres sont toujours aussi hauts et aussi denses. Coup d’oeil sur la carte IGN. Ça doit être là, on mouille !!” Tit. 1ere journée à l’ADNG avec balade en forêt l’aprésmidi et une session bivouac et première balade nocturne avec les bons conseils de Cédric, il y aura aussi une session pêche aux filets, sait-on jamais … “Cédric nous dévoile quelques noms de la flore locale, notamment des cas particuliers comme les lianes, les plantes épiphytes ou les mélastomatacées avec lesquelles on peut s’essuyer les fesses, ou encore du bois d’encens et un ficus étrangleur qui pousse sur un arbre jusqu’à le faire disparaître entièrement ! C’est un cas de plante hémi-épiphyte. C'est-à-dire qu’elle pousse sur un arbre mais elle devient elle-même un arbre en grandissant. Cédric identifie quelques chants d’oiseaux mais il est bien difficile de tout retenir ! Il agrémente la balade de quelques jeux sensoriels comme marcher les yeux fermés ou pieds-nus pour ressentir, toucher, sentir et écouter la forêt. Chouette expérience ! De retour au campement, je pars poser un filet dans la mangrove avec Simon, à la rame. Il faudra se lever au petit jour pour le relever, avant que les poissons ne pourrissent, tout un programme !
La nuit est déjà là ; en forêt il fait plus sombre sous la couche de branches et de feuilles ! Thierry veille sur GN et après le repas, nous repartons en forêt avec nos frontales” Ludo. L’équipage se réveille à l’ADNG. Sauf notre capitaine qui était rentré la veille sur GN. L’ADNG posséde un terrain de 50 hectares, deux carbets dortoirs pour y poser les hamacs, une jolie petite cabane cuisine comme il faut et un autre carbet plus grand avec des tables et plein de bouquins sur les animaux du coin. C’est très joli comme endroit. “Nous sommes le 22 janvier, le soleil a percé, ce qui signifie qu’il faut se lever ! Donc voilà je sors du hamac et je vais dans le grand carbet, il y a presque tout le monde sauf Mike et Kévin. Nous prenons le pti-déj assez vite car il faut avoir lever le camp avant midi. Chacun durant cette matinée pluvieuse s’occupe ; comme Mike et Kélig qui démêlent les filets de pêche et Thierry et Charles qui font du bricolage et moi je suis avec Ludo dans la cuisine à faire les poissons fraîchement pêchés au lever du soleil !” Théo. Cette journée sera aussi occupée par la préparation du bivouac de 2 jours en pleine forêt. Chacun prépare son sac, mais il faut aussi penser collectif, et prévoir de la nourriture pour deux jours, ce n’est pas une mince affaire. “Il y a le bivouac de 2 jours a préparer ! Il faut prendre nos sacs, bâches,hamacs… Heureusement que Kélig est là pour la logistique” Théo. Nous décollons de GN vers les 9h en canoës et kayaks pour aller jusqu'à la crique Vinsonneau qui est à 1h30 de rame. Nous y serons vers les 10 h30, juste le temps de tout installer avant un grain. Le bivouac en forêt guyanaise c’est tout un esprit :les vêtements plein de terre, les nuits en hamacs avec plein de bruits bizarres à côté, la cuisine au feu de bois c’est clair, ça change tout! “Aujourd’hui on part en forêt, il est 9h, nous sommes prêts. Nous entendons au loin résonner le 15 chevaux Yamaha de Cédric. Il arrive, tout speed, comme à son habitude, et on charge le tout. La pirogue déborde, alors on charge aussi les canoës. On se répartit dans nos différentes embarcations : 3 canoés de 3 personnes plus 2 kayaks de rivière 1 place. Et c’est parti pour 1h30 de rame : crique Rouge, crique Vache et crique Vinsonneau où sera notre bivouac. Je rame avec Thierry, qui est à l’arrière et donc à la direction du canoë et Kévin au milieu. La balade est belle ! De la mangrove autour de nous, des chants d’oiseaux qu’on ne connaît pas, qu’on ne voit pas, mais qui aiguise notre curiosité. On regarde en l’air ou à la surface, si toutefois un caïman croiserait notre route. On scrute les branches de palétuviers à la recherche d’un animal rare et méconnu de tous… Un marsupilami peutêtre ???!!!
On se prendrait vite pour des aventuriers de l’extrême dans ce genre de contexte. On entend un bruit dans l’eau, on se retourne vivement, prêt à voir le spécimen, mais ce n’était en fait qu’une branche tombée d’un arbre, ou un poisson sautant. Remarquez, vu la tête bizarre des poissons d’ici, en voir un sauter peut tout de suite relever du domaine de l’extraordinaire”Kélig. Durant le bivouac, il y aura la pêche, les balades de jours comme de nuits en canoës et une balade en forêt avec un guidage à la boussole. “Kévin et moi partons avec Cédric ramasser les filets de pêche qui ont été posés la veille ! Nous levons les filets et quelques poissons nous saluent ! Voilà les filets sont remontés et nous rentrons au campement. Le programme de ce matin, c’est de faire quelques petits groupes et de partir en forêt avec une boussole. Le but est d’arriver au bord d’une crique, nous devons traverser la forêt, du campement jusqu’au bord de la crique ! Voilà, balade terminée. Ensuite, je pars pêcher avec Kévin. Kévin a la canne pour les petits poissons, moi j’ai la canne pour les pirayes (piranhas). Nous attendons un peu et voilà que le bout de ma canne se plie, je remonte la canne et un beau piranha y est accroché. Je le mets dans une bassine, car c’est assez sévère ces poissons- là ! ”Mike. Nous dirons au revoir au bivouac le 25 janvier au matin et retour au bateau. GN deviendra un grand séchoir à linge ! Une fois les affaires à sécher sur GN, nous filons jusqu’à l’ADNG pour se faire une grillade de poissons, sans trop perdre de temps car ce soir nous mouillons à l’embouchure du Maroni à Awala Yalimapo. Nous voudrions observer les tortues pondrent. C’est la saison, alors avec un peu de chance… “On s’est levé j’ai bien déjeuné. Un bon bol et la journée peut commencer. On commence par ranger les hamacs, les sacs, les bâches. Tout le monde se speed car on va partir en navigation. 3h pour arriver à Awala, une plage de Guyane, où il y a des pontes de tortues. Bref on se dépêche, range tout, embarque tout, dans les canoës, kayak et pirogues. On charge et par en ramant, bien 2h. Après efforts et épuisements, on arrive au bateau. Il fait chaud. On s’amarre au bateau et débarque tout. Hop, on fait tout sécher car la nuit dernière il y a eu un grain. On va manger à l’ADNG puis on revient au bateau. Manoeuvres, douches, lessives et tout ce qui s’en suit. On arrive, 3 h après, voilà la fameuse plage. On mange et on va faire un tour pour voir ce qui se passe.”Nina. Ce ne sera pas pour la première nuit, mais on aura tout de même fait la rencontre de Jean”Un hermite de la plage de Awala” “Donc c’est parti, allons voir Jean, Evolène vient aussi, on le trouve en pleine lecture, « l’arbre à rêves ». Il nous montre son campement, en forme d’oeuf, entouré de « pyé kajou » qui forme une belle baie bien serrée avec une sorte de chemin sableux qui fait le tour, et à l’intérieur, tout a une place. Il a aussi quelques cajous à l’intérieur, deux tentes, une pour dormir, une pour ranger ses affaires, mais quand je parle de tente, c’est une bâche tendue, rien de plus. Une petite place à feu, où il fait griller ses cajous. On a beaucoup parlé. Il nous expliqua que les gens du haut de la pyramide vivaient sur la sueur des autres, il nous disait de garder notre sueur pour nous, d’être égoïstes en somme. Il y avait du vrai dans ce qu’il disait, mais il faut quand même faire un bon tri, il a quand même vu dieu, je pense qu’il est un peu dérangé mais il n’est pas méchant, il est artiste un peu fou.”Simon. Notre deuxième tentative sera la bonne, nous verrons notre tortue et juste à côté de GN en plus…. “3 heures du matin, on a pris l’annexe. On est allé sur la plage. On a vu une tortue verte pondre, j’ai vu les oeufs. C’était tout blanc, on dirait des balles de ping pong.” Kévin. Nous quittons Awala Yalimapo, pour retourner nous cacher dans les criques.Direction Ayawandé, petit village Amérindien. La rencontre sera très riche, certains y verront des caïmans se faire dépesser, d’autres des singes se faire griller, nous ne gôuterons que les galettes de manioc. L’escale sera trés courte, le lendemain nous retournons à Saint-Laurent du Maroni. On refait les pleins (courses et eaux) en vue de notre prochaine traversée vers la Dominique. Mais ce n’est pas pour tout de suite... Yann, animateur et circassien, nous propose de venir s’entrainer avec lui. Du mât-chinois, sa spécialité, du jonglage en tous genres, de la slack line, du monocycle, des portés. Enfin de matinée notre numéro est presque prêt ! Grand merci Yann, on s’est bien marré... GN connait du monde en Guyane, notamment un certain Gilles. Un personnage à lui tout seul ! Il s’est installé sur un terrain à l’extérieur de la ville. Les jeunes de l’expédition dernière lui avaient offert un bon coup de main. A son tour, il voulait nous offrir quelque chose. Le rendezvous est pris, il vient nous chercher avec un de ses amis Jacques. Tout le monde dans les voitures et 10 minutes plus tard, nous voilà sur un joli terrain au milieu de la forêt. Il y a des arbres fruitiers et en bas du terrain un petit ruisseau. C’est son paradis et c’est vrai qu’on y est bien. Il ne doit pas chômer le bougre pour entretenir tout ça!! Il nous avait parlé d’inauguration, c’est pour de vrai, petits gâteaux, il connaît les moeurs de GN!!! Il levera le voile sur ce panneau au milieu du jardin, l’avenue Grandeur Nature, et nous l’offre. En retour Christophe lui offre le livre GN. Gilles est tout heureux, ça se voit, un peu ému même. Trés bon moment, merci Gilles. On reviendra!! Nous sommes déjà le 31 janvier, dernier jour pour les voeux, alors meilleurs voeux à Vous... Aujourd’hui, Robert nous balade en pirogue, direction Apatou et son saut (rapide en guyane). C’est sûr que ce n’est pas trés confortable voir même pas très stable. Mais Bob connaît le fleuve et son bateau. Une grande partie des marchandises transite par le fleuve et certaines pirogues sont franchement grande. Il y a aussi comme une ambiance de traffic moins légal. En effet, l’orpaillage est illégale en Guyane mais toléré au Suriname. C’est un métier très dur que ce soit par rapport aux conditions de travail mais aussi à cause des réglements de comptes qui se règlent avec les armes à feu!! C’est Bob, ancien orpailleur de ses 14 ans à ses 28 ans qui nous l’affirme. Elle est belle cette forêt qui défile sous l’impulsion du 40CV Yamaha. Tout ce vert où l’on sent la vie sauvage juste à coté... Nous croiserons même un paresseux, mais un vrai qui vit dans les arbres, pas un de ceux qu’il faut motiver tous les matins!! ça y est on retourne à la maison enfin je parle bien de notre crique. Nous décollons de Saint-Laurent vers 11 heures, le temps de faire les dernières courses. Après crique Boeuf Lamentin, crique Rouge nous voilà arrivé! Cette après-midi, Cédric viendra nous voir avec les enfants du club nature. L’équipage passera de 11 à 32 personnes pour l’après-midi. Mais ce sont aussi nos derniers jours en Guyane. Nous allons à l’ADNG pour un week-end de travaux et d’entretien. Nous partons en navigation lundi “cap sur la Dominique!!” Ce fut une escale magnifique, tout le monde en a pris plein les yeux!! Même si l’on a eu un séjour plutôt sec, notre équipage est lui un peu plus vieux, car trois membres de notre équipage (Simon, Nina et Christophe) ont pris un an de plus. Nous laissons la plume aux prochains. Les bretons Tit&Théo.