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1 août 2016

Lundi 11 juillet




Les yeux un peu collés, je commence à préparer le petit-déjeuner. La matinale Hélène se lève peu après et nous sert les deux premières tasses de café. Quelques minutes de calme pour apprécier ce qui nous entoure à Sénétose : reliefs verdoyants surplombés d’un phare et d’une tour génoise, roches claires creusées par les vents, allant jusqu’à former de petites grottes naturelles. 7h30, les premières têtes apparaissent dans le cockpit en musique. Petit-déjeuner assez silencieux, on s’est tous couchés un peu tard hier, la tisane-réunions des grands a duré et les discussions des jeunes dans les cabines aussi. Après les tâches, première lessive du stage. Hélène et moi on forme de jeunes lavandiers(ères) sur les jupes du cata pendant que Thierry aide les autres à trouver un équipement pour la plongée, car aujourd’hui on va plonger pour la première fois tous ensemble. Jacques et Emerson préparent le pique-nique. Nous rejoignons la côte en kayak ou à la nage. Seul Thierry reste au bateau : hier soir le phare de Sénétose ne s’allumant pas, Jacques a passé un message à la VHF pour prévenir. Comme nous sommes mouillés sur la bouée utilisée par les phares et balises, nous ne sommes pas surs qu’un de leur bateau ne débarque pas pendant notre balade et ne veuille se mettre sur la bouée. Crainte justifiée, puisque du haut de la tour génoise, nous verrons le bateau des phares et balises déloger sans ménagement GN, même pas intimidés par le physique de viking de notre capitaine, qui devra aller mouiller ailleurs avant de de revenir en début d’après-midi, une fois la réparation du phare terminée.
Là-haut dans la montagne, l’ambiance est sympa, ça grimpe, ça papote, ça rigole. Mathias et Emerson me demandent quelques signes en langue des signes et en échange Emerson nous apprend quelques mots en bengali. L’haïtien-breton a plus d’une corde à son arc culturel ! Mathias, Célia, Rachel, Emerson et bien sûr Jean-Marie gambadent tels de petits cabris sur les rochers. Anaëlle se prélasse au soleil.  Camille monte à sa vitesse mais sera au rendez-vous pour le pique-nique et sa coppa renversante. Elle sera la seule à s’arrêter une minute avant la tour. Dommage, c’est magnifique !
Un petit crochet par le bateau pour prendre l’équipement de plongée. Quelques explications plus tard (comment utiliser palmes, masque et tuba), nous voilà repartis. C’est chouette d’accompagner les jeunes dans ce qui est pour la plupart la première rencontre avec le monde sous-marin. Je nous trouve tous beaux et gracieux sous l’eau avec les petites vagues de soleil qui nous glissent sur la peau.  « C’est comme si on était seuls au monde » s’exclame Rachel. Je suis bien d’accord.
Comme si la journée n’était pas assez pourrie comme ça, lorsque nous revenons au bateau, des pancakes ultra-moelleux d’Hélène nous attendent. Non, vraiment, ce stage est un calvaire.
Le récit de cette journée est véridique mais ne vous y trompez pas, la vie à bord de GN ça n’est pas le pays des bisousnours. Il y a des règles, très nombreuses, le manque d’intimité, les tensions, il faut s’ajuster les uns aux autres et bien sûr nous découvrons nos limites respectives, mais cela ne me semble pas insurmontable. Nous faisons connaissance et cela prend du temps. L’essentiel, il me semble, est que tout le monde à bord semble savoir pourquoi il est là et joue le jeu, chacun à son rythme. Alors forcément l’ambiance du groupe s’en ressent.
Je ne peux pas clore le récit de cette journée sans remercier Emerson pour son super chili con coppa concocté pour le dîner. Olé !
Ce soir je suis claquée mais contente d’être là. Ce voyage avec vous je m’y vois déjà. 
Allez, la bise et bonne nuit à tous !                                                                        Aude.

29 juillet 2016

Samedi 9 juillet


Réveil aux îles sanguinaires, cette appellation lugubre a inspiré les rêves de certains. L’une d’entre nous a rêvé de se faire éjecter de GN pour retomber dans un autre bateau, de se faire enfermer dans un sac et de se faire ruer de coups. Sympathique ! Une autre membre de l’équipage a rêvé que Christophe dormait à bâbord tandis que les jeunes de l’équipage se transformaient en chat et Camille était le « fat chat ». 
Bizarre l’ambiance. 
Moi j’ai fait un rêve banal mais pas très cool non plus. J’ai rêvé que deux amis à moi n’avaient pas été pris au rattrapage du Bac. C’est étrange depuis le début du stage mes rêves n’ont rien avoir avec le bateau comme si mon corps était à bord mais que ma tête était à terre, je rêve d’épisode de ma vie de tous les jours. Pourtant j’aime bien être ici. Ce matin on doit vite partir des îles sanguinaires pour aller à Ajaccio. En effet nous devons être à l’heure pour récupérer Anaëlle qui vient de Paris en avion, ma pine-co de MSB Click ! Alala trop contente et intriguée à la fois ! Comment cela va-t-il se passer ? 
On arrive au port d’Ajaccio,  alala wallai c’est trop moche ! Ces derniers jours on était dans l’eau claire autour de cailloux rouges, de tours Moyen âgeuses et là nous voilà à côté d’un ferry bruyant, trop moche, moi qui attendais la ville ! On se dirige vers le marché avec de gros sacs à dos. Emerson a sorti la dernière des chemises mais LN lui explique que l’effet de groupe fait un peu fuir les « gonzesses », «Au calme, poser, tranquille » il répond. Certains achètent des légumes, Christophe et JMR vont mettre à jour le blog et chercher de quoi manger pour midi. Aude, Emerson, Camille et moi allons acheter les fruits. Le fait que tout le monde parle français ne me donne pas l’impression d’avoir parcouru plusieurs miles en bateau ! Sur l’étalage je goûte les pêches, les melons, mmh c’est sucré ! On a acheté pour notre petit régiment, je pense que la marchande était contente, elle nous a offert les oranges. Ensuite on est allé acheter des cartes postales et après on a mangé des glaces, c’était doux ! Mathias, Jacques et moi sommes allés acheter un livre sur la Corse pour notre exposé. 

Nous sommes rentés au bateau avons mangé puis Anaëlle est arrivée. Elle était toute blanche (et oui 6 jours de moins de Soleil) et elle avait la voix toute cassée (et oui madame avait crié comme une folle pour soutenir l’équipe de France contre l’Allemagne). Ouf elle me dit que mes amis de mes rêves ont finalement eu leur Bac. Je dois l’avouer ça fait du bien de voir sa copine et d’entendre un peu de nouvelles de là-bas. On installe Anaëlle, lui montre sa chambre elle n’a pas l’air trop choquée, je l’avais prévenue puis on repart en navigation. Je hisse la GV avec Célia et Anaëlle fait sa première manœuvre, elle reprend la driss au winch ! Ca va elle se débrouille. Ensuite Jacques nous propose des jeux pour se présenter, c’est rigolo. Par exemple on doit se placer dans le cokpit dans l’ordre numérique de notre département. On doit aussi raconter des rencontres qui nous ont marquées. J’ai bien aimé écouter l’histoire du pêcheur cubain chaleureux avec ces 4-5 mots. La rencontre d’Emerson avec la mer était aussi très éprouvante. Il nous a raconté qu’en allant pour la première dans la mer de Bretagne une vague a emporté son frère. Point. Il oublie de préciser que son frère a été sauvé et que ce qui l’a marqué c’est cette rencontre avec cette nouvelle mer.

 Nous continuons à naviguer à naviguer jusqu’à arriver à Cacalu c’est très joli ! Enfin nous retrouvons l’eau claire (tellement claire que pour la première fois je vois l’ancre se plonger dans le sable) et de belles falaises. Il fait super chaud et nous plongeons tous dans l’eau, ça fait du bien. 
C’est le soir nous faisons un poker et je rafle tout le monde. Ah non c’est vrai Anaëlle et moi sommes ex aequo. C’est la nuit, je m’endors au côté de Célia, c’est Cool.
Rachel

28 juillet 2016

Vendredi 08 /07 - De Cargése aux iles Sanguinaires.



Mon petit vélo bleu n’avait plus de frein. Heureusement, il y avait de quoi réparer dans le bac à côté. Nickel, je peux continuer la ballade en forêt avec Ewan et stéven. C’est là que tout c’est précipité…  Au sortir du bois, l’averse se déchaîne et le reggae remplit de plus en plus l’espace. Bizarre l’histoire. Ok, c’est l’heure.
Il n’y a plus qu’à se réveiller… hélène, ma voisine de couchette, est déjà levée. En plus, elle est de petit déj et vu l’odeur qui règne sur le pont, on devrait se régaler, mais tout d’abord, un petit plouf pour bien se réveiller. Même pas un petit frisson en plongeant dans la grande Bleue. C’est doux, c’est calme. Trop bien pour commencer la journée. Le reggae a cédé la place à François Morel  ou alors c’était la la Napoli, en tout cas les têtes apparaissent, plus ou moins réveillé, mais dans la bonne humeur, c’est agréable. La bonne odeur de tout à l’heure, a tenue sa promesse. Notre cuisinière nous a préparé des pains au chocolat façon maison, ou plutôt, façon bateau, et croyez moi, ça passe crème…
Peu après, on s’occupe du bateau, on frotte à bâbord, on frotte à tribord, on rince sur le pont. Tout est clair ? C’est parti. A l’annonce de remonter le mouillage, nos matelots prennent leurs postes. Ça commence à venir, bientôt des marins, je vous le dis. Qui à la télécommande, qui à m’indiquer où se trouve la chaîne, d’autres s’occupent de la pate d’oie et nous voilà dégagé de notre petit trou de grillon.
Un petit vent, à peine réveillé, nous accompagne. « A hisser la GV ! » les postes se répartissent et presque tout le monde joue le jeu.
20 minutes plus tard, GN est établi sous GV haute et solent (yankee). Un équipage, je vous le disais. Enchaînements de virements de bord, mais Eole nous abandonne et c’est au moteur que l’on embouque la Parata, la passe entre la Corse et les Sanguinaires.
Tout le monde veut visiter ce gros caillou, où trône un phare carré, 3 éclats toutes les 15 secondes portée 20 milles, pardon je m’égare.
Les canoës sont mis à l’eau et nos marins se transforment en marcheurs. Je reste à bord pour surveiller le mouillage et aussi essayer de réparer la girouette anémométrique. Camille restera aussi à bord, dans sa couchette, dommage. Au début le bricolage fonctionne. Christophe et Célia, rentrés plus tôt pour rédiger la lettre collective, pourront témoigner. Mais finalement, ça ne fonctionne pas, ça me saoule, j’abandonne. Hélène, Mathias, Rachel et Aude rentrent à la nage. Emerson, Jacques, Jean-Marie et Célia les escortent en canoës.
Après le gouter, Rachel nous lira une histoire de lion, de hyène, de serpents et des frangins pas vraiment frères…
La journée se finit au poker pour certains, ou au jungle speed pour d’autres.
Les « grands » clôturent autour d’une tisane pour préparer le lendemain, car demain, nous allons à la ville pour retrouver Anaëlle. Mais ça, quelqu’un d’autre vous le racontera.
Belle nuit à tous. Tit. 

Jeudi 07 juillet


Aujourd’hui je me réveille en forme, prêt pour un petit réveil musculaire, après le p’tit déj’.    
Quelques abdos, du gainage et des pompes avec Emerson et Thierry.                                              Ensuite on a entamé le pire moment de la journée : « Les Tâches ».                                                      Mais pour ma part, ormis le texte que je suis entrain d’écrire pour la 3éme fois, elles sont plutôt simples.
Ensuite en quelques manœuvres on se retrouve sur l’eau. On se dirige vers : « Les îles Sanguinaires ». 
Ce jour là je suis avec jacques pour le travail de tête. Il m’apprend donc à faire le relèvement, ce qui me rends très vite nauséeux et m’oblige à retourner me coucher dans le cockpit où je m’endors jusqu’à l’heure du repas. En début d’après midi on commence à naviguer au prés durant toute l’aprème. 
Mais après avoir viré de bord trop de fois, on s’arrête avant les îles sanguinaires. 
C’est pile l’heure du gouter, alors on se dépêche et on va tous se baigner, ça fait du bien !
La soirée se déroule paisiblement, on joue, on lit, on mange et on va se coucher.
Mon confort me manque mais je suis très heureux ici.
Mathias.

26 juillet 2016

Mercredi 06 Juillet 2016



Hier matin on est arrivé en corse à Scandola. C’est une réserve naturelle . 
Le paysage est rocheux avec des arbres épineux . les roches étaient rouges. La mer était bleu ciel. 
Dans la mer il y avait beaucoup de poissons et de méduses . On s’est mis au mouillage. 
C’était petit il y avait une petite plage avec des galets et il y avait un autre bâteau à moteur. 
Christophe , Thierry, Hélène, Aude et moi nous sommes allés à l’eau. Je voulait aller à la plage avec Aude ou il y avait du sable mais il y avait trop de méduses donc on a dû faire demi-tour. Hélène s’est lavé. Christophe et Thierry sont partis à la pointe. 
On s’est réunis dans le cockpit  pour parler des trois premiers jours, moi j’ai trouvé les trois premiers jours bien. 
On à fait du travail de tête. Moi et trois autres personnes on a travaillé sur la carte marine pour calculer la distance et le cap
pour aller aux îles Sanguinaire. Pour moi c’était pas trop dur. Ensuite on a fait des nœuds. Les nœuds sont: le nœud de taquet, le nœud de chaise et le nœud de cabestan.
Après on est partis à terre dans un ruisseau à sec. Ily avait des ronces, des cailloux et des branches. 
Moi j’étais devant en train de montrer le chemin. Un peu tout le monde m’a appelé le ouistiti parce que à chaque chemin que je prenais, j’attendais le suivant pour qu’il montre le chemin aux autres et après je partais chercher un autre chemin. On a quitté le ruisseau pour aller dans les sentiers des chèvres. 
Ils étaient difficiles à monter parce qu’ils étaient glissants et dangereux et on montés sur des rochers pour regarder la magnifique vue panoramique sur la baie. 
Après on est tous redescendus pour aller se lavé avant que le soleil se couche derriere la montagne. Ensuite on a joué au jungle speed extrême à six et après on a mangé un bon repas de Jacques et Rachel. Après Rachel en rinçant la casserole dans la mer l’a faite tomber dans l’eau. Elle a dû plonger dans la mer pour aller la chercher au fond de l’eau. On s’est pas couchés trop tard parce que l'on a fait une nuit de quarts la vieille.
                                                                                                                                                 Cordialement   Jean Marie

Mardi 05 juillet 2016



Après une nuit a Porquerolles  et un déjeuner vite avalé, nous sortons les kayaks et hop tout le monde à la baignade. 
Certains on préféré plonger, nager, et explorer les eaux et d’autres on mit pied a terre. 
Pour ma part je suis allée à l’eau et fait du kayak … L’eau était bonne ce qui nous a permis  d’en profiter longtemps. 

Sur notre chemin nous avons eu la visite de dauphins et de baleines “rorqual commun“.  Savez-vous  ce qu’est un rorqual commun ? 
C’est donc une baleine qui mesure adulte entre 17 et 27 m (notre catamaran fait 15 mètres de long ). 
Elle était assez loin, on a vu leur soufle et leur nagoiere dorsale et un bout de leur dos. Ce n’était pas très impressionnant, mais c’était la première fois que j’en voyais une en vrai. 
Au même moment des dauphins sont  venus  devant le bateau à 2m de moi. J’était super contente, le reste de la navigation jusqu'à la corse s’est bien passé, cette traversée n’était pas désagréable.
Célia

25 juillet 2016

Le deuxième jour de stage


Lundi 4 juillet. 

Un matin tranquille aux alentours de 9h00 tout le monde se lève sauf moi qui galère a me lever, ça retarde les autres. 

C’est pas vraiment cool mais je veux tellement rester au lit. je suis pas mal fatiguée et triste, 
ce mélange d’émotions n’est pas trop cool…après le déjeuné nous avons bien navigué avec un vent doux, un soleil chaud et un bon équipage pour partir en Corse . 
Le soir s’est assez bien passé nous avons tous bien mangé, prêt à attaquer la nuit et le lendemain. 

Mes impressions ? 
De la tristesse et de la déprime, mais il faut faire avec je n’ai pas le choix.

Camille

premier jour de stage


Dimanche 3 juillet. 

Tout d’abord les jeunes arrivent dans les environs de 14 heures, nous nous sommes présentés, jeunes et encadrants, ensuite nous avons enchaîné sur un petit goûter.
Le départ s’est fait dans les environs de 18h45, nous avons passé les 4 ponts de Sète, puis nous nous sommes éloignés de ce qui semblait être au loin une île.
Une fois que nous sommes sortis de Sète, J. Marie et Aude nous ont préparé à manger, ensuite nous avons réparti les tâches à faire, comme par exemple moi qui suis de rédaction, nous avons fait les quarts de nuit et le petit matin est arrivé et nous avons petit déjeuné.
Mes premières impressions : Je n’ai rien ressenti de spécial à part la tranquillité du vent sur le visage

Emerson L.

9 juillet 2016

Des nouvelles de Corse...

Vendredi 08 juillet 2016
A bord du bateau nous sommes 11, il y a : Mathias 14 ans qui vient des Hautes-Pyrénées , Rachel,18 ans, qui vient de Montreuil (93), Jean-Marie 16 ans qui vient de Breuillet (91), Camille 15 ans qui vient de Perpignan, Emerson, 17 ans qui vient du Finistère et moi, Célia, 13 ans qui vient de Brétigny- sur-Orge (91). Il y a aussi : Christophe,48 ans, qui vient de Sète, Thierry (le capitaine), 37 ans qui vient du Finistère, Jacques , 41 ans qui vient des montagnes et des Cévennes,  Hélène, 44 ans qui vient de Sète et Aude, 30 ans,  qui vient de Marseille.
Ces 11 personnes forment l’équipage de Grandeur Nature, un catamaran de 15 mètres qui a 24 ans et qui vient de Sète.
Nous avons quitté le port de Sète dimanche soir pour profiter du vent qui va nous pousser vers la Corse. Les quarts de nuit se sont bien passés, on a pu apprécier les étoiles dans le ciel. Depuis le début du stage,  on a de la chance : la mer est calme, ce qui n’a pas empêché quelques uns d’avoir le mal de mer. Au bout de 24 h, nous avons fait escale à Porquerolles, une île près des côtes françaises (après Toulon). On a passé une nuit calme au mouillage, on s’est baignés avec les kayaks et on a repris notre route vers la Corse toujours avec du bon vent. Pendant cette navigation, nous avons vu des baleines au loin (des « rorquals communs ») et des dauphins sont venus à quelques mètres de nous, on a avancé vite avec des pointes de vitesse à 8-10 nœuds.
Notre 2 éme nuit de quart s’est bien passée, personne n’a été malade et au matin nous avons juste eu le temps de petit déjeuner et nous étions en Corse. Au milieu de grandes montagnes rouges qui tombent dans la mer, nous avons trouvé une petite crique où était déjà un petit bateau à moteur et nous avons mis l’ancre. Nous sommes restés une journée à Scandola, nous nous  sommes baignés en faisant attention aux méduses (personne ne s’est fait piquer) et on a essayé de trouver des chemins pour monter vers les montagnes, mais il n’y avait que des sentiers de chèvre avec des buissons épineux et parfois il fallait escalader, nous avons grimpé sur un rocher à 200m de haut et on voyait le mouillage et le bateau, c’était beau. Il fallait faire attention en redescendant, mais nous sommes tous rentrés vivants avec juste quelques égratignures. Avant de retourner au bateau, on est allé dans des grottes que l’on avait repérées depuis le mouillage.  Je (Célia) suis montée sur un rocher de 20 mètres de haut, je n’arrivais plus a redescendre, j’ai failli  tomber et mourir, mais Emerson m’a rattrapée  #emersonleheros.
Hier matin nous sommes repartis  vers les îles sanguinaires, mais le vent n’était pas avec nous donc nous avons tiré des bords et en fin de journée, nous avons mouillé au pied d’une tour génoise. On s’est tous baignés, il faisait chaud, l’eau était chaude aussi, il y n’y avait pas de méduses et ce matin, Hélène, qui était de petit déjeuner, nous a fait des pains au chocolat (maison), ils étaient bons, et nous sommes repartis pour les îles sanguinaires où nous sommes en ce moment et où nous tapons  ce texte. Il fait super beau, alors que ce matin il y avait plein de nuages quand nous avons navigué.
Tout le monde est parti se balader sur l’île, à part Thierry et Camille.
Demain matin nous irons à Ajaccio où nous allons récupérer Anaëlle, 18 ans, une  jeune qui va découvrir le bateau pendant ce stage avec nous en Corse. Puis nous continuerons à naviguer vers le sud de l’île et d’autres aventures.
Célia et Christophe.

7 juin 2016

-Retour en chantier-

-->Bonjour, adhérents et amis, ainsi que tous les « Grandeur Naturiens ».

Le pont SNCF étant réparé, nous avons pu reprendre notre place sur l’étang de Thau, chez Sterne voile. Et avec Hélène nous avons commencé à nous occuper des réservoirs d’eau dont un n’avait jamais été refait, ainsi que des vernis et peintures (quand il ne pleut pas)!

J’ai eu des nouvelles de tous les jeunes qui ont fait le stage, nos 5 rescapés sont toujours (plus ou moins) partants !
Ouf le stage ne les a pas dégoûtés !

J’ai aussi rencontré 3 autres jeunes qui veulent partir avec nous… Et j’ai même dû  dire à l’un d’entre eux qu’il était «réserviste» et ne pourrait partir que s’il y avait un désistement…
Situation inédite pour nous !

Sinon, nous sommes de nouveau « pauvre » car nous avons payé les travaux de réparation du pont et de remise en état du bateau (43000 € en 2016), le paiement du stage de pâques fera du bien à nos finances! Voilà, quelques brèves nouvelles, de Sète.

Je vous rappelle, que nous organisons une fête pour les 20 ans d’expéditions de Grandeur Nature le dernier WE d’Août (du 26 au 29) pendant ce WE aura lieu l’Assemblée Générale de Grandeur Nature le samedi 27 août, tout cela se déroulera à Sète ou pas loin de là, où tout a commencé !
J’ai besoin que vous me répondiez pour me dire, si vous pensez venir (ou pas), quand, combien, pour ceux qui ne l’ont pas encore fait, cela m’aiderait pour organiser ce moment, comme dit précédemment:  j’accepte les idées et les coups de main !

Amicalement !
Christophe DASNIERE pour Grandeur Nature.

17 mai 2016

Un dernier texte de Mathias et Ismaël…Enfin presque !


 
Ismaël et Mathias avaient écrit un dernier texte, qu’ils nous ont lu au dernier repas pris ensemble, mais qu’ils n’ont pas eu le temps de le recopier dans le journal collectif.
Impossible de remettre la main sur cette feuille volante…

Donc, je vais faire un rapide résumé des 2 derniers jours de stage.
Le jeudi, nous nous sommes levés à 6 heures et nous avons mis les voiles pour une dernière ligne droite vers Sète.
Notre première navigation entièrement à la voile pendant plus de 6 heures et avec du beau temps sur la fin ! Dommage c’était la dernière !
Arrivés à Sète, nous rangeons le bateau et attaquons le bilan collectif avec les questions données, il y a deux jours. Cela nous prend une bonne partie de l’après-midi.
Nous savons depuis plusieurs jours que le pont SNCF ne s’ouvre plus et que nous sommes bloqués dans le port de Sète. On organise les douches, entre la maison et le chantier pendant que tous les jeunes voient individuellement Marec (notre Superviseur).
Une visite à la pharmacie nous a confirmé une attaque de mycose aux pieds ! Plusieurs dont Thierry tente une pommade à la cortisone, mauvaise idée, surtout pour Thierry ses pieds explosent et il finit aux Urgences !
Pour les autres, de l’eau douce et une pommade antifongique…
Le dernier matin, Dany nous quitte très tôt, son éducatrice ayant peur de rater son train…
Pour le reste de l'équipage, c’est un nettoyage (javellisation générale), un rangement des affaires et en même temps le bilan individuel avec chacun des jeunes.

Ce bilan est positif, ce groupe était sympathique et nous avons vécu un bon moment ensemble. 
Ce qui n'empêche pas que nous disons non à 2 des jeunes de familles, mais nous sommes partant avec les 5 autres.


Voilà, maintenant presque 3 semaines après la fin du stage. Je suis content d’avoir passé ce bon moment avec ce groupe, même si je ne suis pas prêt à refaire un stage en bateau en avril en Méditerranée! 
J’espère que ces jeunes, les 5 à qui nous avons dit oui serons là pour le stage de juillet !

Maintenant, il faut compléter l’équipage, nous avons reçu beaucoup de demandes pour des jeunes suivis par l’ASE, il faut les rencontrer, et aussi trouver un jeune de famille prêt pour l'aventure.

Christophe.


13 mai 2016

Mardi 27 mai. Retour en France. Ella et Nicolas.

 





Réveil à Cala Joncoll, 71 milles de Sète.
On retire l’ancre, la GV on va hisser.
Dans le Yankee, on prend un ris, ainsi que dans la GV.
Sorti de la baie de Joncoll, gris le ciel, il nous suit.
On passe le Cap de Creus, la mer est agitée.
Ella ne se sent pas bien, on borde vers l’Ouest.
Dans le port de Selva, on rentre, mais ce n’est pas gratuit !
Des bonnes coquillettes, on mange, puis on reprend la mer.
On a passé Cerbère, mais aussi la frontière.
On lâche les ris dans la GV, le Yankee on le passe en ciseaux.
Ce soir, on est content, on ne fera pas de quart de nuit !
Une escale à Canet, on fait.Le ventre lesté par une purée !
Les mycoses ont empiré ! Demain levée à 6 heures…
Ella et Nico.

11 mai 2016

Mardi 26 avril – La vie en chantant ; Rachel et Célia.


-->  Le Matin.
Célia endormie, Rachel la réveille :
R : « Une chanson douce que me chantait ma maman, allez réveilles-toi ! »
Célia ne se réveille pas…
R : « En suçant mon pouce… » Bon, on va employer les grands moyens !
Rachel reprend la même chanson mais avec des rythmes africains et Célia se réveille en chantant. Célia stoppe la chanson d’un seul coup.
C : Hé on est à Sète là ?
R : Bah non impossible, on est onze ! Ah, ha,ha !
C : Ah, ha, ha très drôle, on est où ?
R : Je sais pas, je t’avoue qu’hier je n’ai pas trop suivi sur la carte. En revanche je sais que nous allons à Jenculls…
C : Imbécile on dit jonculls, enfin je crois, bref, on s’en fiche ! Allez on se lève on est de petit déj, on les réveille et on va commencer la journée !

Le soir.
C : Ah la la, épuisante la journée !
R : T’as vu ça dés le matin : Interrogation.

C & R (en chantant) : « Dés le matin interrogation : Y a le mat, le winch et la grand voile. Maintenant prend la drisse et…Hisse la grand voile, héhéhé. X2.
Allez borde, allez choque. X2.
Allez hisse la grand voile, héhéhé. X2. (Comédie musicale, claquement de doigts)
Et c’est comme ça qu’on a navigué, toute la matinée.
Arrivés à Jonculls, y’en a qui ont pris les canoës,
Les autres ont préféré la randonnée.
Rach et Célia vont vous raconter.
C : Que ce soit à pied ou en canoës dans des grottes, on est rentrés.
C (sans chanter) :Oh et puis on se dit on va faire un surf avec les Kayaks et les garçons tombent…
C & R (sur l’air du matou revient) : Mais les garçons remontent sur le Kayak, les garçons remontent, ils sont toujours vivant. X2.
Dans l’eau claire de Jonculls, on remonte ver la plage de galets et là Christophe qui jouait comme un enfant avec les galets… (sur l’air du matou revient)  Et notre p’tit Christophe qui s’amusait avec des petits galets toute la journée. X2.
Rachel (sur un air lyrique) : Isa, Ella et moi dans la montagne on s’est barré, les paysages ont défilés, de l’humidité à la sécheresse on est passé.
Le long du sentier, les plantes n’ont pas manqué !
Les odeurs de thym, de romarin et d’aneth tout droit dans mon nez.
On a aussi croisé un homme bizarre avec un bonnet de laine perché sur un arbre.
C’est là qu’on a vu une tour et que mes yeux ont scintillé.
C’est sur cette tour que nous allons prendre notre goûter.
Cette tour nous a fait faire des détours, on a échappé à 1000 € « d’amandes » pendant la montée. « Souriez qu’elle disait, c’est plus facile quand on sourit ».
On est passé par une grande grotte peine de peintures « Préhistoriques », pas mal les détours, on était fatigué, mais on a chanté : « Vise la tour, ça ne me fait pas peur, mes illusions, j’y crois encore et encore ! »

C : Oh calme toi, t’es pas une star.
R : Ok, enfin arrivé sur la tour des spéculoos et du chocolat on a mangé !
Et en courant on est rentré.(Pull up. Beat box !)
C & R : Fin de journée, on est fatiguée, il faut ranger les canoës. Notre Nico, complètement barjot, glisse et fini à l’eau. Zut il venait de se doucher !
(Reggae) Nico est tombé, ouyé, ouyé, il est tout mouillé, ouyé, ouyé,  les cheveux mouillés, ouyé, ouyé, le pantalon mouillé, ouyé, ouyé, le tee-shirt mouillé, ouyé, ouyé, il va falloir se sécher et se rhabiller.
C & R arrêtent de chanter, bein en fait, je crois qu’on n’était pas si fatiguées !

Célia et Rachel.

PS : Du copiste, la prochaine fois je filme et je mettrai la vidéo sur le blog !


10 mai 2016

Lundi 25 avril : de Palamos à Cala Montgo par Dany et Thierry.

 


Ce fut une nuit très ventée à l’abri du port de Palamos et l’équipage se réveille difficilement. Après le petit-déj, la journée commence par des courses, tous les 2, Dany et Tit, nous partons en ville en canoë. Pour trouver la banque pas de problème, mais pour le magasin… On va tout droit, on prend à gauche, toujours pas. En Espagnol aproximatif, on demande à une dame : « Onde es el supermercado por favor ? » « Si, a la esquierda y 20 mètres et voilà, trop facile ! » Petites courses, vite fait, bien fait et retour au bateau. Dany enlève ses chaussures avec regrets, mais il faut y aller
10 heures on hisse l’ancre à bord et on met les voiles avec 3 ris dans la grand voile et la trinquette. Il faut dire que cela souffle encore un peu.
Pendant toute la matinée, ça remue, ça mouille, les joies du près, pas du goût de tous, de presque tous en fait ! Et vers midi on mouille au pied du cap San Sébastian. Du coup tout est calme, il fait même presque chaud. Après le repas c’est reparti pour naviguer toute l’après-midi, pas de chance, il n’y a plus de vent. C’est donc au moteur qu’on navigue, les caprices de la Méditerranée !
Sur le coup de 17 heures, quelques ailerons nous rattrapent, puis finalement c’est toute une famille de grands dauphins qui croisent le bateau. Ils ne resteront pas longtemps, ils chassent et pour eux c’est l’heure du repas.
On repasse devant les îles Mèdes et 30 minutes plus tard nous voilà à la cala Montgo.
Un côté de la baie n’est qu’arbres et falaises, de l’autre quelques maisons et une plage. Le mouillage sera très calme pour la nuit. Douche générale avec quelques difficultés pour se jeter à l’eau !
Mais c’est tout propre que nous attaquons le repas et finissons la journée, il est 22 heures et tout le monde est au lit !
Dany et Thierry.

9 mai 2016

Dimanche 24 Avril- Port de l’Estartit / Port de Palamos. Texte écrit en mer par Christophe et Jean-Marie.



Le matin, on s’est réveillé dans le port de l’Estartit où l’on s’était accroché à une bouée. Il y avait des rafales de vent, un monsieur du port est venu nous dire qu’avec ce vent, on ne pouvait pas rester là, à la bouée et on lui a dit  que nous mangions et après nous partons (Thierry a dit tout cela en Espagnol).
Donc nous sommes parti à 13h05, le vent venait de derrière et on a mit la voile d’avant et direction le Sud. Il y a eu des supers grosses vagues qui déferlaient. Puis le vent est tombé, on a descendu la voile et mis les moteurs. Et on est arrivés à Palamos à 16h45 pour le goûter.
On a mis l’ancre dans le port devant la grande plage.
Derrière la plage, pleins d’immeuble pour les touristes l’été. Mais comme ce n’est pas l’été, la plage était presque vide. Presque tout le monde voulait aller sur la plage pour faire un foot. Thierry et Isabelle sont restés pour bricoler sur les moteurs et Christophe pour préparer le repas.
À terre, on a fait un foot, certaines se sont juste assises sur un banc pour regarder passer les gens. On a joué 1 heure ou 2, avec quelques-uns, on a fait des figures, poiriers, etc. C’était marrant et on est revenu au bateau. Rachel et Ella se sont lavées, les autres sont restés dans leur crasse. On a mangé et on était bien fatigué, la plupart sont vite allés se coucher et moi (Jean-Marie) avec Nico et Mathias on a joué au poker, c’était plutôt une bonne journée !
Pour moi (Christophe) c’était surtout une journée cuisine avec Célia et quand on est de cuisine, on y passe plusieurs heures.
Christophe et Jean-Marie.

8 mai 2016

Samedi 23 avril. Une question de point de vue… par Ella et Isa.


Je me réveille à l’anse Tuna. Il y a un gros oiseau blanc qui flotte sur l’eau… C’est bizarre !
Il ne doit pas bien savoir voler ; ils sont tous en train d’apprendre d’où vient le vent.
Je plane au-dessus de leurs têtes, et comme je suis curieuse je m’approche un peu.
Je lis : Près, travers, grand largue…Vent arrière.
Mais pourquoi ils font ça, ils n’ont même pas de plumes !
Truc de fou… Ils galèrent à hisser leurs ailes ! en plus il y en a une qui est plus petite que l’autre.
Alors là je vais chercher mes copains c’est trop drôle !!  Il avance sans décoller, j’ai jamais vu ça ! Oh la la ! Ils vont vers les cousins dans la réserve des îles Médas, en face d’el Estartit.

Je vais les prévenir, deux coups d’ailes, j’y suis, mais alors eux, un coup à droite, un coup à gauche… Vraiment bizarre l’oiseau !
Il se pose sur une bouée. J’atterris pour lui dire bonjour. Il y en a une qui crie, elle m’a fait peur. Je m’éloigne de toute façon il ne se passe plus rien.
Quelques minutes plus tard, je vois deux petits canaris et une petite mouette. La petite mouette s’approche de nos rochers. Mais attends, elle mange nos poissons là ! Ah non ouf ! Elle les regarde juste (faites gaffe à la murène, elle est bien cachée). Ils ont de drôles de plumes. C’est des cormorans ou des corbeaux ? Pas des corbeaux, cela ne va pas sous l’eau !
Hou lala, les canaris, ils s’approchent un peu trop près. Attention ne dérangez pas nos petits dans les rochers, en plus il y a encore des cousines et des cousins en train de couver ! Ah non c’est bon, ils rentrent tous dans le drôle de gros truc blanc avec les 2 pattes en l’air. Ils tremblent les zozios, elles n’ont pas l’air de tenir bien chaud leurs plumes !
En plus quand il se met à pleuvoir on ne voit plus un bec dehors ! Regarde le gros volatile avance sans déplier ses ailes, il va vers Estartit s’abriter du vent.

« Ce sont vraiment de drôles d’oiseaux ceux-là ! »
Ella et Isa

7 mai 2016

Vendredi 22 : La comptine de la Tuna. Par Mathias et Nicolas.


On est parti de Estarti,
Navigation pendant 2 heures.

Direction les Baléares, changement de temps, on a le vent dans les dents,
Changement de direction, on se posent pas de questions, direction l’anse de la Tuna.

C’est là qu’on s’arrêta, et là qu’on retournera.

Nicolas et Isma ont préparé de la pizza, dans l’anse de la Tuna.
C’est là qu’on s’arrêta, et là qu’on retournera.

On a visité la baie dans nos canoës qui flottaient,
Les autres on fait le tour de la berge, et ont ramassé des asperges.
Et après on a pris le goûter à l’anse de la Tuna.

C’est là qu’on s’arrêta, et là qu’on retournera.

On a fait des jeux de société,
La pluie est tombée, pour nous empêcher de pique-niquer, une bonne soupe, bravo les cuisiniers !

Bonne nuit dans l’anse de la Tuna.

C’est là qu’on s’arrêta, et là qu’on retournera.

Mathias et Nicolas.
 

6 mai 2016

21/04 – La mer c'est tout un poème - Rachel et Tit.

Départ de Cadaquès, fait péter la grosse caisse.
Départ au matin, mais du vent , y en a point.

Le pont tout mouillé,
En ciré, on a barré.
Et pour vaincre la pluie,
L’équipage a chanté sans ampli.

Mais, la faim et le froid ont repris leurs droits,
Sous de gros nuages gris, l’équipage a failli.
On va pas dire qu’on en a marre,
Mais c’est trop loin pour les Baléares !

Le soleil, tel une pépite,
Nous ouvre le chemin jusqu’à Estartit.
Renaissance à l’abri du port,
Seul bémol, le décor.

Le bruit des bulldozers,
Nous feraient presque reprendre la mer.

Ça ira pour la nuit,
Et oui on est tous cuits !

PS : Jean-Marie, ton gâteau au chocolat,
On s’en lèche encore les doigts !

Thierry et Rachel.