Bien sûr avant de partir pour cette courte navigation, nous avons nettoyé le bateau et tout rangé, mais aussi fait un peu de travail intellectuel, sur le bateau ont dit « travail de tête» c’est- moins intimidant !
Si je vous raconte les 24 heures qui viennent de s’écouler, du jeudi matin (petit-déjeuner) au vendredi matin (petit déjeuner) nous avons fait 4 mouillages.
Le matin nous nous sommes réveillés à Porto Palma, une large baie à l’Ouest de l’île Caprera, qui sert de plan d’eau à une école de voile. Le vent de S.O. qui soufflait très fort hier ne s’est pas calmé et les rafales à plus de 30 nœuds nous obligent à prendre le petit déjeuné dans le carré tribord.
Le vent a encore forci, nous partons sans grand-voile avec juste un bout de yankee. Nous sommes au travers et le bateau avance quand même à 8 nœuds.
Nous arrivons vite devant le port de Cannigione, le quai de gasoil est praticable, malgré les rafales de vent. On y accoste et on en profite pour remplir le réservoir d’eau tribord qui est vide, nous n’aurons plus besoin de nous en préoccuper jusqu’à la fin du stage. On complète aussi le réservoir de gasoil, manière de justifier notre présence à quai. Une équipe, dont je fais partie, part faire quelques courses. Nous nous dirigeons rapidement vers le petit supermarché, nous ne sommes pas là pour visiter mais pour être efficace, en espérant que le bateau sera toujours à quai quand nous reviendrons, ce qui sera plus simple que de réembarquer pour rejoindre le bateau au mouillage.
Puisque je suis de cuisine, j’achète des produits frais et locaux : Tomates, salades vertes, mozzarella, fromages Sardes, pains frais, et des poulets rôtis. Pendant ce temps là, les autres : Anaëlle, Jean-Marie et jacques achètent quelques aliments qui commençaient à manquer à bord.
Le bateau est toujours à quai, on saute à bord et on va mouiller un peu plus loin.
Le repas est vite préparé et aussi vite avalé ! Pour le dessert il est prévu d’aller manger une glace italienne, mais pour aller à terre il faut d’abord que le capitaine répare le moteur hors-bord car il y a trop de vent pour aller à terre en Kayak. Cette mission est largement à la portée de notre « electro-mécanicien skipper », encore une fois il pourra écrire réparation réussie dans le cahier de travaux.
Les parfums y sont nombreux mais à base de crème glacée et les portions généreuses…
Il est déjà temps pour Camille et moi de nous remettre à la cuisine et pour chasser le froid de cette navigation rien de mieux que 10 litres de soupe, vite englouti dans le cockpit, avant que les quelques rafales qui arrivent à passer sur nous ne la refroidisse.
Voilà donc pour notre 3e mouillage Sarde de la journée. On se couche confiant et surtout fatigué, malgré les orages et les éclairs loin à l’Est.
Nous revenons à bord, repassons la pointe de la baie et remouillons complètement à l’abri des vagues et très peu de vent. Pendant toute cette manœuvre qui a duré presque 1 heure aucun des jeunes ne s’est levé ! Il faut dire qu’en plus il pleuvait !
Et voilà le compte y est, quatre mouillages en Sardaigne en 24 heures, à un autre de vous raconter la suite…
Christophe
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