Le bateau quitte ce matin la Goméra et les îles Canaries pour les îles du Cap-Vert.
800 milles nautiques (1500 Km) à parcourir à la voile, avec aujourd'hui du vent portant faible (NE 10 noeud) et du beau temps!
Souhaitons leur une bonne navigation, une pensée quand vous vous coucherez, eux il feront des quarts cette nuit!
Ch.
GRANDEUR NATURE est une association Loi 1901 d'accueil social dont l'objectif est la réinsertion de jeunes en difficultés sociales par le voyage, la découverte et l'aventure.
13 octobre 2014
11 octobre 2014
Lettre des îles Canaries, le 11/10/2014
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Chères familles, amis et tous ceux qui nous suivent…
Voilà bien
longtemps que l’on ne vous a pas donné de nouvelles…
Un peu plus
de deux semaines peut-être… Mais vous savez pour nous, le temps défile… Nous
sommes donc arrivés aux Canaries, mais ça, vous le savez déjà ! Petit
retour en arrière…Nous sommes partis de Roquetas del Mar, dans le sud de
l’Espagne, le 25 septembre. Au début, nous n’avons pas eu beaucoup de vent,
mais en passant Gibraltar, nous avons filé vers l’Atlantique à 15 nœuds.
Bonjour l’Océan et au revoir la Mer !!!
Snif,
maintenant le vent nous vient dans le nez !!! Nous avons vécu quelques
tensions à bord : petite souris dans les placards, pas envie de prendre la
barre, la flemme de travailler, toujours à négocier, sans oublier
« Philémone », l’anémone qui bat tout le monde au backgammon… Rien de
tel pour mettre la rage à l’équipage !!! Mais heureusement, le vent du Nord est arrivé et a tout
balayé. L’Océan nous a porté sur son gros dos. GN a surfé, vite, à plus de 15
nœuds et faisait crier ou sourire tous les jeunes barreurs qui ont défilé
chacun leur tour ! Et voilà, le premier jour d’octobre, nous arrivons à la
première île des Canaries, prénommée la Graciosa. C’est notre premier volcan que
l’on décide de gravir, mais avant, nous organisons un groupe de parole,
histoire de faire le point sur les ressentis de chacun. Il en ressort que les
familles manquent et lorsqu’il y a tension entre deux personnes, tout le monde
le subit et c’est lourd pour tout le monde. Sur ces bonnes paroles, on met nos
chaussures de rando, mais voilà, certains sont encore tentés de braver les
interdits…
Ah la la,
pas facile de quitter tout ça !
Le
lendemain, on repart pour la deuxième île des Canaries, Ténérife.
On fait cap sur le sud de l’île et après plusieurs
tentatives de mouillage, nous posons l’ancre à Los Cristianos. Célèbre repaire
de touristes allemands avec transats, discothèque, jet-ski et bronzeurs
professionnels !!!
On commence à s’organiser pour notre première randonnée.
Les
encadrants ont fait les groupes et à nous les jeunes de décider ce que l’on va
faire pendant ces 4 jours. Tout le monde veut aller au Teïde, à part Kélig et
Chloé qui partent sur l’Est de l’île. Le Teïde est à 3718 mètres, c’est le plus
haut sommet d’Espagne. Dans nos sacs, nous mettons un duvet, un hamac, quelques
habits et de quoi manger. Hélène part avec Anaëlle, Philémon et Jade.
Ils ne
monteront finalement pas le Teïde : problèmes de pieds ! Mais ils
reviennent avec pleins d’histoires d’aventuriers à raconter ! Yann, Dayan,
Kaïs et Moussa partent pour le Teide, seul Moussa reste au refuge à 3200 mètres
parce qu’il s’est fait mal au pied ! Les autres sont allés jusqu’au bout
et ont pu apprécier le lever de soleil du haut de ces 3718 mètres ! Kélig
et Chloé rentrent avant car Kélig s’est foulée la cheville…
Décidément,
tout le monde s’est fait mal aux pieds !!!
Aujourd’hui,
nous sommes tous de retour au bateau et déjà, nous naviguons vers la Goméra où
nous nous réapprovisionnerons en eau et en nourriture pour la traversée vers le
Cap-Vert.
Kélig et Moussa
1 octobre 2014
Le bateau est arrivé aux Canaries
Gibraltar
Le bateau est arrivé aux Canaries, ce matin, sur l'île de la Graciosa, petite île au Nord de Lanzarote...
Après deux jours de vent du Nord.
La Graciosa
24 septembre 2014
Lettre collective n°1
Roquétas del Mar, le 24 septembre 2014.
Déjà, on tient à dire que c’est très intimidant d’être les premiers à écrire la lettre collective. On va faire de notre mieux.
Le départ a été rude pour la plupart d’entre nous. On commence à réaliser que ça y est, on est enfin partis.
Notre première nav’ jusqu’aux Baléares a été idéale : vent portant, voiles en ciseaux, mer calme, dauphins, baleine (!), pas de malade.
On passe la nuit dans la baie d’Andratx à Mallorque histoire de faire une pause. Départ le lendemain matin pour Ibiza, où nous passons la nuit suivante; puis nous repartons pour Espalmador, qui est une petite île entre Formentera et Ibiza.
Une fois arrivés, on commence notre première journée de contrats/responsabilités. Mais en fait, c’est quoi ?
Les contrats : c’est un moment où on voit les encadrants un par un pour définir un objectif à atteindre en deux semaines, pour améliorer quelque chose chez soi tout au long du voyage.
Les responsabilités : Chacun est responsable de quelque chose de précis pendant environ deux mois, puis ça tourne :
Moteur : Dayan (surveiller/réparer le moteur)
Intendance : Chloé (vérifier les fruits et légumes à passer vite, et faire la liste de courses avant d’aller à terre)
Journal : Philémon et Anaëlle (tri des photos et mise en page du journal pour le blog)
Matelotage : Jade (vérifier les cordages, les voiles et le filet, et les reparer si besoin)
Sécurité : Moussa (vérifier avant chaque nav’ que tout soit fermé, bouchons et capots).
Electricité : Kaïs (orienter le panneau solaire, vérifier l’électricité)
On reste à Espalmador pour dormir, et le lendemain matin, on fait une escale dentiste à Formentera (une île juste à côté), pour Chloé qui a mal aux dents. Au final, on apprend qu’il faudra lui arracher une dent dans les jours à venir (ce qui implique donc une autre escale dentiste), mais rien de grave.
Le lendemain, c’est l’anniversaire de Dayan ! Cette journée de nav’ vers Gibraltar est belle, on voit des dauphins, des rorquals (petites baleines), et pleins de méduses étranges pendant la pause baignade.
Mais depuis qu’on est partis, pétole (pas de vent) ! Et les deux jours qui suivent, on alterne entre vent au près (c'est-à-dire dans le nez) et pétole. La troisième journée de nav’, le vent se lève pour de bon. 30 nœuds (chouette !). Mais au près (oups...). Donc à la fin de la journée de baston, on décide de s’arrêter à la Roquetas del mar. On en profite pour faire une escale dentiste-lessive-courrier (lettres/mails)-courses.
Nous partons demain pour passer Gibraltar et enchaîner vers les Canaries, bien décidés à ne plus s’arrêter !
La journée type du marin :
Le matin :
Celui qui est de petit dej se lève à 7h pour tout préparer, puis à 7h30, il réveille tout le monde en allumant la musique. On déjeune, ensuite chacun fait sa vaisselle, et on enchaîne sur les tâches.
Les tâches :
Carré bâbord : 2personnes (passer la balayette, nettoyer les toilettes, brosser les marches)
Carré tribord : 2personnes (passer la balayette, brosser les marches)
Pont : 3personnes (brosser, rincer, sécher le cockpit + tout le pont si besoin)
Petit dej
Texte : 1personne (raconter la journée de la veille dans un texte personnel)
Cuisine/vaisselle : 2personnes (préparation du déjeuné-goûter-dîner + vaisselle et nettoyage de la cuisine).
On passe un coup de balayette dans nos cabines, puis on enchaîne avec du travail de tête collectif (espagnol ou anglais avec Hélène) environ une demi heure ; ensuite, travail de tête personnel : programme scolaire, environ une heure et demi.
Puis temps libre (lecture, jeux, bavardages, guitare/chant), et déjeuné.
Quand il n’y a pas trop de mer, on met la traîne pour se laver et se rafraîchir. Certains dorment un peu, d’autres lisent, ou prennent du temps pour écrire et dessiner…
En fin d’après midi on goûte et après, lecture collective : on choisit un livre tous ensemble, et on lit quelques chapitres à tour de rôle.
Puis généralement, ceux qui en ont envie font de la musculation et du yoga.
Arrive l’heure du dîner, on discute, puis c’est l’heure des quarts à 20h30 !
On vous donne bientôt des nouvelles (et ne vous inquiétez pas, vous recevrez bientôt des lettres !)
Dayan et Anaëlle
20 septembre 2014
Le bateau continue sa route vers Gibraltar
Après 3 escales aux Baléares, et 3 îles: Mallorque, Espalmador et Formentera.
Ils ont repris leur route vers le détroit de Gibraltar.
Pour l'instant ils ont eu du beau temps, évité tous les orages... Et personne n'a été malade...
En plus l'eau est aussi chaude qu'en août et ils en profitent bien!
Ils ont repris leur route vers le détroit de Gibraltar.
Pour l'instant ils ont eu du beau temps, évité tous les orages... Et personne n'a été malade...
En plus l'eau est aussi chaude qu'en août et ils en profitent bien!
16 septembre 2014
Ils sont aux Baléares
Un SMS du bateau ce soir, ils sont à Mallorque, plus précisément à Andraixt (sur la côte Ouest) après une navigation tranquille, ils repartent demain pour l'île d'Espalmador (entre Ibiza et Formentera) pour l'instant le vent est de secteur Sud et pas très fort...
Le phare de Dragonera qu'ils ont passé aujourd'hui, sans réveiller le dragon.
Le phare de Dragonera qu'ils ont passé aujourd'hui, sans réveiller le dragon.
14 septembre 2014
Et ils sont partis...
Après l'Assemblée Générale hier, où nous étions 70 personnes!
Ce matin c'était le départ du bateau et de l'expédition...10 mois et demie d'aventures.
10 septembre 2014
Samedi l'AG de GN et Dimanche le départ
Assemblée Générale le 13
septembre 2014.
Bonjour, à
tous,
L’assemblée générale de ”Grandeur
Nature ou la parole des enfants” aura lieu le
samedi 13 septembre 2014.
Le rendez-vous précis est à 14 heures.
Le lieu:
La
maison des associations, 11 rue du moulin à vent à Sète (C’est à 1,4 km de la gare
et 1 Km de l’Auberge de jeunesse). Pour ceux qui le souhaitent, il
faut apporter de quoi manger le samedi
soir pour un pique-nique collectif à partager sur place.
Samedi de 14 h à 19 heures :
Assemblée Générale
Le programme:
- Bilan de l’année écoulée.
- Rapport moral et financier.
- Diaporama sur nos activités en
2013/2014
- Présentation des projets en 2014/2015.
- Élection du Conseil d’Administration.
De 19h30 à 21 heures - Repas du soir ensemble.
Discussions
– diaporama…
-
Dites-nous si vous arrivez en train!
Pour ceux qui cherche encore un endroit pour dormir pas cher
samedi soir (autour de 20€), il reste de la place à l’Auberge de
Jeunesse… Adresse : "Villa Salis", 7 Rue Général
Revest, 34200 Sète - Téléphone: 04 67 53 46 68
Bien amicalement, le
responsable administratif,
Christophe
DASNIERE
Répondez par mail ou téléphonez !
Mail: grandeur_nature@yahoo.com
- Tél : 04 67 43 25 64.
4 août 2014
Pour s'inscrire à l'AG du 13 septembre 2014
Huitième lettre 2013/2014 de l’association
Grandeur Nature
Bonjour, adhérents et amis.
Cette lettre entre stage de juillet, qui
s’est bien passé (les
photos et les textes sont sur ce blog ) et
pour moi vacances jusqu'au 20 août.
Il faut déjà penser au départ et à
L’Assemblée Générale. Qui aura lieu à Sète, j’ai demandé une salle à la mairie,
mais je n’ai pas encore la réponse.
La date : le WE du 13/14 Septembre.
Le départ de l’expédition se fera dans la
foulée en fonction de la météo et
des impondérables (vaccin
pas fait, papiers oubliés, matériels à acheter, etc.).
Le
programme
:
Samedi 13 Septembre de 14 h (précises) à
23 heures: Assemblée Générale
- Bilan de l’année écoulée.
- Rapport moral et financier.
- Diaporama sur nos activités en
2013/2014
- Présentation des projets en 2014/2015.
- Élection du Conseil d’Administration.
- 20 heures -
Repas du soir ensemble.
L’assemblée générale est ouverte à tous, adhérents, amis et
familles, mais il faut que nous sachions combien nous serons pour l’organiser
au mieux !
Pour ceux qui resteront le soir, il faudra apporter de quoi
manger pour un pique-nique collectif à partager sur place.
-
Dites-nous si vous arrivez en train! Et que vous avez besoin que l’on vous
récupère à la gare. Pour ceux qui cherche un endroit pour dormir pas cher (20€), il y a l’Auberge de
Jeunesse… Adresse : "Villa Salis", 7 Rue Général
Revest, 34200 Sète - Téléphone: 04 67 53 46 68
Bien amicalement, le
responsable administratif,
Christophe
DASNIERE
Le Bulletin à renvoyer:Grandeur Nature 152 grande rue haute.
34200
Sète. Tél : 04 67 43 25 64 Mail:
grandeur_nature@yahoo.com
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GRANDEUR NATURE ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU 13 Septembre 2014
BULLETIN DE PARTICIPATION
Nom :
……………………………….…. O adhérent O non adhérent
Samedi soir repas, nombre de personnes: Adultes …………… Enfants de – 10 ans: ……………
29 juillet 2014
Vendredi 25 juillet
« Bisogna sapere da dove viene per sapere dove va », disent les italiens (il faut savoir d'où l'on vient pour savoir où l'on va).
Je ne peux donc parler de cette journée sans vous parler, un peu, de la précédente.
Donc, avant minuit zéro une du vendredi, il y a eu une très belle après-midi de navigation pour revenir sur Sète.Bon vent, bonne direction. Je suis content, le bateau vogue gentiment vers son port d'attache. Je vais donc me coucher avec la conscience tranquille du capitaine qui sait qu'il ramènera le bateau et l'équipage à bon port. Je suis du dernier quart que je me suis réservé, pensant qu'il correspondrait à notre arrivée à Sète. Mauvais calcul ! Le vent a été plus généreux que prévu et Christophe, comme d'habitude, a été bien servi par Eole et a fait avancé le bateau à bonne vitesse. Du coup, on me réveille pour mon quart à 4h30 : nous ne sommes plus qu'à 2,5 milles de Sète que l'on voit.
On s'amarre à 5h15 et tout le monde au lit. Petit dej', comme d'hab', à 7h30. On passe les ponts deux heures plus tard et on s'amarre chez Guillaume sur l'étang de Thau, à notre place. On range les voiles, le bateau. Marec arrive l'après-midi et il assiste à nos échanges de réponses au questionnaire de fin de stage.
La synthèse de ces trois heures de discussion est que cela a été plutôt un bon stage et que les reproches que les uns et les autres ont pu se faire prouvent plutôt une frustration quant à des relations qu'on aurait voulu plus profondes. Ca me semble encourageant. En somme, on avait pas mal d'attentes et un bon niveau d'exigence relationnelle. Mieux vaut la déception (relative tout de même) que l'indifférence.
Je ressors de cette après-midi avec la certitude que ces 6 jeunes réussiront avec le temps à former un équipage. Ca leur prendra du temps et des efforts, mais je suis persuadé que s'ils y arrivent, ils en tireront les bénéfices tout au long de leur vie. Une petite scène avec Moussa, le soir même, me le confirme. Je lui ai dit dans l'après-midi qu'il fallait qu'il choisisse maintenant quel homme il voulait devenir. C'est finalement toujours la même histoire depuis la nuit des temps : qu'est-ce qu'on préfère ? Etre ou paraître ? Il est plus facile de paraître (un homme ou autre chose) : on allume une cigarette, on parle comme si on avait 10 ans de plus, on bombe le torse, on raconte des histoires où l'on passe pour un dur. Facile ! Mais l'être vraiment, Moussa, ça va te demander plus de force. Alors, la dernière cigarette que tu as allumée en cachette,ce soir, c'est juste la preuve que tu fais dans le facile. Un homme vaut ce que vaut sa parole, mon gars.
Tu as la mienne. Si tu fais ce voyage avec nous, tu seras quelqu'un qui vaut, à la fin, parce que les gens qui t'entourent pourront compter sur toi et ta parole (ce qui est la même chose, tu l'as compris).
Je vous embrase tous et vous remercie.
Michel
Jeudi 24 juillet
Petit-déjeuner dans notre mouillage de Porquerolles puis
départ pour Sète, arrivée prévue le lendemain matin.
Heureusement pour les estomacs fragiles (dont le mien), la
mer est calme, très calme, il n’y a pas de vent et nous devrons naviguer les
premières heures au moteur.
À bord, on discute, on lit, on se repose, on se relaie à la
barre, on joue, on mange un « risotto de la mer » concocté par Dayan
et Michel.
La journée passe ainsi paisiblement.
Je vois que nous avons tous du mal à réaliser que la fin du
stage est si proche et j’entends les jeunes discuter de leur retour : qui
va venir les chercher, la première chose qu’ils vont faire une fois rentrés
chez eux, la suite de leur été, les préparatifs du départ pour l’expédition.
Le soir arrive, l’humidité tombe et les quarts de nuit
commencent. À 1h30, je me lève pour le mien, que je ferai avec Christophe,
Moussa et Michal. On se rapproche des lumières du Mont Saint Clair en se
racontant des films qui nous font peur, des histoires de maisons hantées et
d’esprits.
4h30. Sète est devant nous. La relève arrive, mais on ira se
coucher plus tard, il faut aider à la manœuvre, une fois entré dans le port.
Hélène pointe le bout de son nez, elle est venue nous filer un coup de main.
5h30. Ça y est nous y sommes. Au lit pour une petite nuit
avant notre dernière journée ensemble !
Aude.
Mercredi 23 juillet
À 1h30, je me réveille pour mon quart de nuit. Pour la
deuxième fois, la première était hier soi, je vide mon estomac. Hé oui, c’est
pas bien de rester toute la journée au soleil sans chapeau… À 4h30 retour au
lit jusqu’au petit déjeuné.
Dans la matinée, presque tous les jeunes dorment sur le
pont. Un peu avant d’arriver à Porquerolles, nous voyons quelque chose flotter
sur l’eau. Nous nous approchons et voyons que c’est… un poney rose en
plastique !!! Hélène est très déçue de ne pas réussir à le repêcher ;
elle le voulait son poney rose en plastique !
Puis nous arrivons à Porquerolles. Nous mouillons dans une
baie qui se fait vite infester par des petits bateaux a moteur. Certains vont
se baigner puis, après le repas, nos déménageons parce que le mouillage n’est
pas bon. Nous allons donc mouiller à la plage d’argent où nous nous
re-baignons. Michel, Hélène et moi allons courir à terre avant le repas.
Parties de jeux, lecture et nous allons au lit, sauf qu’il y a encore un
conflit avant de pouvoir dormir.
Philémon
Mardi 22 juillet
Petit déjeuner, on a fait les taches et on est partis en
navigation : on était aux îles sanguinaires
En corse, et on va à Porquerolles. J’étais responsable de
mouillage. J’ai donné des ordres et ma manoeuvre s’est bien passée ; en
mer on a croisé cinq dauphins qui nous ont accompagnés pendant 10 minutes.
Comme je n’ai pas eu le mal de mer, j’ai pu manger le goûter et des pâtes
chinoises.
Presque tout le monde a vomi; et on a joué avec les vagues
avec Philemon et Dayan, en attendant les quarts de nuit pour aller se
coucher ; bonne nuit tout le monde
Michal
Lundi 21 juillet.
C’était notre dernier jour en Corse, demain nous reprenons
la mer vers le continent.
Ce matin nous quittons le mouillage de sainte Barbe pour
Ajaccio qui est juste en face à quelques milles.
Une escale « Courses - cartes postales – Glaces »
et météo marine pour Michel qui déterminera le moment du départ.
Pour l’instant le vent souffle du Nord - Ouest et il y a de
gros grains et de la houle de 2 à 3 mètres d’Ouest .
Après un gros sandwich au saumon nous partons pour les îles
sanguinaires, nous tirons des bords de près dans la baie d’Ajaccio, où peu de
bateau navigue. Tout le monde passe à la barre et pour certain il faut réapprendre !
En 3 heures, nous retrouvons notre petit mouillage derrière
le phare des Sanguinaires, la houle arrive a contourner la ponte Sud de l’île
et le bateau bouge un peu, ce serait intenable avec un monocoque ! Ceci
explique sûrement pourquoi nous sommes seul.
Ce qui est agréable c’est que nous sommes à la limite des
nuages, derrière nous la baie est dans les grains de pluie. Le soleil fini même
par pointer le bout de son nez et on est content d’être là.
Un rapide goûter suivit d’une petite discussion pour savoir
qui s’est amusé à casser la lampe frontale de Philémon dans la journée et sans
surprise c’est personne !
Et je me mets à la cuisine avec Dayan que les mouvements du
bateau rend vaseux, mais il fait sa part de boulot !
Nous mangeons dans les derniers rayons du soleil, le vent se
calme. Ce soir pas besoin d’aller coucher les gens, il suffit de rappeler que
demain soir nous serons en mer et qu’il y aura des quarts de nuit !
Je me couche content parce que le stage est bientôt
fini !
Christophe.
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